22/07/2019

Comment commencer à réduire son empreinte environnementale au quotidien ?

La question environnementale est un sujet qui nous interpelle de plus en plus. Nous sommes nombreux, en tant que parents notamment, à nous poser la question de savoir par où commencer et comment réduire cette empreinte environnementale au quotidien. Pas évident, lorsqu'on connait le rythme imposé par nos 3 journées (matin, travail et soir), le temps souvent manquant et la non disponibilité d'éléments censés nous faciliter notre transition environnementale.
 
Du coup, beaucoup de parents abandonnent avant même d'avoir commencé, découragés par trop d'exemples élitistes et persuadés qu'ils ne seront pas à la hauteur. Erreur, car en matière environnementale, plus qu'ailleurs, chaque petit geste compte. Alors commencer, même petit, c'est déjà un grand pas. Et au fur et à mesure que nos habitudes changent, nos gestes se font plus réguliers, plus sûrs et notre empreinte se réduit drastiquement. Une bonne chose pour la planète, notre conscience, et surtout nos enfants. Alors, convaincus ? Si oui, voici quelques petites pistes toutes simples à exploiter pour débuter, classées par thématiques.
 
L'alimentaire :
Le gaspillage alimentaire est responsable du rejet de 3,3 gigatonnes de gaz à effet de serre par an. Le réduire, c'est contribuer directement à la réduction de ce rejet. Les pistes sont nombreuses. A son niveau, il faut commencer par cuisiner plus de produits frais, moins transformés. Privilégier les marchés (très éducatifs) et les commerces de proximité, qui permettent de mieux ajuster nos besoins. Ne pas hésiter à cuisiner les restes au lieu de les jeter, congeler les éléments qui pourraient arriver à péremption. Diminuer voire supprimer les produits ultra transformés (meilleurs pour la santé également) et cuisiner plus les épluchures (ex : une pomme bio se mange avec les peau, les fanes de radis peuvent servir à réaliser un très bon pesto...). Enfin, si tout cela vous parait trop ambitieux, ne pas hésiter à utiliser les applications de "sauvegarde" alimentaire, tel que "Too good Too go".



La maison & les emballages :
Le plastique, c'est (plus du tout) fantastique. Réduire au maximum tout ce qui a trait au plastique chez soi, c'est réduire son empreinte environnementale. Ça commence par faire ses courses avec ses propres contenant : avoir toujours un sac en tissu, voire en plastique si on ne peut pas faire autrement mais qu'on réutilisera le plus souvent possible. Essayer de prendre du vrac, des produits qui ne sont pas sur-emballés, moins commander sur internet pour éviter trop d'emballages et l'impact du transport. On peut aussi chez soi faire du minimalisme, trier régulièrement ses vêtements et les donner ou les recycler, acheter plus d’occasion et privilégier le prêt (comme par exemple l'application Allovoisins qui permet d'emprunter/louer presque tout à proximité de chez soi, largement suffisant pour un usage unique). Coté chauffage, on réduit à 18 dans la journée, 19 la nuit, et 21 degrés quand on est présents. On se couvre plutôt qu'augmenter ce dernier. On privilégie les douches aux bains, on fabrique ses produits ménagers plutôt que de les acheter ou on privilégie du green (pas du greenwashing par contre). On éteint ses appareils énergivores quand on part (box, télé, chargeurs débranchés...) et au renouvellement, on essaye d'investir dans de l'électroménager avec une bonne étiquette énergie. On réduit ses cosmétiques, et on essaye de mettre des plantes chez soi et sur son balcon/terrasse/jardin si on en a un, et un lombricomposteur si on est prêt à se lancer. Et si tout cela vous parait beaucoup trop ambitieux, contentez-vous de troquer vos vieilles ampoules contre des LED, très peu énergivores.


