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21/11/2018

Les maladies du bébé : la Rhinopharyngite

Je commence aujourd'hui une série que j'intitulerai "Les maladies du bébé" où je tacherai de partager tous les trucs et astuces que j'ai utilisé pour soigner ma fille de cette maladie (incluant les avis médicaux d'un pédiatre professionnel, voire plusieurs médecins, je vous rassure :-)

La première à laquelle j'ai décidé de m'attaquer c'est à la Rhinopharyngite, ou plus communément, cette maladie qu'on appelle le rhume. Chez un bébé, et notamment les tout petits, cette maladie a tendance à débuter en octobre, et à se finir en... avril ! Bon, j'exagère un peu, mais à peine, notamment pour les enfants en crèche

Bien entendu, n'allez pas croire que ce sera le même rhume qu'il aura tout l'hiver :-) Il en aura juste plein de différents qui s’enchaîneront  Car il faut savoir que la Rhinopharyngite est dans 90% d'origine virale, et donc que le seul véritable moyen de la soigner, c'est d'attendre que l'enfant produise ses propres anticorps. Ainsi, si il rencontre à nouveau cette souche virale, il ne l'attrapera pas car son corps connaîtra déjà cette maladie. C'est le principe qu'on vous rabâche tout le temps quand vous êtes parent : faire ses défenses immunitaires.

Attirail pour soigner le rhume de bébé

Mais passons au concret : comment essayer de s'en débarrasser ? Tout d'abord, commençons par le commencement : sauf si votre enfant est un surdoué (et dans ce cas faites vite une vidéo je vous garantis qu'elle sera virale d'ici une heure ! :-), ce dernier ne sait pas se moucher. Il faut donc le faire vous même, chaque pédiatre y allant de son conseil, chaque parent trouvant, au fil du temps, son rythme et son mode de fonctionnement en fonction de son enfant. Voici donc un détail des méthodes que j'ai recueilli (et testé !) au fur et à mesure des nombreuses Rhinopharyngites de mes filles :
- La méthode classique : la tête de l'enfant sur le coté, une dosette de sérum physiologique dans la narine supérieure, bébé expulse, et on recommence de l'autre coté.
- La méthode spray : un spray classique type Rhinoprel ou physiomer, une injection dans les narines de l'enfant en position assise ou debout, et on laisse couler au fil des heures.
- La méthode ORL : une seringue (sans l'aiguille !) remplie de sérum physio, bébé tête incliné sur le coté, seringue à l'horizontal, on injecte en puissance, il expulse, et on recommence (violente la méthode).

Si vous souhaitez un bon tuto en vidéo, c'est par ici !Personnellement, c'est celui que j'ai utilisé sur ma 2ème fille et celle que j'ai trouvé le plus efficace comme méthode.

Après, cela peut ne pas suffire. On peut donc ajouter un spray nasal, mais qui va contenir un peu plus que de l'eau ou de l'eau salé. Les 2 les plus prescrits par les pédiatres (pour moi) sont le Pivalone et le Rhinotrophyl. Mais il en existe plein d'autre. Le 1er contient de la cortisone tandis que le second contient du souffre. Les 2 ont parfois eu tendance à faire un petit peu saigner du nez nos petits bouts, mais rien d'anormal en substance

Encore une fois, malgré cela, le nez de votre enfant peut rester encombré, surtout quand il est petit et donc souvent en position assise ou allongée. Reste alors à envisager l'aspiration. Via un mouche bébé classique (je vous déconseille celui de bébé confort, c'est juste de la camelote, et encore, je suis poli), vous aspirez vous-même les écoulements nasaux de votre bébé. Malgré le coton, c'est souvent un coup à en avaler une partie (bon appétit si vous êtes à table) et à tomber, à votre tour, malade.

Après, pour ceux qui voudraient tenter, il y a la méthode (sérieuse) polonaise, ci-dessous. Et avant de vous mettre à crier, sachez que dans le pays, la plupart des pédiatres recommandent ce mouchage. Il est sécure pour vous, l'aspiration se fait dans un sens donc aucun risque de lui envoyer des bactéries (pensez quand même à bien le nettoyer après, mais cela va de soi, hein :-) et c'est beaucoup plus puissant que votre souffle (sauf si vous êtes comme le grand méchant loup des 3 petits cochons, mais je m'égare). 


On vient de voir ici toute la panoplie dite "classique" pour aider bébé à guérir de son rhume. On y ajoutera quelques détails secondaires, comme surélever un peu le matelas (j'ai bien dit un peu !) pour que la tête soit plus inclinée et lui permettre de mieux respirer. Niveau température, les pédiatres rappellent que 19° constitue une température idéale pour la chambre d'un bébé, et que le taux d'humidité doit être situé entre 40 et 60%. L'achat d'un humidificateur (dont on prendra soin de changer l'eau régulièrement bien entendu sinon l'effet inverse risque d'arriver) peut ainsi s'avérer utile, couplé avec un bon hygromètre. Sinon, à l'ancienne : linge mouillé, bol d'eau.... Mais ça reste moins efficace bien entendu.

J'ai également tenté un truc d'un médecin "old school" assez rare et déroutant au début : l'instillation de granions d'argent dans le nez de bébé. Cela est très surprenant au début, car normalement c'est quelque chose qui s'absorbe, et ne se mets donc pas dans les narines. Ensuite, car il y a une grande quantité dans chaque ampoule, et que du coup, bébé en prends beaucoup et a du mal à gérer. Et enfin, c'est très salissant, donc attention en l'injectant ! Par contre ce fut vraiment efficace pour le coup : une ampoule à stoppé les écoulements pendant plus de 15h !

Voilà, j'ai fait à peu près le tour de tout ce que l'on peut faire face à la Rhinopharyngite du bébé.

Et vous, quels sont vos trucs ?

05/11/2018

Maman blues, les mots d'une réalité souvent voilée

Maman Blues
De Fabienne Sardas
A partir de 12,99 € sur Amazon.fr

Aujourd’hui j’aimerais vous présenter l’ouvrage de Fabienne Sardas, psychologue-psychanalyste, membre du Groupe International du Rêve Eveillé en Psychanalyse (GIREP) et qui a exercé pendant plus de dix ans dans une maternité parisienne, la maternité des Diaconesses (Paris 12).

Son livre vient aborder toutes les joies et les enjeux plus ou moins conscients liés à la maternité, sur fond de témoignages de patientes qu'elle suit ou a suivi. Tout ce qui est remué par l’arrivé d’un enfant, en tant que mère, et qu’on ne pouvait soupçonner avant de le vivre. Des réalités souvent voilées ou tues, loin de l’image parfaite de la femme enceinte épanouie, ce livre fait du bien et nous allège. Les pères ne sont pas en reste pour autant et leur rôle, leurs difficultés et leurs interrogations sont également abordés.


L’auteur nous déculpabilise en accueillant les parents dans leurs doutes les plus sombres et leurs joies les plus grandes avec toute leur légitimité. Elle normalise les sentiments de peur, de tristesse, de doute, d’excitation, de bien-être et de bonheur. Pas de jugement, uniquement une grande bienveillance sur fond d’explication psychologique (accessible à tous !) de nos fonctionnements en tant qu'homme et femme qui donne la vie.La lecture de ce livre m’a confirmé que l’écoute, l’accueil et la bienveillance sont indispensables pour accompagner le couple vers la parentalité. Cet ouvrage, qui aborde la difficulté d'être parent, depuis la grossesse jusqu'aux premiers moments avec bébé, est à mettre entre toutes les mains de qui s'apprête à donner la vie un jour.

sophie (at) desperatehouseman.fr

21/09/2018

La gestion de la fièvre chez bébé & le jeune enfant

L'automne est bien là. Aujourd'hui pour être exact :-) Cela fait un moment que je voulais faire un article sur ce sujet. Une fois n'est pas coutume, je vous laisserai glaner au gré de vos recherches google des éléments scientifiques sur la fièvre en général, le but étant ici plutôt de vulgariser la chose et vous partager mon expérience sur le sujet.

Pourquoi mon enfant fait-il de la fièvre ?
En général, un enfant (comme un adulte d'ailleurs) fera de la fièvre en réaction à une infection dans la majeure partie des cas. Le principe est au final assez simple à vulgariser : le corps est victime d'une attaque, virale ou bactérienne, et se défends. Le système immunitaire réagit et essaye de détruire ces intrus qui menacent la santé et l'équilibre de l'hôte. Le problème, et souvent chez les enfants, est que ce système immunitaire est encore peu développé et donc vite dépassé. Comparons le par exemple à une équipe de championnat amateur qui affronterait le PSG ou un autre gros calibre de la D1. La comparaison peut se faire avec l'armée, ou avec n'importe quel autre sport je pense. Bref, toujours est-il que le corps, dépassé, décide alors d'augmenter sa température pour détruire ces intrus qui viennent le déranger. La fièvre est donc non pas le résultat direct de l'infection, mais le résultat de la réponse du système immunitaire qui tente d'utiliser cette nouvelle arme. L'augmentation de la température va donc favoriser la destruction des intrus, et le corps, une fois débarrassé de ces derniers, reviendra à une température acceptable. 

