31/10/2012

Le plus heureux des trois (Théâtre)

Le prochain spectacle de "L'Acteur Studieux" est un vaudeville, très drôle, de Eugène Labiche.

Marjavel est un homme heureux. Il vient d'épouser en seconde noce la douce Hermance. Serait-il aussi heureux s'il savait qu'Ernest, l'homme à tout faire qu'il héberge sous son toit est l'amant d'Hermance? Que Jobelin, l'oncle d'Ernest, était l'amant de sa défunte première femme? Que les deux domestiques alsaciens sont loin d'être au-dessus de tout soupçon ? Que les chauffeurs de taxi et les soubrettes voient tout et peuvent se transformer en maîtres chanteurs ?

Le plus heureux des trois
  
Ce vaudeville farfelu, bourré de gags invraisemblables déclenche l'hilarité la plus franche. Cette galerie de personnages ubuesques sont joués avec le plus grand sérieux et sans la moindre once de cabotinage, ce qui n'en est que plus savoureux. Amis parents qui passez par là, n'hésitez pas à emmener vos enfants, ils se régaleront !

Durée de la pièce: 100 mn
Prix des places : 10 €
Réservations au 06 70 00 20 89
 
Mardi 13 et jeudi 15 novembre 2012 à 20h15
Centre culture de Courbevoie
14 bis, square de l'Hôtel de Ville
92400 COURBEVOIE

Samedis 17 et 24 novembre 2012 à 21h
Dimanches 18 et 25 novembre à 16h
Théâtre Coté Cour
12, rue Edouard Lockroy
75011 PARIS
Métro : Parmentier

15/10/2012

Concours Good Goût : gagnez un coffret pour tester de bons petits plats pour bébé !

 Il y a peu de temps, je vous parlais alimentation pour bébé. J'avais un peu abordé les petits plats Good Goût, mais sans trop m'attarder dessus. J'y reviens donc aujourd'hui.

Mais Good Goût, c'est quoi, c'est qui au fait ? C'est comme Nestlé & Co, y'a personne derrière ? Non, pas du tout pour le coup ! Good Goût est une gamme de produits née en aout 2010, créée par 2 parents passionnés de cuisine et de bonnes choses, qui en avaient assez de ces non-saveurs des petits pots traditionnels. D'ailleurs, son fondateur, Mikaël, pourra vous en parler lui même ! Si, si, promis, si vous lui écrivez, il vous répondra PERSONNELLEMENT ! Bon, faudra lui laisser le temps, hein ? :-)

En attendant, Je suis Papa et Desperate Houseman (moi-même si vous aviez pas suivi, hein :-) s'associent pour vous faire gagner un coffret complet pour tester les petits plats Good Goût. 2 chanceux seront tirés au sort par Je suis papa et moi même.

Pour participer, par contre, on a voulu innover un peu et changer des coms et des tweets. Il vous faudra donc un peu chercher et répondre à 3 questions, par courriel à concours(at)desperatehouseman.fr (remplacer le (at) par @ bien sûr).


Voici les questions :

1/ Je suis papa a écrit un article "test" pour présenter les produits "Good Goût" : quel plat Mychoup (son bébé à lui :-) a-t-elle testé ?

2/ En vous rendant sur le site de Good Goût, indiquez 3 magasins de votre région dans lesquels vous pouvez acheter des produits Good Goût (attention, les adresses doivent être identiques et au plus proche de chez vous, merci de préciser votre ville et/ou dépt.).

3/ Quelles sont les 2 autres marques que je présente dans mon article sur l'alimentation de bébé ?

Le concours est ouvert jusqu'au 1er novembre inclus. Je suis papa et moi-même tirerons au sort 2 chanceux dans la foulée, qui recevront leur coffret à domicile. Un seul vainqueur par foyer, cela va de soi ;-) Bonne chance à tous !

Edit :
Il y a eu au total 22 participations au concours, soit 22 numéros entrés dans Random donc.
Et c'est le numéro 20 qui est sorti, soit @Voilapapa (20ème participation) qui remporte le coffret ! Et si ce n'est pas vous, rendez-vous chez Je Suis Papa pour savoir si vous n'êtes pas le second gagnant du concours ? :-) Dans tous les cas, merci à tous pour votre participation, pour avoir joué le jeu, et à bientôt pour un prochain concours !
Tirage au sort
Et la preuve en image que le lot a bien été reçu par le vainqueur qui nous a gratifié gentiment d'une petite photo :-)

 

12/10/2012

Mon 1er investissement en microcrédit au Costa Rica

Il y a peu de temps, j'ai écouté en podcast une émission de Service Public (sur France Inter) qui parlait de microcrédit. Cela fait déjà un moment que je souhaiterai investir dans un projet de microcrédit, pour soutenir une entreprise dans un pays d'Amérique du sud. Jusque là, je n'avais pas pris le temps.

