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22/07/2019

Comment commencer à réduire son empreinte environnementale au quotidien ?

La question environnementale est un sujet qui nous interpelle de plus en plus. Nous sommes nombreux, en tant que parents notamment, à nous poser la question de savoir par où commencer et comment réduire cette empreinte environnementale au quotidien. Pas évident, lorsqu'on connait le rythme imposé par nos 3 journées (matin, travail et soir), le temps souvent manquant et la non disponibilité d'éléments censés nous faciliter notre transition environnementale.
 
Du coup, beaucoup de parents abandonnent avant même d'avoir commencé, découragés par trop d'exemples élitistes et persuadés qu'ils ne seront pas à la hauteur. Erreur, car en matière environnementale, plus qu'ailleurs, chaque petit geste compte. Alors commencer, même petit, c'est déjà un grand pas. Et au fur et à mesure que nos habitudes changent, nos gestes se font plus réguliers, plus sûrs et notre empreinte se réduit drastiquement. Une bonne chose pour la planète, notre conscience, et surtout nos enfants. Alors, convaincus ? Si oui, voici quelques petites pistes toutes simples à exploiter pour débuter, classées par thématiques.
 
L'alimentaire :
Le gaspillage alimentaire est responsable du rejet de 3,3 gigatonnes de gaz à effet de serre par an. Le réduire, c'est contribuer directement à la réduction de ce rejet. Les pistes sont nombreuses. A son niveau, il faut commencer par cuisiner plus de produits frais, moins transformés. Privilégier les marchés (très éducatifs) et les commerces de proximité, qui permettent de mieux ajuster nos besoins. Ne pas hésiter à cuisiner les restes au lieu de les jeter, congeler les éléments qui pourraient arriver à péremption. Diminuer voire supprimer les produits ultra transformés (meilleurs pour la santé également) et cuisiner plus les épluchures (ex : une pomme bio se mange avec les peau, les fanes de radis peuvent servir à réaliser un très bon pesto...). Enfin, si tout cela vous parait trop ambitieux, ne pas hésiter à utiliser les applications de "sauvegarde" alimentaire, tel que "Too good Too go".



La maison & les emballages :
Le plastique, c'est (plus du tout) fantastique. Réduire au maximum tout ce qui a trait au plastique chez soi, c'est réduire son empreinte environnementale. Ça commence par faire ses courses avec ses propres contenant : avoir toujours un sac en tissu, voire en plastique si on ne peut pas faire autrement mais qu'on réutilisera le plus souvent possible. Essayer de prendre du vrac, des produits qui ne sont pas sur-emballés, moins commander sur internet pour éviter trop d'emballages et l'impact du transport. On peut aussi chez soi faire du minimalisme, trier régulièrement ses vêtements et les donner ou les recycler, acheter plus d’occasion et privilégier le prêt (comme par exemple l'application Allovoisins qui permet d'emprunter/louer presque tout à proximité de chez soi, largement suffisant pour un usage unique). Coté chauffage, on réduit à 18 dans la journée, 19 la nuit, et 21 degrés quand on est présents. On se couvre plutôt qu'augmenter ce dernier. On privilégie les douches aux bains, on fabrique ses produits ménagers plutôt que de les acheter ou on privilégie du green (pas du greenwashing par contre). On éteint ses appareils énergivores quand on part (box, télé, chargeurs débranchés...) et au renouvellement, on essaye d'investir dans de l'électroménager avec une bonne étiquette énergie. On réduit ses cosmétiques, et on essaye de mettre des plantes chez soi et sur son balcon/terrasse/jardin si on en a un, et un lombricomposteur si on est prêt à se lancer. Et si tout cela vous parait beaucoup trop ambitieux, contentez-vous de troquer vos vieilles ampoules contre des LED, très peu énergivores.


