01/10/2012

Bébé aux urgences, ou quand le cauchemar devient réalité...

Depuis que je suis devenu père, ma plus grande trouille en matière médicale, c'est de me retrouver aux urgences. Le truc cauchemardesque dont certains parents vous parlent, et que vous espérez n'avoir jamais à vivre. 

Jusque là, j'avais réussi à éviter cet écueil. J'ai géré les quelques urgences nocturnes ou du week-end depuis sa naissance entre SOS Médecins et le pédiatre de garde (oui, sur notre secteur, on a un pédiatre de garde le dimanche, et ça, c'est cool :-).

Mais dimanche dernier, je n'ai pu échapper aux urgences. Et mon cauchemar, tant redouté, s'est transformé en réalité. Petit rappel des faits.

Service pédiatrie

Dimanche 23 septembre 2012, 21h :
Après plusieurs jours de fièvre en raison de la seconde injection du vaccin ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole) de la marque Priorix, celle-ci est redescendue en journée, et mon bébé a passé plutôt une bonne journée. Mais à 21h, alors qu'elle s'est endormie tôt, ma fille se réveille en pleurant. Elle est fiévreuse, et ça monte vite (on a déjà dépassé 39°). Jusque là rien d'inquiétant. Mais j'allume la lumière, et là, je découvre une vision d'horreur (oui, pour un parent, l'horreur intervient rapidement, je le conçois) : elle est couverte de plaques rouges, sur tout le visage, les plis du corps, les pieds... De grosses plaques rouges qui ont l'air de lui faire bien mal (elle hurle) et chaudes au toucher. Au début, je ne panique pas trop, car j'avais lu (dans une revue médicale et non pas sur Doctissimo, hein !), que certains enfants (- de 3%) pouvaient développer une forme bénigne de la maladie suite à ce vaccin. Donc, la rougeole semblait appropriée, même si l'incubation me paraissait trop longue (+ 8/9 jours).

23h : 
J'appelle donc le SAMU pour avoir un avis médical (les seuls à vous passer un médecin). Le médecin qui prend mon appel, m'indique qu'il préfère que ma fille soit auscultée, et qu'il m'envoie quelqu'un.

0h30 :
Le médecin arrive. Après un bref (trop bref à mon goût !) examen, son diagnostic tombe : une scarlatine selon lui. Il ne peut en être certain mais nous envoie sur les urgences pédiatriques à l'Institut Hospitalier Franco-Britannique, 4 rue Kléber à LEVALLOIS (92300). Retenez bien l'adresse car je vais vite vous déconseiller d'y aller.

1h20 :
On arrive sur place, il pleut des cordes, bébé est très fiévreux, il ne faut pas le couvrir. Dilemme, même si tu sais que tout ça c'est pas le plus important. Accueil moderne, dans un lieu moderne. Claque aux idées reçues : il n'y a personne ! On est pris en charge tout de suite, infirmière hyper sympa qui fait les premiers tests, puis direction la salle 1 pour y attendre le médecin. Équipement moderne et classique : un lit, quelques appareils... Mais on s'en fout, on n'est pas là pour visiter. Le pédiatre arrive. Hautain, silencieux, peu rassurant, pas sympathique, non souriant... Il examine à peine ma fille, mais un peu quand même : oreilles (très important), gorge, thorax... Il écarte directement la scarlatine, qualifiant le diagnostic de son collègue de farfelu. Une dose de primalan pour l'urticaire, et ça devrait aller mieux. Ok, un problème de réglé. Et pour la fièvre ? Aucune idée, à part mes théories (et je suis pas médecin, hein !). On va faire une analyse d'urine me dit-il. L'infirmière pose la poche, et il se casse. Durée de l'entretien : 5 minutes. Rien de rasurant, rien d'humain. Après, si tu trouves mon gars, t'es pardonné. Mais il ne reviendra pas.

3h10 : 
Après 2h, nue avec sa poche, ma fille n'a toujours pas uriné. Elle est crevée, pas bien, et nous, pas beaucoup mieux. Indice : quand tu as eu 40° de fièvre, tu as plus beaucoup d'eau, donc, essayer de te faire pisser ça va être dur. Mais ça, bien sûr, tu ne le sauras qu'après. Donc, on décide de partir. Ils nous laissent (rassurant selon certains parents, car si tu pars, c'est que c'est pas grave).

