11/12/2013

Plateaux télé et écrans : un lien, 2 bouquins

Quand on devient parent, les dîners au restaurant, les repas gargantuesques entre potes jusqu'au bout de la nuit... c'est fini ! En tout cas, pendant un moment, c'est sûr. Après, y'a des warriors, mais je n'en fais pas partie.

Alors on reste chez soi. Mais une fois qu'on a fait manger bébé, qu'il en a mis partout, qu'on a tout nettoyé, qu'on a gouté les 3/4 de sa bouffe pour bébé pas très bonne de ses petits pots gastronomiques, on n'a finalement pas très envie de cuisiner, voire carrément la flemme ! On n'a souvent qu'un seul désir : se poser devant la télé et ne plus rien faire. Difficile ensuite de se relever pour une pause casse-croute.

Du coup, l'idée, ce serait plutôt le plateau Télé, non ? C'est partant de ce concept que ce collectif d'auteur a écrit ce livre : "Mes plateaux série télé".

Mes plateaux série télé

Parce qu'on peut être débordé(e) et totalement "desperate", mais se faire encore plaisir sur ce qu'on mange, ce livre vous permettra de garder un certain plaisir en cuisine : un véritable atelier créatif et ludique à domicile, accessible à tous et à toutes, autour d'instants gourmands et conviviaux.

Mes plateaux série télé [Broché]
De Caroll Angeli, Etienne Laporte, Valérie Pajotin et Brigitte Richon
A partir de 7,51 € sur Amazon.fr



Ce premier livre présenté ci-dessus me permet de faire la transition sur la problématique des écrans. Une question qui revient finalement très souvent dans la blogosphère parentale (et twittérale ne l'oublions pas !).

Car oui, nous et nos enfants sommes d'une génération dite 2.0 : les écrans font partie intégrante de notre vie, et donc de la leur. Beaucoup de parents se sont déjà intéressés au sujet, comme cet excellente article d'Anne ici. Notre vie publique, nos habitudes familiales, et même notre intimité sont bouleversés !

3-6-9-12 Apprivoiser les écrans et grandir

Le retour d'expérience sur le sujet est trop faible, car l'évènement est trop récent. Difficile de prendre du recul sur le sujet, sans se laisser culpabiliser (en tant que parent j'entends).

Son auteur, Serge Tisseron, est psychiatre, docteur en psychologie et psychanalyste. Auteur de nombreux ouvrages sur les relations que nous entretenons avec les images et les écrans, il a participé à la rédaction de l'avis de l'Académie des sciences L'enfant et les écrans (2013). Il a également créé le DU "Technologies nouvelles et nouvelles pathologies : théories du virtuel et applications en psychologie, santé, éducation et culture", à l’université Paris 7 Diderot.

Il est ainsi le premier a avoir énoncé la règle qu'il appelle celle des "3-6-9-12" : à travers cet ouvrage, il donne quelques conseils simples, articulés autour de quatre étapes essentielles de la vie des enfants : l'admission en maternelle, l'entrée au CP, la maîtrise de la lecture et de l'écriture, et le passage en collège.
Pour compléter cet ouvrage, il a créé un site dédié au sujet : www.apprivoiserlesecrans.com.

Petit bémol néanmoins : ne pas vous reconnaitre ou ne pas suivre à la lettre certains de ses conseils ne doit pas vous faire culpabiliser en tant que parent : on fait ce qu'on peut, pas ce qu'on veut. Un élément que ne prends pas assez en compte le livre selon moi, même si l'ensemble permet d'avoir une bonne approche de la problématique.

3- 6- 9-12 : Apprivoiser les écrans et grandir [Broché]
De Serge Tisseron
A partir de 9,50 € sur Amazon.fr

29/11/2013

Test des capsules compatibles Nespresso

Article mis à jour le 29 novembre 2013

Cela fait un petit moment déjà que nous avons acquis une machine Nespresso au bureau. Si le café est très bon (c'est même le grand luxe je trouve), par contre, trouver les capsules pour ne pas être à court de stock relève parfois du parcours du combattant. Car premièrement, on n'en trouve pas partout, et deuxièmement, elle ne sont pas données (comparativement au coût d'un café dit "normal").

Mais là n'est pas la teneur de mon propos. Mais plutôt qu'il y a quelque temps, je suis tombé sur ce reportage de M6 (c'était Capital je crois) qui parlait de la guerre des capsules. En résumé, Nestlé est le seul à avoir le brevet des capsules, et donc le seul à pouvoir les distribuer. En théorie...

Capsules Casino

Car depuis peu, la concurrence a trouvé une parade (au brevet), et plusieurs concurrents sont venus se positionner et menacer l'hégémonie du géant. Le premier, c'est l'Or, de Maison du café, qui s'est mis à produire des capsules compatibles. Mais celles-ci sont déjà pré-percées, donc, en résumé, c'est comme faire du café normal avec une machine Nespresso : un peu dommage, et surtout, c'est pas bon :-(

Capsules Casino

Le second, c'est un petit industriel Suisse, ancien de chez Nestlé, et qui a fabriqué des Capsules dont le fonctionnement est identique, sauf que les capsules sont biodégradables. Il les distribue exclusivement via une marque distributeur : Casino

Capsules Casino

Cela faisait donc un petit moment que nous souhaitions les tester, voir si cela valait vraiment le coup. C'est ce que nous avons donc fait en ce lundi matin, grâce à une collègue (que je remercie :-), qui a pris le temps de faire le détour (et surtout grâce au collègue qui, au départ, nous a "offert" la machine ;-) Car des boutiques Casino, même si il y en a plus que des boutiques Nespresso, il n'y en a pas partout non plus :-)

Bref, 2 sortes de café ont été achetés (pour 4 existantes apparemment pour le moment) comme vous le montre la photo plus haut. La capsule est un peu plus dur à percer (il faut forcer un peu plus sur la tige de métal pour "fermer" la machine). Par contre, le principe de fonctionnement est bien respecté (explosion de la capsule sous pression) et le café qui coule produit donc une certaine quantité de mousse, et donc d'onctuosité. Le goût est correct mais reste loin de celui d'une capsule Nespresso.

Café de machine nespresso

Dernièrement, j'ai été contacté par un 3ème concurrent que je ne connaissais pas : Gourmesso. La première chose qui m'a interpellé par rapport aux tests précédents, c'est surtout le fait que ces capsules sont en plastique, et donc pas biodégradables. Coté prix, les capsules sont disponibles à partir de 0,24 €, ce qui reste donc moins cher que les Nespresso. A noter aussi le problème des emballages individuels qui ne rendent pas le produit trop développement durable de ce coté là.

Niveau goût, l'offre est beaucoup plus large que les capsules Casino, avec une gamme de 15 cafés différents : des traditionnels aux aromatisés (vanille, chocolat...) en passant par le bio, la gamme est finalement assez large et donne le choix. Coté goût, nous en avons testé beaucoup, et à plusieurs collègues/amis.


Dans l'ensemble, ces différents cafés ont été appréciés, beaucoup plus que les capsules Casino. Certains restent néanmoins sur une préférence pour les Nespresso, tandis que d'autres y trouvent une équivalence. Difficile donc de se faire une idée tranchée ;-) D'un point de vue personnel, j'ai beaucoup apprécié les Soffio Cioccolato qui mélangent agréablement le gout du café et du chocolat. Pas sûr que le mix plaise aux amateurs de pur café, mais si vous êtes ouvert(e)s aux mélanges, je vous conseille cette gamme : j'ai trouvé que la répartition chocolat/café était très bien faite et le mélange très équilibré.

Ce fournisseur est allemand et vous pouvez commander directement sur son site (en français bien sûr :-) : www.gourmesso.fr. Attention également à la compatibilité, toutes les machines ne le sont pas !

Sur ce, bonne dégustation et bon vendredi !

Article original paru fin aout 2010

19/11/2013

Trouver un taxi avec siège bébé à Paris : une mission impossible ?

Article mis à jour le 19 novembre 2013

Lors de mon voyage durant l'été 2012, je me suis retrouvé à devoir rallier l'aéroport de Charles de Gaulle à celui d'Orly Ouest (à Paris pour ceux qui en doutaient), et ce, dans les 2 sens (à l'aller et au retour donc). Au passage, merci à Air France (mais surtout à edreams qui n'a pas assuré une cahuète pour le coup) de m'avoir vendu cette correspondance pourrie sans rien assumer.

Bref, toujours est-il que malgré plusieurs tentatives auprès des 2 opérateurs, et à moins de payer 600 € à chaque trajet (soit beaucoup trop cher, c'est évident !), j'ai du assumer le transfert, avec 3 valises, un sac à dos, un vanity, 1 énooooorrrrrrrrmmmmmme sac à langer, une poussette, et des trucs en vrac en veux tu en voilà, dans la canicule du mois d'aout. 

Certes, j'aurai pu prendre le RER, pour profiter du collé/serré des parisiens travailleurs du mois d'aout et des touristes en débardeurs, des bonnes odeurs du métro, et des tarifs tellement avantageux de la RATP (c'est ironique, je le précise). 

