Aujourd'hui, je cède le clavier à Nicolas KALOGEROPOULOS, blogueur et photographe de talent, mais également auteur du livre "Toi, le (futur) papa geek". Il est le 1er à avoir osé dire que lorsqu'on devient parent, au bout d'un moment, "ça va mieux" :-)
On ne le dira jamais assez, devenir parent est une aventure merveilleuse, mais aussi merveilleusement fatigante !
Outre le manque de sommeil (qui est une cause évidente de fatigue) c’est surtout le poids du quotidien, la logistique et la répétition des mêmes petits gestes qui finissent par user et vous donnent l’impression d’être dans un tunnelde l’enfer qui n’en finira jamais un peu long.
Mais rassurez-vous, vous finirez par voir la lumière du train au bout du tunnel (sic), car petit à petit les choses s’améliorent même si on ne s’en rend pas forcément compte.
Alors pour vous aider à vous accrocher un peu au maigre espoir qu’un jour ça finira par aller mieux, voici une petite liste qui, je l’espère, vous donnera du courage.
De quoi parle cette liste ? Des petites victoires du quotidien qui, une fois acquises, vous rapproche petit à petit du bout du tunnel. Tape des mains si toi aussi tu coches des éléments de la liste.
NB : J’ai écrit cette liste en partant du principe que le lecteur n’a qu’un seul enfant. Mais en fait, elle est aussi valable (voir encore plus) si t’en as deux (ou plus) mon ami(e).
1. Vous avez des nuits (à peu près) normales !
La privation de sommeil est la pire des tortures, car nous avons physiologiquement besoin de dormir pour pouvoir vivre. Pour se rendre compte du sérieux de ce problème, il suffit de se pencher sur les faits divers. Lors du dernier mondial de football, au moins trois Chinois sont morts d’un AVC lié au manque de sommeil et au stress. Donc, on ne le dira jamais assez, dormir est vital ! Ce qui explique pourquoi c’est aussi dur au début de trouver le rythme quand les nuits du bébé sont courtes. Mais au bout d’un moment (plus ou moins tôt selon les enfants) ses plages de sommeil sont de plus en plus longues… et les vôtres aussi ! C’est le début d’une longue série de petites améliorations de votre qualité de vie !
2. Il ne retourne plus systématiquement la cuisine lorsque vous mangez, et au passage, la chaise haute n’est plus obligatoire.
C’est clairement ce qu’on appelle une “petite victoire”, mais le fait de ne plus avoir besoin de passer la cuisine au Karcher après chaque repas est une bonne nouvelle. Alors oui, c’est vrai qu’on trouve ça mignon au départ quand il attrape la purée à pleine main pour s’en faire un masque de beauté. Mais bon… Manger proprement, c’est mignon aussi.
3. Vous pouvez le laisser jouer seul 10 minutes sans surveillance sans pour autant qu’il ne mette sa vie en péril.
Quand l’enfant est très jeune, on se dit “bon bah ça va en fait, je le pose sur son tapis et il s’amuse tranquillement pendant que je peux faire autre chose, je vois pas pourquoi ils en font tout un fromage les autres parents”. Et puis soudain, votre enfant découvre la marche (à quatre pattes, puis debout) et là ça devient BEAUCOUP plus sport. Les moments d’oisiveté s’évaporent vitesse grand V et vous passez votre temps à surveiller votre enfant pour ne pas qu’il détruise tout sur son passage, ou ne se fasse mal, ou les deux en même temps. Quand, finalement au bout d’un certain temps (vers l’âge de 18/20 mois) vous aurez totalement sécurisé le salon et qu’il aura ses petits jouets préférés, vous vous rendrez compte que vous pouvez faire autre chose dans la pièce à côté sans pour autant le conduire inexorablement à un accident. Ouf !
4. Un petit sac vous suffit pour sortir, plus besoin d'emmener le salon avec vous.
Il est assez amusant de constater que plus l’enfant est petit plus la quantité d’affaires qu’on emporte avec nous à la moindre sortie est grande. Et à l’inverse, plus il grandit moins vous emportez de choses. Et arrive le délicieux moment où vous constatez qu’une sortie au parc, au marché ou chez des amis peut s’improviser ! MI-RA-CLE ! L’improvisation, ce concept inconnu du jeune parent vous redevient accessible. Ô joie :’)
5. Vous n'avez plus besoin de rester à la maison, car il dort toutes les deux heures.
Le tunnel du jeune parent n’est pas une simple donnée binaire du genre “on est dedans, on en est sorti”. Il prendre de nombreuses formes et à tous âges de la vie de l’enfant il s’élargit ou se rétrécit. Pour les parents de très jeunes enfants une première victoire arrive lorsque le bébé n’a plus besoin de dormir et/ou manger toutes les deux heures et que vous pouvez envisager de faire une vraie balade et pas une mission express le chrono à la main.