Quel est alors l'intérêt au final de faire baisser la fièvre si c'est une réponse du corps qui est pour son bien, ne devrait-on pas la laisser agir ? 
En théorie, si. Et dans la mesure du possible et si les conditions sont réunies, il faut essayer de laisser cette fièvre agir qui a rarement tendance à perdurer plus de 48 heures. Après, d'autres facteurs sont à prendre en compte tels que :
- Une fièvre bien ou mal supportée : un enfant peut avoir 39,5° et être alerte et en pleine forme ou complètement abattu. Ce constat déterminera si il faut ou non faire baisser la fièvre à l'aide d'antipyrétiques.
- Un risque de convulsions : certains enfants à l'approche des 40° ont tendance à convulser, et dans certains cas (je dis bien dans certains cas), ces convulsions (impressionnantes mais rarement graves) peuvent avoir des conséquences neurologiques. Quand c'est le cas, il faudra alors veiller au final à ce que la fièvre ne monte pas trop haut et la traiter dès qu'elle dépasse 38°. La plupart des médecins s'accordent cependant à dire que si l'enfant n'a pas convulsé lors de ses premières grosses fièvres, il ne le fera pas. A l'inverse, un enfant qui convulse risque de le faire de manière récurrente.



A combien peut-on considérer qu'un bébé fait de la fièvre ?
La plupart des médecins s'accordent à dire que, contrairement à un adulte, une température de bébé n'est pas de la température en dessous de 38,5°. Là encore, l'agrément sur le sujet si il est largement partagé, ne doit pas être considéré comme une vérité absolue, dans la mesure où les cas particuliers existent. La température d'un être humain se situe aux alentours de 37°. Mais d'une personne à l'autre elle peut être variable. Ainsi, par exemple, mes filles (est-ce leur moitié polonaise qui les rends à sang froid ?) ont en général une température corporelle plus proche des 36°. Ainsi, à 38,5°, elles sont déjà presque 2,5 ° au dessus de leur température habituelle et on peut donc en convenir qu'il y a une forte chance d'infection. A l'inverses, certains enfants étant à 37,4° par exemple, ne présenteront que peu de signes d'infections à 38,5° (je caricature un peu mais dans l'idée c'est ça).

D'autre part, il ne faut pas oublier qu'un bébé est un peu comme un chauffage mal réglé : le corps a encore du mal à ajuster le thermostat et peut vite augmenter la température même si au final cela n'est pas nécessaire ou pas à ce point là en tout cas. C'est pour cela que contrairement à nous adultes qui grelottons et aurons tendance à nous réfugier sous la couette, les médecins et personnels de santé vous conseilleront de déshabiller votre enfant. A titre personnel, je conseille également de surveiller la redescente pour qu'une fois la température redevenue acceptable l'enfant ne prenne pas froid.

Carnet de santé

Comment mesure-t-on la fièvre ?
La fièvre peut être mesurée à l'aide d'un thermomètre. Personnellement, je suis un peu old shcool et reste convaincu que le meilleur moyen de mesurer la fièvre reste par la voie d'un thermomètre rectal. Même si ce type de thermomètre est en théorie adapté également à une prise sous aisselle (souvent pratiquée dans les crèches) ou orale (pensez à bien le nettoyer si vous changez d'orifice régulièrement hein !).
J'ai cependant eu l'occasion de tester 2 autres types de thermomètres, moins intrusifs (c'est le cas de le dire) et plus faciles d'usage lorsque la température est récurrente et qu'il faut faire des mesures toutes les 6h, voire toutes les 3h.
Le premier fut le thermomètre frontal Predictor (qui mesure également la température de l'eau). Malgré les différents usages et types d'usage que j'ai pu avoir, il s'est tjrs avéré assez inefficace : certes, si l'enfant a vraiment de la fièvre il vous l'affichera mais il sera susceptible de vous afficher une fièvre si il a juste chaud également. Les mesures sont peu fiables et en comparaison lors de mes tests, peuvent afficher jusqu'à 1 degré de différence avec une prise rectacle ! Bref, il est rangé dans mon placard et me serre plus à amuser les filles qu'autre chose.
Le second fut le ThermoScan de Braun. Il s'agit d'une prise de température auriculaire (dans l'oreille donc, donc moins invasive et surtout très usitée en hôpital (testée à maintes reprises aux urgences). Ma pédiatre utilise ce mode de prise de température d'ailleurs. Tout comme de nombreux médecins. Bref, chaque appareil ne se valant pas, et ma fille étant très vite retombée malade (merci la crèche), j'ai pu testé ce modèle rapidement. Tout en faisant quelques prises rectales (sinon ce n'est pas une véritable comparaison hein :-). Et globalement, j'ai été agréablement surpris car le thermomètre a matché à presque tous les coups. Ma réserve reste sur les températures hautes (2 jours à plus de 40°) où on va dire que la précision s'est un peu émoussé. Mais au final, on s'en fout un peu, vu que au dessus de 40° on sait qu'elle a de la fièvre hein ! :-)

Après 2 jours à 40°, mon enfant est descendu à 35,5° (variation posible de + ou - 0,2), dois-je m'inquiéter ?
Non, c'est en général une réaction normale et loin d'être systématique. Néanmoins, et dans de très rares cas, si celle-ci persiste, elle peut être le témoignage d'une infection. Il vous faudra alors consulter. Là encore, et tout comme pour une température élevée, le comportement de bébé sera le 1er signe pour savoir si il faut ou non s'inquiéter.

Peut-on déterminer l'origine de la fièvre de manière systématique ?
La fièvre reste dans la plupart des cas le témoignage d'une infection, qu'elle soit virale, bactérienne, fongique, parasitaire... Déterminer son origine sera possible mais seulement par un professionnel de santé (médecin généraliste, pédiatre, spécialiste...) et parfois après des examens complémentaires. Dans tous les cas, et malgré la peur qu'elle inspire, la fièvre reste avant tout une réponse de notre système immunitaire et disparaitra dès que le corps aura repris le dessus.

21/03/2017

Une conférence sur la difficulté maternelle et paternelle à Courbevoie (92)

Mais pourquoi faire une conférence sur un sujet qui va aborder la facette la plus sombre de la maternité et de la paternité ?  Pourquoi venir mettre un peu de noir dans ce rose et bleu layette ? 

Non pas pour vous gâcher la joie intense que vous procure votre adorable bébé, non, mais parce qu’avoir un enfant ce n’est pas que du bonheur, malheureusement. Pour la majorité d’entre nous il y a des hauts mais aussi des bas. Parfois des petits bas et parfois des gros bas, que cela soit récurrent ou juste ponctuel. Ces émotions sont là, palpables, tapis au fond de notre quotidien et nous poussent à nous remettre en question.

Pourquoi suis-je frustrée ? Pourquoi je culpabilise ? C’est quoi ces angoisses ? On ne m’avait pas dit que c’était si difficile/si fatigant/si bouleversant… Autant de questions que les jeunes parents sont parfois amenés à se poser sans trouver de réponses.



Ce sujet qui me tient tant à cœur sera présenté par Mathilde Bouychou, psychologue- psychothérapeute spécialisée en périnatalité, référente Ile-De-France de l'Association Maman Blues.

Vous hésitez à venir ? Dites-vous que la difficulté maternelle et paternelle ne se manifeste pas forcément par une dépression : il y a toute une palette d’émotions qui en font parties également, du Baby Blues aux angoisses, en passant par la névropathie.

Alors si la maternité/paternité n'est pas seulement synonyme de bonheur pour vous, ou si vous souhaitez simplement en savoir plus sur le sujet, venez nous rejoindre le mercredi 26 avril à 19h00 à la Maison de la Famille de Courbevoie.

Pour vous inscrire et en savoir plus : www.apsef.fr

sophie (at) desperatehouseman.fr

14/02/2017

Une Saint-Valentin sans fail : comment conjurer le sort des allergies croisées ?

Savez-vous que si l’on est allergique aux acariens il est possible de l’être également aux crustacés ? C’est ce qu’on appelle les allergies croisées. Alors comment sauver sa Saint Valentin et ne laisser place qu’aux bonnes surprises pour un scenario réussi ? Le laboratoire ALK vous dit tout ! (article non sponsorisé !)

Il est 20h - Rendez-vous au restaurant :
Votre journée harassante se termine et il est temps de se retrouver autour d’un plat savoureux. Mais quand on partage sa vie avec une personne allergique aux pollens, certains aliments peuvent être déconseillés. Pour être sûr de terminer ce diner sans encombre, si votre amoureux est allergique aux pollens de bouleau, il vaut mieux éloigner de sa vue les pommes, les carottes, les panais ou encore les céleris [1], qui sont des aliments auxquels il pourrait mal réagir.

Prenons un autre exemple : une étude clinique a démontré que sur 14 patients allergiques aux pollens d’armoise, tous étaient allergiques au céleri et 12 au persil [2] ! Pourquoi ? Parce que les structures moléculaires allergisantes de ces deux substances sont très similaires ! Faites donc les choix culinaires les plus judicieux en fonction de vos allergies ou de celles de votre partenaire. 