La pollution numérique :
Le monde virtuel a des conséquences bien réelles sur notre planète. La fabrication des infrastructures et des équipements, mais également l’énergie nécessaire à leur fonctionnement, comme notre usage d'ailleurs, sont source de pollution. Le numérique représente 10 à 15% de la consommation électrique mondiale, et cela ne va qu'en augmentant puisque nous stockons de plus en plus de données qui font tourner de plus en plus de data serveurs. De simples gestes au quotidien permettent néanmoins de réduire drastiquement cet impact. Déjà, sur le plan de l'équipement. On privilégiera des éléments (smartphones par exemple) de seconde main ou reconditionnés à minima. Les marques les plus résistantes et sans obsolescence programmée sont à privilégier. Et si on se débarrasse, on recycle ! Les points de collecte sont nombreux par ici. Coté consommation, on évite de mettre systématiquement en copie lorsqu'on envoie un courriel : moins il y a de destinataires, moins il y a de CO2 émis. On se désabonne des lettres d'information non désirées ou plus désirées. On essaye de préserver les batteries de nos smartphones, ordinateurs... en ne les exploitant pas à outrance et en les éteignant lorsqu'on ne les utilise pas. On désinstalle les applications inutiles ou peu utilisées, on efface ses courriels traités et on vide régulièrement sa poubelle (d'ordinateur, de photos...). On paramètre ses sauvegardes pour qu'elles ne soient ni trop nombreuses ni trop redondantes et on privilégie la sauvegarde de ses photos sur disque dur plutôt que sur serveur virtuel (on peut toujours faire un back up pour avoir 2 sauvegardes). Et si tout cela vous parait beaucoup trop ambitieux, alors éteignez juste votre portable ce soir et lisez un livre récupéré dans une des (nombreuses) boites à livres de votre ville si il y en a :-)


Les solutions sont nombreuses, et la documentation sur le sujet est partout : livres, internet, ateliers de proximité, échange avec le voisinage, les autres parents.... Alors, allez-y, choisissez juste un item et lancez-vous !

13/05/2019

La prise connectée : réelle économie écologique ou greenwashing individuel ?

Pour celles & ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux, vous savez que cela fait un certain temps que je me suis lancé dans une démarche de réduction de mon empreinte (familiale) environnementale : démarche zéro déchet, chasse au gaspillage alimentaire, jardinage orienté permaculture, lutte contre la pollution numérique... Tout y passe et j'essaye de faire un effort dans la plupart des domaines. Effort toujours plus complexe lorsqu'on est une famille, avec les différentes contraintes liées aux enfants, selon les âges et leur nombre.

Dernièrement, mon cheval de bataille a été de m'attaquer aux appareils en veille qui consomment de manière permanente. En premier lieu, on pense évidemment à la box, toujours branchée et omniprésente dans la plupart des foyers. Mais on peut y ajouter la télévision, le téléphone fixe (quand on en a encore un !), les chargeurs en tout genre d'appareils électroniques...

Certes, vous me direz, il suffit tout simplement de débrancher ces appareils. Oui, mais voilà, quand on a des enfants, un rythme bien soutenu ou que tout simplement on a une tendance à être "tête en l'air", alors on oublie. Et du coup, ça tourne, ça consomme, et on n'économise pas grand chose, aussi bien du coté environnemental que du coté économique.

Quelle prise électrique connectée choisir ?
J'ai donc eu l'idée de m'intéresser à la mise en place d'une prise connectée. Qui se pilote, mais surtout se programme et arrête tous les appareils en veille lorsque je ne m'en sers pas. Et j'ai vite été malheureusement confronté à une réalité toute bête : la plupart des prises connectées sont faites pour fonctionner... avec le wifi ! Du coup, en utiliser une pour couper le wifi, c'est un peu se mettre une balle dans le pied : on peut l'éteindre mais pas la rallumer ! Car en effet, la plupart des constructeurs, revendeurs.... mettent en avant uniquement l'aspect "geek" : éteindre ses lumières, piloter sa maison via la domotique, être compatible Alexa, google Home.... A l'opposé de ma recherche donc :-(

Néanmoins, j'ai fini après un vrai benchmarking et de nombreuses recherches, par arrêter mon choix sur une prise connectée unique (c'est à dire pas une multiprise) de la marque Konyks by Apynov (une marque de la French Tech), la Priska +, qui inclue le compteur de consommation, mais surtout, un programmateur, le plus important ! Ce dernier est hyper important car c'est lui qui va permettre à la prise de se remettre en route alors qu'elle est éteinte et donc que le wifi est éteint.