Red taxis

Mais là, comment vous dire : NON. J'ai déjà imposé 6 000 kms cet été à bébé, je ne sais combien d'heures de voiture, des heures d'attente à l'aéroport, une douche dans un lavabo de cet aéroport pourrave sans nurserie de CDG. Donc, pas moyen : ce serait taxi.

Mais là, voilà le hic : vas trouver un taxi à Paris, avec un siège bébé ! Car, ma puce ayant 14 mois, même si il y a une tolérance de la part des taxis parisiens, même si, comme s'évertue à me le répéter son grand-père "Comment on faisait nous, à notre époque, on n'avait rien, et bla, bla, bla...", je préférais tout de même avoir un véhicule équipé d'un siège bébé.

Et là, et bien figurez-vous que ce fut la lutte ! Plus de 24 heures de recherches pour trouver la perle rare, après de nombreuses requêtes sur Internet, sur les forums de parents, tous aussi désespérés que je l'étais...Comme quoi, tu te dis que dans la capitale de la France, ce sera facile ? Ben non en fait, de ce coté là, c'est plus facile dans les autres pays en fait :-)

Mais je m'égare. Donc, à l'arrivée, les compagnies classiques, c'est niet (ils te proposent juste d'amener ton siège bébé, super :-/), les G7 ont sorti un service je crois, mais ce n'est que le groupe 3 (réhausseur à partir de plus de 18 kgs si ma mémoire est bonne) ? J'espérais beaucoup de Uber, ce nouveau service top de chauffeur privé auquel j'ai déjà eu recours, mais la CM de l'époque m'avait indiqué qu'ils ne fournissaient pas ce genre de service (un gros manque je trouve au passage pour une société comme la leur, car Uber-bébé, ça le ferait bien :-)

Nouveau siège auto Kiddy Guardian Pro

La solution, au final, je l'ai trouvé via Paris Green Car, un service de taxis écolos auquel j’avais déjà eu recours. Ces derniers sont en cheville directe avec Paris Shuttle, qui lui, offre ce genre de service. Ainsi, j'ai pu, par email de l'étranger, obtenir un devis, effectuer ma réservation, et payer. Petite astuce : en passant par Paris Green Car, et en payant avec une Amex, vous obtiendrez une réduction de 10 %. Soit, en ce qui me concerne, à l'arrivée, un total de 100 € (au lieu de 110).

Le chauffeur m'attendait pancarte à la main à la sortie des bagages, fut très serviable, chargement rapide car emplacement réservé et très proche (pas comme la queue des taxis), chauffeur très aimable, voiture très confortable et siège bébé de qualité (pas un Fisher Price à 20 €).

Dernièrement, au mois de novembre 2013 donc, j'ai du avoir recours à nouveau à ce type de service. Ma fille étant plus âgée à présent, et la société Taxybabyseat ayant reçu un avis positif (pas un fake !) dans mes commentaires, je me suis donc lancé à la tester. Et là, je dois bien le souligner (après m'être méfié d'eux) qu'il n'y a pas grand chose à redire : un appel, un mail, 10 minutes plus tard c'était bouclé pour un tarif de 68 € (La Défense -> CDG en gros).

Le lendemain, à 6 heures tapantes, le chauffeur était à l'heure avec une Mercedes Viano (c'est immense !) : siège bébé quasi neuf, chauffeur aux petits soins, trajet agréable, conduite parfaite... Bref, rien à redire.

Donc, si je dois le refaire (encore !), je sais à présent où m'adresser entre ces 2 compagnies et je vous invite à en faire autant si vous êtes dans ce cas. Bien que, le secteur semblant tellement peu concurrentiel, que je me tâte presque à me lancer dedans :-) commence apparemment à se diversifier puisque de plus en plus de compagnies semblent s'y mettre. A suivre donc...

04/11/2013

Du chocolat au poivre !

Et non, vous ne lisez pas mal : du chocolat au poivre rose pour être précis. C'est le tout nouveau concept imaginé par la jeune société Newtree (créée en 2009). Une tablette de chocolat ou 12 carrés déclinés dans des saveurs incongrues, novatrices ou délicieusement classiques : gingembre, orange amère, cannelle, menthe ou encore lavande !

Chocolat Newtree

4 thématiques pour faire votre choix : sexy, cocoon, eternity ou tranquility. Le format est celui idéal d'une pause gourmande et incontournable pour offrir. Alliant qualités nutritionnelles, énergétiques, et riche en Omega 3, il constitue l'accompagnement parfait pour la pause thé ou café. Après, les goûts et les couleurs, c'est selon. Même si je suis satisfait d'avoir testé poivre rose, je reste peu convaincu de l'alliance. Alors que canelle ou menthe, je retente l'expérience quand vous voulez !

Chocolat Newtree

Pour en savoir plus : www.newtree.fr

30/10/2013

Concours cinéma : 4 lots de 2 place à gagner pour le film "Il était une forêt"

Et si vous pouviez assister avec vos enfants à la naissance... d'une forêt ? Cela vous tenterait-il ? Et bien c'est un peu ce qu'ont réussi à faire Luc Jacquet, réalisateur, et Francis Hallé, botaniste.

Lorsque les 2 compères se rencontrent pour la première fois en 2010, Francis Hallé décide d'emmener Luc Jaquet en Guyane pour lui faire découvrir cet univers incroyable que constitue la forêt tropicale. De cette rencontre et de ce voyage va naitre l'idée d'un film, concrétisé aujourd'hui avec "Il était une forêt".

Il était une forêt

Ce film synthétise ainsi une énorme somme de connaissances acquises tout au long des siècles passés : de la 1ère pousse d'arbre aux connections qui se feront entre le monde animal et végétal, ce ne sont pas moins de 7 siècles qui seront visités sous nos yeux.

A l'occasion prochaine de la sortie du film, et en partenariat avec Disney, je vous propose donc de gagner 4 lots de 2 places (donc 4 gagnants au total hein pour ceux qui ne suivent pas :-). Pour cela, rien de plus simple, il vous suffit de répondre à 2 petites questions par mail uniquement (concours(at)desperatehouseman.fr), à savoir :

- A quelle date exacte sortira en salles le film ?

- 5 livres sont associés à la sortie du film : 4 portent sur le film, un autre n'a rien à voir, quel est son titre ?

Rassurez-vous, pour trouver les réponses, pas besoin d'aller très loin, vous trouverez tout en cliquant ici !

Je fermerai le concours le 7 novembre. Je validerai chacune de vos participations par mail avec un numéro. Je procéderai ensuite au tirage au sort et afficherai les noms des gagnants en édit.

Bonne chance à tous !

Edit du 7 novembre 2013 :
Random a tiré au sort  et a sorti les numéros 13, 11, 4 et 9 (dans l'ordre :-) Bravo aux 4 gagnants, envoyez moi vos adresses postales que les places vous soient envoyées ;-)

01/10/2013

Un shopping de rentrée fait par un papa, ça donne quoi ?

Et oui, en cette rentrée, ayant été alitéE pendant presque 2 semaines et en convalescence le double, j'ai donc pris les choses en main sur ce point et indiqué à ma femme que, pour cette rentrée, ce serait moi qui m'occuperai du shopping vêtements de ma fille.

En cette rentrée, ma fille, ce garçon manqué, est rentrée en 3ème et dernière année de crèche, avant l'école. Il ne faut pas se leurrer, pour ceux qui connaissent la crèche, la 3ème année est un peu la pré-school (pré-école si vous préférez mais je trouve que ça sonnait mieux en anglais). Donc, en gros, pour ma pile électrique de fille, il me fallait des fringues solides, qui ne tachent pas trop, fonctionnelles et surtout pas roses (oui, j'aime pas trop le genré moi !). Exit également les robes, elle n'en met jamais et n'aime pas ça de toutes façons.

J'ai donc jeté de mon lit mon dévolu sur 3 enseignes : Vertbaudet, car si leurs meubles sont à ch..., ils se débrouillent pas trop mal pour le reste ; Natalys, car leurs fringues sont superbes et que je suis ambassadeur (donc super objectif :-) ; et enfin, Funkygiraffe car leurs fringues sont... funky (je me suis foulé là :-)

Bref, commençons par Vertbaudet. J'ai fait chez eux 3 choix. Tout d'abord, ma fille n'étant pas encore propre, la base de la base, ce sont les bodies. Bon, le problème, c'est que dans la plupart des magasins et quand ta fille taille déjà du 36 mois (ce qui est fréquent en fait, ce ne sont pas les enfants qui sont grands mais les fabricants qui ont gardé les tailles statistiques des années 20), tu as du mal à en trouver. Pour cela, les bodies Vertbaudet semblent encore faire l'affaire et les 3 manches longues que j'ai choisi devraient lui faire l'hiver sans soucis.

Body Vertbaudet

Ensuite, j'ai opté pour un jogging et un pantalon. Aucun souci pour le pantalon avec ce petit hibou décoratif que j'ai trouvé tout de suite à la bonne taille.

Pantalon Vertbaudet

Par contre, pour le jogging, le choix faisait encore partie de ceux qui m'agacent : un gris ou un rose ! Bref, j'ai donc pris le gris, qui conserve tout de même une touche de rose (histoire de....)

Jogging Vertbaudet 

Ensuite, direction avec mes béquilles et sous une pluie battante le magasin Natalys de Puteaux (92), assez bien situé et bien fait, comme vous pourrez le découvrir dans cette petite sélection.