Un baiser foudroyant :
Il est 22h et le diner se termine. La seconde étape d’une Saint Valentin sans fail est de réussir à embrasser son Jules ou sa Valentine allergique sans provoquer une réaction qui ferait baisser d’un cran le niveau de la soirée. Si les conseils donnés pour le restaurant ont bien été appliqués le risque d’avoir une mauvaise surprise est très faible. Pour les autres, inutile de se brosser les dents ou de se ruer sur le premier chewing-gum, même deux heures après avoir manger un allergène un baiser peut foudroyer un grand allergique. C’est le cas de ce jeune américain qui après avoir mangé une pomme et embrassé sa petit-amie allergique aux pollens a vu sa Valentine déclencher une crise d’allergie inattendue [3] ; [4]. Les allergies croisées ne pardonnent pas …

Et sous la couette ?
22H20 et un nouveau rendez-vous se profile, pourtant l’allergie au latex concerne entre 1% et 3% de la population mondiale [5]. C’est une réalité qui mérite une attention particulière puisqu’en France elle représente la quatrième cause de choc anaphylactique [6]. Si jamais son conjoint est concerné mieux vaut avoir évité la banane, l’avocat, le kiwi, la châtaigne au cours du dîner puisque dans un tiers des cas les personnes allergiques au latex le sont également à ces aliments [7]. Pour les autres ? Les conseils distillés ci-dessus devraient avoir permis de passer une fin de soirée des plus inoubliables.

Le saviez-vous ?
On peut être allergique au champagne ! C’est le cas de cet homme de 32 ans qui a déclenché une réaction allergique quelques minutes après avoir consommé du champagne pour la seconde fois de sa vie. Quant à l’intolérance à l’alcool, elle concernerait 50% de la population d’origine asiatique [8].

[1] Hannuksela M, Lahti A. Immediate reactions to fruits and vegetables. Contact Dermatitis 1977;3;79-84
[2] Kauppinen K, Kousa M, Reunala T. Aromatic plants cause of severe attacks of angio-edema and urticarial. Contact Dermatitis 1980;6;251-4
[3] Wuthrich B. Oral allergy syndrome to apple after a lover’s kiss. Allergy 1997;52;236
[4] Wuthrich B, Straumann F. Pollen cross-reactivity. Can we establish a link between the in vitro results and the clinical situation?
[5] https://www.allergienet.com/allergie-latex/
[6]http://www.inserm.fr/thematiques/immunologie-inflammation-infectiologie-et-microbiologie/dossiers-d-information/anaphylaxie

12/05/2016

Un jour je n'achèterai plus de médicaments… (par Sophie C.)

A partir de 24,90 € sur Amazon.fr

Un jour je n'achèterai plus de médicaments. Voilà pourquoi "55 plantes médicinales dans mon jardin" m'a attirée, moi qui me suis en plus découverte une âme de jardinière depuis que j’ai ma belle terrasse ensoleillée. Les plantes sont devenues mon anti-stress et m’occuper d'elles en rentrant du travail est un moment de tranquillité que j’apprécie profondément.

Je n'ai, pour le moment, que des plantes et fleurs "décoratives" sans vertus particulières, que je trouve simplement très belles. Comme je suis de plus en plus méfiante vis-à-vis des médicaments, ce livre tombait parfaitement bien pour m’aider à me lancer dans mes propres cultures curatives et minimiser mon recours aux pharmacies.


Il faut avouer que le livre est très bien fait. Dès le départ les plantes sont classées par vertus sur le corps et on trouve même un grand tableau récapitulatif des types de sols nécessaires pour chacune.

Par contre, je me rends assez vite compte qu’il y a du vocabulaire de jardin que je ne connais pas du tout… je me mets même à douter de mon niveau en jardinerie au vu de toutes ces expressions que je n’ai jamais entendu. Merci à l’auteure, Virginie Peytavie, d’avoir mis un glossaire bien utile à la fin du bouquin pour aider les lecteurs/lectrices comme moi.

Sur le moment je me sens un peu hésitante sur ma capacité à bien tout comprendre et surtout à être apte d’avoir mes propres plantations médicinales tant il y a d’informations à prendre en compte. Mais une fois passée la 1ère partie sur la culture, on rentre dans le vif sur sujet sur chaque plante et là j’adore.

Chacune est présentée avec toutes les informations nécessaires, quelques photos et un calendrier de culture. J’apprécie la clarté de la présentation et la pertinence des informations !


Je termine ma lecture avec l’envie de tout planter sur ma terrasse mais il faut être réaliste et faire un choix. Alors je vais commencer avec le souci (calendula) et l’arnica, 2 plantes qui seront très utiles pour toute la famille. Hâte de voir ce que ça donne !

Si comme moi vous avez un extérieur, même un petit balcon, et êtes à la recherche de remèdes naturels pour soigner vos maux, n’hésitez pas à vous procurer ce livre qui est une véritable bible dans ce domaine à mes yeux!

Je vous souhaite de très belles journées à jardiner :-)

Sophie CHEVALIER - sophie (at) desperatehouseman.fr

21/07/2015

La santé des enfants dépend aussi de leur environnement

Dans le cadre des articles invités, je cède aujourd'hui la parole à Guillaume du blog Santé des enfants et environnement. Papa d’une petite fille de 3 ans (et bientôt d’une deuxième !), il s'intéresse au lien entre la santé des enfants et l’environnement. Son approche est très scientifique et a pour objectif de fournir des informations et des recommandations pratiques, permettant de :
- protéger nos enfants d’un environnement pollué ;
- les faire profiter des bienfaits d’un environnement naturel

Qu’est­-ce que la santé environnementale ou "santé­ environnement" ? Il s’agit des aspects de la santé qui peuvent être influencés par la qualité de l’air qu’on respire, de l’eau qu’on boit, des aliments qu’on mange, des matières qu’on met au contact de la peau, etc. Pourquoi s’intéresser au lien entre santé et environnement ? Parce que de nombreuses études montrent qu’une dégradation de la qualité de l’environnement génère des effets importants sur la santé. Les facteurs environnementaux font partie, aujourd’hui, des principaux contributeurs à la forte augmentation des cas de maladies chroniques : cancers, asthme, autisme, allergies, etc.

Chambre de bébé

Pourquoi s’intéresser plus spécifiquement aux enfants ? Et bien dans mon cas, et j’imagine pour la plupart d’entre vous aussi, c’est d’abord parce que je suis père de famille : prendre soin de la santé de mes enfants fait partie de mes responsabilités ;) Plus généralement, s’intéresser au cas particulier des enfants me semble absolument essentiel, car les enfants présentent des vulnérabilités spécifiques. Notamment :
- leurs systèmes de défense naturelle ne sont pas encore matures : les enfants absorbent plus facilement des substances dangereuses et ils ont plus de difficultés à les éliminer ;
- les enfants respirent, mangent et boivent plus que les adultes, relativement à leur masse corporelle. Leur exposition relative aux polluants est donc plus élevée ;
- leurs comportements spécifiques (présence au sol, fréquentes mises à la bouche, etc.) génèrent de plus fortes expositions aux polluants environnementaux classiques.

Comment diminuer l’exposition des enfants aux substances chimiques dangereuses ? De nombreuses solutions peuvent être mises en œuvre à notre niveau, dès aujourd’hui, concrètement, pour que nos enfants vivent en meilleure santé et plus longtemps. Par exemple, certaines bonnes pratiques peuvent réduire l’exposition aux polluants émis par un meuble nouvellement acheté. C’est ce que nous allons approfondir dans la suite de cet article.

La plupart d’entre vous, j’imagine, a remarqué que des odeurs particulières se dégagent d’un meuble neuf. Ces odeurs proviennent des Composés Organiques Volatils (COV) émis par les colles, les peintures, les vernis, etc. utilisés pour fabriquer ce meuble. Certains COV sont dangereux.

Lit Naturella enfant

Par exemple, le formaldéhyde est considéré comme un des COV les plus préoccupants : depuis 2004, il est classé "cancérigène certain" par le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC). Dans un rapport publié en 2009, le Haut Conseil de Santé Public (HCSP) estime qu’il faut diviser par deux les concentrations actuellement mesurées dans les logements français.

Les bonnes pratiques suivantes permettent de diminuer l’exposition des enfants aux COV issus des meubles neufs :

1/ privilégiez l’achat d’un meuble :
- en bois massif, qui contient moins de colle qu’un meuble en bois stratifié, contreplaqué ou aggloméré,
- dont les peintures sont étiquetées "A+" : ces peintures sont celles qui émettent le moins de COV,
- répondant aux exigences du label NF Environnement Ameublement, dont le référentiel porte notamment sur les teneurs en formaldéhyde ;

2/ juste après l’achat, laissez dégazer le meuble en dehors des pièces où l’enfant passe la plupart de son temps. Par exemple : à l’extérieur, au garage, dans un bureau qui sera fréquemment aéré, etc. Cette pratique permet que l’enfant ne soit pas exposé au "pic" d’émissions initial. Les recommandations varient de quelques jours à quelques mois (!), selon les sources d’informations. Au minimum, les odeurs de produits chimiques doivent avoir disparu. Bien évidemment, le moyen le plus simple d’éviter le pic d’émissions initial est... d’acheter un meuble d’occasion ;)

Voilà pour ces premiers conseils :) Si vous souhaitez vous informer et découvrir d’autres moyens de diminuer l’exposition de vos enfants aux produits chimiques, je vous donne rendez­-vous sur le blog Santé des enfants et environnement. Et je remercie chaleureusement Sébastien de m'avoir donné l’opportunité de vous écrire un article sur son blog :) A bientôt !