Installation et programmation :
J'ai donc branché une prise multiple dessus (classique) après avoir mis bien entendu ma Priska + sur une prise de courant. Sur la dite prise multiple j'ai mis mes 2 boxs, ma télévision et mon téléphone fixe. J'ai procédé à l'installation de l'application (version Android) sans problème, et programmé ma prise. Pour cela, j'ai mis en place un planning spécifique à cet objet dans l'application. Ce qui donne à peu près cela.


En résumé, la prise est programmée tout simplement pour s'arrêter ou démarrer sur les plages horaires indiquées. Quand elle est allumée, la box est donc allumée (et donc le wifi) et j'ai la main dessus où que je sois pourvu que j'ai mon smartphone sur moi. Si elle est éteinte, je n'ai pas la main, ni accès au planning. Il faut donc que je sache quand elle redémarrera de mémoire. Néanmoins, je vous rassure un redémarrage manuel est possible tout simplement en appuyant sur le petit bouton :-) A condition d'être chez soi bien entendu.


Quelles économies d'énergie pour quelle rentabilité ?
A partir de là, on peut suivre rapidement sa consommation et cela devient intéressant pour faire un calcul de la rentabilité, des économies réalisées, aussi bien financières qu'énergétiques. Prenons par exemple le mois d'avril, mois type (quelques jours de vacances et un rythme scolaire le reste du temps). Ces appareils branchés sur la Priska + ont consommé au total 13,62 Kwh. La prise étant en gros connectée aussi souvent qu'elle ne l'est pas (en gros au final branchée 12h, éteinte 12h à quelques minutes près), on peut dire que j'ai économisé au total environ 14 Kwh. Le prix du Kwh varie selon les opérateur mais il est en moyenne de 0,15 € actuellement. J'ai donc économisé au mois d'avril avec ce système 2,10 €. Ma prise m'a couté 26,90 € chez Amazon (il existe de nombreux revendeurs mais c'était le moins cher à l'époque de mon achat). Mon achat commencera donc à être rentable d'ici 13 mois environ. De ce coté là donc, rien à dire : simple, design épuré, fait le job et application bien conçu, je suis content de mon achat et de mon choix. Maintenant, et si vous êtes toujours là, attaquons-nous à la réduction de mon empreinte environnementale : a-t-elle vraiment diminuée ?

L'empreinte environnementale : un calcul complexe
Car si je vous ai parlé de mes économies d'énergie, assez simples à calculer, il en est autrement de mon empreinte environnementale. Car pour savoir si les économies d'énergie que je fais profitent vraiment à la planète (en consommant moins d'électricité), il faut prendre en compte tous les paramètres. Car en matière d'empreinte carbone, ma prise est loin d'être green : émissions de CO2 pour la fabriquer, pour la transporter, et pour la recycler ! Sans compter les données stockées dans le cloud par l'application (et donc la consommation des data servers qui entraine ce qu'on appelle de plus en plus communément la pollution numérique), même si il semble y avoir une petite boucle locale qui minimise cette consommation. Autant vous dire que malgré mes recherches pour le moment sur le sujet, je suis incapable d'évaluer cette empreinte carbone. 

Au niveau des économies d'énergies, le calcul et un peu plus facile car les données existent. Il s'agit au final de connaitre l’empreinte carbone de l’électricité française : combien de CO2 par kWh sont économisés au final. Pour cela, il faut d'abord connaitre quel type d'électricité nous est fourni par notre opérateur : nucléaire, hydraulique, éolienne... Car l'empreinte environnementale n'est bien sûr pas la même vous vous en doutez. Là où le nucléaire "coûte" 12g de CO2 par Kwh, l'éolien n'en coute que 11 (car le renouvelable coute aussi oui, il faut prendre en compte sa construction, son entretien...). Ces données sont essentiellement issus du rapport du GIEC. Ainsi, si mon opérateur ne me revend par exemple que de l'électricité produite à base d'énergie nucléaire (ce qui est fort probable vu que près de 72% de l'électricité française est produite par des centrales nucléaires à ce jour), on pourrait faire rapidement le calcul suivant : 14 Kwh (énergie économisée) x 12 (mois) x 12 (g de CO2 par Kwh), soit une économie pour la planète de 2 016 g de CO2 que je n'émet pas en utilisant cette prise et ce système. Le bémol reste finalement de réussir à savoir si ce que je n'émet pas est plus important que ce que j'ai émis en achetant la prise (fabrication, transport, recyclage...). Une chose est sûre, plus elle durera longtemps, plus il y a de chances que mon empreinte environnementale via l'achat de ce produit soit meilleure car moins émissive. (l'article sera mis à jour si j'arrive à glaner de nouvelles données pour alimenter mon calcul)