Médicaments

4h :
Ma fille est au lit. Elle ne va pas beaucoup dormir.

8h :
Réveil difficile, la fièvre est revenue, l'urticaire a presque disparu. Je n'ai pas dormi (pas pu). Je prends RV avec NOTRE pédiatre. Elle me recevra dans la matinée.

11h :
Débarquement chez le pédiatre, explications, histoire depuis le début. Calme, elle examine (mais vraiment elle, elle connait son boulot et elle le fait bien, merci Dr. F. si vous passez par là !) ma fille. Le diagnostic tombe après, allez, 20 secondes : énorme et belle otite (qui explique donc la fièvre) et urticaire infectieux (suite au vaccin, infections virales...) ET mécanique (énervement). Tout va bien.

13H :
On commence les antibios (Amoxicilline 150 mg), on continue le primalan, et un peu d'Advil pour atténuer la douleur de l'otite qui semble très importante selon notre pédiatre. Ma fille dormira 5h d'affilées, puis 13h. Après, il n'y paraitra plus. Tout rentrera dans l'ordre.

Que conclure de cette triste histoire, certes qui se finit bien, mais tellement stressante et ayant mobilisé tellement de monde (et d'argent !) pour rien ? Que les 2 premiers médecins ne sont pas très compétents, surtout le second, qui est tout de même pédiatre (c'est en tout cas ce qu'on nous a dit, on finit par se demander si c'était pas juste le vigile qui avait mis une blouse). Que je vais pourrir par courrier la BAL du directeur de l'hôpital, au moins pendant quelques temps. Que j'admire toujours autant les médecins, mais que je suis déçu de voir qu'après tant d'années d'études, certains manquent simplement de bon sens, et d'empathie (mais qui suis-je pour dire ça collègues et ami(e)s médecins qui passez par là ?). Que je suis très heureux d'avoir ma pédiatre car elle est vraiment top, et qu'elle, elle connait son métier (et te l'explique en plus). Et que je vous souhaite vraiment, à tous, chers parents, de ne pas vivre ça. Ce moment où vous avez l'impression que ce que vous aimez le plus fort au monde, peut disparaitre.

Cet épisode m'amènera tout de même un moment de bonheur inédit. Lorsque tout fut rentré dans l'ordre, que les choses furent retombées, et que ma fille reprit du poil de la bête, je me mis doucement à pleurer dans sa chambre, devant elle. Du haut de ses 15 mois, elle vint me consoler en me faisant un câlin. #priceless

20/09/2012

Un bébé, ça mange quoi ?

Je crois que les questions les plus récurrentes que reçoivent les pédiatres et les parents qui sont déjà passés par là tournent toutes autour de l'alimentation. Oui, car avant que bébé ne puisse manger tout ce qu'il y a là dedans :

Caddie

Il va falloir un peu de temps et en passer par quelques étapes.

Bon, commençons par le lait. Dans mon cas, la mienne était allaitée. Donc, je n'ai commencé à m'intéresser au lait maternisé qu'à partir du 4ème mois en gros. Le choix du lait maternel s'est imposé tout seul en fait, puisque à la crèche, ils nous avaient informés qu'ils donnaient du Milumel. Connaissant par mes quelques lectures de blogs parentaux les difficultés de faire aimer un lait maternisé à un bébé, et de faire en sorte qu'il le garde, je n'ai donc pas pris de risques : j'ai donc choisi de m'en remettre à la même marque que celle de la crèche. Par contre, j'ai imposé une variante : j'ai pris la version Milumel Bio.

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Bon, et après, dès le 5ème mois pour nous, vient l'heure de la diversification. Et là, vu les doses de départ, tu te dis que tu vas opter pour les petits pots ? C'est vrai, pour 2 cuillères par jour de compote de fruits, tu vas pas faire maison (j'avoue de ce coté, je suis un peu flemmard). Donc, direction le supermarché et le rayon des petits pots... Et là, comment dire, t'as beau avoir fini ceux de ta sœur quand t'étais petit, ça te parle plus trop tellement y'a de choix ! Je suis papa l'a d'ailleurs souligné dans son (toujours) excellent billet.