Guillaume

29/07/2014

Et si ça avait été nous ? Ou la chronique d'une grossesse stressante...

Pour ceux qui me lisent de temps en temps par ici, ou me suivent sur twitter, vous le savez peut être, mais je viens d'avoir une seconde petite fille. Née le jour de l'été, et en parfaite santé pour le moment. Mais pour autant, si la grossesse s'est globalement bien passée pour la maman, on ne peut pas dire qu'elle a été vécue sereinement.

Pour les 2 grossesses, j'ai été présent à toutes les échographies, et j'ai toujours tout fait pour y être. Sauf une. Cette dernière échographie de ce second bébé. Celle qui allait créer une suite d'évènements qui nous a fait vivre un véritable stress, à quelques semaines de la rencontre avec notre bébé. Voici l'histoire condensée, et les questions que cela m'a amené à me poser. Un petit retour d'expérience qui, je l'espère, aidera les personnes qui seraient susceptibles de vivre la même chose.

Monitoring Philips

Cette seconde grossesse se passait bien. Tous les signes étaient au vert, et pour beaucoup de choses, c'est l'avantage du second, on connaissait : les exams, les prises de sang, les taux à surveiller, les trucs à faire/ne pas faire... Bref, tout était sur des rails, jusqu'à cette 3ème et dernière échographie.

Déjà, le destin nous avait prédestiné à un problème. Impossible d'avoir un rendez-vous sur un horaire où notre première fille (la grande) serait gardée. Ce qui signifiait du coup forcément qu'un de nous 2, pour la première fois, ne serait pas à cette 3ème échographie. Je vous laisse deviner qui.

Bref, c'était un samedi matin. Un samedi d'avril, de printemps pluvieux et gris comme on les aime les déteste. La maman revient de son rendez-vous et m'annonce, laconique : "Il y a un problème". Mon sang ne fait qu'un tour. C'est à dire ? Je prends le bilan, et cherche l'indice. Là, dans les mesures, il y a un truc qui ne colle pas : le fémur est "trop petit".

Là, il convient de faire un aparté. Qu'est-ce qu'un fémur dit "trop petit" ? Sur quoi se base-t-on pour avoir une telle affirmation ? Et bien, tout simplement, sur des statistiques, qui donnent des courbes. Des tas et des tas de données qui sont rentrées dans la machine, qui du coup les compile et en sort des résultats attendus par rapport à une courbe.

Et là, c'est le drame : le fémur de notre seconde fille sort de la courbe, vers le bas. Là, le point est juste en dessous. La taille mesurée est en dessous du 3ème percentile. Ce qui signifie que, en résumé, dans toutes les données rentrées de toutes les tailles de fémur mesurées, moins de 3 enfants sur 100 ont une taille comme celle-ci, ce qui les situe en dessous de la moyenne. Et donc, déclenche tout un tas d’événements.

Instruments médicaux

L'obstétricien prescrit une échographie de contrôle en Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal. Bien entendu, il ne lui a pas vraiment expliqué pourquoi, on est samedi, et le temps que je réagisse il est parti. Plus personne au cabinet, et le week-end est un week-end prolongé. Entre temps, ma femme a fait l'erreur à ne pas faire : elle a tapé "risque petit fémur" dans un moteur de recherche. Elle tombe donc sur tous ces témoignages, venus d'on ne sait où (la plupart sont surement vrais je n'en doute pas), non vérifiés, de parents affolés à qui on a prédit un risque d'enfant trisomique

J'avais dit que je ferais court. Pas évident au final. Madame est un peu affolée. J'ai du mal à rationaliser. J'attrape mes bouquins de biologie cellulaire espérant y trouver une réponse rassurante. Rien, nada. Je me décide donc à me rabattre sur le net, et à analyser les témoignages en essayant de les classer : des plus sérieux aux plus complets. J'en sors 4 ou 5, qui ont indiqué tout leur parcours : de l'annonce du fémur trop petit, à la naissance. Dans 95% des cas, l’histoire se finit bien. Ouf, un petit espoir pour rassurer madame. Mais les 5% sont là aussi et vont rester dans un coin de notre tête.

Le week-end se passe. Difficile d'évacuer, on tombe dans l'attente. J'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois rien de plus : risque faible mais existant, fémur petit mais pas si petit, reste de l'analyse ok....

Mardi arrive. Au saut du lit je cherche le centre le plus proche pour avoir un rendez-vous. J'ai déjà récupéré la liste, elle est courte mais heureusement, là où il y en a le plus, c'est à Paris. Après quelques coups de fils, je décroche le rendez-vous tant attendu, où nous espérons des réponses, des éclairages...

Désinfectants et matériel médical

Le jour J arrive rapidement finalement. La gynécologue obstétricienne qui nous reçoit est très bien. Le 8ème mois de grossesse est en cours. Bébé est viable, entier, bouge, remue. On le sent, il a l'air en forme. L'échographie dure son temps. Le médecin nous livre son analyse : tout va bien, sauf ce fémur, trop petit, là, juste en dessous de la courbe. Elle nous propose une amniocentèse, et si le résultats est positif à la trisomie 21, une interruption thérapeutique. A 8 mois. Je suis scotché... Je ne peux à ce moment là m'empêcher de me souvenir de cet excellent article d'un médecin blogueur. Je me le repasse dans ma tête. Il m'a d'ailleurs beaucoup aidé à relativiser pendant cette période de stress, et rien que pour ça, je l'en remercie.

Je fais un calcul rapide aussi : amniocentèse programmée, résultats sous 3 semaines, ça veut dire résultats durant le 9ème mois. Quel intérêt ? Nous garderons le bébé quoi qu'il en soit. Il n'est pas question ici de religion ou de toute autre croyance : mon bébé aura 9 mois, si elle est différente, nous ferons avec. C'est comme si elle était déjà là. La question de l'interruption est évacuée. Par omission volontaire, ou non, elle ne nous parlera pas de cette nouvelle technique, moins invasive, qui est possible depuis cette année par prise de sang. Il valait peut être mieux finalement. Consciencieusement, et après s'être assurée que nous avions bien tout compris, elle écrira sur son compte-rendu, en guise de conclusion (je vous cite mot pour mot) : "Les parents ont été avertis du risque et sont prêts à accueillir un enfant différent". Elle ne fait que son boulot, je ne la blâmerai pas. Elle se protège, protège l'hôpital. Suit la loi, les protocoles existant. Nous ne sommes au final que des parents parmi d'autres, des statistiques....

Le rendez-vous se termine. Rien ne s'est mal passé, mais nous ne sommes pas plus avancés : le risque est faible mais il existe. D'ailleurs, je le sais, c'est mon métier : le risque 0 n'existe pas. Je garde un arrière goût nauséeux de tout ça. A quoi tout cela a-t-il servi ?

La suite est simple : je recontacte notre échographe, qui nous demande de revenir au début du 9ème mois pour une écho de contrôle de croissance. Cette fois je serai là, pas moyen que je la rate. Je prends le rendez-vous moi-même. On part en vacances quelques jours. On oublie, mais on garde quand même ce truc qui nous gratte, nous trotte dans un coin du cerveau. Un soir je reprends les données des échos de sa sœur que j'ai récupérées. Je compare à semaines égales avec un petit calcul mathématique et quelques exponentielles. A l'arrivée, le fémur de la seconde a 5mm de moins que la 1ère. 5 p.... de millimètres ! La moitié de mon ongle !!!!

Il est temps d'en finir. L'échographie dite "de croissance" se passe bien. Le fémur est toujours hors courbe, mais pour la première fois, le médecin est rassurant. Il semble confiant, pas inquiet. Cela aura son effet. Le dernier mois s'écoule, le jour J arrive, puis le jour J+1, en 3 heures notre petite fille arrive. Elle est là. Un beau bébé de 3kgs800 et presque 50 cms. En pleine forme. "Normale". Je ne retiens pas mes larmes, ni mon bonheur. Tout ça.... pour ça. A défaut d'avoir savouré cette grossesse (je n'ai pas vraiment savouré la première mais ça, je vous le raconterai une autre fois), je savoure cette naissance. Tout simplement....

Résultat de monitoringe en salle de naissance

04/07/2014

Ramener la maternité chez soi : berceau, pèse-bébé, allaitement...

Pour ceux qui me suivent et me lisent régulièrement par ici, vous le savez, je viens d'avoir ma seconde fille. Contrairement à la première fois, on est beaucoup mieux organisé (si, si, je vous assure !). J'ai donc posté quelques photos de mes choix, sur instagram et twitter, et reçu beaucoup de questions. J'ai donc décidé de faire un petit article de blog, rapide, qui vous permette, si vous attendez un enfant dans les prochain(e)s semaines/mois, de vous organiser et de bénéficier de ces choses pratiques.