Article non sponsorisé, objet acheté par mes soins

11/12/2018

3 cadeaux de noël pour papa(s) dans une logique de réduction de ses déchets

Pour ceux qui me suivent souvent sur les réseaux sociaux, vous le savez, cela fait un moment que je me suis engagé dans une démarche de réduction de mes déchets. L'ensemble de ma démarche fera l'objet d'un nouvel article, plus complet,, voire plusieurs selon les thématiques. Mais je souhaitais aujourd'hui vous livrer mon top 3 de ces objets qui m'ont permis d'avancer dans cette démarche, au quotidien, et de réduire ma consommation, et donc mon empreinte environnementale.

Dans mon quotidien de papa, si il y a bien une chose sur laquelle je rechigne depuis que ma 1ère fille est née, c'est le rasage. Résultat : une réputation de mal rasé, de celui qui hésite entre barbe et pas de barbe (alors que je dors juste un peu plus balayant le rasage), des petites filles avec une peau qui marque après les (nombreux) bisous de papa, et une Mme Desperate pas trop fan. Bref, il était temps d'y remédier. Mais je ne vais pas vous le cacher, me raser au quotidien, ou même régulièrement, me pose un autre problème (outre celui de la temporalité) : celui de générer des déchets. Car entre la mousse à raser hyper mal notée sur Inci Beauty, une bombe qui se termine (trop) vite, et des lames qui coutent un bras et avec une durée de vie très très limitée (j'ai une barbe dure parait-il) et donc utilisées (et jetées !) en grande quantité, je me suis dit que je pouvais tenter de commencer par là.


Il me fallait néanmoins trouver une solution intermédiaire entre celle-ci, ne plus se raser du tout (ça marche aussi et c'est radical mais pas forcément plaisant ni agréable) et se raser avec une simple lame (que j'aiguiserais régulièrement) accompagnée d'un savon dur à mousser sans emballage. Bref, et la solution s'est présentée un jour de fête des pères avec le rasoir électrique Philips QP2520/30 OneBlade. J'en ai testé des rasoirs électriques, mais celui là est sans aucun doute celui qui m'a convaincu et que j'ai adopté. Je ne vais pas vous faire l'unboxing vous aurez tout ici, mais en résumé, je peux vous dire qu'il rase très bien et de près, qu'il n'irrite pas la peau (j'ai une peau fragile qui ressortait très rouge et irritée avec les autres rasoirs électriques testés jusque là), qu'il est idéal pour tailler la barbe, et qu'une lame tient facile plus de 4 mois avec une rasage régulier (pas quotidien, je ne l'utilise pas à ce rythme). Au rythme de 3/4 lames par an du coup (recharge de 3 lames à 35 euros) au lieu des dizaines que j'utilisais avant, sans compter les bombes de mousse, et avec un prix d'achat inférieur à 30 euros, cela fait un coût de revient du rasage à 5,50 € par mois. Et une réduction de mon empreinte environnementale assez importante donc, même si elle n'est pas parfaite, j'en conviens. Et je vous confirme aussi que cet avis n'est pas sponsorisé, et que j'utilise ce rasoir à présent de manière récurrente :-)

L'autre chose que je fais le plus et que je montre régulièrement sur les réseaux sociaux au quotidien, c'est.... la cuisine ! En effet, j'adore ça et je cuisine tout le temps, quasiment tous les jours (je suis pas en mode masterchef tous les jours non plus, hein :-) Bref, toujours dans cette logique du miuex manger, plus local, plus sain... il faut savoir que je fais le marché chaque semaine (avec mes filles c'est une tradition) et que je reviens les bras chargés de fruits et légumes. Les épluchures sont donc légion chez moi :-) Hors, depuis un moment je me demandais comment descendre moins souvent la poubelle (c'est toujours moi qui m'y colle :-) et réutiliser mieux ces (nombreuses) épluchures. Alors, certes, j'ai appris (notamment grâce à ce livre "Les épluchures: Tout ce que vous pouvez en faire") à mieux les réutiliser : soupe aux verts de poireaux (comprenez la queue du poireau), chips d'épluchures de pommes de terre/carottes, manger le kiwi (bio) avec sa peau.... 