Magasin Natalys à Puteaux (92)

Magasin Natalys à Puteaux (92)

Là, que de choix ! Il me fallait un manteau chaud pour l'hiver et grand. J'ai opté pour ce magnifique manteau gris (donc unisexe, yessssssss !), très chaud et très bien conçu. Après je ne vous cacherai pas qu'il faut vouloir/pouvoir être prêt à investir à 69 € dans un manteau, mais bon, pour affronter le froid polonais de cet hiver et en faire une véritable fille de l'est, il lui fallait bien ça :-) Personnellement, je reste très satisfait de cet achat.

Magasin Natalys à Puteaux (92)

J'ai également opté au rayon fille garçon pour un joli petit ensemble marin (une marinière quoi :-), avec un petit foulard assorti (que sa mère s'est empressé de lui piquer au final !).


Enfin, de retour sur mon lit, dernier petit shopping chez Funkygiraffe, avec un bodie que je trouve très sympa (et qui me rappelle l'Europe de l'est, allez savoir pourquoi :-) et un petit bavoir tout doux, thématique dinosaure, qui peut également servir d'accessoire de mode (petit foulard/bandeau décoratif).

Body et Bavoir Funky Girafe

Bon, la semaine suivante j'ai quand même fait en béquilles et pour conclure le vide grenier / brocante en bas de chez moi à Courbevoie où j'ai fait l'acquisition de 4 superbes pantalons en taille 3/4 ans pour la modique somme de.... 4 € :-) Il faut de tout pour faire un monde de la mode non ? :-)

13/09/2013

Apprendre à bébé à être propre : pour être sûr à 100% de TOUT RATER, suivez le guide :-)

Ma fille a eu 2 ans au mois de juin. Pour ceux qui ne le savent pas, la crèche et la propreté, c'est pas ça. Il ne faut pas trop compter sur eux pour aider votre enfant à être propre, et parfois même, elle vous le fera revenir en arrière. Emmener un enfant aux toilettes quand il y en a 10 qui jouent et que vous êtes la/le seul(e) adulte responsable dans la salle est parfois une question de sécurité plus qu'une question de mauvaise volonté.

A l'orée des vacances, nous avions donc d'un coté une petite fille de 2 ans passés qui avait déjà approché et laissé quelques cadeaux dans le pot, 4 semaines de vacances à la campagne, et pas de pression spéciale car l'école, ce ne sera que dans 1 an. Bref, tout était réuni pour réussir, au bout de ces 4 semaines à rendre notre fille propre et à dire au revoir aux couches pour de bon. Ce qui m'aurait permis de faire des économies, de virer la table à langer, d'arrêter de me casser le dos....


Mais comme vous l'aurez compris via ce titre, j'ai lamentablement échoué. Je vous rassure, je n'en fais pas tout un plat et je préfère en rire que d'en pleurer. Mais comme il n'y a pas de raisons que je sois le seul à en rire, je vous propose donc de partager ce retour d'expérience un peu particulier...

Tout avait bien commencé. Arrivés en Dordogne sous un soleil radieux, bénéficiant de plusieurs hectares de terrain, un pot jaune, des culottes, et des couches culottes Huggies d'apprentissage, nous étions prêts à tenter l'aventure. Hop, ni une, ni deux, little V. se retrouva dès le 1er matin, en culotte, sans couche, avec le pot pas trop loin pour lui expliquer que si elle avait envie, elle pouvait faire dedans. Aventureux mais pas trop, les couches culottes Huggies étaient mises pendant la sieste de manière à permettre un déshabillage rapide au réveil si l'envie lui prenait de poser ses fesses sur le trône de princesse que nous lui avions acheté récupéré dans le garage.


Après quelques accidents, little V. sembla comprendre qu'il fallait annoncer quand elle allait faire et à nous informer que bon, une culotte mouillée ce n'etait pas trop agréable. Plein d'espoirs nous étions donc au second jour de l'aventure...

Mais très vite, alors que nous pensions que cette "gêne" allait l'inciter à nous dire qu'elle avait envie, elle se mit à nous annoncer qu'elle faisait, en le faisant (je ne sais pas si je suis très clair ?). Un peu court donc pour nous permettre d'anticiper la mise en place du trône, à moins d'être Flash Gordon (ou Clark Kent de Smallville pour les plus jeunes).

Bref, nous pensions qu'au bout de quelques jours, cela viendrait. Mais l'effet attendu fut tout le contraire. Little V. du haut de ses 2 ans comprit que ces culottes constituaient en réalité simplement une nouvelle couche, et se mit donc à arrêter de nous dire qu'elle allait faire ! ! !

Au bout de quelques jours et devant notre insistance à lui enlever la culotte pour qu'elle fasse dans le pot où elle ne faisait jamais rien et restait parfois 15 minutes avant de se relever et d'aller faire, dans la culotte, 10 mètres plus loin, elle sembla avoir néanmoins compris une chose : on ne faisait pas dehors :-/

Ce fut le début du gros fail, puisqu'elle se mit donc très consciencieusement à faire dans la maison (et non dans le jardin), rentrant immédiatement si l'envie lui prenait de peur de salir le jardin. Bien entendu, toutes nos tentatives d'explications furent vaines. Elle revenait toujours fièrement nous annoncer qu'elle nous avait laissé un cadeau dans la maison.


Au bout de quelques jours, lassé de lui courir après, et surtout de m'être transformé en voyageur équipé d'un balai/serpillière et d'un seau en guise de sac à dos, je me résolu donc à changer de tactique.

Désormais, j'utiliserai les couches culottes Huggies et je suivrai le marqueur devant qui indique si l'enfant à uriné ou pas. Je lui présenterai le pot régulièrement après chaque sieste, le matin, et le soir.

Peine perdue ! Les couches Huggies d'apprentissage s'amenuisèrent comme peau de chagrin. Les quelques moments où je tentais de proposer le pot à ma fille rencontrèrent une opposition ferme et net. Et si par miracle, elle l’acceptait, ce n'était que pour, 30 secondes plus tard, s'en coiffer tel un chapeau à la mode qui la protégerait du soleil.

Utilisant mes dernières cartouches, j'investis pour la fin des vacances dans un réhausseur, me disant que l'idée de "faire comme les grands" lui plairait peut être plus. A part sa fermeté à l'installer elle-même et à l'enlever, rien de plus n'évolua. Les 4 semaines se finirent, et ma fille repartit à la crèche, en couche, sans même plus se plaindre lorsque cette dernière était pleine (ce qui n'était pas le cas avant !).


Je vous rassure tout de même, à aucun moment nous n'avons crié, grondé, insisté.... Nous retenterons l'expérience quand nous la sentirons plus prête, en espérant que ses camarades de la crèche qui commencent, eux, à être propres, l'influenceront un petit peu dans ce domaine :-)

04/09/2013

Adieu ! ou presque...

Non, non, rassurez-vous, je ne ferme pas mon blog, je ne quitte pas twitter... Il s'agit juste d'un livre que je viens de lire (car c'était les vacances et donc j'ai eu un peu de temps, pour une fois !).

J'écris très peu sur les livres que je lis en général, pour plusieurs raisons. La première, c'est que d'autres personnes le font beaucoup mieux que moi. La seconde, c'est parce qu'il faut bien le dire, depuis que je suis devenu papa, le temps que j'avais pour lire s'est drastiquement réduit. Enfin, cette année, j'ai surtout lu des trucs de sciences, rapport à ma reprise d'études, toussa...

Ce livre là, je ne l'ai pas acheté. Je l'ai reçu en exemplaire presse, par erreur, car il était en fait destiné à un pote mais comme il est parti vivre à Tahiti pour 4 ans, ben c'est moi qui l'ai reçu.

Bref, je vous raconte ma vie, mais pas le bouquin. Donc allons-y sur le pitch. Sam Elling est un informaticien brillant (un gros geek quoi !) mais toujours célibataire (étonnant !). Il décide donc de créer pour son employeur un algorithme capable d’accorder une personne avec son âme sœur. Si cette invention lui vaut d’être renvoyé (comment le site peut-il rester rentable s'il est infaillible ?), il lui permet de rencontrer l’amour de sa vie, Meredith


Jusque là, rien de super passionnant même si ça se lit bien. Mais continuons sans trop vous spoiler (je ne fais que vous décrypter la 4ème de couv je vous rassure).

Donc, lorsque la grand-mère de sa chérie meurt brutalement, Sam met au point un programme informatique qui permettrait à Meredith d’avoir une dernière conversation avec sa grand-mère. Exploitant toutes les correspondances (courriels, Facebook, Skype, SMS...) Sam élabore une simulation de la grand-mère sur ordinateur qui peut répondre aux mails, mais surtout, aux chats vidéo (Skype quoi). Comme si elle était encore de ce monde.

Bref, il montent leur boite, ça marche... Mais il va y avoir un retour de bâton.

Arrivé à un peu plus de la moitié du bouquin, je ne vous cacherai pas que je me suis demandé pourquoi je le lisais (même si il se lit facilement). Puis j'ai décidé de continuer, ne serait-ce que pour me dire que j'aurais ainsi réussi à lire 1 bouquin pendant les vacances (et un gros en plus, pas une bibliothèque rose !). Bon au final, j'en ai lu 2 d'ailleurs (1 et demi en fait).