Location du berceau de la maternité
Mes filles vont dormir ensemble et partager leur chambre. Néanmoins, en attendant, la seconde, allaitée, est dans notre chambre. La question, une fois le choix fait, restait de savoir où la mettre : couffin trop petit à notre goût et pas pratique, lit parapluie obligeant à se casser le dos... Nous avons donc décidé de louer le berceau de la maternité (celui en photo ci-dessous). Très pratique car il possède 4 roues (ne faites pas la course pour autant avec), peu encombrant, transparent pour voir bébé, et surtout friendly pour le dos de celui des 2 parents qui va chercher bébé la nuit :-) Le berceau se loue pour environ 30 euros par mois en pharmacie, compter 2 à 3 jours pour la livraison. Il vous faudra néanmoins (éventuellement) fabriquer le matelas (en le découpant dans une chute de mousse par exemple) ou vous le faire prêter par un(e) ami(e) qui en a déjà un (merci Delphine :-). Dernier choix : l'acheter (compter 54 euros tout de même !) et le mettre ensuite vous-même en location sur un site tel que Zilok par exemple.


Location d'un(e) balance/pèse-bébé
Pour notre première, nous étions tous les 2 jours fourrés à la PMI pour peser bébé et s'assurer qu'elle grandissait et grossissait bien surtout. Pour notre seconde, même si nous étions assez confiants vu son appétit, nous avons tout de même voulu nous assurer d'une prise de poids correcte. Nous avons donc loué en pharmacie une balance numérique pour la peser. Le coût est modique (de 4 à 8 euros la semaine selon les pharmacies). Là encore, compter de 2 à 3 jours pour la livraison selon les officines. Vous pouvez également louer une toise pour mesurer bébé, notamment sur Zilok. Très utile les premiers mois si bébé est un petit gabarit.


Location d'un tire-lait
Dans la mesure où ma femme reprendra le boulot avant les 6 mois de notre fille, elle souhaite, comme pour la première, tirer son lait de manière à ce qu'elle puisse continuer un allaitement maternel par mon intermédiaire au biberon (je serai en congé parental). Nous avons donc loué, là encore en pharmacie, un tire-lait électrique de la marque MEDELA. Là par contre, la sage-femme de l'hôpital, votre gynécologue, ou votre médecin traitant, peut vous faire une ordonnance. Le remboursement via sécu + mutuelle peut alors être intégral.

Tire-lait électrique MEDELA, double pompe

Stockage du lait maternel
Ce lait maternel, il vous faudra le stocker. De notre coté, nous avons choisi de le faire dans des petits pots de conservation AVENT, très pratiques et très ergonomiques (réutilisables pour beaucoup de chose après d'ailleurs : purée, viande, sauces, vin... !).

Pot de lait maternel dans contenants Avent Philips

Après, si comme nous vous faites des bébés d'été, vous risquez de vouloir aller vous balader un peu partout en vacances, et le stockage du lait maternel est alors plus pratique dans des sachets de conservation spécifiques. Ils prennent moins de place et seront plus faciles à stocker le jour du grand retour des vacances dans une glacière électrique par exemple. De notre coté, nous avons choisi de prendre 2 sets de marque différentes : AVENT et ELANEE.

Sachets pour le lait maternel

Voilà, pour le moment par rapport aux questions. J'essaierai d'enrichir cet article durant ce premier mois. Si vous avez des questions, n'hésitez pas : mail, twitter, IG, commentaires !

06/06/2014

Nos allergies et celles de nos enfants : comment mieux les comprendre et les prévenir ?

Vous faites peut être partie de ces parents qui ont des enfants allergiques : que ce soit aux piqûres de moustiques (comme ma fille), au lactose, aux pollens, aux fruits à coque... A moins que vous ne soyez vous-même allergique, aux chats par exemple ?

L'allergie se définit sur un plan purement médical par une réaction anormale et excessive du système immunitaire générée par un contact avec une substance généralement étrangère à l'organisme, ou non tolérée. Le déclenchement de la réponse immunitaire est alors rapide et peut prendre diverses formes, de la plus bénigne (rougeurs, eczéma, rhinite...) à la plus violente (choc anaphylactique).

L'allergie est donc un phénomène complexe, récurrent dans notre société mais néanmoins très individuel car dépendant de nombreux facteurs (génétique, environnement...) propres à chaque individu.


C'est pourquoi les experts de la Fédération Française d’Allergologie ont souhaité éditer un ouvrage vulgarisé, accessible, et donc destiné au grand public. Le but : mieux comprendre et mieux soigner toutes les allergies.

Car s'il est un constat que l'on peut poser et observer au quotidien, c'est bien que ces dernières ont fortement augmenté au cours des récentes décennies dans le monde entier.

Cet ouvrage de référence offre de nombreux schémas et illustrations, et toutes les réponses d’experts, pour vous aider à mieux les comprendre, mais surtout à mieux les prévenir.

Au programme, toutes les clés pour :
- comprendre les mécanismes de l’allergie ;
- découvrir comment se déroule une consultation chez l’allergologue ;
- tout savoir sur les manifestations allergiques ;
- connaître les différents types d’allergènes ;
- se tenir informé des traitements possibles et de l’avancée des recherches actuelles.

Le grand livres des allergies
Fédération française d'allergologie
Editions Eyrolles
378 pages

A partir de 23,66 € sur Amazon.fr

21/01/2014

Ce mot qui tue...

C'est un mot qui fait peur, un mot qui sonne encore comme le glas, qui vous glace le sang... Ce mot c'est le mot "cancer". 

Cette maladie de notre temps qui semble ravager de plus en plus sur son passage, et qui dernièrement m'a enlevé 2 amis, l'un très proche, l'autre papa, d'un petit garçon de mon âge...

Et je passe sur les collègues partis trop vite, ces noms qu'on raye des listes de réunion car '"ils ne viendront plus, ils ont un cancer" ou "ils ne viendront plus, le cancer les a emportés..."

Cigarillo

A une époque, pas si lointaine d'ailleurs, ceux qui avaient un cancer était âgés, des sujets à risques (fumeurs, buveurs, travailleurs de l'amiante...). Mais aujourd'hui, les critères initiaux semblent avoir disparu : à se demander si la mort ne s'est pas mise à jouer au loto...

Vous l'aurez compris, je suis triste, et en colère à la fois. En colère qu'à une époque où on greffe des cœurs artificiels, où on permet à des femmes nées sans utérus d'avoir des enfants, où la médecine fait chaque jour des progrès extraordinaires (il n'y a qu'à lire les découvertes publiées régulièrement à la source dans les revues scientifiques), un mec qui développe une tumeur sur un os (ostéosarcome) parte en moins d'un an. Il y a comme un déséquilibre, entre cette médecine moderne et de pointe, et ces maladies où, au final, on a l'impression que personne ne sait grand chose, même pas les spécialistes eux-même...

Mais ne vous y trompez pas, je ne blâme personne : la médecine avance vite et fait beaucoup. Mais ces jours-ci, j'ai eu l'impression que ça ne suffisait pas. Que ce n'était pas assez. Je me sens impuissant, désemparé... Certes, je ne suis personne et je ne peux rien faire. J'ai eu mon ami au téléphone régulièrement, j'ai voulu y croire avec lui, je l'ai motivé comme j'ai pu, comme ses proches. On avait joué au foot ensemble, alors je lui ai dit après chaque mauvaise nouvelle qu'un but encaissé ne signifiait pas la défaite, qu'il pouvait encore remonter au score. Mais au final, il n'y a pas eu de miracle, il a perdu son match, comme beaucoup d'autres auxquels je pense...

Pourtant, parfois, on aurait bien besoin d'un miracle... De temps en temps... alors, si vous en connaissez, des miracles, des miraculés, des guéris, des notes d'espoir, n'hésitez pas à me le dire en commentaire....

Papillon sur fleur rose

Pour en savoir plus sur les différentes formes de cancer
Pour faire un don 

Bien entendu, je n'ai sélectionné que la ligue, mais il existe beaucoup d'autres institutions et sources d'informations contre le cancer.

"Dans 10 ans, le cancer sera la tuberculose d'aujourd'hui"
Un médecin dont j'ai oublié le nom en 2013... Bref, vivement 2023 alors

31/07/2013

Le fléau des bébés : les piqures de moustique

Lorsque vous faites un enfant, vous lui transmettez vos gênes (ou alors c'est le facteur qui lui transmet ses gênes, mais dans tous les cas, il reçoit bien ceux d'un de vous 2). Je ne sais pas si le facteur est allergique aux moustiques, mais en tout cas, ma femme l'est. Et apparemment, l'hérédité est (malheureusement) passée chez ma fille de ce coté là.

Du coup, depuis sa naissance, la période estivale constitue un réel problème dans la gestion et la prévention des piqures de moustiques. Car il faut bien vous le montrer, lorsque ma fille se faisait piquer au début, ça ressemblait vite à ça.

Piqure de moustique 
Ou à ça, si j'avais de la chance...

 Piqûres de moustique : allergie ! 
Bref, il m'a donc fallu prendre le problème à bras le corps, m'étant rendu compte que j'étais incapable, même avec la meilleure volonté du monde, d'exterminer tous les moustiques dans un rayon de 5 kms à la ronde.

Le problème, c'est qu'avec un bébé ou un jeune enfant, la prévention s'avère vite compliquée. Tout comme l'administration de crèmes, pommades et autres médicaments.