Mais cela a tout de même ses limites. J'ai donc eu l'idée de mettre en place mon lombricomposteur ! Je ne vous fais pas le topo complet, vous trouverez plein d'articles sur le sujet, et je ferai le mien en temps voulu. J'ai fabriqué le mien avec de la récup pour le moment, mais j'espère bien acquérir celui-ci, ou bien encore celui là en rouge ça flash (chérie, si tu passes par là :-). Vous trouverez surement moins cher sur le bon coin ou une appli de mise en relation de voisinage type Allovoisins, notamment si vous avez déjà les vers, auquel cas le prix sera forcément plus intéressant. Un cadeau utile donc pour noël (pas forcément pour papa(s) d'ailleurs :-), qui réduira grandement votre empreinte environnementale et vos déchets. A titre personnel, j'ai calculé que je descendais une poubelle de moins par mois (ce qui me parait énorme, mais je suppose que la démarche globale doit contribuer). 

Enfin, le dernier cadeau reçu à noël dernier et dont je ne me passe plus, c'est ma yahourtière Steba JM2. Elle est simple d'usage, pas trop onéreuse (compter environ 40 euros en période de promo, ce qui arrive souvent :-) et je ne fais plus que mes yahourts moi-même, c'est tellement simple ! Et fini les pots de yahourts non recyclables qui s'empilent. Après, comme pour beaucoup de yahourtières, les pots sont trop grands je trouve. J'ai donc récupéré vite fait des pots La Laitière, et j'ai trouvé chez MCM Emballages des capsules en PVC blanches (à 1,44 € les 24 pourquoi s'en priver :-) pour fermer mes pots. Au final, avec ce format, je fais 8 à 9 yahourts par fournée contre 6 max avec les grands formats fournis, donc top !

Et vous, quel serait votre top 3 de cadeaux pour papa(s)/parents, pour réduire vos déchets ? N'hésitez pas à me le dire en commentaire ou sur les réseaux sociaux !

21/11/2018

Les maladies du bébé : la Rhinopharyngite

Je commence aujourd'hui une série que j'intitulerai "Les maladies du bébé" où je tacherai de partager tous les trucs et astuces que j'ai utilisé pour soigner ma fille de cette maladie (incluant les avis médicaux d'un pédiatre professionnel, voire plusieurs médecins, je vous rassure :-)

La première à laquelle j'ai décidé de m'attaquer c'est à la Rhinopharyngite, ou plus communément, cette maladie qu'on appelle le rhume. Chez un bébé, et notamment les tout petits, cette maladie a tendance à débuter en octobre, et à se finir en... avril ! Bon, j'exagère un peu, mais à peine, notamment pour les enfants en crèche

Bien entendu, n'allez pas croire que ce sera le même rhume qu'il aura tout l'hiver :-) Il en aura juste plein de différents qui s’enchaîneront  Car il faut savoir que la Rhinopharyngite est dans 90% d'origine virale, et donc que le seul véritable moyen de la soigner, c'est d'attendre que l'enfant produise ses propres anticorps. Ainsi, si il rencontre à nouveau cette souche virale, il ne l'attrapera pas car son corps connaîtra déjà cette maladie. C'est le principe qu'on vous rabâche tout le temps quand vous êtes parent : faire ses défenses immunitaires.

Attirail pour soigner le rhume de bébé

Mais passons au concret : comment essayer de s'en débarrasser ? Tout d'abord, commençons par le commencement : sauf si votre enfant est un surdoué (et dans ce cas faites vite une vidéo je vous garantis qu'elle sera virale d'ici une heure ! :-), ce dernier ne sait pas se moucher. Il faut donc le faire vous même, chaque pédiatre y allant de son conseil, chaque parent trouvant, au fil du temps, son rythme et son mode de fonctionnement en fonction de son enfant. Voici donc un détail des méthodes que j'ai recueilli (et testé !) au fur et à mesure des nombreuses Rhinopharyngites de mes filles :
- La méthode classique : la tête de l'enfant sur le coté, une dosette de sérum physiologique dans la narine supérieure, bébé expulse, et on recommence de l'autre coté.
- La méthode spray : un spray classique type Rhinoprel ou physiomer, une injection dans les narines de l'enfant en position assise ou debout, et on laisse couler au fil des heures.
- La méthode ORL : une seringue (sans l'aiguille !) remplie de sérum physio, bébé tête incliné sur le coté, seringue à l'horizontal, on injecte en puissance, il expulse, et on recommence (violente la méthode).

