13/01/2016

A la découverte du centre commercial Qwartz : un espace kids friendly et adapté aux jeunes parents (par Sophie C.)

Qwartz play - Espace enfants

Habitante de Courbevoie, ma référence en matière de centre commercial, c’est celui des 4 Temps. Le très grand centre commercial de la Défense. Je le connais par cœur à force de l'avoir arpenté en long, en large et en travers :-)

Il était donc temps de changer un peu d'horizon. Etant passsée un jour devant le centre commercial Qwartz, situé à Villeneuve-La-Garenne, sa taille impressionnante m’a interpellée. Difficile de rivaliser avec les 4 Temps en matière de taille en général : partout où je vais, je les trouve toujours plus petits ! :-). Mais cette fois-ci, je fus intriguée. Et cela tombait bien car j'avais envie de nouveautés, et de fuir un peu la foule des 4 temps qui ne semble jamais diminuer. C'était bientôt Noël et j’adore les magasins à cette période. Il ne m'en fallait pas plus pour me lancer à la découverte de ce second géant.

Premier bon point à souligner : le parking est gratuit ! Comment ça c’est normal ? Oui pour la majorité des gens dont je faisais partie AVANT (avant de vivre en région parisienne et de sortir ma CB dès que je mets un pied dehors) ; mais pour ceux qui connaissent les centres commerciaux de Paris et banlieue, ils savent que la plupart ont un parking payant. Et oui, ça ne suffit pas de consommer dans le centre en plus il faut payer le parking, sinon ça ne serait pas drôle.

Ravie d’avoir pu me garer gratos, je pars sereine arpenter les allées du centre Qwartz. Les anglais s’exportent donc hors Paris Intra-muros, c’est bon à savoir !

Très vite je découvre un endroit pour s’asseoir qui semble bien confortable…

Qwartz

…et un panneau que je ne connais pas (ou tellement peu que j’ai oublié qu’il existait !)

Qwartz espace bébé

Un endroit destiné uniquement aux parents pour s’occuper de bébé tranquillement installés ! Là je suis enjouée, quelle excellente idée ! Mais pourquoi n’y a-t-il pas ça partout ? Ça semble à la fois tellement logique et pourtant tellement rare...

Je continue ma visite en découvrant des endroits ici et là permettant aux enfants de s’amuser : un espace garderie pour faire ses courses en toute tranquillité où le Père Noël s’était confortablement installé pour le plus grand plaisir des petits, des "airs" de jeux connectés un peu partout dans le centre pour que les enfants aussi passent un bon moment. Tout est mis en place pour que TOUTE la famille aime aller faire les courses.

Qwartz intérieur

Au détour d’un escalator je tombe sur une petite pépite !

Qwartz biberon

Un coin isolé, au calme pour allaiter en toute intimité ! Quelle délicate attention qui ravira les mamans pudiques ou voulant simplement s'accorder un moment maman-bébé en toute tranquillité. Cette réelle prise en compte de la parentalité m’a sincèrement touchée.

Je suis repartie de chez Qwartz plutôt satisfaite de leur approche kids friendly : là où beaucoup de centres commerciaux n'ont pas su évoluer avec la parentalité, Qwartz a su s'adapter à la modernité parentale de notre monde actuel. Une raison de plus pour y retourner très vite !

Qwartz, défis

Vous aussi vous voulez passer un agréable moment chez QWARTZ ?
Alors c'est au
4, Boulevard Gallieni
92 390 Villeneuve-la-Garenne
Parking gratuit de 3 000 places.

Plus d'informations sur www.qwartz-92.com

04/01/2016

1 an de congé parental : difficultés et satisfactions

Cela fait déjà près de 3 mois que j'ai repris le chemin du travail. Cette reprise a mis fin à une période inédite dans ma vie et qui se se reproduira pas (à priori) : celle de mon congé parental. Je me devais donc de faire un article sur le sujet, pour évoquer, non pas un bilan car le sujet ne s'y prête pas, mais plutôt établir un état des lieux des difficultés et des satisfactions que j'en ai tirés. En espérant que ces éléments aideront d'autres parents, et notamment d'autres papas, à faire leur choix.