6. Il peut boire dans un verre, l'oublie du biberon n'est plus une catastrophe.
Je ne vais pas vous faire un dessin : que la première famille qui n’a jamais fait demi-tour, ou acheté un biberon à 25 euros à la première pharmacie à portée de main parce qu’elle avait oublié les biberons à la maison me jette la première couche. Quand l’enfant arrive enfin à boire (proprement) avec un verre d’eau, on est beaucoup plus détendu. Pas de biberon ? Pas de problème ! Yes !
7. Une balade sans poussette commence à devenir envisageable.
Qu’on se le dise, les urbanistes et les maires DÉTESTENT les parents et les gens en fauteuils roulants. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement vu à quel point les villes ne semblent pas adaptées aux poussettes et fauteuils. Là-dessus, les jeunes familles et les personnes handicapées partagent le même combat. C’est très certainement un complot des bobos-illuminatis pour se garder rien que pour eux les centres-villes et renvoyer tous les autres en banlieue… Mais bref, je m’égare. Donc, le jour où vous pouvez enfin vous promener sans poussette parce que votre enfant accepte de marcher, c’est alors une renaissance pour votre jeune famille et vous pouvez enfin redécouvrir le plaisir de flâner dans les rues et de faire les petites boutiques de créateurs. Bon enfin, faut pas abuser non plus, il y a une limite à tout : votre enfant lui aura plutôt envie de faire la tournée des squares et de jouer à chat et 1,2,3 soleil. Mais disons que, théoriquement, c’est possible. Et ça, ça change tout (ou presque).
8. Il s’est enfin habitué à la babysitteuse, sortir le soir devient (enfin) envisageable !
Quand on n’a pas de grand-mère conciliante sous la main, les parents font appel à une babysitteuse. Un geste à priori banal, mais qui n’est pas nécessairement la garantie d’une soirée sous le signe de la détente et de l'insouciance. Quand vous partez et que votre enfant hurle à la mort, vous pouvez être certain que votre mojito à 12 euros aura un gout prononcé de culpabilité. Et la culpabilité, c’est pas bon. Aussi, quand arrive le moment où la babysitteuse est accueillie avec neutralité (voir éventuellement un petit sourire) alors vous partez enfin le cœur léger vers une soirée de débauche sans (trop) d’arrières pensés.
9. Des phrases comme “Non, je voudrais que tu ranges ce jeu avant d’en sortir un autre” commencent à avoir un effet.
Un enfant est comme ces assistants électroniques sur nos téléphones portables qui répondent à nos commandes vocales. Au début, on leur dit ce qu’on aimerait qu’ils fassent le cœur plein d’espoir, mais ils ne comprennent rien et il faut tout faire soi-même. Et puis avec le temps, soit vous comprenez comment vous faire comprendre, soit l’enfant (ou l’assistant virtuel) finit par comprendre ce que vous demandez. Alors, vous êtes enfin capable de donner des instructions et de les voir fonctionner sans avoir à lever vos fesses et le faire vous-même. Les enfants 2.0, c’est trop bien.
10. Vous commencez à pouvoir faire une activité de votre côté pendant que votre enfant fait la sienne tranquillement, sans vous demander toutes les 30 secondes de l’aide.
Enfin, pour finir cette liste (non exhaustive, il faut bien l’avouer), je dirais qu’un petit bonheur retrouvé est de pouvoir faire une activité pour soi tout en restant dans avec ses enfants dans la même pièce, et sans qu’ils ne requièrent votre attention en permanence. Les fameux : Papaaaaa !
Papa regarde !
Papa tu peux m’aider à faire ça ?
Papa, tu fais quoi ? Je peux t’aider ?
Mais j’ai envie de faire comme toouuuuuaaaaaaaahhhhheuuuuh !
L’autre jour par exemple j’ai eu envie de tester ces fameux coloriages pour adultes (rien de sexuel). Je pensais vraiment avoir au mieux 3 minutes de tranquillité, mais non, les enfants m’ont laissé faire ma vie pendant qu’ils faisaient la leur, sans trop se chamailler. Et ça, vraiment, c’est un fort signal d’espoir !
Cette liste correspond pour beaucoup à notre vécu et notre expérience personnelle à la maison, mais je suis sûr que vous pourrez vous y retrouver d’une manière ou d’une autre. Je tiens à remercier ma femme de m’avoir soufflé cette idée d’article et Sébastien de m’avoir accueilli sur son blog !
Si vous voulez retrouver mes autres écrits, je vous invite cordialement sur mon blog (www.monpapaestungeek.fr) ou ma page Facebook !