J'ai donc du faire pas mal de recherches, et trouver, petit à petit, des solutions pour essayer d'éviter que ce genre de situation ne se reproduise. Je vais tacher de les partager avec vous, car croyez-moi, finir chez le pédiatre à chaque fois, ce n'est pas top du tout ! ! !

 Piqûres de moustique : allergie !

Prévention :
Pour prévenir les piqures de moustiques en été ou sous les tropiques, ces derniers attaquant principalement le soir et la nuit, j'ai donc adopté des vêtements longs à tissu léger le soir pour ma fille, ainsi qu'un anti-moustique à base de lingettes 100% bio, avec donc peu de produits nocifs et toxiques pour elle. Et à mon grande étonnement, leur efficacité s'est avérée redoutable. Il existe d'autres formats dans cette gamme de produits appelée MoustiCare, tous 100% naturels et fabriqués en France, à Amiens. La plupart sont commercialisés en pharmacie, parapharmacie et magasins Bio. Je ne vous cacherai pas avoir été très surpris par leur efficacité, moi qui était pourtant bio-sceptique sur ce coup là (et non, je n'ai pas de stocks options dans la boite :-)/ Dans tous les cas, n'oubliez pas que ces répulsifs anti-moustiques ne sont adaptés que pour l'enfant à partir de l'âge de 6 mois.

En plus de cet anti-moustique naturel, la nuit, et tant qu'elle est encore dans un lit bébé (ce qui n'est plus le cas qu'en vacances), j'ai également investi dans une moustiquaire imprégnée, mais qui finalement sert beaucoup plus comme barrière naturelle, la durée de vie du produit d'imprégnation dépassant rarement, au final, le mois. Rien ne vous empêche de chercher un produit similaire sans imprégnation, j'ai juste apprécié le format élastique qui la rend facile à mettre et à enlever sur le lit parapluie/bébé.

Je branche également tous les soirs une lampe à ultrasons de la marque Babysun qui fait aussi veilleuse. son efficacité s'est révélée assez bonne, malgré une lumière un peu forte que je suis obligé en général de masquer. Pas de risque de surchauffe par contre, puisque la veilleuse est une LED.

Certains médecins prônent également un renforcement en... vitamine B ! Oui, vous avez bien lu, car parait-il, à la sudation (hmm, j'envoie du rêve...), cela vous créera alors une odeur répulsive pour les moustiques. Je n'y ai personnellement pas eu recours pour ma fille, mais vous pouvez toujours favoriser chez votre enfant un régime un peu plus riche en vitamines B (sans devenir excesif non plus). Pour l'anecdote, et si vous cherchez un remède (et une excuse !) naturel pour vous en tant qu'adulte : le houblon contient de la vitamine B, donc... buvez de la bière ;-)


Soigner les piqures :
Les gens ont tendance à l'oublier, mais finalement, ce qui crée une infection par les piqures de moustiques, ce sont très souvent les différents microbes apportés et déposé par le moustique lors de sa piqure. C'est pourquoi une désinfection immédiate, puis ensuite fréquente et régulière pendant 48h à base de biseptine par exemple, peut potentiellement vous éviter dans 90% des cas une surinfection.

Les crèmes :
Là encore, il ne faut pas mettre n'importe quel crème sur la peau fragile de vos enfants. Je déconseille fortement (avis médical de 2 médecins dont un pédiatre) les crèmes homéopathiques en vente libre, qui contiennent divers produits dont de l'alcool et peuvent favoriser une réaction allergique chez un bébé ou un jeune enfant.

De mon coté, mon médecin m'a prescrit de la Nérisone (dermocorticoïde), qui s'avère grandement efficace chez ma fille. Lors de ses réactions, ma pédiatre m'avait prescrit une crème du même style : de la Locapred

Dans tous les cas, et à ce niveau là, ces crèmes sont données uniquement sur ordonnance et nécessiteront un avis médical de votre médecin traitant ou pédiatre. Car ce sont des crèmes à base de cortisone : elles ne soignent pas l'infection mais la réaction inflammatoire liée à la piqure (et sont donc fortement contre indiquées en cas d'infection, merci à @docemma pour la précision scientifique et médicale). Ne les administrez donc pas sans avis médical ! Par contre, cela ne coute rien de vous en faire prescrire après avis de votre médecin, et discussion autour des allergies de votre enfant, pour en avoir sous la main au cas où (ce qui est mon cas).

Traitement de choc :
Enfin, et malheureusement, quand tous ces gestes de prévention n'ont pas payé, que les premiers soins ont échoué et que vous constatez que la piqure au bout de 48h ne diminue pas, mais au contraire gonfle, gêne votre enfant et (parfois) provoque de la fièvre, allez consulter directement. Le médecin vous donnera sans doute un antihistaminique adapté, voire des antibiotiques et de la cortisone (Celesten) si les piqures sont situées à des endroits stratégiques (cou, oeil...)

Enfin, si vous voyagez avec bébé dans des pays à risques, et que votre enfant a montré des signes d'allergie, n'hésitez pas à aller consulter votre médecin avant de partir et à lui demander conseil. N'oubliez pas que les moustiques sont porteurs de nombreuses maladies, même en Europe, ou par exemple le Paludisme a fait son grand retour en Grèce, sans être "importé". Dans les départements d'outre-mer, le Chikungunya et la Dengue sont également légions. N'attendez donc pas pour consulter si vous rentrez dans la case "risques".

Sur ce, je vous souhaite de bonnes vacances tout de même :-) !

PS : Ces exemples sont des traitements utilisés par moi spécifiquement et donnés à titre indicatifs et de partage d'expérience. Ils sont prescrits par plusieurs médecins et regroupent leurs avis et conseils. Ils ne sont pas systématiquement applicables à n'importe quel autre enfant, à partir du moment où il y a traitement médical. Seul votre médecin traitant pourra vous conseiller pleinement.

03/01/2013

Les maladies du bébé : la gastro-entérite

Je continue aujourd'hui ma série intitulée "Les maladies du bébé" où j'essaye de partager tous les trucs et astuces que j'ai utilisé pour soigner ma fille de cette maladie (incluant les avis médicaux d'un pédiatre professionnel, voire plusieurs médecins, je vous rassure :-). Aujourd'hui, j'ai décidé de m'attaquer à la gastro-entérite.

Cette maladie bénigne au final, si elle peut être d'origine bactérienne, est dans les deux tiers des cas d'origine virale. Cela inclut donc que votre bébé se sortira tout seul de cette maladie : il produira des anticorps, qui reconnaitront donc le virus une prochaine fois. Et même si le virus est différent, la gastro suivante pourra être moins forte, moins violente.

Car, il faut bien le dire, ce qui impressionne le plus dans la gastro, c'est sa violence et l'état dans lequel elle met nos bébés ! Alors, que faire pour la prévenir et la soigner au mieux.

Tout d'abord, peu de parents le savent, mais il existe un vaccin contre la gastro-entérite ! Vrai de vrai ! Bon, je m'enflamme un peu en fait, car ce vaccin, appelé Rotateq est en fait un vaccin unique contre le plus violent des virus de la gastro-entérite : le rotavirus. Ce vaccin est oral, c'est à dire qu'il est administré en solution buvable à votre bébé. Vous pouvez donc, en théorie, le donner seul. Il s'agit de 3 solutions à boire, une par mois, sur 3 mois. Ce vaccin n'est pas pris en charge par la sécurité sociale, mais remboursé par certaines mutuelles. Chaque vaccin coute 50 €, soit au final 150 €. D'autre part, comme tout vaccin, il convient d'être conscient du choix que vous ferez, car vu qu'il est récent, on n'a que peu de retours d'expériences dessus. De notre coté, nous avons fait le choix de le lui administrer quand même.

Et je ne sais pas si c'est ce qui a été déterminant, mais en gros, depuis sa naissance (je rappelle que ma fille est en crèche donc trèssssss exposée aux différents virus de la gastro) ma fille en a fait 3.

La première fut sans aucun doute la plus impressionnante, à 8 mois. Des diarrhées fréquentes, une nuit difficile, mais aucun vomissement (effet Rotateq ?). Après à peine 24h, et administration du traitement donné par notre pédiatre, tout est rentré dans l'ordre. Enfin, quand je dis rentré dans l'ordre, attendez-vous tout de même à des couches peu sympathiques pendant quelques temps mais pas plus fréquentes, et surtout à un bébé en perte d'appétit pendant au moins 3 semaines parfois.

Le traitement que j'ai administré à bébé pour cette première gastro a été le suivant (ordonnance pédiatrique cela va de soi !) :
- Du Tiorfan (anti-diarrhéique) 3 fois par jour.
- De l’ultra-levure 1 fois par jour (100 mg)
- De l'adiaril (solution de réhydratation) une fois par jour.