La pollution numérique :
Le monde virtuel a des conséquences bien réelles sur notre planète. La fabrication des infrastructures et des équipements, mais également l’énergie nécessaire à leur fonctionnement, comme notre usage d'ailleurs, sont source de pollution. Le numérique représente 10 à 15% de la consommation électrique mondiale, et cela ne va qu'en augmentant puisque nous stockons de plus en plus de données qui font tourner de plus en plus de data serveurs. De simples gestes au quotidien permettent néanmoins de réduire drastiquement cet impact. Déjà, sur le plan de l'équipement. On privilégiera des éléments (smartphones par exemple) de seconde main ou reconditionnés à minima. Les marques les plus résistantes et sans obsolescence programmée sont à privilégier. Et si on se débarrasse, on recycle ! Les points de collecte sont nombreux par ici. Coté consommation, on évite de mettre systématiquement en copie lorsqu'on envoie un courriel : moins il y a de destinataires, moins il y a de CO2 émis. On se désabonne des lettres d'information non désirées ou plus désirées. On essaye de préserver les batteries de nos smartphones, ordinateurs... en ne les exploitant pas à outrance et en les éteignant lorsqu'on ne les utilise pas. On désinstalle les applications inutiles ou peu utilisées, on efface ses courriels traités et on vide régulièrement sa poubelle (d'ordinateur, de photos...). On paramètre ses sauvegardes pour qu'elles ne soient ni trop nombreuses ni trop redondantes et on privilégie la sauvegarde de ses photos sur disque dur plutôt que sur serveur virtuel (on peut toujours faire un back up pour avoir 2 sauvegardes). Et si tout cela vous parait beaucoup trop ambitieux, alors éteignez juste votre portable ce soir et lisez un livre récupéré dans une des (nombreuses) boites à livres de votre ville si il y en a :-)


Les solutions sont nombreuses, et la documentation sur le sujet est partout : livres, internet, ateliers de proximité, échange avec le voisinage, les autres parents.... Alors, allez-y, choisissez juste un item et lancez-vous !

13/05/2019

La prise connectée : réelle économie écologique ou greenwashing individuel ?

Pour celles & ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux, vous savez que cela fait un certain temps que je me suis lancé dans une démarche de réduction de mon empreinte (familiale) environnementale : démarche zéro déchet, chasse au gaspillage alimentaire, jardinage orienté permaculture, lutte contre la pollution numérique... Tout y passe et j'essaye de faire un effort dans la plupart des domaines. Effort toujours plus complexe lorsqu'on est une famille, avec les différentes contraintes liées aux enfants, selon les âges et leur nombre.

Dernièrement, mon cheval de bataille a été de m'attaquer aux appareils en veille qui consomment de manière permanente. En premier lieu, on pense évidemment à la box, toujours branchée et omniprésente dans la plupart des foyers. Mais on peut y ajouter la télévision, le téléphone fixe (quand on en a encore un !), les chargeurs en tout genre d'appareils électroniques...

Certes, vous me direz, il suffit tout simplement de débrancher ces appareils. Oui, mais voilà, quand on a des enfants, un rythme bien soutenu ou que tout simplement on a une tendance à être "tête en l'air", alors on oublie. Et du coup, ça tourne, ça consomme, et on n'économise pas grand chose, aussi bien du coté environnemental que du coté économique.

Quelle prise électrique connectée choisir ?
J'ai donc eu l'idée de m'intéresser à la mise en place d'une prise connectée. Qui se pilote, mais surtout se programme et arrête tous les appareils en veille lorsque je ne m'en sers pas. Et j'ai vite été malheureusement confronté à une réalité toute bête : la plupart des prises connectées sont faites pour fonctionner... avec le wifi ! Du coup, en utiliser une pour couper le wifi, c'est un peu se mettre une balle dans le pied : on peut l'éteindre mais pas la rallumer ! Car en effet, la plupart des constructeurs, revendeurs.... mettent en avant uniquement l'aspect "geek" : éteindre ses lumières, piloter sa maison via la domotique, être compatible Alexa, google Home.... A l'opposé de ma recherche donc :-(

Néanmoins, j'ai fini après un vrai benchmarking et de nombreuses recherches, par arrêter mon choix sur une prise connectée unique (c'est à dire pas une multiprise) de la marque Konyks by Apynov (une marque de la French Tech), la Priska +, qui inclue le compteur de consommation, mais surtout, un programmateur, le plus important ! Ce dernier est hyper important car c'est lui qui va permettre à la prise de se remettre en route alors qu'elle est éteinte et donc que le wifi est éteint.