Durant cette émission était invité le fondateur du site Babyloan, organisme de microcrédit solidaire. Je m'étais promis d'aller sur leur site, et puis, comme d'hab, j'ai zappé, pris dans le tourbillon de la parentalité, du travail... 

Jusqu'à hier lorsque j'ai reçu un courriel de Babyloan qui me présentait leur opération du moment : soutenir 500 micro-entrepreneurs en 10 jours (du 12 au 21 octobre 2012).

Alors, du coup, je me suis décidé à me lancer. Mais avant de vous parler du projet que j'ai choisi, une petite présentation du concept s'impose.

Une forme innovante de solidarité sur internet
Depuis 4 ans, Babyloan.org permet aux internautes de parrainer des projets de micro-entrepreneurs dans le monde entier en leur prêtant la somme nécessaire au financement de leurs petites activités. Aujourd’hui, ce sont 18 300 Babyloaniens qui ont prêté plus de 4,1 millions d’euros.

Je profite du système

En lançant ce défi solidaire, Babyloan souhaite fédérer le grand public pour soutenir 500 micro-entrepreneurs en 10 jours et faire connaître le prêt solidaire.

Un défi porté par une campagne de communication originale
On peut dire que de ce coté là, c'est le cas. Alors que le thème de solidarité est au coeur de cet organisme, le site internet dédié à l'opération a été baptisé.... jeprofitedusystemebabyloan.org ! Et donc, par le biais de messages provocateurs à double sens sur la finance internationale, les internautes sont invités à soutenir les 500 micro-entrepreneurs présentés sur le site dédié à l’événement.

Un choix cornélien
Je ne vous cacherai pas que j'ai un peu passé de temps sur tous les projets, les continents couverts... Je ne me justifierai pas sur mes choix (ils sont personnels et un peu aléatoires aussi), mais au final, j'ai choisi d'aider à hauteur de 3% (soit 40 € investis + 2 € de frais pour Babyloan) une certaine Liliana, 37 ans, 3 enfants, et résidente du Costa Rica.Son projet est décrit, et à l'heure où j'écris ces lignes, a reçu 15% du financement total escompté (1 500 €). Le prêt est sur une durée de 12 mois, à la fin de laquelle je récupérerai en totalité mon prêt. Sans intérêt, bien entendu, c'est le but. Donc, si vous voulez aider Liliana vous aussi, n'hésitez pas et direction www.jeprofitedusystemebabyloan.org.

04/10/2012

Un peu de puériculture polonaise...

Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler dans un seul de mes billets de mes 2 passions : la puériculture et la Pologne. Autrement dit, je vais vous parler un peu de puériculture polonaise.

Car oui, la Pologne est un pays moderne, qui fait partie de l'Union Européenne (entrée en 2004 pour rappel), qui n'a pas l'euro (les chanceux) et qui dispose aussi de nombreux produits que nous n'avons pas, et c'est bien dommage. 

Dans ce billet, je vais vous parler plus particulièrement de 2 d'entre eux : le Kaszka et le thé (non, ne hurlez pas, attendez...).

Commençons par le Kaszka : qu'est-ce que c'est que ce truc là ?

Zdrowy bruszek

Et bien, c'est tout simplement une farine épaississante, contenant des probiotiques, 5 céréales, et pour la plupart, sans gluten. On l'utilise lorsque bébé (en général hein, après chacun s'adapte) commence à arrêter le lait maternel et/ou avant la diversification, pour l'aider à connaitre de nouveaux gouts et préparer ses intestins. Mais surtout, il faut l'avouer : pour qu'il fasse ses nuits et nous laisse dormir ! Car oui, les farines épaississantes sont avant tout là pour caler bébé et faire en sorte qu'il ne se réveille plus la nuit en ayant faim. C'est ainsi que après son premier biberon au Kaszka, ma fille nous a fait une nuit complète de 12h (le pied !). 

Cette version est produite par Nestlé, mais malheureusement, n'existe pas sous cette forme en France. On la trouve par contre en Pologne (où je l'achète) en Angleterre et dans sa version francophone, en Belgique. On la trouve également en Espagne apparemment comme me l'a montré ce jour Fanny sur Twitter. Si vous souhaitez donc vous en procurer, vous avez le choix, y compris sur les sites de vente en ligne belges, qui livrent en France.