Outre le manque de sommeil (qui est une cause évidente de fatigue) c’est surtout le poids du quotidien, la logistique et la répétition des mêmes petits gestes qui finissent par user et vous donnent l’impression d’être dans un tunnel
Mais rassurez-vous, vous finirez par voir la lumière du train au bout du tunnel (sic), car petit à petit les choses s’améliorent même si on ne s’en rend pas forcément compte.
Alors pour vous aider à vous accrocher un peu au maigre espoir qu’un jour ça finira par aller mieux, voici une petite liste qui, je l’espère, vous donnera du courage.
De quoi parle cette liste ? Des petites victoires du quotidien qui, une fois acquises, vous rapproche petit à petit du bout du tunnel. Tape des mains si toi aussi tu coches des éléments de la liste.
NB : J’ai écrit cette liste en partant du principe que le lecteur n’a qu’un seul enfant. Mais en fait, elle est aussi valable (voir encore plus) si t’en as deux (ou plus) mon ami(e).
1. Vous avez des nuits (à peu près) normales !
La privation de sommeil est la pire des tortures, car nous avons physiologiquement besoin de dormir pour pouvoir vivre. Pour se rendre compte du sérieux de ce problème, il suffit de se pencher sur les faits divers. Lors du dernier mondial de football, au moins trois Chinois sont morts d’un AVC lié au manque de sommeil et au stress. Donc, on ne le dira jamais assez, dormir est vital ! Ce qui explique pourquoi c’est aussi dur au début de trouver le rythme quand les nuits du bébé sont courtes. Mais au bout d’un moment (plus ou moins tôt selon les enfants) ses plages de sommeil sont de plus en plus longues… et les vôtres aussi ! C’est le début d’une longue série de petites améliorations de votre qualité de vie !
2. Il ne retourne plus systématiquement la cuisine lorsque vous mangez, et au passage, la chaise haute n’est plus obligatoire.
C’est clairement ce qu’on appelle une “petite victoire”, mais le fait de ne plus avoir besoin de passer la cuisine au Karcher après chaque repas est une bonne nouvelle. Alors oui, c’est vrai qu’on trouve ça mignon au départ quand il attrape la purée à pleine main pour s’en faire un masque de beauté. Mais bon… Manger proprement, c’est mignon aussi.
3. Vous pouvez le laisser jouer seul 10 minutes sans surveillance sans pour autant qu’il ne mette sa vie en péril.
Quand l’enfant est très jeune, on se dit “bon bah ça va en fait, je le pose sur son tapis et il s’amuse tranquillement pendant que je peux faire autre chose, je vois pas pourquoi ils en font tout un fromage les autres parents”. Et puis soudain, votre enfant découvre la marche (à quatre pattes, puis debout) et là ça devient BEAUCOUP plus sport. Les moments d’oisiveté s’évaporent vitesse grand V et vous passez votre temps à surveiller votre enfant pour ne pas qu’il détruise tout sur son passage, ou ne se fasse mal, ou les deux en même temps. Quand, finalement au bout d’un certain temps (vers l’âge de 18/20 mois) vous aurez totalement sécurisé le salon et qu’il aura ses petits jouets préférés, vous vous rendrez compte que vous pouvez faire autre chose dans la pièce à côté sans pour autant le conduire inexorablement à un accident. Ouf !
4. Un petit sac vous suffit pour sortir, plus besoin d'emmener le salon avec vous.
Il est assez amusant de constater que plus l’enfant est petit plus la quantité d’affaires qu’on emporte avec nous à la moindre sortie est grande. Et à l’inverse, plus il grandit moins vous emportez de choses. Et arrive le délicieux moment où vous constatez qu’une sortie au parc, au marché ou chez des amis peut s’improviser ! MI-RA-CLE ! L’improvisation, ce concept inconnu du jeune parent vous redevient accessible. Ô joie :’)
5. Vous n'avez plus besoin de rester à la maison, car il dort toutes les deux heures.
Le tunnel du jeune parent n’est pas une simple donnée binaire du genre “on est dedans, on en est sorti”. Il prendre de nombreuses formes et à tous âges de la vie de l’enfant il s’élargit ou se rétrécit. Pour les parents de très jeunes enfants une première victoire arrive lorsque le bébé n’a plus besoin de dormir et/ou manger toutes les deux heures et que vous pouvez envisager de faire une vraie balade et pas une mission express le chrono à la main.
6. Il peut boire dans un verre, l'oublie du biberon n'est plus une catastrophe.
Je ne vais pas vous faire un dessin : que la première famille qui n’a jamais fait demi-tour, ou acheté un biberon à 25 euros à la première pharmacie à portée de main parce qu’elle avait oublié les biberons à la maison me jette la première couche. Quand l’enfant arrive enfin à boire (proprement) avec un verre d’eau, on est beaucoup plus détendu. Pas de biberon ? Pas de problème ! Yes !