Installation et programmation :
J'ai donc branché une prise multiple dessus (classique) après avoir mis bien entendu ma Priska + sur une prise de courant. Sur la dite prise multiple j'ai mis mes 2 boxs, ma télévision et mon téléphone fixe. J'ai procédé à l'installation de l'application (version Android) sans problème, et programmé ma prise. Pour cela, j'ai mis en place un planning spécifique à cet objet dans l'application. Ce qui donne à peu près cela.


En résumé, la prise est programmée tout simplement pour s'arrêter ou démarrer sur les plages horaires indiquées. Quand elle est allumée, la box est donc allumée (et donc le wifi) et j'ai la main dessus où que je sois pourvu que j'ai mon smartphone sur moi. Si elle est éteinte, je n'ai pas la main, ni accès au planning. Il faut donc que je sache quand elle redémarrera de mémoire. Néanmoins, je vous rassure un redémarrage manuel est possible tout simplement en appuyant sur le petit bouton :-) A condition d'être chez soi bien entendu.


Quelles économies d'énergie pour quelle rentabilité ?
A partir de là, on peut suivre rapidement sa consommation et cela devient intéressant pour faire un calcul de la rentabilité, des économies réalisées, aussi bien financières qu'énergétiques. Prenons par exemple le mois d'avril, mois type (quelques jours de vacances et un rythme scolaire le reste du temps). Ces appareils branchés sur la Priska + ont consommé au total 13,62 Kwh. La prise étant en gros connectée aussi souvent qu'elle ne l'est pas (en gros au final branchée 12h, éteinte 12h à quelques minutes près), on peut dire que j'ai économisé au total environ 14 Kwh. Le prix du Kwh varie selon les opérateur mais il est en moyenne de 0,15 € actuellement. J'ai donc économisé au mois d'avril avec ce système 2,10 €. Ma prise m'a couté 26,90 € chez Amazon (il existe de nombreux revendeurs mais c'était le moins cher à l'époque de mon achat). Mon achat commencera donc à être rentable d'ici 13 mois environ. De ce coté là donc, rien à dire : simple, design épuré, fait le job et application bien conçu, je suis content de mon achat et de mon choix. Maintenant, et si vous êtes toujours là, attaquons-nous à la réduction de mon empreinte environnementale : a-t-elle vraiment diminuée ?

L'empreinte environnementale : un calcul complexe
Car si je vous ai parlé de mes économies d'énergie, assez simples à calculer, il en est autrement de mon empreinte environnementale. Car pour savoir si les économies d'énergie que je fais profitent vraiment à la planète (en consommant moins d'électricité), il faut prendre en compte tous les paramètres. Car en matière d'empreinte carbone, ma prise est loin d'être green : émissions de CO2 pour la fabriquer, pour la transporter, et pour la recycler ! Sans compter les données stockées dans le cloud par l'application (et donc la consommation des data servers qui entraine ce qu'on appelle de plus en plus communément la pollution numérique), même si il semble y avoir une petite boucle locale qui minimise cette consommation. Autant vous dire que malgré mes recherches pour le moment sur le sujet, je suis incapable d'évaluer cette empreinte carbone. 