Ce premier exemple montre qu'il est intéressant de s'intéresser aux US et coutumes de nos voisins en matière de puériculture, pour diversifier ses sources et se créer un panel encore plus large que ce que nous offre déjà la puériculture française.

Mais si, de manière générale, cet usage d'une farine "étrangère" fut bien accueilli par mon entourage et les gens avec qui j'en parlais, il n'en a pas été de même pour l'histoire du thé.

Thé et Kaszka

Car oui, en Pologne, ils font du thé pour bébé ! Les 2 principales marques sont Hipp (allemand) et Bobovita. Et la traduction littérale, c'est bien "thé". Mais je vous rassure, ne hurlez pas en pensant que je bourre de théine mon bébé.

Il s'agit ni plus ni moins de boissons à base de thé, très peu sucrées, qui se conservent très bien, avec une gamme diversifiée de différents parfums. Idéal pour apprendre à bébé à boire autre chose que du lait, pour substituer le biberon / la tété de nuit, tout en préservant son taux de sucre au plus bas, puisque ces boissons sont bien moins sucrés que les versions toutes faites que l'on trouve en supermarché.

Bien entendu, il a fallu sur ce coup là, se battre contre les "clichés" : coté pédiatre qui s'est inquiété de la présence dans une des versions de la Mélisse, coté entourage qui mettait certaines de ses colères sur le compte du thé, et coté crèche qui accusait carrément le thé d'empêcher ma fille de dormir à la sieste (et non pas les autres enfants qui hurlent, sa peur d'être abandonnée...).

Bref, elle aura bientôt 16 mois et nous continuons d'utiliser ces produits (très bon marché) que nous trouvons très bien et dont nous sommes très contents. Nous devons par contre toujours les ramener de Pologne, à défaut de leur présence sur le territoire français. J'avais d'ailleurs interrogé par courriel Hipp sur cette absence, qui m'a simplement répondu que "Les thés HiPP en France ne sont pas référencés". Dommage...

01/10/2012

Bébé aux urgences, ou quand le cauchemar devient réalité...

Depuis que je suis devenu père, ma plus grande trouille en matière médicale, c'est de me retrouver aux urgences. Le truc cauchemardesque dont certains parents vous parlent, et que vous espérez n'avoir jamais à vivre. 

Jusque là, j'avais réussi à éviter cet écueil. J'ai géré les quelques urgences nocturnes ou du week-end depuis sa naissance entre SOS Médecins et le pédiatre de garde (oui, sur notre secteur, on a un pédiatre de garde le dimanche, et ça, c'est cool :-).

Mais dimanche dernier, je n'ai pu échapper aux urgences. Et mon cauchemar, tant redouté, s'est transformé en réalité. Petit rappel des faits.

Service pédiatrie

Dimanche 23 septembre 2012, 21h :
Après plusieurs jours de fièvre en raison de la seconde injection du vaccin ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole) de la marque Priorix, celle-ci est redescendue en journée, et mon bébé a passé plutôt une bonne journée. Mais à 21h, alors qu'elle s'est endormie tôt, ma fille se réveille en pleurant. Elle est fiévreuse, et ça monte vite (on a déjà dépassé 39°). Jusque là rien d'inquiétant. Mais j'allume la lumière, et là, je découvre une vision d'horreur (oui, pour un parent, l'horreur intervient rapidement, je le conçois) : elle est couverte de plaques rouges, sur tout le visage, les plis du corps, les pieds... De grosses plaques rouges qui ont l'air de lui faire bien mal (elle hurle) et chaudes au toucher. Au début, je ne panique pas trop, car j'avais lu (dans une revue médicale et non pas sur Doctissimo, hein !), que certains enfants (- de 3%) pouvaient développer une forme bénigne de la maladie suite à ce vaccin. Donc, la rougeole semblait appropriée, même si l'incubation me paraissait trop longue (+ 8/9 jours).

23h : 
J'appelle donc le SAMU pour avoir un avis médical (les seuls à vous passer un médecin). Le médecin qui prend mon appel, m'indique qu'il préfère que ma fille soit auscultée, et qu'il m'envoie quelqu'un.

