13/09/2013

Apprendre à bébé à être propre : pour être sûr à 100% de TOUT RATER, suivez le guide :-)

Ma fille a eu 2 ans au mois de juin. Pour ceux qui ne le savent pas, la crèche et la propreté, c'est pas ça. Il ne faut pas trop compter sur eux pour aider votre enfant à être propre, et parfois même, elle vous le fera revenir en arrière. Emmener un enfant aux toilettes quand il y en a 10 qui jouent et que vous êtes la/le seul(e) adulte responsable dans la salle est parfois une question de sécurité plus qu'une question de mauvaise volonté.

A l'orée des vacances, nous avions donc d'un coté une petite fille de 2 ans passés qui avait déjà approché et laissé quelques cadeaux dans le pot, 4 semaines de vacances à la campagne, et pas de pression spéciale car l'école, ce ne sera que dans 1 an. Bref, tout était réuni pour réussir, au bout de ces 4 semaines à rendre notre fille propre et à dire au revoir aux couches pour de bon. Ce qui m'aurait permis de faire des économies, de virer la table à langer, d'arrêter de me casser le dos....


Mais comme vous l'aurez compris via ce titre, j'ai lamentablement échoué. Je vous rassure, je n'en fais pas tout un plat et je préfère en rire que d'en pleurer. Mais comme il n'y a pas de raisons que je sois le seul à en rire, je vous propose donc de partager ce retour d'expérience un peu particulier...

Tout avait bien commencé. Arrivés en Dordogne sous un soleil radieux, bénéficiant de plusieurs hectares de terrain, un pot jaune, des culottes, et des couches culottes Huggies d'apprentissage, nous étions prêts à tenter l'aventure. Hop, ni une, ni deux, little V. se retrouva dès le 1er matin, en culotte, sans couche, avec le pot pas trop loin pour lui expliquer que si elle avait envie, elle pouvait faire dedans. Aventureux mais pas trop, les couches culottes Huggies étaient mises pendant la sieste de manière à permettre un déshabillage rapide au réveil si l'envie lui prenait de poser ses fesses sur le trône de princesse que nous lui avions acheté récupéré dans le garage.


Après quelques accidents, little V. sembla comprendre qu'il fallait annoncer quand elle allait faire et à nous informer que bon, une culotte mouillée ce n'etait pas trop agréable. Plein d'espoirs nous étions donc au second jour de l'aventure...

Mais très vite, alors que nous pensions que cette "gêne" allait l'inciter à nous dire qu'elle avait envie, elle se mit à nous annoncer qu'elle faisait, en le faisant (je ne sais pas si je suis très clair ?). Un peu court donc pour nous permettre d'anticiper la mise en place du trône, à moins d'être Flash Gordon (ou Clark Kent de Smallville pour les plus jeunes).

Bref, nous pensions qu'au bout de quelques jours, cela viendrait. Mais l'effet attendu fut tout le contraire. Little V. du haut de ses 2 ans comprit que ces culottes constituaient en réalité simplement une nouvelle couche, et se mit donc à arrêter de nous dire qu'elle allait faire ! ! !

Au bout de quelques jours et devant notre insistance à lui enlever la culotte pour qu'elle fasse dans le pot où elle ne faisait jamais rien et restait parfois 15 minutes avant de se relever et d'aller faire, dans la culotte, 10 mètres plus loin, elle sembla avoir néanmoins compris une chose : on ne faisait pas dehors :-/

Ce fut le début du gros fail, puisqu'elle se mit donc très consciencieusement à faire dans la maison (et non dans le jardin), rentrant immédiatement si l'envie lui prenait de peur de salir le jardin. Bien entendu, toutes nos tentatives d'explications furent vaines. Elle revenait toujours fièrement nous annoncer qu'elle nous avait laissé un cadeau dans la maison.


Au bout de quelques jours, lassé de lui courir après, et surtout de m'être transformé en voyageur équipé d'un balai/serpillière et d'un seau en guise de sac à dos, je me résolu donc à changer de tactique.

Désormais, j'utiliserai les couches culottes Huggies et je suivrai le marqueur devant qui indique si l'enfant à uriné ou pas. Je lui présenterai le pot régulièrement après chaque sieste, le matin, et le soir.

Peine perdue ! Les couches Huggies d'apprentissage s'amenuisèrent comme peau de chagrin. Les quelques moments où je tentais de proposer le pot à ma fille rencontrèrent une opposition ferme et net. Et si par miracle, elle l’acceptait, ce n'était que pour, 30 secondes plus tard, s'en coiffer tel un chapeau à la mode qui la protégerait du soleil.

Utilisant mes dernières cartouches, j'investis pour la fin des vacances dans un réhausseur, me disant que l'idée de "faire comme les grands" lui plairait peut être plus. A part sa fermeté à l'installer elle-même et à l'enlever, rien de plus n'évolua. Les 4 semaines se finirent, et ma fille repartit à la crèche, en couche, sans même plus se plaindre lorsque cette dernière était pleine (ce qui n'était pas le cas avant !).