Au niveau des économies d'énergies, le calcul et un peu plus facile car les données existent. Il s'agit au final de connaitre l’empreinte carbone de l’électricité française : combien de CO2 par kWh sont économisés au final. Pour cela, il faut d'abord connaitre quel type d'électricité nous est fourni par notre opérateur : nucléaire, hydraulique, éolienne... Car l'empreinte environnementale n'est bien sûr pas la même vous vous en doutez. Là où le nucléaire "coûte" 12g de CO2 par Kwh, l'éolien n'en coute que 11 (car le renouvelable coute aussi oui, il faut prendre en compte sa construction, son entretien...). Ces données sont essentiellement issus du rapport du GIEC. Ainsi, si mon opérateur ne me revend par exemple que de l'électricité produite à base d'énergie nucléaire (ce qui est fort probable vu que près de 72% de l'électricité française est produite par des centrales nucléaires à ce jour), on pourrait faire rapidement le calcul suivant : 14 Kwh (énergie économisée) x 12 (mois) x 12 (g de CO2 par Kwh), soit une économie pour la planète de 2 016 g de CO2 que je n'émet pas en utilisant cette prise et ce système. Le bémol reste finalement de réussir à savoir si ce que je n'émet pas est plus important que ce que j'ai émis en achetant la prise (fabrication, transport, recyclage...). Une chose est sûre, plus elle durera longtemps, plus il y a de chances que mon empreinte environnementale via l'achat de ce produit soit meilleure car moins émissive. (l'article sera mis à jour si j'arrive à glaner de nouvelles données pour alimenter mon calcul)

Article non sponsorisé, objet acheté par mes soins

11/12/2018

3 cadeaux de noël pour papa(s) dans une logique de réduction de ses déchets

Pour ceux qui me suivent souvent sur les réseaux sociaux, vous le savez, cela fait un moment que je me suis engagé dans une démarche de réduction de mes déchets. L'ensemble de ma démarche fera l'objet d'un nouvel article, plus complet,, voire plusieurs selon les thématiques. Mais je souhaitais aujourd'hui vous livrer mon top 3 de ces objets qui m'ont permis d'avancer dans cette démarche, au quotidien, et de réduire ma consommation, et donc mon empreinte environnementale.

Dans mon quotidien de papa, si il y a bien une chose sur laquelle je rechigne depuis que ma 1ère fille est née, c'est le rasage. Résultat : une réputation de mal rasé, de celui qui hésite entre barbe et pas de barbe (alors que je dors juste un peu plus balayant le rasage), des petites filles avec une peau qui marque après les (nombreux) bisous de papa, et une Mme Desperate pas trop fan. Bref, il était temps d'y remédier. Mais je ne vais pas vous le cacher, me raser au quotidien, ou même régulièrement, me pose un autre problème (outre celui de la temporalité) : celui de générer des déchets. Car entre la mousse à raser hyper mal notée sur Inci Beauty, une bombe qui se termine (trop) vite, et des lames qui coutent un bras et avec une durée de vie très très limitée (j'ai une barbe dure parait-il) et donc utilisées (et jetées !) en grande quantité, je me suis dit que je pouvais tenter de commencer par là.


Il me fallait néanmoins trouver une solution intermédiaire entre celle-ci, ne plus se raser du tout (ça marche aussi et c'est radical mais pas forcément plaisant ni agréable) et se raser avec une simple lame (que j'aiguiserais régulièrement) accompagnée d'un savon dur à mousser sans emballage. Bref, et la solution s'est présentée un jour de fête des pères avec le rasoir électrique Philips QP2520/30 OneBlade. J'en ai testé des rasoirs électriques, mais celui là est sans aucun doute celui qui m'a convaincu et que j'ai adopté. Je ne vais pas vous faire l'unboxing vous aurez tout ici, mais en résumé, je peux vous dire qu'il rase très bien et de près, qu'il n'irrite pas la peau (j'ai une peau fragile qui ressortait très rouge et irritée avec les autres rasoirs électriques testés jusque là), qu'il est idéal pour tailler la barbe, et qu'une lame tient facile plus de 4 mois avec une rasage régulier (pas quotidien, je ne l'utilise pas à ce rythme). Au rythme de 3/4 lames par an du coup (recharge de 3 lames à 35 euros) au lieu des dizaines que j'utilisais avant, sans compter les bombes de mousse, et avec un prix d'achat inférieur à 30 euros, cela fait un coût de revient du rasage à 5,50 € par mois. Et une réduction de mon empreinte environnementale assez importante donc, même si elle n'est pas parfaite, j'en conviens. Et je vous confirme aussi que cet avis n'est pas sponsorisé, et que j'utilise ce rasoir à présent de manière récurrente :-)

