22/07/2019

Comment commencer à réduire son empreinte environnementale au quotidien ?

La question environnementale est un sujet qui nous interpelle de plus en plus. Nous sommes nombreux, en tant que parents notamment, à nous poser la question de savoir par où commencer et comment réduire cette empreinte environnementale au quotidien. Pas évident, lorsqu'on connait le rythme imposé par nos 3 journées (matin, travail et soir), le temps souvent manquant et la non disponibilité d'éléments censés nous faciliter notre transition environnementale.
 
Du coup, beaucoup de parents abandonnent avant même d'avoir commencé, découragés par trop d'exemples élitistes et persuadés qu'ils ne seront pas à la hauteur. Erreur, car en matière environnementale, plus qu'ailleurs, chaque petit geste compte. Alors commencer, même petit, c'est déjà un grand pas. Et au fur et à mesure que nos habitudes changent, nos gestes se font plus réguliers, plus sûrs et notre empreinte se réduit drastiquement. Une bonne chose pour la planète, notre conscience, et surtout nos enfants. Alors, convaincus ? Si oui, voici quelques petites pistes toutes simples à exploiter pour débuter, classées par thématiques.
 
L'alimentaire :
Le gaspillage alimentaire est responsable du rejet de 3,3 gigatonnes de gaz à effet de serre par an. Le réduire, c'est contribuer directement à la réduction de ce rejet. Les pistes sont nombreuses. A son niveau, il faut commencer par cuisiner plus de produits frais, moins transformés. Privilégier les marchés (très éducatifs) et les commerces de proximité, qui permettent de mieux ajuster nos besoins. Ne pas hésiter à cuisiner les restes au lieu de les jeter, congeler les éléments qui pourraient arriver à péremption. Diminuer voire supprimer les produits ultra transformés (meilleurs pour la santé également) et cuisiner plus les épluchures (ex : une pomme bio se mange avec les peau, les fanes de radis peuvent servir à réaliser un très bon pesto...). Enfin, si tout cela vous parait trop ambitieux, ne pas hésiter à utiliser les applications de "sauvegarde" alimentaire, tel que "Too good Too go".



La maison & les emballages :
Le plastique, c'est (plus du tout) fantastique. Réduire au maximum tout ce qui a trait au plastique chez soi, c'est réduire son empreinte environnementale. Ça commence par faire ses courses avec ses propres contenant : avoir toujours un sac en tissu, voire en plastique si on ne peut pas faire autrement mais qu'on réutilisera le plus souvent possible. Essayer de prendre du vrac, des produits qui ne sont pas sur-emballés, moins commander sur internet pour éviter trop d'emballages et l'impact du transport. On peut aussi chez soi faire du minimalisme, trier régulièrement ses vêtements et les donner ou les recycler, acheter plus d’occasion et privilégier le prêt (comme par exemple l'application Allovoisins qui permet d'emprunter/louer presque tout à proximité de chez soi, largement suffisant pour un usage unique). Coté chauffage, on réduit à 18 dans la journée, 19 la nuit, et 21 degrés quand on est présents. On se couvre plutôt qu'augmenter ce dernier. On privilégie les douches aux bains, on fabrique ses produits ménagers plutôt que de les acheter ou on privilégie du green (pas du greenwashing par contre). On éteint ses appareils énergivores quand on part (box, télé, chargeurs débranchés...) et au renouvellement, on essaye d'investir dans de l'électroménager avec une bonne étiquette énergie. On réduit ses cosmétiques, et on essaye de mettre des plantes chez soi et sur son balcon/terrasse/jardin si on en a un, et un lombricomposteur si on est prêt à se lancer. Et si tout cela vous parait beaucoup trop ambitieux, contentez-vous de troquer vos vieilles ampoules contre des LED, très peu énergivores.


La pollution numérique :
Le monde virtuel a des conséquences bien réelles sur notre planète. La fabrication des infrastructures et des équipements, mais également l’énergie nécessaire à leur fonctionnement, comme notre usage d'ailleurs, sont source de pollution. Le numérique représente 10 à 15% de la consommation électrique mondiale, et cela ne va qu'en augmentant puisque nous stockons de plus en plus de données qui font tourner de plus en plus de data serveurs. De simples gestes au quotidien permettent néanmoins de réduire drastiquement cet impact. Déjà, sur le plan de l'équipement. On privilégiera des éléments (smartphones par exemple) de seconde main ou reconditionnés à minima. Les marques les plus résistantes et sans obsolescence programmée sont à privilégier. Et si on se débarrasse, on recycle ! Les points de collecte sont nombreux par ici. Coté consommation, on évite de mettre systématiquement en copie lorsqu'on envoie un courriel : moins il y a de destinataires, moins il y a de CO2 émis. On se désabonne des lettres d'information non désirées ou plus désirées. On essaye de préserver les batteries de nos smartphones, ordinateurs... en ne les exploitant pas à outrance et en les éteignant lorsqu'on ne les utilise pas. On désinstalle les applications inutiles ou peu utilisées, on efface ses courriels traités et on vide régulièrement sa poubelle (d'ordinateur, de photos...). On paramètre ses sauvegardes pour qu'elles ne soient ni trop nombreuses ni trop redondantes et on privilégie la sauvegarde de ses photos sur disque dur plutôt que sur serveur virtuel (on peut toujours faire un back up pour avoir 2 sauvegardes). Et si tout cela vous parait beaucoup trop ambitieux, alors éteignez juste votre portable ce soir et lisez un livre récupéré dans une des (nombreuses) boites à livres de votre ville si il y en a :-)


Les solutions sont nombreuses, et la documentation sur le sujet est partout : livres, internet, ateliers de proximité, échange avec le voisinage, les autres parents.... Alors, allez-y, choisissez juste un item et lancez-vous !

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