Mais je dois dire que, curieusement, la seconde partie m'a plu. Car sous ce pitch assez rocambolesque, se cache au final une vérité possible qui nous touche tous : rester vivant "virtuellement" après notre propre mort ! Et au delà de ça, pouvoir continuer à converser avec nos proches et les être aimés. Très tentant lorsqu'il s'agit d'un enfant aussi, malheureusement....

Cette seconde partie du livre, plutôt bien écrite et posant les bonnes questions, m'a donc fait m'interroger sur le concept du deuil et notre rapport avec ce dernier au sein de la société actuelle. Car avec notre monde numérique, la vitesse à laquelle les choses vont, et les traces que nous laissons, toujours plus nombreuses chaque jour, le concept de deuil est d'ores et déjà un peu faussé par rapport à sa définition originelle. Ainsi, certaines pages facebook de personnes disparues servent déjà de mémorial, donnant l'impression que la personne est toujours là. Les comptes twitter s'arrêtent, mais les morts sont parfois toujours suivis même si on sait pourtant qu'ils ne sont plus là.

Et on finit alors par s'interroger finalement sur son propre rapport au deuil. Et si Re-pose (nom du logiciel inventé, ndlr) existait vraiment, se le procurerait-on ? Et ce dernier nous apporterait-il, au final, selon la situation, ce que nous désirons ?

En conclusion, et si vous ne savez pas quoi lire en ce moment, je vous conseille donc ce livre. Ce n'est pas le best seller du moment, mais il vous distraiera et vous invitera, peut être vous aussi, à une réflexion plus personnelle.

Voilà, c'était mon article "cul-culturel" du mois, vous pouvez reprendre une activité normale, et promis, mon prochain billet parlera à nouveau caca, pipi et couches. Ah, et si on se connait IRL et que vous voulez le lire, demandez le moi, je vous le passe gracieusement :-)

Adieu ! Ou presque...
De Laurie Frankel
356 pages
Editeur : Fleuve Noir (11 avril 2013)
A partir de 18,91 € sur Amazon.fr

A partir de 13,99 € en version Kindle

31/07/2013

Le fléau des bébés : les piqures de moustique

Lorsque vous faites un enfant, vous lui transmettez vos gênes (ou alors c'est le facteur qui lui transmet ses gênes, mais dans tous les cas, il reçoit bien ceux d'un de vous 2). Je ne sais pas si le facteur est allergique aux moustiques, mais en tout cas, ma femme l'est. Et apparemment, l'hérédité est (malheureusement) passée chez ma fille de ce coté là.

Du coup, depuis sa naissance, la période estivale constitue un réel problème dans la gestion et la prévention des piqures de moustiques. Car il faut bien vous le montrer, lorsque ma fille se faisait piquer au début, ça ressemblait vite à ça.

Piqure de moustique 
Ou à ça, si j'avais de la chance...

 Piqûres de moustique : allergie ! 
Bref, il m'a donc fallu prendre le problème à bras le corps, m'étant rendu compte que j'étais incapable, même avec la meilleure volonté du monde, d'exterminer tous les moustiques dans un rayon de 5 kms à la ronde.

Le problème, c'est qu'avec un bébé ou un jeune enfant, la prévention s'avère vite compliquée. Tout comme l'administration de crèmes, pommades et autres médicaments.

J'ai donc du faire pas mal de recherches, et trouver, petit à petit, des solutions pour essayer d'éviter que ce genre de situation ne se reproduise. Je vais tacher de les partager avec vous, car croyez-moi, finir chez le pédiatre à chaque fois, ce n'est pas top du tout ! ! !

 Piqûres de moustique : allergie !

Prévention :
Pour prévenir les piqures de moustiques en été ou sous les tropiques, ces derniers attaquant principalement le soir et la nuit, j'ai donc adopté des vêtements longs à tissu léger le soir pour ma fille, ainsi qu'un anti-moustique à base de lingettes 100% bio, avec donc peu de produits nocifs et toxiques pour elle. Et à mon grande étonnement, leur efficacité s'est avérée redoutable. Il existe d'autres formats dans cette gamme de produits appelée MoustiCare, tous 100% naturels et fabriqués en France, à Amiens. La plupart sont commercialisés en pharmacie, parapharmacie et magasins Bio. Je ne vous cacherai pas avoir été très surpris par leur efficacité, moi qui était pourtant bio-sceptique sur ce coup là (et non, je n'ai pas de stocks options dans la boite :-)/ Dans tous les cas, n'oubliez pas que ces répulsifs anti-moustiques ne sont adaptés que pour l'enfant à partir de l'âge de 6 mois.

En plus de cet anti-moustique naturel, la nuit, et tant qu'elle est encore dans un lit bébé (ce qui n'est plus le cas qu'en vacances), j'ai également investi dans une moustiquaire imprégnée, mais qui finalement sert beaucoup plus comme barrière naturelle, la durée de vie du produit d'imprégnation dépassant rarement, au final, le mois. Rien ne vous empêche de chercher un produit similaire sans imprégnation, j'ai juste apprécié le format élastique qui la rend facile à mettre et à enlever sur le lit parapluie/bébé.

Je branche également tous les soirs une lampe à ultrasons de la marque Babysun qui fait aussi veilleuse. son efficacité s'est révélée assez bonne, malgré une lumière un peu forte que je suis obligé en général de masquer. Pas de risque de surchauffe par contre, puisque la veilleuse est une LED.

Certains médecins prônent également un renforcement en... vitamine B ! Oui, vous avez bien lu, car parait-il, à la sudation (hmm, j'envoie du rêve...), cela vous créera alors une odeur répulsive pour les moustiques. Je n'y ai personnellement pas eu recours pour ma fille, mais vous pouvez toujours favoriser chez votre enfant un régime un peu plus riche en vitamines B (sans devenir excesif non plus). Pour l'anecdote, et si vous cherchez un remède (et une excuse !) naturel pour vous en tant qu'adulte : le houblon contient de la vitamine B, donc... buvez de la bière ;-)


Soigner les piqures :
Les gens ont tendance à l'oublier, mais finalement, ce qui crée une infection par les piqures de moustiques, ce sont très souvent les différents microbes apportés et déposé par le moustique lors de sa piqure. C'est pourquoi une désinfection immédiate, puis ensuite fréquente et régulière pendant 48h à base de biseptine par exemple, peut potentiellement vous éviter dans 90% des cas une surinfection.

Les crèmes :
Là encore, il ne faut pas mettre n'importe quel crème sur la peau fragile de vos enfants. Je déconseille fortement (avis médical de 2 médecins dont un pédiatre) les crèmes homéopathiques en vente libre, qui contiennent divers produits dont de l'alcool et peuvent favoriser une réaction allergique chez un bébé ou un jeune enfant.

De mon coté, mon médecin m'a prescrit de la Nérisone (dermocorticoïde), qui s'avère grandement efficace chez ma fille. Lors de ses réactions, ma pédiatre m'avait prescrit une crème du même style : de la Locapred

Dans tous les cas, et à ce niveau là, ces crèmes sont données uniquement sur ordonnance et nécessiteront un avis médical de votre médecin traitant ou pédiatre. Car ce sont des crèmes à base de cortisone : elles ne soignent pas l'infection mais la réaction inflammatoire liée à la piqure (et sont donc fortement contre indiquées en cas d'infection, merci à @docemma pour la précision scientifique et médicale). Ne les administrez donc pas sans avis médical ! Par contre, cela ne coute rien de vous en faire prescrire après avis de votre médecin, et discussion autour des allergies de votre enfant, pour en avoir sous la main au cas où (ce qui est mon cas).

Traitement de choc :
Enfin, et malheureusement, quand tous ces gestes de prévention n'ont pas payé, que les premiers soins ont échoué et que vous constatez que la piqure au bout de 48h ne diminue pas, mais au contraire gonfle, gêne votre enfant et (parfois) provoque de la fièvre, allez consulter directement. Le médecin vous donnera sans doute un antihistaminique adapté, voire des antibiotiques et de la cortisone (Celesten) si les piqures sont situées à des endroits stratégiques (cou, oeil...)

Enfin, si vous voyagez avec bébé dans des pays à risques, et que votre enfant a montré des signes d'allergie, n'hésitez pas à aller consulter votre médecin avant de partir et à lui demander conseil. N'oubliez pas que les moustiques sont porteurs de nombreuses maladies, même en Europe, ou par exemple le Paludisme a fait son grand retour en Grèce, sans être "importé". Dans les départements d'outre-mer, le Chikungunya et la Dengue sont également légions. N'attendez donc pas pour consulter si vous rentrez dans la case "risques".

Sur ce, je vous souhaite de bonnes vacances tout de même :-) !

PS : Ces exemples sont des traitements utilisés par moi spécifiquement et donnés à titre indicatifs et de partage d'expérience. Ils sont prescrits par plusieurs médecins et regroupent leurs avis et conseils. Ils ne sont pas systématiquement applicables à n'importe quel autre enfant, à partir du moment où il y a traitement médical. Seul votre médecin traitant pourra vous conseiller pleinement.