L'autre chose que je fais le plus et que je montre régulièrement sur les réseaux sociaux au quotidien, c'est.... la cuisine ! En effet, j'adore ça et je cuisine tout le temps, quasiment tous les jours (je suis pas en mode masterchef tous les jours non plus, hein :-) Bref, toujours dans cette logique du miuex manger, plus local, plus sain... il faut savoir que je fais le marché chaque semaine (avec mes filles c'est une tradition) et que je reviens les bras chargés de fruits et légumes. Les épluchures sont donc légion chez moi :-) Hors, depuis un moment je me demandais comment descendre moins souvent la poubelle (c'est toujours moi qui m'y colle :-) et réutiliser mieux ces (nombreuses) épluchures. Alors, certes, j'ai appris (notamment grâce à ce livre "Les épluchures: Tout ce que vous pouvez en faire") à mieux les réutiliser : soupe aux verts de poireaux (comprenez la queue du poireau), chips d'épluchures de pommes de terre/carottes, manger le kiwi (bio) avec sa peau.... 


Mais cela a tout de même ses limites. J'ai donc eu l'idée de mettre en place mon lombricomposteur ! Je ne vous fais pas le topo complet, vous trouverez plein d'articles sur le sujet, et je ferai le mien en temps voulu. J'ai fabriqué le mien avec de la récup pour le moment, mais j'espère bien acquérir celui-ci, ou bien encore celui là en rouge ça flash (chérie, si tu passes par là :-). Vous trouverez surement moins cher sur le bon coin ou une appli de mise en relation de voisinage type Allovoisins, notamment si vous avez déjà les vers, auquel cas le prix sera forcément plus intéressant. Un cadeau utile donc pour noël (pas forcément pour papa(s) d'ailleurs :-), qui réduira grandement votre empreinte environnementale et vos déchets. A titre personnel, j'ai calculé que je descendais une poubelle de moins par mois (ce qui me parait énorme, mais je suppose que la démarche globale doit contribuer). 

Enfin, le dernier cadeau reçu à noël dernier et dont je ne me passe plus, c'est ma yahourtière Steba JM2. Elle est simple d'usage, pas trop onéreuse (compter environ 40 euros en période de promo, ce qui arrive souvent :-) et je ne fais plus que mes yahourts moi-même, c'est tellement simple ! Et fini les pots de yahourts non recyclables qui s'empilent. Après, comme pour beaucoup de yahourtières, les pots sont trop grands je trouve. J'ai donc récupéré vite fait des pots La Laitière, et j'ai trouvé chez MCM Emballages des capsules en PVC blanches (à 1,44 € les 24 pourquoi s'en priver :-) pour fermer mes pots. Au final, avec ce format, je fais 8 à 9 yahourts par fournée contre 6 max avec les grands formats fournis, donc top !

Et vous, quel serait votre top 3 de cadeaux pour papa(s)/parents, pour réduire vos déchets ? N'hésitez pas à me le dire en commentaire ou sur les réseaux sociaux !

13/09/2012

Les champs électromagnétiques, où en est-on ?

Les champs électromagnétiques (CEM) constituent la base de fonctionnement de la plupart des appareils utilisés quotidiennement par la population : fours à micro-ondes, téléphones portables, connexions wifi…Si leur genèse relève d'une définition scientifique spécifique et non discutable, leur dangerosité pour l'être humain reste un élément souvent débattu.

De ce fait, la réglementation les concernant ne cesse d'évoluer, au fur et à mesure que les connaissances scientifiques concernant leurs effets s'étoffent. Néanmoins, légiférer dans un domaine pour lequel la science actuelle n'a pas encore assez de recul temporel reste un exercice périlleux.