0h30 :
Le médecin arrive. Après un bref (trop bref à mon goût !) examen, son diagnostic tombe : une scarlatine selon lui. Il ne peut en être certain mais nous envoie sur les urgences pédiatriques à l'Institut Hospitalier Franco-Britannique, 4 rue Kléber à LEVALLOIS (92300). Retenez bien l'adresse car je vais vite vous déconseiller d'y aller.

1h20 :
On arrive sur place, il pleut des cordes, bébé est très fiévreux, il ne faut pas le couvrir. Dilemme, même si tu sais que tout ça c'est pas le plus important. Accueil moderne, dans un lieu moderne. Claque aux idées reçues : il n'y a personne ! On est pris en charge tout de suite, infirmière hyper sympa qui fait les premiers tests, puis direction la salle 1 pour y attendre le médecin. Équipement moderne et classique : un lit, quelques appareils... Mais on s'en fout, on n'est pas là pour visiter. Le pédiatre arrive. Hautain, silencieux, peu rassurant, pas sympathique, non souriant... Il examine à peine ma fille, mais un peu quand même : oreilles (très important), gorge, thorax... Il écarte directement la scarlatine, qualifiant le diagnostic de son collègue de farfelu. Une dose de primalan pour l'urticaire, et ça devrait aller mieux. Ok, un problème de réglé. Et pour la fièvre ? Aucune idée, à part mes théories (et je suis pas médecin, hein !). On va faire une analyse d'urine me dit-il. L'infirmière pose la poche, et il se casse. Durée de l'entretien : 5 minutes. Rien de rasurant, rien d'humain. Après, si tu trouves mon gars, t'es pardonné. Mais il ne reviendra pas.

3h10 : 
Après 2h, nue avec sa poche, ma fille n'a toujours pas uriné. Elle est crevée, pas bien, et nous, pas beaucoup mieux. Indice : quand tu as eu 40° de fièvre, tu as plus beaucoup d'eau, donc, essayer de te faire pisser ça va être dur. Mais ça, bien sûr, tu ne le sauras qu'après. Donc, on décide de partir. Ils nous laissent (rassurant selon certains parents, car si tu pars, c'est que c'est pas grave).

Médicaments

4h :
Ma fille est au lit. Elle ne va pas beaucoup dormir.

8h :
Réveil difficile, la fièvre est revenue, l'urticaire a presque disparu. Je n'ai pas dormi (pas pu). Je prends RV avec NOTRE pédiatre. Elle me recevra dans la matinée.

11h :
Débarquement chez le pédiatre, explications, histoire depuis le début. Calme, elle examine (mais vraiment elle, elle connait son boulot et elle le fait bien, merci Dr. F. si vous passez par là !) ma fille. Le diagnostic tombe après, allez, 20 secondes : énorme et belle otite (qui explique donc la fièvre) et urticaire infectieux (suite au vaccin, infections virales...) ET mécanique (énervement). Tout va bien.

13H :
On commence les antibios (Amoxicilline 150 mg), on continue le primalan, et un peu d'Advil pour atténuer la douleur de l'otite qui semble très importante selon notre pédiatre. Ma fille dormira 5h d'affilées, puis 13h. Après, il n'y paraitra plus. Tout rentrera dans l'ordre.

Que conclure de cette triste histoire, certes qui se finit bien, mais tellement stressante et ayant mobilisé tellement de monde (et d'argent !) pour rien ? Que les 2 premiers médecins ne sont pas très compétents, surtout le second, qui est tout de même pédiatre (c'est en tout cas ce qu'on nous a dit, on finit par se demander si c'était pas juste le vigile qui avait mis une blouse). Que je vais pourrir par courrier la BAL du directeur de l'hôpital, au moins pendant quelques temps. Que j'admire toujours autant les médecins, mais que je suis déçu de voir qu'après tant d'années d'études, certains manquent simplement de bon sens, et d'empathie (mais qui suis-je pour dire ça collègues et ami(e)s médecins qui passez par là ?). Que je suis très heureux d'avoir ma pédiatre car elle est vraiment top, et qu'elle, elle connait son métier (et te l'explique en plus). Et que je vous souhaite vraiment, à tous, chers parents, de ne pas vivre ça. Ce moment où vous avez l'impression que ce que vous aimez le plus fort au monde, peut disparaitre.

Cet épisode m'amènera tout de même un moment de bonheur inédit. Lorsque tout fut rentré dans l'ordre, que les choses furent retombées, et que ma fille reprit du poil de la bête, je me mis doucement à pleurer dans sa chambre, devant elle. Du haut de ses 15 mois, elle vint me consoler en me faisant un câlin. #priceless

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