23/07/2013

Article invité : contre la fermeture de la maternité des Lilas (93) !

Cela fait un petit moment que j'échange sur l'idée avec quelques personnes de mon entourage non blogueurs/blogueuses qui ont parfois envie d'écrire de temps en temps, mais ne disposent pas d'assez de temps ou d'espace d'expression dédié. Je me lance donc aujourd'hui en laissant la parole à Inès D., maman d'un petit garçon de 4 ans, et bientôt d'un(e) second(e) d'ici quelques semaines. Car le sujet, vous le comprendrez à la lecture de son article, me touche particulièrement, et ce pour 2 raisons que je vous laisse découvrir...

D'un coté, le gouvernement lance l’expérimentation de maisons de naissance, ce qui satisfera de nombreuses demandes de futurs parents mais nécessitera un investissement financier non négligeable. De l'autre, on menace de fermeture une structure hospitalière existante et répondant justement à la fois au besoin d'intimité et de sécurité médicale lors de l'accouchement, la maternité des Lilas, au motif de financements insuffisants.

Alors voilà, ces choix laissent quelque peu perplexe et invitent à réaction...

La maternité des Lilas fait partie de ces lieux rares où les jeunes parents sont invités à être acteurs de leur accouchement, où rien n'est imposé (sauf impératif médical évidemment), où le projet de naissance ne reste pas lettre morte, où l'on peut changer d'avis. En résumé, un lieu d'écoute et d'accompagnement.

Cet hôpital dispose d'un personnel motivé, compétent, humain. Un personnel qui croyait avoir remporté la bataille pour le maintien de leur lieu de travail et qui doit combattre à nouveau, non pas pour eux mais pour la liberté de choisir des femmes et des futurs parents.

Chambre de bébé

On est aux Lilas, en Seine St Denis (93), aux portes de Paris. Aux Lilas, mais pourtant déjà bien loin des grosses structures parisiennes, où l'accouchement ressemble parfois davantage à un acte médical banalisé plus qu'à ce moment unique et naturel.

Aux Lilas, le père a toute sa place. Il est invité à participer à la préparation à l'accouchement, et se voit offrir un lieu privilégié d'expression et d'échange dans le cadre des groupes de parole des pères mis en place à l'initiative du Docteur Gérard Strouck.

J'ai la chance d'accoucher prochainement aux Lilas et j'aimerais que d'autres couples puissent également disposer de cette chance. Merci à Sébastien, alias Desperate Houseman (qui est né dans cette maternité des Lilas d'ailleurs !) de m'avoir permis de m'exprimer sur ce sujet qui me tient à cœur.

Et merci à vous lecteurs/lectrices qui voudrez bien prendre 5 minutes de votre temps (ôh combien précieux si vous êtes parents notamment !) pour signer cette pétition.

Site internet : La maternité des Lilas vivra
Site pour signer la pétition

16/07/2013

Histoires de laits et autres comptes (rendus)...

Ma fille fut allaitée jusqu'à environ 4 mois. Puis, après, forcément, comme on ne voulait pas la laisser mourir de faim, on a commencé à lui donner du lait infantile. 1er âge, puis 2ème âge (ouais, on est comme ça nous) puis... plus rien !

Ben oui, on était bien embêtés car sur la boite, y'avait marqué "de 6 mois à 1 an". Donc le jour J à 5h du mat (oui ma fille est née à 5h), j'ai arrêté le lait 2ème âge. Direct, je ne voulais prendre aucun risque !

Mais bon, le problème, c'est qu'à 8h, elle a commencé à avoir faim. On a bien essayé de lui donner une côte de bœuf (ça cale une côte de bœuf quand même) mais elle n'en a pas voulu :-/

Bref, à 9h, on était un peu en panique. Alors on a appelé la crèche, le pédiatre, le médecin de famille, les amis, les thérapeutes, twitter... pour savoir ce qu'on pouvait lui donner. Les réponses ont toutes été différentes. Du coup, pas facile de se décider. Alors, j'ai pris mes responsabilités, foncé dans le frigo, et sorti une bouteille de lait, qu'elle m'a sifflée d'un coup, telle une future buveuse de vodka (oui, elle est à moitié polonaise je vous rappelle).

Bon, l'histoire est à peine romancée et passe la partie lait de croissance. Mais le point que je désirais soulever avec cette longue introduction, c'est que au final, quand tu sors des laits infantiles, tu ne sais pas trop quoi lui donner à ton enfant en fait...

L'autre inconvénient du lait infantile, c'est qu'il faut le préparer, le conserver, le chauffer (déjà que c'est pas bon, alors si en plus c'est froid !). Il nous fallait donc nous tourner vers une solution alternative, au moins lorsque l'on n'est pas à maison pour le gouter (surtout en fait, car le matin en général on se réveille pas au parc).

Bref, "L'essentiel est dans Lactel" disait la pub si je me souviens bien. Pour le coup, là, lorsque j'ai reçu ce beau colis, il y avait l'essentiel de la journée pour passer une soirée sympa, ma fille s'étant précipité sur la peluche ci-dessous pour l'ajouter à sa collection. Se désintéressant complètement des briques de lait qui étaient envoyées avec. Alors que moi, j'y ai tout de suite vu une alternative intéressante pour remplacer le lait habituel de son gouter.


Lactel vient en effet de lancer deux nouvelles références Lactel Max à destination des enfants. Ce sont ainsi deux briquettes (20 cl) de lait aromatisé, chocolat et arôme naturel de fraise, qui sont venues compléter la gamme. 

En ce qui me concerne, j'en avais 8 (vous pouvez les recompter sur la photo si vous voulez). ET comme je suis partageur, ce fut donc 2 briquettes par enfant pour ses copains/copines de crèche.

Au final, ça a donné ça, le test (enfants tous âgés de 2 à 2 ans et demi) :
- 3 ont aimé la fraise / 1 n'a pas aimé
- 3 ont aimé le chocolat / 1 n'a pas gouté (ma femme a bu celui de ma fille croyant que c'était pour elle)

Donc, bon, statistiquement et scientifiquement parlant, cette étude poussée semble donc prouver que le lait en briquettes de chez Lactel, c'est bon et les enfants semblent plutôt aimer ça. Donc, si vous aussi vous êtes em.... pour le gouter quand vous partez en vadrouille, vous pouvez tester ça.

En plus, ça tombe bien, car du 2 juillet au 1er août 2013, les mamans parents sont invités à tester les 2 briquettes Lactel Max en téléchargeant puis en imprimant un bon de réduction immédiate de 0,50 € à valoir sur ces produits en magasin. Ces coupons promotionnels sont accessibles sur Lactelmax.com, mais également sur des sites de référence pour les parents, tels que Famili.fr, MagicMaman.com, Infobebes.com, desperatehouseman.fr....

Et si vous êtes en vacances et que vous lisez cet article sur votre Nokia 3310 en vous disant "M... je vais rater cette super promo :-(", et bien rassurez-vous et profitez de vos vacances, car cette opération sera renouvelée début septembre, à l’occasion de la rentrée des classes.

05/07/2013

Le "terrible two" existe vraiment...

Chers lecteurs et chères lectrices,

Si je n'ai pas donné trop de mes nouvelles ces temps-ci (et je m'en excuse), ce n'est pas parce que j'étais débordé au travail, que j'avais des examens à réviser, que j'ai passé mon temps à voyager pour le travail et pour le plaisir, ou que je n'avais pas d'inspiration. Non, en fait, même si toutes ces raisons sont (surement) valables, je n'ai pas beaucoup écrit ces temps ci, car j'ai traversé le début de la période du "terrible two".


C'est quoi me direz-vous le "terrible two" ? Et bien, comme son nom l'indique si tu es nul(le) en anglais (mais vraiment très nul(le) alors là, hein !), c'est cette période où la prunelle de tes yeux, ce petit coeur que tu chéris plus que tout dans l'univers, cette petite chose sensible, mignonne, souriante, câline, à croquer...(oui c'est bon on a compris...), se transforme en... Comment décrire ça... Tu as vu l'exorciste ? Ben pareil (non pas le prêtre, pareil que la fille hein !).

A quelque chose près, c'est ça ! Depuis quelques temps (j'ai arrêté de compter les jours) ma fille enchaine les actes de rébellion, les roulades sur le ventre/dos, les baffes (à ses parents, pas l'inverse, ne prévenez pas la DASS !), les con...., les refus, les hurlements... pour à peu près tout (dès que tu fais un truc en fait) et rien (sans aucune raison du coup !).


Et je dois te le dire chèr(e) lecteur/trice, sous les apparences de ce ton détendu qui te raconte la chose (qui dure encore hein, faut pas se leurrer à chaque pause !), et bien j'ai flippé. Flippé qu'elle reste comme ça : une mégère mécontente et hurlante, insatisfaite de tout, qui ne sourit plus, ne te fais plus de calins/bisous, casse tout, ruine ton appart et surtout, t'épuise encore plus que tu ne l'es déjà....

Je dois bien le dire, cette période difficile se chevauchant avec une autre période difficile, tout ça a donné un combo pas terrible. Le mieux, si ça vous arrive, et que vous le pouvez, ce serait, à ce moment fatidique du "terrible two", de tout laisser tomber... Travail, transports, voyages, déjeuners chez les beaux-parents et autres obligations diverses, vous oubliez ! L'énergie que vous prends le "terrible two" est digne des plus gros Kamehameha de Dragon Ball Z.