L'objet de ce billet est donc de restituer de manière synthétique les risques pour la population liés aux rayonnements électromagnétiques. La présentation de l'essentiel de l'état des connaissances et de la réglementation en vigueur, sera suivi d'un panorama des outils dont disposent les services publics, ainsi que de leur champ de responsabilité.

iphone 3G cassé

État des connaissances et de la réglementation en vigueur
La question des risques sanitaires liés aux champs électromagnétiques a été posée dès 1979. Depuis lors, de nombreuses études scientifiques ont été menées pour mesurer leur impact. La prise en compte du problème se fait à tous les niveaux puisque des organismes mondiaux, tels que l'OMS (Organisation mondiale de la santé), européens, tel que le CSRSEN (Comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux) ou encore nationaux, tel que l'AFSSET (Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail) ont commandité et initié ces études. Et dans son ensemble, un consensus scientifique s'est installé, posant le constat suivant : il n'est pas prouvé, à ce jour, que les CEM ont un effet néfaste sur la santé.

Cependant, le consensus scientifique s'accorde également sur le fait que les études doivent se poursuivre, car leur durée n'est pas assez étendue d'une part ; et d'autre part, de nouveaux champs d'études sont apparus depuis, tels que les CEM émis par les téléphones portables nouvelle génération (smartphones). De plus, il faut également souligner que des cas d'"hypersensibilité électromagnétique" ont été recensés. Les exemples existants sont spécifiques, mais les conséquences sur leur santé sont réelles.

La législation française sur ce point relève essentiellement d'un décret daté du 3 mai 2002. Il réglemente notamment les différents degrés d'exposition du public, en fixant aux industries concernées une limite en terme de fréquence à ne pas dépasser. Une circulaire datée du 1er octobre 2007 en rappelle l'étendue, et s'inscrit dans le rapport de la commission européenne du 12 juillet 1999. Cette dernière en évalue également régulièrement sa mise en oeuvre, la dernière datant de la période 2002-2007.

Ainsi, force est de constater qu'en l'état actuel des connaissances, la législation existante ne peut être plus restrictive. Elle s'appuie donc sur des outils spécifiques.

Jeu sur iphone 4

Panorama des outils dont disposent les services publics et leur champ de responsabilité
Les services publics disposent de nombreux outils pour agir, au delà du caractère purement législatif (et donc juridique) de la réglementation. Car en l'état actuel des choses, le principe de précaution reste LA solution la plus adaptée pour compléter le décret du 3 mai 2002. Au niveau national, l'AFSSET est chargée d'une mission de veille permanente, notamment dans le domaine de la téléphonie mobile, et publie régulièrement ses rapports. D'autre part, de nombreux documents d'information du public ont été élaborés, ainsi que de nombreux guides tel celui liant l'association française des opérateurs mobiles à celle des maires de France (AFOM - AMF). Tous ces outils ont pour but de favoriser la concertation, et de permettre la mise en œuvre des CEM dans le respect de la législation et en tenant compte des spécificités locales. De ce fait, la responsabilité de l’État, et des services publics en général, est donc conditionnée. Car si les contrôles sont correctement effectués, si la concertation est privilégiée et la réglementation satellitaire correctement appliquée, le champ de responsabilité est restreint et tributaire des avancées de la science actuelle. De plus, à ce jour, aucune jurisprudence n'est à dénoter dans ce domaine en ce qui concerne l'Etat. Seules subsistent des décisions de justice à l'encontre de professionnels au nom du principe de précaution. La responsabilité de l'Etat se cantonne donc strictement à l'application de la législation.

Les risques pour la population liés aux rayonnements électromagnétiques constituent donc un sujet d'actualité, en constante évolution. Les études doivent donc être poursuivies et la réglementation évoluer à toute nouvelle révélation. Cette démarche doit s'inscrire dans un cadre européen comme c'est par exemple le cas du programme INTERPHONE, qui a pour objectif d'étudier les risques liés au téléphone portable. A terme, une réglementation européenne, par le biais d'une directive nouvelle devra s'imposer, notamment dans le but de préserver la population quel que soit son lieu de résidence, par le biais de restrictions précises et communes.

13/10/2011

Le miracle des baies de Goji ?

Alors que je surfais sur mon site bio, vert, développement durable... préféré, j'ai eu envie (et la curiosité surtout) de faire un tour sur leur rubrique bien-être. Et là, qu'est-ce que je découvre au milieu de plein de produits super bien et super bio : des baies de Goji. Mais késako ?