Bref, que choisir ? Nestlé, Blédina, les marques supermarchés... A oui, mais j'oubliais que je suis écolo, alors il me faut du bio en plus ! Ça tombe bien, la marque Carrefour a sorti une gamme bio. On commence donc par ça : premiers petits pots de fruits carrefour bio, à partir de 4 mois.

Bon, mais après, il faut les légumes, puis la viande, le poisson... A l'époque, Carrefour n'avait rien sorti de bio en gamme salé (ou alors il n'y en avait plus les 3 semaines où j'y suis passé). J'ai donc testé les Nestlé Naturnes (dégueulasse, sans goût, fade...), puis quelques Blédina (pas mieux), avant de tomber sur THE marque que je ne quitte plus : Hipp.

Pour la petite histoire, Hipp est une marque allemande, exclusivement bio, implantée et leader dans plusieurs pays, mais pas en France, où ils sont finalement, assez peu présents (pas chez Intermarché, pas chez Carrefour). Personnellement, je les ai trouvé chez Auchan (et en Pologne où ils sont très présents).

Leurs produits (pour les avoir gouté hein, je donne rien à bébé sans gouter :-) sont bons, assaisonnés intelligemment (sans sel) et donc... Bio (si vous aviez pas compris) !

Il existe plusieurs gamme :

Celle des légumes uniquement (début de la diversification)...

Gamme jour de chez Hipp

Celle des plats complets de jour....

Spaghetti à la bolognaise

Et la gamme nuit...

Gamme nuit de chez Hipp

Depuis peu, ils ont également sorti une gamme desserts brassés (équivalent des yaourts Nestlé)

Délices de lait de chez Hipp

Bon, sinon, coté réseaux sociaux, ils ont un compte twitter très actif... en anglais :-/ Ce qui signifie que même si vous leur parlez anglais, que vous réagissez... ils s'en foutent, vous n'êtes pas en UK :-/ Dommage donc de ce coté car les animations, échanges... ont l'air très intéressants. A quand un compte français alors ?

Mais on s'éloigne du sujet. Coté bio pour bébé, il y a encore 2 marques que j'achète de temps en temps, mais moins souvent que les Hipp je dois dire. 2 marques françaises cependant qui méritent le détour et le test. On trouve tout d'abord Babybio, avec une gamme de petits pots complète, y compris une gamme nuit.

Gamme nuit de chez Babybio

Ils font également des petites céréales (épaississant lait) à la quinoa vanille et chocolat. J'ai testé la vanille, notamment pour épaissir le Diargal et le rendre moins mauvais (ceux qui savent me comprendront, les autres... vous saurez bientôt :-).

On trouve également Good Goût : une boite française (cocorico !) avec une approche très originale et très innovante je trouve. Je n'ai testé que 2 plats achetés chez Greenweez, mais le très pragmatique Je suis papa vous en dira plus ici. Personnellement, de mon coté, bébé a aimé, mais 2 plats testés (salés), c'est peu pour avoir un véritable avis.

Enfin, dernier venu sur le marché : Goodness Gracious Company, une entité suisse, avec des mélanges très originaux et très savoureux, notamment les compotes :-)

Bon, voilà, je crois que j'ai fait le tour de manière générale. Si vous avez d'autres marques (bio notamment) que je ne connaitrais pas à me suggérer, je suis preneur ! Dans un prochain billet, j'aborderai le "Cuisiner pour bébé" (une toute autre histoire !) et le "Que mange un bébé... en Pologne !" :-)

19/09/2012

La réponse d'Aéroports de Paris : à la limite de l'inadmissible...

Ce billet sera court, et pour cause. Souvenez-vous, il y a quelques temps, j'avais écrit une sorte de test comparatif des différents aéroports testés cet été (par rapport aux équipements pour bébé mis à la disposition des parents), mettant notamment en avant le manque cruel de services (oui, avec un "s") au sein du terminal F de l'aéroport Charles de Gaulle à Paris. 

Suite à cette expérience malheureuse, ma chère et tendre avait décidé d'écrire (sur les conseils de la personne de l'accueil du point information d'Aéroports de Paris). La réponse, reçue il y a quelques jours, se passe de commentaires, je vous laisse la découvrir (vous pouvez cliquer pour agrandir)...