Voilà, depuis quelques jours, ça va mieux. J'ai du abandonner certains de mes principes pour sévir (je ne détaillerai pas car le recours aux actes de torture pour la calmer vous ferait fuir ce blog ce qui n'est pas mon but ! :-). De plus, sachez que ça n'a pas marché. Elle s'est foutu comme de son 1er nounours d'à peu près chaque punition, chaque explication et chaque mise en garde et a finalement continué ses tours de tête à 360° et ses insultes de bébé (ahh, pfrt, bre, lemaleldcmencemxcz,ef... et j'en passe...) autant qu'elle pouvait. Sauf la nuit, ou, heureusement pour nous, elle dormait.

Bref, vous avez compris le message, le "terrible two" existe. Préparez-vous au pire et espérez le meilleur... Et si votre enfant a déjà 3 ans et que vous n'avez jamais connu ça., merci de ne pas laisser de commentaire. Les autres, soyez les bienvenu(e)s pour me raconter toutes les misères que VOUS avez subi, ça me réconfortera pas forcément, mais je me sentirai moins seul au moins ! :-)

07/06/2013

Et sinon, la nuit, elle dort ?

Combien de fois depuis que je suis devenu père, ai-je entendu cette question... Trop de fois à mon avis. Car, il faut bien le dire, au final, cette question ne veut pas dire grand chose, pour ne pas dire rien du tout.

Car dormir pour un bébé/petit, cela signifie quoi ? Pour certains parents habitués à peu dormir (oui, il y en a), ils se contenteront d'une nuit de 6h. D'autres utiliseront le mot dormir quand leur bambin dépassera les 12h sans réveil.

Lit parapluie

Chaque parent a donc une appréciation relative du temps de sommeil de son enfant, et donc du sien.

Mais pour vous parents qui vous êtes retrouvés la nuit, seul(e)s, à essayer d'endormir un bébé malade, un bébé apeuré, ou juste un bébé insomniaque qui pétait la forme, voici mon retour d'expérience sur le sujet.

Ma fille est née le lendemain du jour de l'été. Il faisait donc très chaud (même si depuis quelques années très chaud ne rime pas forcément avec été). Les premières nuits à l’hôpital furent assez chaotiques d'après ce que ma femme m'en a raconté. Jusque là, rien d'anormal. 

Puis vint l'heure du retour à la maison. Au bout de, allez, 5/6 jours, elle avait calé ses tétés (elle était allaitée) et le soir, faisait un bon 23h-6h. Ce qui était déjà royal. Au bout de 15 jours, elle faisait 23h-6h-10h. Autant dire que la pause tétée passait comme une lettre à la poste et que, en tant que non allaitant, je retrouvais mes grasses matinées d'antan. Un bonheur incroyable qui me fit innocemment croire que j'avais commandé le bon bébé sur catalogue, et que ce serait une dormeuse.

Chambre de bébé

Grand mal m'en a pris ! Car dès que la bise fut venue (l'automne quoi), ce fut une autre paire de manches ! Non pas à cause de l'automne (quoique) mais surtout à cause de son entrée en crèche, et donc de tout le florilège des maladies infantiles qui vont avec. Là, les nuits devinrent littéralement un enfer. Des réveils toutes les 2 heures, un bébé dur à calmer, agité.... Les premières dents vinrent se mêler aussi du problème, comme si le reste ne suffisait pas. Très rapidement, je fus proche du burn out. Il fallait donc trouver une solution. Nous mimes donc à exécution certains plans, certaines choses, qui eurent, parfois, le mérite de fonctionner.

A savoir :
- Épaissir le lait le soir pour qu'elle ait une digestion plus lente qui nous évite un biberon nocturne. Cela a remarquablement marché la première nuit. Mais pas les suivantes ou le succès fut très aléatoire. Certes, à terme, cela nous permit de diminuer les biberons nocturnes, beaucoup moins pratiques et beaucoup plus longs à mettre en place qu'une tété, en tout cas en ce qui me concerne (je vous rappelle que je n'allaitais pas personnellement).
- Prévenir les douleurs dentaires. Là, très clairement, j'eus peu de succès malgré le nombre incalculable de choses que je mis en place, à part peut être le doliprane (mais en dernier, dernier recours donc j'étais déjà réveillé 6 ou 7 fois) et le bracelet d'ambre (mais qui devint vite trop petit et n'a de plus aucun fondement scientifique, mais au point où j'en étais :-).
- Faire un maximum de prévention, pour limiter les infections virales et bactériennes (humidificateur, matelas surélevé...)
- Instaurer un système de garde : surement la chose la plus efficace puisqu'au final, seul un de nous 2 avait une nuit pourrie, l'autre pouvant dormir sur ses 2 oreilles (mais surtout sur ses 2 boules quies). Même si madame avait le sommeil lourd, ce qui fait que au final, je fus souvent réveillé la nuit, mais pas obligé de me lever.

Mais malgré toutes ces procédures, j'ai souvent fini avec la poussette dans la chambre pour la bercer afin de l'endormir, avant de la remettre dans son lit sans la réveiller (avec un tx de réussite avoisinant les 50%).

Chambre bébé

Au final, cet enfer a duré environ jusqu'à ses 11 mois, où il nous fut très difficile d'obtenir 2 nuits complètes consécutives. Nous eûmes donc une accalmie (avec ses accidents bien sûr) de ses 11 mois à ses 15 mois. Date en gros, de la reprise de la crèche, de l'hiver, des maladies...

Au final, même si nous arrivons à présent à obtenir parfois 2/3 nuits de suite, si les réveils sont moins stressants, car elle parle et réclame en général à boire, sa tétine, les bras..., et qu'elle se rendort, somme toute, assez rapidement, à l'orée de ses 2 ans d'ici quelques semaines, je ne peux toujours pas dire "Ma fille, elle dort la nuit".

P.S : Si vous vous sentez seul(e) la nuit et cherchez une bonne âme à qui parler, sans pour autant réveiller votre conjoint(e), essayez le hashtag #teamnuitpourrie sur twitter, vous devriez y retrouver du monde entre 1h et 6h du matin.

05/06/2013

L’émission SUPER NANNY est de retour !

Vous rencontrez des difficultés dans l’éducation de vos enfants : ils ne respectent pas les limites et les règles que vous leur imposez, ils ont un problème avec l’autorité, un problème de rupture de la communication ou des difficultés scolaires…et vous ne savez pas comment gérer la situation ?


SUPER NANNY est peut-être la solution ! Après avoir aidé des centaines de foyers à retrouver la paix, la nouvelle Super Nanny peut vous donner les méthodes éducatives et les clés pour une meilleure gestion de l’éducation de vos enfants.

Si vous êtes intéressés ou connaissez des personnes qui peuvent l’être, contactez Hélène au : 01 46 09 46 69 ou par mail à : temoignagestv (at) gmail.com.

Ce projet peut changer la vie de certaines familles. Alors n’hésitez pas à en parler à votre entourage.

30/04/2013

Le top 5 de ces émotions qui nous submergent en tant que parent...

Avant de devenir père, je dois le reconnaitre, j'avais beaucoup de mal à comprendre les émotions intenses  des personnes avec enfants (des parents quoi). Pour moi, tout cela n'était qu'exagération et pérégrinations. 

En effet, il me semblait difficile de comprendre qu'un parent s'inquiète pour une simple fièvre de son enfant, se mette à pleurer en le voyant faire ses premiers pas, s'affole en l'absence de selle pendant plus de 24h (oui, un sujet de conversation tellement récurrent que ça en devenait saoulant !), ou encore ne puisse pas s'octroyer une grasse matinée (oui, j'étais très naïf, je le reconnais !). Bref, j'étais jeune et insouciant et je préférais m'amuser à faire des trucs comme ça.


Et puis, un jour, comme ça, sans prévenir, je suis devenu père. Et là, quand les gens te disaient avant "tu peux pas comprendre tu n'as pas d'enfant(s)" et que tu trouvais qu'ils se foutaient juste un peu de ta g.... Ben là, en fait, ce jour là, tu comprends que non en fait. Et non, chers/chères lecteurs(trices) sans enfant(s), je ne parle pas des nuits sans sommeil, des matinées difficiles, des gestions de la gastro et autres vomitos, des bagages débordants pour partir en vacances, des pleurs incessants qui tapent sur les nerfs...



Non, je vous parle de la dimension émotionnelle. Celle que quand tu l'as pas vécu, effectivement, tu ne peux pas la comprendre. Celle qui fait qu'un jour, ce petit truc là, qui fait moins de 50 cm et que tu peux porter à bout de bras d'une seule main (oui je porte 4Kgs easy à bout de bras, je suis un mec quand même... #oupas), qui ne parle pas, ne pleure même pas forcément, te fait ressentir des trucs que même un saut en parachute sans parachute te ferait pas ressentir. Des trucs qui te traversent le corps (et l'esprit) de part et d'autre, des émotions qui sont capables de te filer une nausée plus forte qu'une gastro (oui je sais je fais souvent référence à la gastro), des larmes plus abondantes que les chutes du Niagara, des peurs plus fortes qu'un film d'Hitchcock (oui, j'ai jamais autant flippé que devant "Fenêtre sur cour")...