Les satisfactions :
Une fois n'est pas coutume, commençons par le positif. Car oui, malgré le fait que je me suis beaucoup, beaucoup plains pendant un an, j'en ai tiré des satisfactions, c'est incontestable.
La première satisfaction a été celle de pouvoir veiller au bien-être de mes enfants. De par ce concept montant, j'entends ne pas leur imposer un rythme de fou, que notre vie actuelle nous impose à nous, parents, et par répercussion, à nos enfants. Lorsque j'ai commencé mon congé parental en octobre 2014, ma grande venait juste de faire son entrée à l'école maternelle, tandis que ma petite fêtait ses 4 mois. 

Je n'ai ainsi pas eu à courir tous les matins, à speeder l'une ou l'autre de mes filles. J'ai pu répondre du mieux possible à leurs besoins physiologiques, psychologiques et matériels. Ainsi, par exemple, pour sa première année d'école, ma grande n'a jamais connu les centres de loisirs, la garderie le soir, ou encore les nouvelles activités post scolaires. Autant d'éléments qui lui ont permis d'être reposée, plus attentive, et plus "heureuse" dans sa vie de tous les jours (attention je ne dis pas que le contraire rend malheureux, chaque enfant est différent, j'aborde bien ici un cas particulier). Pour ma petite, cela m'a permis de continuer la nourrir au lait maternel plus longtemps. J'ai aussi pu procéder moi-même à sa diversification alimentaire, cuisinant chaque jour avec des produits frais et du marché. Variant les plaisirs au gré des saisons. J'ai pu voir son évolution psychomotrice au quotidien, la stimuler si nécessaire, la sortir régulièrement dès que le temps le permettait. J'ai pu leur offrir une mise au vert régulière, profitant de chaque vacances scolaires pour partir avec elles. Aucune soirée ne fut véritablement stressante à cause des échéances du lendemain.

J'ai pu aussi de mon coté en tirer une satisfaction personnelle. J'ai été invité à participer à de nombreuses interviews en tant que (trop) rare père en congé parental (France 2, Les maternelles, Psychologie Magazine, Sur Radio, Biba...), ce qui m'a permis, au final, de faire un bilan sur moi-même, mes compétences et mes envies. J'ai pu monter mon association avec une amie. J'ai pu avoir un quotidien différent, et me construire une vie sociale de proximité, de quartier, ce qui est parfois difficile en ville et dans notre monde toujours plus en mouvement. Je n'ai jamais discuté et échangé avec autant de voisins, de parents, de personnes... de mon quartier. Parce que j'avais le temps de discuter, de prendre des nouvelles, d'écouter.

Into the sky of Poland...

Les difficultés :
Après, bien sûr, il y a les difficultés, qui sont aussi, à leurs manières, des échecs personnels. La principale difficulté fut le sommeil : le choix de garder ma petite fut au final chèrement payé. Une enfant en relativement bonne santé, mais sans autre rythme que les repas, qui dormait peu voire mal, sans que je n'ai pu au final y faire grand chose. J'ai eu beau faire ce choix, mettre en place la plupart des conseils reçus, tenter de m'adapter, il n'y a rien eu à faire : j'ai engendré une seconde fille au sommeil compliqué. Et au final, on a beau se dire que c'est comme ça, on culpabilise toujours un peu en se disant que c'est de sa faute... :-/

Ce manque de sommeil a bien entendu eu des répercussions sur mon quotidien : je devais rattraper mon sommeil en journée sous peine de devenir fou (car dans ces cas là le conjoint ne prends pas le relais). J'ai donc eu moins de temps pour mes projets personnels que je m'étais pourtant promis d'accomplir pendant cette période. Et je suis ressorti frustré au final de ne pas avoir pu faire certaines choses que je m'étais pourtant promis d’exécuter. 

Le choix financier, même si je ne m'attarderai pas dessus plus d'une ligne, reste aussi problématique : le sacrifice est réel et ressenti, c'est pourquoi tous les paramètres (et les économies !) doivent être pris en compte avant de se lancer dans l'aventure.