Bon, si vous voulez le détail, tout est là, sur Wikipédia. Et si vous voulez le résumé, et bien il s'agit d'une baie (et donc d'un fruit) poussant en Chine, et cultivé pour ses propriétés médicinales et énergétiques extraordinaires (ce n'est pas moi qui le dis), sans oublier qu'elles sont bourrées d'antioxydants.

Bref, à l'époque où j'ai découvert ce descriptif, et malgré la qualité et le sérieux du site sur lequel j'étais, ma première pensée a tout de même été de me dire qu'il devait y avoir un os là dessous, que c'était juste trop beau pour être vrai.

Baies de Goji

Je me suis donc lancé dans des recherches approfondies sur internet pour trouver des études, avis... qui dénonceraient ce libellé trop beau pour être vrai. Et rien... :-/ Au contraire, que des avis positifs, et encore positifs... Pas totalement convaincu (mais presque), j'ai contacté une de mes amies spécialiste en toxicologie, et là encore, rien : le fruit était nickel (à condition qu'il soit cultivé bio), et ses vertus réellement reconnues...

J'ai donc décidé d'en acheter plusieurs boites, et de m'y mettre. Et après 2 mois de consommation, je dois bien le dire, j'ai vu des effets. Bon, je ne vais pas vous baratiner sur le fait que je ne suis pas tombé malade et donc que ça marche, vu que c'était encore l'été, que j'étais en pleine forme malgré un bébé alors que j'étais en vacances... Mais bon, après la reprise du travail, je n'ai pas trop ressenti les effets de fatigue. J'ai également constaté que j'avais perdu du poids (très peu), mais surtout, que malgré tout ce que je m'enfilais, je n'en reprenais pas ! Je ne saurai omettre de glisser que mon épouse, qui venait donc d'être enceinte, a fondu et récupéré sa taille initiale à une vitesse assez étonnante. Mais bon, là encore, rien n'est prouvé. 

Une chose est sûre : les baies sont bonnes (si vous aimez les raisins secs, vous aimerez), pas trop chères (environ 2,5 € les 100 g sur les sites les plus compétitifs), et à force d'en parler autour de moi, j'ai convaincu la moitié de mes collègues, amis, famille... d'en consommer. Ce dont ils semblent aussi satisfaits.

Après, attention : il faut, comme toute consommation, veiller à faire des pauses entre chaque cure (la règle du consommer la même chose tout le temps s'applique ici aussi), ne pas attendre des résultats immédiats (même si l'effet placebo doit aussi jouer), veiller à acheter des graines bio, et surtout, ne pas attendre de miracle :-). J'ai trouvé le produit sympa, et avec des effets positifs, mais je n'en fais certainement pas le remède miracle du docteur machin !

Sur ce, bonne dégustation, et pour en savoir plus, vous pouvez toujours visiter le site www.baiedegoji.fr.


12/07/2011

Où recycler ses petits objets à La Défense (92) ?

Si comme moi, vous travaillez à La Défense (92) ou dans le coin, vous vous êtes peut être déjà posé la question de savoir où recycler ses objets de type petit électroménager, téléphone portable, ampoules, piles...

C'est pourquoi j'ai décidé de faire un court billet pour vous indiquer quelques lieux appropriés.

Le principal lieu de recyclage, c'est le Darty, dans le centre commercial, situé au niveau 1. Il y a 5 caissons, comme vous pouvez le voir sur cette photo ci-dessous : piles, ampoules, petits appareils, téléphones... Et si le votre est trop gros, ils vous le prennent quand même, il suffit de s'adresser à l'accueil.

Recyclage à Darty La Défense (92)

 Si vous êtes plus du coté de Castorama (vers la statue de La Défense), vous pourrez y laisser vos ampoules, et vos piles. Enfin, Auchan, à l'entrée, possède également un recycleur à piles.

Voilà, vous n'avez plus d'excuses pour ne pas venir le matin avec vos éléments à recycler et les déposer en venant, à la pause méridienne, ou même en partant ! Bon recyclage en tout cas...

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