Si vous souhaitez un bon tuto en vidéo, c'est par ici !Personnellement, c'est celui que j'ai utilisé sur ma 2ème fille et celle que j'ai trouvé le plus efficace comme méthode.

Après, cela peut ne pas suffire. On peut donc ajouter un spray nasal, mais qui va contenir un peu plus que de l'eau ou de l'eau salé. Les 2 les plus prescrits par les pédiatres (pour moi) sont le Pivalone et le Rhinotrophyl. Mais il en existe plein d'autre. Le 1er contient de la cortisone tandis que le second contient du souffre. Les 2 ont parfois eu tendance à faire un petit peu saigner du nez nos petits bouts, mais rien d'anormal en substance

Encore une fois, malgré cela, le nez de votre enfant peut rester encombré, surtout quand il est petit et donc souvent en position assise ou allongée. Reste alors à envisager l'aspiration. Via un mouche bébé classique (je vous déconseille celui de bébé confort, c'est juste de la camelote, et encore, je suis poli), vous aspirez vous-même les écoulements nasaux de votre bébé. Malgré le coton, c'est souvent un coup à en avaler une partie (bon appétit si vous êtes à table) et à tomber, à votre tour, malade.

Après, pour ceux qui voudraient tenter, il y a la méthode (sérieuse) polonaise, ci-dessous. Et avant de vous mettre à crier, sachez que dans le pays, la plupart des pédiatres recommandent ce mouchage. Il est sécure pour vous, l'aspiration se fait dans un sens donc aucun risque de lui envoyer des bactéries (pensez quand même à bien le nettoyer après, mais cela va de soi, hein :-) et c'est beaucoup plus puissant que votre souffle (sauf si vous êtes comme le grand méchant loup des 3 petits cochons, mais je m'égare). 


On vient de voir ici toute la panoplie dite "classique" pour aider bébé à guérir de son rhume. On y ajoutera quelques détails secondaires, comme surélever un peu le matelas (j'ai bien dit un peu !) pour que la tête soit plus inclinée et lui permettre de mieux respirer. Niveau température, les pédiatres rappellent que 19° constitue une température idéale pour la chambre d'un bébé, et que le taux d'humidité doit être situé entre 40 et 60%. L'achat d'un humidificateur (dont on prendra soin de changer l'eau régulièrement bien entendu sinon l'effet inverse risque d'arriver) peut ainsi s'avérer utile, couplé avec un bon hygromètre. Sinon, à l'ancienne : linge mouillé, bol d'eau.... Mais ça reste moins efficace bien entendu.

J'ai également tenté un truc d'un médecin "old school" assez rare et déroutant au début : l'instillation de granions d'argent dans le nez de bébé. Cela est très surprenant au début, car normalement c'est quelque chose qui s'absorbe, et ne se mets donc pas dans les narines. Ensuite, car il y a une grande quantité dans chaque ampoule, et que du coup, bébé en prends beaucoup et a du mal à gérer. Et enfin, c'est très salissant, donc attention en l'injectant ! Par contre ce fut vraiment efficace pour le coup : une ampoule à stoppé les écoulements pendant plus de 15h !

Voilà, j'ai fait à peu près le tour de tout ce que l'on peut faire face à la Rhinopharyngite du bébé.

Et vous, quels sont vos trucs ?

12/11/2018

Manger japonais dans une ambiance kids friendly (article invité)

Aujourd'hui, je cède le clavier à Valérie, maman d'une petite fille de 5 ans et qui a testé un restaurant japonais kids friendly.

Aujourd’hui, avec 19 adresses dont 14 en France (Paris, Lyon, Bordeaux et Reims), Matsuri est le premier groupe français de restaurants japonais à comptoir tournant, avec un service de vente à emporter et de livraison à domicile. En tant que grande fan des restaurants japonais, je ne pouvais pas ne pas tester cette nouvelle formule. Je me suis donc rendue dans le restaurant Matsuri situé au 74, rue du Bac dans le 7ème arrondissement de Paris, un quartier sympathique que j'apprécie.