Je vous rassure tout de même, à aucun moment nous n'avons crié, grondé, insisté.... Nous retenterons l'expérience quand nous la sentirons plus prête, en espérant que ses camarades de la crèche qui commencent, eux, à être propres, l'influenceront un petit peu dans ce domaine :-)

04/09/2013

Adieu ! ou presque...

Non, non, rassurez-vous, je ne ferme pas mon blog, je ne quitte pas twitter... Il s'agit juste d'un livre que je viens de lire (car c'était les vacances et donc j'ai eu un peu de temps, pour une fois !).

J'écris très peu sur les livres que je lis en général, pour plusieurs raisons. La première, c'est que d'autres personnes le font beaucoup mieux que moi. La seconde, c'est parce qu'il faut bien le dire, depuis que je suis devenu papa, le temps que j'avais pour lire s'est drastiquement réduit. Enfin, cette année, j'ai surtout lu des trucs de sciences, rapport à ma reprise d'études, toussa...

Ce livre là, je ne l'ai pas acheté. Je l'ai reçu en exemplaire presse, par erreur, car il était en fait destiné à un pote mais comme il est parti vivre à Tahiti pour 4 ans, ben c'est moi qui l'ai reçu.

Bref, je vous raconte ma vie, mais pas le bouquin. Donc allons-y sur le pitch. Sam Elling est un informaticien brillant (un gros geek quoi !) mais toujours célibataire (étonnant !). Il décide donc de créer pour son employeur un algorithme capable d’accorder une personne avec son âme sœur. Si cette invention lui vaut d’être renvoyé (comment le site peut-il rester rentable s'il est infaillible ?), il lui permet de rencontrer l’amour de sa vie, Meredith


Jusque là, rien de super passionnant même si ça se lit bien. Mais continuons sans trop vous spoiler (je ne fais que vous décrypter la 4ème de couv je vous rassure).

Donc, lorsque la grand-mère de sa chérie meurt brutalement, Sam met au point un programme informatique qui permettrait à Meredith d’avoir une dernière conversation avec sa grand-mère. Exploitant toutes les correspondances (courriels, Facebook, Skype, SMS...) Sam élabore une simulation de la grand-mère sur ordinateur qui peut répondre aux mails, mais surtout, aux chats vidéo (Skype quoi). Comme si elle était encore de ce monde.

Bref, il montent leur boite, ça marche... Mais il va y avoir un retour de bâton.

Arrivé à un peu plus de la moitié du bouquin, je ne vous cacherai pas que je me suis demandé pourquoi je le lisais (même si il se lit facilement). Puis j'ai décidé de continuer, ne serait-ce que pour me dire que j'aurais ainsi réussi à lire 1 bouquin pendant les vacances (et un gros en plus, pas une bibliothèque rose !). Bon au final, j'en ai lu 2 d'ailleurs (1 et demi en fait).

Mais je dois dire que, curieusement, la seconde partie m'a plu. Car sous ce pitch assez rocambolesque, se cache au final une vérité possible qui nous touche tous : rester vivant "virtuellement" après notre propre mort ! Et au delà de ça, pouvoir continuer à converser avec nos proches et les être aimés. Très tentant lorsqu'il s'agit d'un enfant aussi, malheureusement....

Cette seconde partie du livre, plutôt bien écrite et posant les bonnes questions, m'a donc fait m'interroger sur le concept du deuil et notre rapport avec ce dernier au sein de la société actuelle. Car avec notre monde numérique, la vitesse à laquelle les choses vont, et les traces que nous laissons, toujours plus nombreuses chaque jour, le concept de deuil est d'ores et déjà un peu faussé par rapport à sa définition originelle. Ainsi, certaines pages facebook de personnes disparues servent déjà de mémorial, donnant l'impression que la personne est toujours là. Les comptes twitter s'arrêtent, mais les morts sont parfois toujours suivis même si on sait pourtant qu'ils ne sont plus là.

Et on finit alors par s'interroger finalement sur son propre rapport au deuil. Et si Re-pose (nom du logiciel inventé, ndlr) existait vraiment, se le procurerait-on ? Et ce dernier nous apporterait-il, au final, selon la situation, ce que nous désirons ?

En conclusion, et si vous ne savez pas quoi lire en ce moment, je vous conseille donc ce livre. Ce n'est pas le best seller du moment, mais il vous distraiera et vous invitera, peut être vous aussi, à une réflexion plus personnelle.

Voilà, c'était mon article "cul-culturel" du mois, vous pouvez reprendre une activité normale, et promis, mon prochain billet parlera à nouveau caca, pipi et couches. Ah, et si on se connait IRL et que vous voulez le lire, demandez le moi, je vous le passe gracieusement :-)

Adieu ! Ou presque...
De Laurie Frankel
356 pages
Editeur : Fleuve Noir (11 avril 2013)
A partir de 18,91 € sur Amazon.fr

A partir de 13,99 € en version Kindle

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