Enfin il y a le regard des autres et la solitude. Car parce que vous êtes à la maison, vous ne "faites rien" vous avez le temps. Les tâches ménagères sont votre quotidien et vous relayer ne devient plus nécessaire, car vous n'avez "que ça à faire". Les choses sont vite acquises et les changer devient mission impossible. Peu de gens comprennent votre choix : certains vous admirent, d'autres vous plaignent, mais d'aucun ne mesurent (à moins de l'avoir vécu personnellement) ce que vous vivez. La qualification de "congé" parental ne m'a jamais paru aussi absurde : personne n'appellerait un travail "congé" lorsque celui-ci vous tient occupé 24/24, 7j/7, sans pause régulière ou respectée. Bref, de ce coté là, retrouver un travail et une vie sociale fut salutaire. J'ai surement échoué là encore à ne pas m'être assez épanoui avec mes filles : j'aurais du plus bouger, plus sortir, plus découvrir avec elle. Je ne l'ai pas fait, me contentant de mon rythme quotidien et évitant de le briser. Un choix mal assumé de ma part par moments, admirant ces (mamans) parents qui dans la même situation semblent réussir à faire 10x plus de choses.

Ces petites choses qui ont facilité mon quotidien...
Lorsque l'on est dans un tel quotidien, force est de constater que certaines choses que l'ont pensait anecdotiques ou désuètes s'avèrent au final, salutaires et indispensables. Parmi celles-ci, et en ce qui me concerne, le Transat Balance de chez Babybjörn qui ma sauvé plus d'une fois la mise : pour l'endormir, pour la poser, pour la bercer, pour la re-poser lorsque j'allais quelque part (plié il ne prends pas plus de place qu'une grande feuille de papier et tient rudement bien accroché sur la poussette)... Bref, ce transat fut MON objet sauveur d'une partie de mon quotidien. Si vous vous apprêtez à prendre un congé parental, investissez !

Les petits pots de chez Philips AVENT ont constitué un 2ème objet indispensable de mon quotidien. En résumé, ces petits pots m'ont servi (et servent encore) à TOUT ! De la conservation du lait maternel, aux compotes embarquées pour la grande, en passant par les purées maisons mixées et congelés, les céréales, les restes... je m'en suis servi tous les jours de mon congé parental pendant un an. C'est vous dire leur utilité incontournable.

Les portes bébés furent aussi les outils indispensables de ce quotidien rythmé par de multiples sorties quotidiennes : courses, pédiatre, école... Jonglant entre le physio et le non physio, selon le temps, l'envie de bébé ou la mienne, j'ai alterné régulièrement entre le Manduca et le Porte-Bébé Miracle de chez Babybjörn. Là encore, que de temps précieux gagné ! Un luxe nécessaire quand on en manque le reste du... temps ! :-) Et pour les jours de pluie, froid, ou simplement de flemme, et notamment lorsque j'avais les 2, j'ai investi dans une planche planche à roulettes Buggyboard Maxi, qui, fixée à la poussette, me sert toujours pour ma grande, et encore plus depuis la reprise du travail (la course matinale m'en est bien facilitée, l'école étant à l'opposée de la crèche).

Enfin, la dernière chose et pas des moindres qui m'a aidée dans ce quotidien, ce sont tous ces gens, ces copines du virtuel devenues réelles et qui m'ont remonté le moral quand j'en avais besoin, sont venues manger avec moi pour que je me sente moins seul certains jours, ont su m'apporter un soutien moral incontestable lorsque le mien était au plus bas. J'en oublierai surement mais encore merci pour votre présence, vos mots de réconfort et votre soutien, mes chères Amélie, Karine, Laëtitia (lapetitelati), Claire, Elise, Vanessa, Hubert (tiens, un mec :-), Evelyne, Julie, Angela.... Sans oublier ceux et celles que je n'ai pu voir IRL mais qui ont su être présent(e)s virtuellement :-)

Billets antérieurs