7. Une balade sans poussette commence à devenir envisageable.
Qu’on se le dise, les urbanistes et les maires DÉTESTENT les parents et les gens en fauteuils roulants. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement vu à quel point les villes ne semblent pas adaptées aux poussettes et fauteuils. Là-dessus, les jeunes familles et les personnes handicapées partagent le même combat. C’est très certainement un complot des bobos-illuminatis pour se garder rien que pour eux les centres-villes et renvoyer tous les autres en banlieue… Mais bref, je m’égare. Donc, le jour où vous pouvez enfin vous promener sans poussette parce que votre enfant accepte de marcher, c’est alors une renaissance pour votre jeune famille et vous pouvez enfin redécouvrir le plaisir de flâner dans les rues et de faire les petites boutiques de créateurs. Bon enfin, faut pas abuser non plus, il y a une limite à tout : votre enfant lui aura plutôt envie de faire la tournée des squares et de jouer à chat et 1,2,3 soleil. Mais disons que, théoriquement, c’est possible. Et ça, ça change tout (ou presque).
8. Il s’est enfin habitué à la babysitteuse, sortir le soir devient (enfin) envisageable !
Quand on n’a pas de grand-mère conciliante sous la main, les parents font appel à une babysitteuse. Un geste à priori banal, mais qui n’est pas nécessairement la garantie d’une soirée sous le signe de la détente et de l'insouciance. Quand vous partez et que votre enfant hurle à la mort, vous pouvez être certain que votre mojito à 12 euros aura un gout prononcé de culpabilité. Et la culpabilité, c’est pas bon. Aussi, quand arrive le moment où la babysitteuse est accueillie avec neutralité (voir éventuellement un petit sourire) alors vous partez enfin le cœur léger vers une soirée de débauche sans (trop) d’arrières pensés.
9. Des phrases comme “Non, je voudrais que tu ranges ce jeu avant d’en sortir un autre” commencent à avoir un effet.
Un enfant est comme ces assistants électroniques sur nos téléphones portables qui répondent à nos commandes vocales. Au début, on leur dit ce qu’on aimerait qu’ils fassent le cœur plein d’espoir, mais ils ne comprennent rien et il faut tout faire soi-même. Et puis avec le temps, soit vous comprenez comment vous faire comprendre, soit l’enfant (ou l’assistant virtuel) finit par comprendre ce que vous demandez. Alors, vous êtes enfin capable de donner des instructions et de les voir fonctionner sans avoir à lever vos fesses et le faire vous-même. Les enfants 2.0, c’est trop bien.
10. Vous commencez à pouvoir faire une activité de votre côté pendant que votre enfant fait la sienne tranquillement, sans vous demander toutes les 30 secondes de l’aide.
Enfin, pour finir cette liste (non exhaustive, il faut bien l’avouer), je dirais qu’un petit bonheur retrouvé est de pouvoir faire une activité pour soi tout en restant dans avec ses enfants dans la même pièce, et sans qu’ils ne requièrent votre attention en permanence. Les fameux : Papaaaaa !
Papa regarde !
Papa tu peux m’aider à faire ça ?
Papa, tu fais quoi ? Je peux t’aider ?
Mais j’ai envie de faire comme toouuuuuaaaaaaaahhhhheuuuuh !
L’autre jour par exemple j’ai eu envie de tester ces fameux coloriages pour adultes (rien de sexuel). Je pensais vraiment avoir au mieux 3 minutes de tranquillité, mais non, les enfants m’ont laissé faire ma vie pendant qu’ils faisaient la leur, sans trop se chamailler. Et ça, vraiment, c’est un fort signal d’espoir !
Cette liste correspond pour beaucoup à notre vécu et notre expérience personnelle à la maison, mais je suis sûr que vous pourrez vous y retrouver d’une manière ou d’une autre. Je tiens à remercier ma femme de m’avoir soufflé cette idée d’article et Sébastien de m’avoir accueilli sur son blog !
Si vous voulez retrouver mes autres écrits, je vous invite cordialement sur mon blog (www.monpapaestungeek.fr) ou ma page Facebook !
Ma fille vient d'avoir 2 ans et je m'y retrouve totalement ! "ça va mieux" justement depuis peu, et c'est drôle car c'est exactement l'expression que j'aurais employée. Je rajouterais la propreté à la liste : plus de problème d'avoir oublié les couches, plus à trouver une table faisant office de table à langer, plus de risque d'avoir à changer un caca en pleine sortie !
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