Bref, vous avez compris le principe. Les émotions vont et viennent au quotidien, que tu sois avec ton enfant ou pas. Elles arrivent sans prévenir et repartent parfois aussi vite, te laissant groggy sur ton carrelage de cuisine (si t'as pas de carrelage ça marche aussi, rassure-toi). A tel point qu'au final, tu peux même dresser un top 5 de ces émotions, de ces fois où elles ont été tellement fortes que tu as cru que ton cœur allait lâcher prise direct...

Ainsi, y'a la fois où, même si tu t'y étais préparé psychologiquement, même si c'était ta peur la plus profonde et que tu as tout fait pour l'éviter, tu te retrouves aux urgences, car là, c'est grave (pas tant que ça finalement mais sur le coup tu le sais pas). C'est la fois où t'as l'impression de vivre un cauchemar éveillé, que tu sais pas comment tu tiens encore debout, et c'est la fois où tu envisages le pire, et que, forcément, tu arrives même pas à imaginer comment tu pourras (sur)vivre après ça... Ça, c'est clair, c'est le Top 1 !

Y'a la fois où tu vois ton bébé se coincer un aliment dans la bouche, devenir tout rouge, ne plus arriver à respirer. Où tu sais exactement ce qu'il faut faire (tu l'as déjà fait plein de fois avec d'autres enfants dans une vie passé tellement facilement !) mais que là, tu paniques, et que tu te dis que plus jamais elle mangera de patates (oui, c'était une pomme de terre, comme quoi...). Ça, c'est le Top 2.


Et cette fois là, où, vigilant comme jamais, tu la surveillais dans le parc et que t'as voulu refaire ton lacet. Pauvre fou... Tu relèves la tête et tu la vois plus pendant au moins, allez, 4/5 bonnes secondes ! Une éternité quoi dans le système temporel du parent. Tu pourrais presque revivre la scène en slowmotion, voir les mouches voler au ralenti, cette abeille butiner, cette bouteille d'eau tomber, et ton coeur ralentir, ralentir, ralentir... Top 3.

Bon, après, c'est sûr, ça arrive aussi, les émotions positives. Mais c'est plus banal :-) Y'a notamment ce jour où d'un coup, elle s'est mise debout et a traversé la pièce. En même temps c'est pas comme si t'étais pas prévenu hein ? C'est pas comme si on t'avait dit : les bébés, parfois ça marche, parfois non. Tu savais que ça allait venir, c'est tout con mettre un pied devant l'autre. Et pourtant, ce jour là, p... qu'est-ce que tu l'as kiffé le "un pied devant l'autre".

Et le dernier alors ? Allez, je vais mettre une émotion parentale sur ce coup là. Une émotion personnelle pour finir ce top 5. Ce sont toutes les fois où je les vois, toutes les 2, complices, communiquer dans leur langue à elles. Toutes ces fois, ces soirs, ces matins, ces midis, ces moments, où je les regarde les yeux plein de larmes de joie (oui je chiale tout le temps et alors !) et que je les trouve belles, toutes les deux, belles à en crever, et que si je devais les perdre, je n'y survivrais pas...

12/04/2013

Le rôle de l'éveil musical dans la double culture franco-polonaise de bébé

Ma fille fait partie de ces enfants qui ont la chance d'avoir une double culture, sa maman (ma femme donc, ndlr) étant polonaise. Elle est donc bilingue, même si son niveau de langage pour le moment reste limité.

Comment cela se passe-t-il très concrètement ? Dès le 1er jour, dès le 1er instant où ma femme a pris notre fille dans les bras pour lui donner sa première tété, elle lui a parlé polonais, sa langue maternelle à elle. Elle n'a jamais cessé depuis, et s'est toujours adressée à elle dans cette langue. Tandis que de mon coté, je lui parle français, depuis le 1er jour, évitant soigneusement de m'adresser de quelque manière que ce soit à elle en polonais.

Malheureusement, ma belle famille n'est pas sur le territoire français. Nous avons peu de réelles relations avec des natifs/natives polonais(es) de manière régulière ici, et quand c'est le cas, c'est soit trop court, soit rarement avec bébé. De ce fait, à part sa maman, ma fille était vouée à n'entendre le polonais que de sa part, ou de manière intensive quand nous allons en Pologne, c'est à dire 4 à 5 fois par an. Ma fille berce donc quotidiennement dans un environnement français (moi, grands parents, voisins, ami(e)s, crèche...).

Cela n'entrave en rien le fait que bébé puisse acquérir sa langue dite maternelle. Mais cela peut ralentir son apprentissage, vu qu'elle apprendra beaucoup plus de mots en français qu'en polonais. Ainsi, elle se retrouve parfois en situation de parler français à sa maman, ne connaissant pas la traduction polonaise. Certes, sa maman lui dira alors immédiatement le mot en polonais, qu'elle acquerra et réutilisera ensuite à bon escient. Rien de dramatique donc de ce coté.

Néanmoins, j'ai voulu tenter de combler ce trou dès le départ. Mes choix étaient limités : pas de télé, pas de radio, pas de nounou polonaise (et oui, place en crèche oblige :-), pas de baby sitter nécessaire... J'ai donc opté pour les comptines musicales.

Berceuses polonaises (kołysanki)

Ainsi dès son retour à la maison après 3 jours à l’hôpital, j'ai commencé à lui mettre ce CD de comptines polonaises. Ma femme allaitait et au début, leur rapport était donc très privilégié, et ma place plus en retrait. Sa sensibilité à ces comptines, pas ailleurs très jolies musicalement parlant, a donc été immédiate. Cela avait un effet à la fois calmant, et éveillant. Bien sûr, je ne parle que d'observations, mais de manière générale, ces comptines polonaises :
- Lui servent à s'endormir lorsqu'elle a du mal depuis ses premiers jours
- La calmaient dans les premiers mois lorsqu'elle pleurait beaucoup dans raison connue
- M'ont beaucoup aidé pendant mon congé de paternité où j'ai géré le sevrage et l'absence de sa maman pour la rassurer
- M'endorment également parfois :-)

L'avantage de cette écoute de comptines polonaises a eu un réel effet positif sur ma fille, aussi bien dans l'acquisition de sa langue maternelle que... pour son éveil musical !

Berceuses polonaises (kołysanki)

Car c'est là que survient l'inattendu second effet Kiscool qui m'a surpris au plus haut point ! Ma fille adore la musique et chante tout le temps... juste ! Étonnant, lorsque l'on sait que son papa n'écoute quasiment jamais de musique, ne regarde jamais d'émission musicale type The Voice & Co (j'y suis limite allergique :-), doit avoir en tout et pour tout 5 chansons sur son iphone/ipad, chante affreusement faux malgré plusieurs années de conservatoire et de violon et à l'oreille in-absolue (par opposition à l'oreille absolue :-).

Bref, vous l'aurez compris, coté éveil musical en ce qui me concerne, y'a un truc de raté et de pas rattrapable. Par contre, du coté de ma fille et à ma grande surprise, il semble être réussi. Cette dernière chante particulièrement juste (ce n'est pas moi qui le dit, j'en serais incapable ;-), dans les 2 langues, adore les comptines et passe son temps à chanter. A la crèche, elle pleure si je viens la chercher pendant les chansons, tape les copains qui parlent pendant l'éveil musical, pousse tout le monde pour être au 1er rang....

Depuis, j'ai bien entendu augmenté mon volume de mp3 en comptines polonaises et chansons diverses, introduit quelques dessins animés polonais judicieusement choisis qui mêlent dialogues et chansons... A tel point que, jusqu'à il y a peu, elle n'avait que peu entendu de chansons en langue françaises :-) Jusqu'au dernier efluent Mums où je me suis vu remettre le dernier CD de "La fabrique à comptines" de Luce, qui est juste excellent ! J'adore, et ma fille aussi, ce sont vraiment des chansons que je recommande.

La fabrique à comptines

Bref, vous l'aurez compris : la musique a joué, contre toute attente (de ma part) un réel rôle dans l'apprentissage de la langue polonaise de ma fille, dans ses réactions en agissant comme une fonction de stimuli, et dans son éveil musical de manière général et malgré un père hermétique à ça :-) J'attends donc encore un peu, et je passe aux comptines... en anglais !

PS : Un excellent article sur les enfants bilingue par Alicia à lire ici également.

09/04/2013

Où bruncher le dimanche (sans bébé) ?

Je n'ai pas l'habitude de bruncher le dimanche, et encore moins  à l'extérieur. Pourtant, dimanche dernier, à l'occasion de la visite d'une copine (@Charlotte) architecte d'intérieur et patronne de la très prestigieuse société Exsud, j'ai eu l'occasion de bruncher au Murano Urban Resort, situé dans le 3ème, limite 11ème.

Bar-restaurant Murano

La façade est plutôt accueillante et ne laisse rien deviner de qu'on va découvrir à l'intérieur. A noter que l'établissement fait également hotel. Une fois passé l'accueil, 2 salles, se rejoignent via un petit hall blanc, où un orchestre (un vrai pas une sono !) joue des airs jazzy et langoureux. Une partie fait plutôt restaurant, l'autre plutôt bar. Nous préférons le bar, plus intimiste, et haut en couleurs, comme je les aime !