Courrier de réponse de Aéroports de Paris

Donc, en gros, pour ADP, le risque de vol de micro-ondes est tellement important qu'ils n'en mettent pas ? Je vois d'ailleurs très bien un certain nombre de personnes se pointer en plein biberon pour le piquer, c'est vraiment le 1er endroit auquel on pense ! Plus sérieusement, les systèmes anti-vols comme celui mis en place dans leur autre aéroport (Orly Ouest) existent et permettraient à de nombreux parents un minimum de confort pour alimenter leur bébé. D'autre part, comme vous pouvez le remarquer, le courrier ne contient bien entendu aucune information sur l'absence de tous les autres services (espace de jeux, d'allaitement, table à langer...). A bon entendeur...

13/09/2012

Les champs électromagnétiques, où en est-on ?

Les champs électromagnétiques (CEM) constituent la base de fonctionnement de la plupart des appareils utilisés quotidiennement par la population : fours à micro-ondes, téléphones portables, connexions wifi…Si leur genèse relève d'une définition scientifique spécifique et non discutable, leur dangerosité pour l'être humain reste un élément souvent débattu.

De ce fait, la réglementation les concernant ne cesse d'évoluer, au fur et à mesure que les connaissances scientifiques concernant leurs effets s'étoffent. Néanmoins, légiférer dans un domaine pour lequel la science actuelle n'a pas encore assez de recul temporel reste un exercice périlleux.

L'objet de ce billet est donc de restituer de manière synthétique les risques pour la population liés aux rayonnements électromagnétiques. La présentation de l'essentiel de l'état des connaissances et de la réglementation en vigueur, sera suivi d'un panorama des outils dont disposent les services publics, ainsi que de leur champ de responsabilité.

iphone 3G cassé

État des connaissances et de la réglementation en vigueur
La question des risques sanitaires liés aux champs électromagnétiques a été posée dès 1979. Depuis lors, de nombreuses études scientifiques ont été menées pour mesurer leur impact. La prise en compte du problème se fait à tous les niveaux puisque des organismes mondiaux, tels que l'OMS (Organisation mondiale de la santé), européens, tel que le CSRSEN (Comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux) ou encore nationaux, tel que l'AFSSET (Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail) ont commandité et initié ces études. Et dans son ensemble, un consensus scientifique s'est installé, posant le constat suivant : il n'est pas prouvé, à ce jour, que les CEM ont un effet néfaste sur la santé.

Cependant, le consensus scientifique s'accorde également sur le fait que les études doivent se poursuivre, car leur durée n'est pas assez étendue d'une part ; et d'autre part, de nouveaux champs d'études sont apparus depuis, tels que les CEM émis par les téléphones portables nouvelle génération (smartphones). De plus, il faut également souligner que des cas d'"hypersensibilité électromagnétique" ont été recensés. Les exemples existants sont spécifiques, mais les conséquences sur leur santé sont réelles.

La législation française sur ce point relève essentiellement d'un décret daté du 3 mai 2002. Il réglemente notamment les différents degrés d'exposition du public, en fixant aux industries concernées une limite en terme de fréquence à ne pas dépasser. Une circulaire datée du 1er octobre 2007 en rappelle l'étendue, et s'inscrit dans le rapport de la commission européenne du 12 juillet 1999. Cette dernière en évalue également régulièrement sa mise en oeuvre, la dernière datant de la période 2002-2007.

Ainsi, force est de constater qu'en l'état actuel des connaissances, la législation existante ne peut être plus restrictive. Elle s'appuie donc sur des outils spécifiques.