Petites recommandations suite à mes observations :
- Ne prolongez pas le Tiorfan si les diarrhées s'arrêtent au risque d'obtenir l'effet inverse
- L'ultra-levure est bon pour aider à reconstituer la flore intestinale, n'hésitez pas à en donner sur plusieurs jours, adaptez vous, écoutez votre instinct
- L'adiaril n'est pas nécessaire plus d'une fois par jour si votre bébé boit normalement, même de l'eau. Et surtout (mais je ne sais pas pourquoi) ne le mélangez pas ! L'adiaril ne doit pas être mélangé avec un autre produit (yahourt, sucre, fruits..). Il doit être donné pur avec un biberon d'eau au dosage adapté. Après je l'ai quand même fait (erreur de débutant) et elle a survécu, donc, ne vous inquiétez pas si c'est votre cas :-)

Boite de lait Milumel Bio

Si vous avez la chance que cette première gastro survienne alors que votre enfant a commencé la diversification alimentaire, vous pouvez privilégier des fruits et légumes adaptés : compote de coings, purée de carottes, banane....

Certains pédiatres disent que le lait peut ne pas forcément être stoppé. Moi, j'aurai tendance à le stopper, par expérience. Mais si vous vous inquiétez pour sa croissance... vous pouvez alors acheter un lait de substitution adapté tel que le Diargal (lait sans lactose). Il existe bien entendu d'autres marques, je ne vous cite ici que celle que j'utilise. Par contre, vu le goût, ma puce n'en a pas voulu du tout. J'ai donc eu l'idée lumineuse (suggérée par une amie en fait :-) d'y ajouter un peu de céréales Quinoa à la vanille de chez Babybio. Le résultat fut à la hauteur de mes espérances : tous les biberons furent absorbés, et bébé reprit donc une alimentation quasi normale.

La seconde gastro est survenue l'été (oui, en juillet, incroyable non ? :-/). Là encore, j'ai eu le droit à uniquement des diarrhées. J'ai réduit le lait mais je ne l'ai pas supprimé. J'ai donné un peu de Tiorfan et un peu d'ultra-levure. J'ai adapté les menus (carottes, pdt, coings...) et laissé bébé se réguler. Là encore, tout s'est vite résolu mais pendant 3 semaines elle avait peu d'appétit.

Chambre bébé

La 3ème gastro survint l'hiver. Là encore, juste quelques diarrhées. Je n'ai même pas donné de Tiorfan et me suis contenté d'ultra-levure. Tout s'est assez vite stabilisé, mais par contre, là encore, très peu d'appétit pendant plusieurs semaines.

Voilà mon petit retour d'expérience sur cette maladie impressionnante chez les bébés mais au final pas très grave. Bien entendu, si vous voyez que votre bébé se déshydrate trop au bout de 24h, que les vomissements/diarrhées ne diminuent pas... une visite directe aux urgences est impérative. Mais dans de nombreux cas, il n'est pas nécessaire d'en arriver là.

Et je touche du bois pour ne pas avoir à compléter cet article d'ici quelques temps avec la gastro du siècle. Mais selon mon pédiatre, le Rotateq m'évitera cette mauvaise expérience (#jecroiselesdoigts).

Et vous, avez-vous des trucs et astuce pour faire face à cette maladie ?

05/11/2012

Le danger des sièges auto, ou l'histoire de l'oeil pété

Avant propos : Cher/ère lecteur/trice, si tu viens par là pour en savoir plus sur les sièges auto, lesquels sont les meilleurs, lequel choisir... tu n'es pas du tout au bon endroit ! Et si tu es sensible aux images peu ragoutantes, je te conseille de partir vite fait (merci quand même pour le clic hein, ça fait monter les stats !)

"Faites des gosses !" qu'il dit le refrain ! "Faites des gosses" qu'il m'a dit mon ophtalmo (le mec qui soigne les yeux) ce matin en me voyant arriver avec un œil en moins. Oui, parce que tu vois, là, y'a quelques jours, c'était le week-end de la Toussaint, alors avec bébé et sa mère, on s'est dit qu'on allait partir quelques jours, histoire de s'aérer un peu quoi !

Donc, c'est décidé, direction la Dordogne, et un peu plus de 638 kms. Le beau temps est là, au rv, tant mieux. Du coup, j'me dis que je pourrais faire des trucs de Desperate Houseman, genre laver le siège auto.

Et là, lectrice, tu me diras : "T'es bien un mec toi, comment tu le laves ton siège auto, il va jamais rentrer dans la machine à laver, pfffff..." Bon, lecteur aussi tu me diras ça surement hein, faut pas qu'il y ait de jaloux :-)

Bref, parenthèse d'humour pourrie fermée, faut savoir que moi j'ai acheté un siège auto qui se déhousse entièrement ! Et ouais, même que c'est le Kiddy Guardian pro et que comme ça il sera tout propre (pour mon plus grand malheur).

Nouveau siège auto Kiddy Guardian Pro

Donc, du coup, vas-y que je te le déhousse entièrement, sans prendre une seule photo pour savoir comment le remonter, ouais, j'suis comme ça moi, j'suis un fou ! Direction la machine à laver, et hop... Oui, sauf que la maquina, c'est une Radiola RT 241 (là, c'est juste pour les stats aussi) et qu'elle vient de rendre l'âme après 20 ans de bons et loyaux services. Ah, elle... bon, mais on s'en fout en fait.

Me voilà donc parti à laver mes éléments de mon siège auto à la main, dans la baignoire avec de la lessive hypoallergénique pour la peau de bébé (si tu veux la marque, tu me laisses un com). Et vas y que je frotte, et que je rince... Bref, je finis, je suis rincé.

Les trucs sèchent la nuit (y fait beau j'tai dit) et le matin, ben, ils sont secs. Tandis que les rayons du soleil viennent darder le carrelage du living-room (une peu de poésie), je me dis que je ferais bien de le remonter tant que j'y vois quelque chose (à ce moment là, je ne savais pas que le jeu de mots était autant adapté).

C'est donc parti pour l'opération remontage. Je commence par le bouclier, le plus facile en fait. Jusque là, RAS. Puis le dos, les coussins de coté. Ouf, on en est à la moitié, tout va bien, je vais y arriver. Et puis, de toutes façons, qu'est-ce qu'il pourrait bien m'arriver en remontant un siège auto, je te le demande, hein ?

Allez, on passe aux éléments d'assises. Tiens, un élastique avec un bouton poussoir au bout ? Il doit passer par ce trou, juste là, non ? Allez, je tire dessus un bon coup, et je le fixe de l'autre coté... AAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !

Oeil abimé

Ça, c'est le son de ma voix quand l'autre coté de l'élastique avec le bouton poussoir au bout a fini dans mon oeil, sans que, bien sûr, j'ai eu le temps de le refermer (je suis pas Flash Gordon non plus). Douleur intense, insurmontable... (là, je rigole pas lecteur/trice, ça fait vraiment super mal !). Je mets un petit moment à ouvrir l'oeil. J'ai du mal. Je mets ce que je trouve dedans (des trucs ophtalmiques non périmés qui trainaient par là). Et je souffre (pas en silence par contre, ça, je sais pas faire).

On est samedi am bien tapé. Au fin fond de la Dordogne. J'abandonne direct l'idée de l'ophtalmo, je privilégie la pharmacie du coin (ils doivent en voir des gars qui se foutent l'élastique du siège bébé dans l'oeil, non ?). Un collyre et 48h plus tard, dont au moins 200 kms à conduire, je suis chez l'ophtalmo car j'ai toujours bien mal, surtout à la lumière. Diagnostic : cornée déchirée, faut traiter mais c'est pas grave. Le doc (polonais sans le faire exprès, tiens !) me dit que l'expression plus de peur que de mal est bien adaptée là, et qu'il peut presque voir la trace du bouton poussoir dans l'oeil.

Résultat : je me prends un traitement complet (ci-dessous) et ça devrait aller mieux. Enfin, j'espère... Pour le reste, sachez-le : les sièges auto, c'est super dangereux.

Soins pour l'oeil

01/10/2012

Bébé aux urgences, ou quand le cauchemar devient réalité...

Depuis que je suis devenu père, ma plus grande trouille en matière médicale, c'est de me retrouver aux urgences. Le truc cauchemardesque dont certains parents vous parlent, et que vous espérez n'avoir jamais à vivre. 

Jusque là, j'avais réussi à éviter cet écueil. J'ai géré les quelques urgences nocturnes ou du week-end depuis sa naissance entre SOS Médecins et le pédiatre de garde (oui, sur notre secteur, on a un pédiatre de garde le dimanche, et ça, c'est cool :-).

Mais dimanche dernier, je n'ai pu échapper aux urgences. Et mon cauchemar, tant redouté, s'est transformé en réalité. Petit rappel des faits.

Service pédiatrie

Dimanche 23 septembre 2012, 21h :
Après plusieurs jours de fièvre en raison de la seconde injection du vaccin ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole) de la marque Priorix, celle-ci est redescendue en journée, et mon bébé a passé plutôt une bonne journée. Mais à 21h, alors qu'elle s'est endormie tôt, ma fille se réveille en pleurant. Elle est fiévreuse, et ça monte vite (on a déjà dépassé 39°). Jusque là rien d'inquiétant. Mais j'allume la lumière, et là, je découvre une vision d'horreur (oui, pour un parent, l'horreur intervient rapidement, je le conçois) : elle est couverte de plaques rouges, sur tout le visage, les plis du corps, les pieds... De grosses plaques rouges qui ont l'air de lui faire bien mal (elle hurle) et chaudes au toucher. Au début, je ne panique pas trop, car j'avais lu (dans une revue médicale et non pas sur Doctissimo, hein !), que certains enfants (- de 3%) pouvaient développer une forme bénigne de la maladie suite à ce vaccin. Donc, la rougeole semblait appropriée, même si l'incubation me paraissait trop longue (+ 8/9 jours).