Bar-restaurant Murano

La carte détaille tous les mets, qui, sur le papier, ont l'air plus appétissants les uns que les autres. Par contre, le choix est simplifié, car il n'y a que 2 formules, toutes 2 à volonté : la première à 49 €, et l'autre, à 69 €, qui inclut le champagne en plus.

Bar-restaurant Murano

Commande passée, nous partons à la découverte. Si ma chère et tendre, ainsi que nos hôtes choisissent le salé, ou woks, fruits de mer et autres verrines se cotoient, je préfère explorer le sucré. Au programme : toutes sortes de smoothies plus appétissants les uns que les autres, des macarons faits maison, mini viennoiseries, verrines hautes en couleurs et pour les papilles....

Bar-restaurant Murano

Je me régale et me délecte de tout, comme mes camarades de table. Les serveurs sont agréables, et très serviables. Café et thé sont également testés, ainsi que le champagne. Rien à redire sur la qualité des mets, la musique jazzy flotte dans l'air et nous entraine dans une douce torpeur.

Bar-restaurant Murano

Il faudra tout de même revenir, au bout de près de 3 heures de dégustations, agrémentées de discussions, à la réalité. Charlotte a un avion à prendre, et nous un domicile à rejoindre. Mais une chose est sûre, on y reviendra. Et si le prix vous refroidit, voyez ça plutôt comme un bon restaurant, car après un brunch comme celui-ci, nul besoin de vous nourrir avant le lendemain !

Murano Urban Resort
13 Boulevard du Temple
Paris 3ème arrondissement
Tél. 01 42 71 20 00
Réservation obligatoire

18/03/2013

Misja Krakow (Mission Cracovie)

Je parle régulièrement de Cracovie dans mes articles car finalement, je m'y rends assez souvent. C'est d'ailleurs l'une des rares villes étrangères dans laquelle je me verrai bien vivre. Par contre, même si Cracovie reste l'une des villes les plus touristiques (voire LA plus touristique) de Pologne, il parait peu probable de pouvoir y vivre correctement, ou tout du moins pleinement, sans pratiquer la langue. Pour cela, tout support audio d'apprentissage est le bienvenu.

View of sukiennice, Cracow

Il y a quelques temps de cela, alors que je cherchais sur l'app store de nouveaux podcasts, j'ai effectué une recherche pour voir si il n'y en avait pas un autour de l'apprentissage du polonais. Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu'il en existait un : Misja Krakow. Un podcast / une émission de radio, coproduit par RFI/Deutsche Welle/Polskie Radio, réalisé sous forme de feuilleton radiophonique, le tout via le concept d'une intrigue policière.

Sceptique au début, j'ai trouvé très rapidement ce programme remarquable sous toutes ses formes : le scénario, très intéressant et très captivant, les acteurs (voix), et l'apprentissage de la langue donnée à l'auditeur, très abordable et entièrement mémorisable. En résumé, un excellent podcast que je vous invite à découvrir ou à écouter via votre baladeur MP3, ou via leur site Internet. Tous les épisodes sont bien évidemment disponibles gratuitement.

27/02/2013

Partir en Guadeloupe avec bébé (2nde partie)

Après vous avoir alléché avec un maximum d'informations pratiques, voici donc la seconde partie de mon article à propos de la Guadeloupe.

Nous avions 10 jours sur place. Comme je l'ai expliqué, à partir du lundi, équipé d'une voiture et d'un siège auto, nous avons donc pu partir (un peu mais pas trop car j'ai une fille qui DETESTE la voiture !) explorer quelques plages et quelques coins environnants.

Plage municipale de St Anne
Située à environ 15 kms de St François, la plage de St Anne est LA plage bébé friendly de ce voyage. Certes, comme toute plage populaire qui se respecte, n'arrive pas trop tard ou tu ne te gareras pas, tu ne poseras pas ta serviette... Comme je suis assez allergique à l'ambiance métro parisien en vacances, nous avons donc privilégié cette plage tôt en matinée (c'est à dire en arrivant vers 9h max) ou en soirée (après 16h, moment où tout le monde s'en va). Le parking est assez petit, mais si vous y trouvez une place, du coup, vous n'avez que peu à marcher, donc pas besoin de poussette. 

La plage municipale de St Anne

La mer, bien coupée par une belle barrière de corail, y est très, très calme (un lac quoi !) et si votre bambin, veut se lancer à l'eau, il lui faudra marcher presque 500 mètre avant de perdre pied (j'exagère à peine). A part ça, la plage regorge de vendeurs de chouchous, chichis, maillots de bain, crêpes au chocolat... Donc, pas de soucis si vous avez oublié le gouter. Les zones d'ombre ne sont pas légions par contre, prévoir donc le parasol, ou le chapeau et la crème solaire (indice 50 cela va de soi). La baignade y est également surveillée.

Plage de Bois Jolan
Cette plage est aussi dans mon top 3 des plages bébé friendly. Toujours située sur la commune de St Anne, mais bien avant en arrivant de St François, elle est beaucoup plus sauvage, plus grande, et donc, avec beaucoup moins de monde. Non surveillée, la mer y est également très calme, mais par contre les rochers coupants y sont plus nombreux. Les cocotiers pullulent, vous offrant pas mal de coins d'ombres pour bébé. Vous pouvez y aller à n'importe quelle heure, vous y trouverez toujours une place, loin des autres personnes si vous aimez votre intimité. Un seul restaurant glacier par contre ici pour le gouter, et peu de choix (magnum ou cône -> Glacé j'entends :-).

Plage de Bois Jolan à St Anne

Plage des Raisins Clairs
Je passe vite sur cette plage déjà présentée dans la première partie : dangereuse (fortes vagues et trous d'eau) et donc pas bébé friendly, mais par ailleurs magnifique, avec, au niveau du parking, de nombreux espaces de restaurations qui vous serviront une cuisine traditionnelle et locale. Juste pour le déjeuner, ça vaut donc le coup de s'y arrêter un peu.


  
La plage de St François

Plage du lagon, St François, après l'aérodrome
Cette plage est située vraiment tout en bord de route, ce qui la rend d'apparence assez étroite. Mais il existe plusieurs petits coins pour y entrer, et on trouve ainsi quelques espaces clairsemés. Peu de monde, pas de magasins, restaurants... De l'ombre pour bébé, une mer calme mais des cailloux et des rochers partout. A tester pour la vue et la couleur de l'eau, mais sans plus. Bébé friendly quand même.


Plage du Lagon à St François

 Plage du Lagon à St François

Plage de l'anse de la gourde
Située un peu avant la pointe des châteaux sur la rive gauche, cette belle plage n'est pas du tout bébé friendly, mais très parents-friendly ;-) En effet, hormis son sable fin, ses belles vagues et ses creux pour nager, un petit bar bien sympathique derrière vous permet de commander mojito, pina colada et autres planteurs et de vous les emmener sur la plage pour les déguster :-) Une expérience sympathique à faire, pendant la sieste de bébé par exemple.

Plage de l'anse de la Gourde, après St François

La Pointe des Châteaux
C'est la pointe au bout de Grande-Terre que l'on appelle ainsi. Très venteux et rocailleux, le spectacle vaut quand même le coup d’œil. Les énormes rochers s'entremêlent, donnant une impression de châteaux au milieu de l'océan (d'où son nom vous me direz :-). Une petite plage sur la droite permettra aux plus téméraires de se tremper les pieds, mais attention, car ce coin est très dangereux !

La Pointe des Châteaux
 

La Pointe des Châteaux

La Pointe des Châteaux

Marché nocturne de St François
Le marché nocturne de St François a lieu tous les mardis soir. On y accède via la route qui mène à l'hyper-casino (le supermarché, pas l'endroit où on joue à la roulette, hein :-). Il est très bébé friendly :-) Vous pourrez vous y promener tranquillement en poussette. Les gens sont accueillants, agréables, une très bonne ambiance règne dans cette petite rue aux allures de ruche à cette heure tardive. Un régal pour les yeux et les papilles, si vous savez choisir vos produits.

Oursin

Bon, mais comme le dit le dicton, les bonnes choses ont une fin. Notre avion devait décoller le samedi soir à 19h. Pour des raisons logistiques, nous n'avons pas pu faire autrement que de nous retrouver à l'aéroport de Pointe à Pitre à... 13h :-/ Résultat : allez occuper un bébé dans un aéroport pas du tout (mais alors pas du tout !) bébé friendly (à ajouter à ma liste d'ailleurs !), c'est l'enfer ! Pas un espace de jeux, 2 manèges introuvables qui ne fonctionnent pas, pas de réel espace à langer... Si l'aéroport est moderne, il y a des gros progrès à faire pour offrir aux parents un espace digne de ce nom !

@obiwanseb on the beach

Voilà, c'est fini. Prochain voyage de prévu ? Chut, c'est une surprise... Et en tout cas, si vous voulez des conseils sympas et pratiques, n'hésitez pas à suivre une maman locale très friendly sur twitter : j'ai nommé Camille alias @WochGuadeloupe (par ailleurs également créatrice de mode... pour enfants !).

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