Jeu sur iphone 4

Panorama des outils dont disposent les services publics et leur champ de responsabilité
Les services publics disposent de nombreux outils pour agir, au delà du caractère purement législatif (et donc juridique) de la réglementation. Car en l'état actuel des choses, le principe de précaution reste LA solution la plus adaptée pour compléter le décret du 3 mai 2002. Au niveau national, l'AFSSET est chargée d'une mission de veille permanente, notamment dans le domaine de la téléphonie mobile, et publie régulièrement ses rapports. D'autre part, de nombreux documents d'information du public ont été élaborés, ainsi que de nombreux guides tel celui liant l'association française des opérateurs mobiles à celle des maires de France (AFOM - AMF). Tous ces outils ont pour but de favoriser la concertation, et de permettre la mise en œuvre des CEM dans le respect de la législation et en tenant compte des spécificités locales. De ce fait, la responsabilité de l’État, et des services publics en général, est donc conditionnée. Car si les contrôles sont correctement effectués, si la concertation est privilégiée et la réglementation satellitaire correctement appliquée, le champ de responsabilité est restreint et tributaire des avancées de la science actuelle. De plus, à ce jour, aucune jurisprudence n'est à dénoter dans ce domaine en ce qui concerne l'Etat. Seules subsistent des décisions de justice à l'encontre de professionnels au nom du principe de précaution. La responsabilité de l'Etat se cantonne donc strictement à l'application de la législation.

Les risques pour la population liés aux rayonnements électromagnétiques constituent donc un sujet d'actualité, en constante évolution. Les études doivent donc être poursuivies et la réglementation évoluer à toute nouvelle révélation. Cette démarche doit s'inscrire dans un cadre européen comme c'est par exemple le cas du programme INTERPHONE, qui a pour objectif d'étudier les risques liés au téléphone portable. A terme, une réglementation européenne, par le biais d'une directive nouvelle devra s'imposer, notamment dans le but de préserver la population quel que soit son lieu de résidence, par le biais de restrictions précises et communes.

04/09/2012

Test bébé et aéroports : les tops et les flops

Chaque été, en général, je bourlingue. Plus ou moins 4 à 8 000 kms parcourus. L'été dernier, c'était la pause bébé (ben oui, elle venait de naitre). Mais cette année, j'ai repris le rythme. Résultat : 6 000 kms parcourus, dont près de 4 000 en avion.

Et donc, forcément, je suis passé par des aéroports. 4 pour être précis. Je vous propose donc un petit tour d'horizon des tops... et des flops !

Espace nurserie

Number 1 : Toulouse !
Toulouse Blagnac est sans aucun doute THE place to be avec un bébé. Cet aéroport est top ! Outre une signalétique très bien conçue, des parkings longue durée peu éloignées, et un personnel aux petits soins qui vient à votre rencontre chaque fois qu'ils vous aperçoivent avec un bébé, il dispose également d'un véritable espace nurserie ! Et pas un truc bidon avec un micro-onde et 2 pauvres serviettes. Non, non, un super truc, avec espace de jeux, écrans vidéos, douche, espace à langer, couches gratuites (certes, c'est pas des pampers, mais bon, c'est déjà bien !), des petites chaises et fauteuils pour le repas de bébé, un micro-ondes... Seul bémol : la nurserie est un peu difficile d'accès car située au niveau des arrivées, et non des départs.

Espace nurserie

Numéro 2 : Orly Ouest
Perdu dans un couloir un peu en retrait, très mal signalée (tellement mal que bcp de parents se galèrent sur les sièges sans savoir que cet espace existe), la nurserie d'Orly ouest vaut pourtant le détour. Au programme, un espace bien confiné, et bien agencé, avec : un premier espace jeux et tranquillité pour les plus grands (avec des écrans tactiles intégrés et plein de jeux que les enfants adorent), et un second espace réparti en 3 points. En premier point, un espace allaitement (rare en fait), assez grand, avec un rideau pour assurer l'intimité des mamans. En second point, une véritable petite salle de bain pour changer bébé. Et pour finir, un coin cuisine avec plusieurs chauffe biberon / petit pot (mais pas de micro-ondes) et plusieurs chaises hautes. Bref, le tout constitue donc un bel espace fonctionnel, qui gagnerait juste à être plus connu et mieux signalé (impossible à trouver en fait si vous demandez pas au point information).