23h : 
J'appelle donc le SAMU pour avoir un avis médical (les seuls à vous passer un médecin). Le médecin qui prend mon appel, m'indique qu'il préfère que ma fille soit auscultée, et qu'il m'envoie quelqu'un.

0h30 :
Le médecin arrive. Après un bref (trop bref à mon goût !) examen, son diagnostic tombe : une scarlatine selon lui. Il ne peut en être certain mais nous envoie sur les urgences pédiatriques à l'Institut Hospitalier Franco-Britannique, 4 rue Kléber à LEVALLOIS (92300). Retenez bien l'adresse car je vais vite vous déconseiller d'y aller.

1h20 :
On arrive sur place, il pleut des cordes, bébé est très fiévreux, il ne faut pas le couvrir. Dilemme, même si tu sais que tout ça c'est pas le plus important. Accueil moderne, dans un lieu moderne. Claque aux idées reçues : il n'y a personne ! On est pris en charge tout de suite, infirmière hyper sympa qui fait les premiers tests, puis direction la salle 1 pour y attendre le médecin. Équipement moderne et classique : un lit, quelques appareils... Mais on s'en fout, on n'est pas là pour visiter. Le pédiatre arrive. Hautain, silencieux, peu rassurant, pas sympathique, non souriant... Il examine à peine ma fille, mais un peu quand même : oreilles (très important), gorge, thorax... Il écarte directement la scarlatine, qualifiant le diagnostic de son collègue de farfelu. Une dose de primalan pour l'urticaire, et ça devrait aller mieux. Ok, un problème de réglé. Et pour la fièvre ? Aucune idée, à part mes théories (et je suis pas médecin, hein !). On va faire une analyse d'urine me dit-il. L'infirmière pose la poche, et il se casse. Durée de l'entretien : 5 minutes. Rien de rasurant, rien d'humain. Après, si tu trouves mon gars, t'es pardonné. Mais il ne reviendra pas.

3h10 : 
Après 2h, nue avec sa poche, ma fille n'a toujours pas uriné. Elle est crevée, pas bien, et nous, pas beaucoup mieux. Indice : quand tu as eu 40° de fièvre, tu as plus beaucoup d'eau, donc, essayer de te faire pisser ça va être dur. Mais ça, bien sûr, tu ne le sauras qu'après. Donc, on décide de partir. Ils nous laissent (rassurant selon certains parents, car si tu pars, c'est que c'est pas grave).

Médicaments

4h :
Ma fille est au lit. Elle ne va pas beaucoup dormir.

8h :
Réveil difficile, la fièvre est revenue, l'urticaire a presque disparu. Je n'ai pas dormi (pas pu). Je prends RV avec NOTRE pédiatre. Elle me recevra dans la matinée.

11h :
Débarquement chez le pédiatre, explications, histoire depuis le début. Calme, elle examine (mais vraiment elle, elle connait son boulot et elle le fait bien, merci Dr. F. si vous passez par là !) ma fille. Le diagnostic tombe après, allez, 20 secondes : énorme et belle otite (qui explique donc la fièvre) et urticaire infectieux (suite au vaccin, infections virales...) ET mécanique (énervement). Tout va bien.

13H :
On commence les antibios (Amoxicilline 150 mg), on continue le primalan, et un peu d'Advil pour atténuer la douleur de l'otite qui semble très importante selon notre pédiatre. Ma fille dormira 5h d'affilées, puis 13h. Après, il n'y paraitra plus. Tout rentrera dans l'ordre.

Que conclure de cette triste histoire, certes qui se finit bien, mais tellement stressante et ayant mobilisé tellement de monde (et d'argent !) pour rien ? Que les 2 premiers médecins ne sont pas très compétents, surtout le second, qui est tout de même pédiatre (c'est en tout cas ce qu'on nous a dit, on finit par se demander si c'était pas juste le vigile qui avait mis une blouse). Que je vais pourrir par courrier la BAL du directeur de l'hôpital, au moins pendant quelques temps. Que j'admire toujours autant les médecins, mais que je suis déçu de voir qu'après tant d'années d'études, certains manquent simplement de bon sens, et d'empathie (mais qui suis-je pour dire ça collègues et ami(e)s médecins qui passez par là ?). Que je suis très heureux d'avoir ma pédiatre car elle est vraiment top, et qu'elle, elle connait son métier (et te l'explique en plus). Et que je vous souhaite vraiment, à tous, chers parents, de ne pas vivre ça. Ce moment où vous avez l'impression que ce que vous aimez le plus fort au monde, peut disparaitre.

Cet épisode m'amènera tout de même un moment de bonheur inédit. Lorsque tout fut rentré dans l'ordre, que les choses furent retombées, et que ma fille reprit du poil de la bête, je me mis doucement à pleurer dans sa chambre, devant elle. Du haut de ses 15 mois, elle vint me consoler en me faisant un câlin. #priceless

25/04/2012

Consulter un pédiatre ou un médecin... sur internet, c'est possible !

Devenu papa il y a peu, je ne vous cacherai pas que ma première angoisse fut celle (comme beaucoup de parents je n'en doute pas) de la santé de ma fille. Si elle avait de la fièvre, si elle venait à vomir, si elle avait un bouton, une piqure de moustique (ce fut un bébé d'été)....  Certes, il y a les visites chez le pédiatre au début (mais bon, pas plus d'une fois par mois finalement), à la PMI (une fois toutes les 2 semaines) qui sont là pour nous rassurer. Le temps était beau, pas de vie en collectivité, un allaitement supposé protéger et donner une certaine immunité....

Mais malgré cela, pour un premier enfant, il reste TOUTES les autres questions : celles du quotidien, des petites choses, des petits détails... Celles où l'on se demande si on a pris le bon liniment, si le parfum (le notre) ne peut pas indisposer bébé, ou encore pourquoi le cérumen coule de ses oreilles tel une fontaine de miel (désolé pour l'image, mais c'était un peu ça).

Croix Rouge

Car, bien entendu, je me connais, et donc je me soigne : pas question de filer chez le pédiatre pour la moindre question. Ma chère et tendre, ainsi que mes proches, étaient d'ailleurs là pour me le rappeler.

C'est alors que j'ai découvert que ma mutuelle (que je ne citerai pas) m'offrait un service bien original et bien pratique, dans l'ère du temps : un médecin (un vrai !) qui répond personnellement à mes questions, via un site internet et un espace privé dédié. Le site en question : Médecin direct (www.medecindirect.fr)

Avant de vous en dire un peu plus, je vous rassure tout de suite : ce post n'est PAS SPONSORISE ! J'ai juste décidé de parler de ce service spécifique (il en existe surement d'autres) car je l'utilise beaucoup (surtout pour la partie pédiatrie, je ne vous le cache pas) et que j'en suis très satisfait. Il correspond d'ailleurs beaucoup mieux à mes attentes et est de loin bien plus performant que tous les forums d'échanges qui, certes, peuvent apporter une réponse récurrente dans le flot des posts, mais n'ont pas vraiment de fondement médical, et surtout, ne sont pas adaptés à une situation spécifique.

Car, qu'il s'agisse de votre enfant ou de vous, vous êtes 2 personnes à part entière : avec un passif médical, physique, psychique, géographique... Et c'est là tout l'avantage de ce service : vous expliquez au médecin ou au spécialiste (plus de 15 spécialités au total, de la pédiatrie à la traumatologie, en passant par l'homéopathie et la nutrition) votre cas PERSONNEL ! Et ce dernier vous réponds (sous 48 heures en général), en s'appuyant sur ces données. De plus, il dispose des anciens échanges, et du coup, peut effectuer un certain suivi.

Ainsi, pour ne citer que lui, le pédiatre qui me réponds est toujours le même et commence, en conséquence, à cerner les petits tracas de ma fille, la personnalité du papa (un peu angoissé ? :-)... De plus, une réponse peut appeler une autre question, et la conversation possède donc son propre suivi, avec la même personne, avec le même médecin. Un atout essentiel et incontournable dans l'avènement de la télémédecine.

Autre chose, pour ceux qui préfèrent un contact plus "humain" : le médecin peut vous rappeler, sur un téléphone fixe (pas de portable) sur une plage horaire définie par vous-même. La conversation peut donc durer un certain temps, et vos questions trouver des réponses précises.

Après, et c'est là la limite de ce service qui le précise bien : ce n'est pas un service d'URGENCE ! Si votre enfant a 40° de fièvre, ou d'autres symptômes inquiétants (c'est aussi valable pour vous en tant qu'adulte), ce service ne vous sera d'aucune utilité, et seule une consultation auprès de votre pédiatre ou médecin attitré pourra vous permettre de poser un véritable diagnostic.

Cela fait à présent un peu plus d'un an que j'ai recours à ce service de confort, et j'en suis très satisfait. Même si parfois, il faut bien le dire, comme dans la vie normale, votre instinct et votre choix de parent restera la meilleure solution.

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