Pour ceux qui ne connaissent pas, Matsuri, c'est un concept de plateaux tournants. Ce dernier permet de choisir les mets avec les yeux, de gérer son temps et sa dépense grâce à la couleur des assiettes qui détermine le prix (entre 2 et 5 euros), dans un contexte ludique pour petits et grands. Les plats défilent donc sous nos yeux, et l'on paye à la fin ce que l'on a consommé. Les plats présentent donc des quantités raisonnables et adaptés aux enfants (même si ma fille est une grande fan et mange comme 4 :-). Le service est très aimable et l'ambiance familiale, avec un côté très ludique pour les enfants. On regrettera juste une salle tout en long, peu pratique pour familles nombreuses (mais nous n’étions que 2 donc ça va :-)


Des baguettes ludiques sont offertes toute l’année aux enfants de moins de 12 ans comme cadeau de bienvenue et les Cahiers Découvertes, en partenariat avec les Editons PlayBac, sont distribués pendant toutes les vacances scolaires. Les thèmes sont variés et changent à chaque début de vacances : "Vie et Traditions" pour les vacances de Noël, "Bon Appétit !" pour les vacances d’hiver, et "Découvre le Pays" pour les vacances de printemps.


Les jeunes clients de Matsuri découvrent ainsi la culture japonaise grâce à ces carnets récréatifs et pratiques accompagnés de jolis crayons de couleur pour pouvoir donner libre cours à leur imagination. Nature, paysages, pays, habitants, cuisine, saveurs, fêtes et traditions sont autant de thèmes qu’ont pu découvrir les enfants dans les carnets précédents. C’est aussi pour eux l’occasion de retrouver Maki et Nigiri, personnages emblématiques de Matsuri, créés en 2012 par l’illustrateur franco-japonais Hugo Yoshikawa. Ces carnets, au format adapté, peuvent se glisser dans un petit sac pour les voyages que feront les enfants pendant leurs vacances.

 

Au final, nous sommes ressorties ravies et rassasiées :-) Et nous recommencerons dès que nous en aurons l'occasion. Surement aux vacances de noël qui arrivent à grands pas, tiens :-)

Valérie M.

05/11/2018

Maman blues, les mots d'une réalité souvent voilée

Maman Blues
De Fabienne Sardas
A partir de 12,99 € sur Amazon.fr

Aujourd’hui j’aimerais vous présenter l’ouvrage de Fabienne Sardas, psychologue-psychanalyste, membre du Groupe International du Rêve Eveillé en Psychanalyse (GIREP) et qui a exercé pendant plus de dix ans dans une maternité parisienne, la maternité des Diaconesses (Paris 12).

Son livre vient aborder toutes les joies et les enjeux plus ou moins conscients liés à la maternité, sur fond de témoignages de patientes qu'elle suit ou a suivi. Tout ce qui est remué par l’arrivé d’un enfant, en tant que mère, et qu’on ne pouvait soupçonner avant de le vivre. Des réalités souvent voilées ou tues, loin de l’image parfaite de la femme enceinte épanouie, ce livre fait du bien et nous allège. Les pères ne sont pas en reste pour autant et leur rôle, leurs difficultés et leurs interrogations sont également abordés.


L’auteur nous déculpabilise en accueillant les parents dans leurs doutes les plus sombres et leurs joies les plus grandes avec toute leur légitimité. Elle normalise les sentiments de peur, de tristesse, de doute, d’excitation, de bien-être et de bonheur. Pas de jugement, uniquement une grande bienveillance sur fond d’explication psychologique (accessible à tous !) de nos fonctionnements en tant qu'homme et femme qui donne la vie.La lecture de ce livre m’a confirmé que l’écoute, l’accueil et la bienveillance sont indispensables pour accompagner le couple vers la parentalité. Cet ouvrage, qui aborde la difficulté d'être parent, depuis la grossesse jusqu'aux premiers moments avec bébé, est à mettre entre toutes les mains de qui s'apprête à donner la vie un jour.

sophie (at) desperatehouseman.fr

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