Numéro 3 : Varsovie
Mon avis sur Varsovie est un peu faussé en fait, car on n'y est pas resté assez longtemps pour avoir vraiment besoin de chercher une nurserie, mais dans les espaces traversés, il n'y avait rien. Ceci étant dit, après quelques recherches, leur site internet indique qu'il y en a plusieurs en fait, équipées à minima de tables à langer et de chaises hautes. Le tout est donc de les trouver :-)

Espace nurserie

Numéro 4 et bon dernier : Paris CDG - Terminal F !
Alors, je ne sais pas comment sont les autres terminaux, mais en ce qui concerne le terminal F, c'est zéro ! C'est nul, il n'y a rien ! A peine un espace à langer, introuvable et fermé à clé pour lequel il faut donc trouver le personnel qui vous ouvrira ! 0 micro-ondes ou chauffe-biberon ! Nous avons du demander à une personne de l'espace information, qui a été dans leur propre cuisine du personnel pour nous réchauffer le biberon dans ce qui semble être l'unique micro-ondes de l'aéroport ! Et au niveau des jeux, n'en parlons pas : il n'y a rien ! Bref, en matière d'accueil pour les bébés, il y a de gros efforts à faire, surtout sur ce terminal qui est tout de même celui d'Air France. Pas étonnant finalement qu'il ait été élu l'aéroport "le plus nul du monde"....

02/08/2012

Le parc et bébé : un duo pas évident

Alors, avant toute chose, quand je dis parc, je ne parle pas de ça :

Parc Geuther

mais de ça :-)

Parc de Sceaux

Et oui, car depuis qu'elle est petite (4 jours pour être exact), j'emmène ma fille au parc. Alors, au début, il ne faut pas se leurrer, c'est facile : ça dort dans la poussette, ça ne bouge pas, ça ne pleure pas dès qu'on roule.... Puis viennent les mois plus "turbulents" vers 8/9 mois, où bébé ne marche pas, mais veut sortir de la poussette. Et là, et bien, le parc, ça devient un peu galère... :-/

Pourquoi ? Car, je ne sais pas où vous habitez, mais chez moi, les parcs ne sont pas à coté, et pour trouver un espace vert où poser bébé quand il ne marche pas, c'est galère et il faut prendre la voiture. Et si j'ai trop la flemme (ou pas de voiture ce jour là) alors je marche un peu (beaucoup) et j'arrive au parc de Bécon (pour ne citer que lui) à Courbevoie. Seul grand parc de la ville, avec quelques aménagements. Et là, on se rend compte que les gars qui font les parcs et leurs aménagements, ils ont pas de gamins, c'est sûr :-/

Le peu d'espaces verts disponibles sont en pente, et le reste, c'est soit du dur, soit de la terre avec quelques brins d'herbe. Bref, aucun réel endroit ou poser un bébé qui marche à 4 pattes, sans risquer de le voir bouffer la terre où je ne sais quoi d'autre. Certes, je n'en disconviens pas : pour les 3/4 ans et +, le parc de Bécon est idéal ! Pistes cyclables, super manège, terrains de baskets... Mais pour bébé ? RIEN ! Ah, si, un bac à sable, immonde (on dirait du sable d'un espace canin), mal entretenu et où les enfants sont très vite les uns sur les autres. Avec quelques éléments de jeu non adaptés, et où bien sûr, les parents laissent leurs marmots de 10/12 ans venir jouer comme des ados, sans penser qu'ils ne font (c'est normal, ce sont des enfants) pas du tout attention aux bébés et que c'est donc dangereux ! Bref, au bout de 5 minutes de stress, tu retires ton gamin de là, et tu repars en poussette, en tournant en rond, parce que tu n'as pas trop le choix. Ah, si, il reste le manège ? ! Ah, non, en fait, c'est qu'à partir de 1 an :-/

Jeu de paintball

Bon, bref, passons cette période très chiante, et allons directement à : quand bébé marche ! Et là, le parc, tu te dis que ça va être génial ! ! ! Et ben non en fait : dans ce parc pourri (j'y ai trop été, j'ai envie de le brûler !) elle commence à avancer un peu vite et bing, sur le béton, genou ouvert, cool... On la remet dans le sable ? Pas mieux, tjrs sale, plein de grands. Bon, ce square là, il a l'air sympa ? Il n'y a pas grand monde, les jeux sont adaptés, tiens, on va peut être enfin pouvoir profiter du parc... Ben non, y'a un gamin de 4 ans qui a décidé de la terroriser et vient même me frapper quand je protège ma fille en la retirant de l'espace jeu, sous le regard incrédule de sa mère (nounou ?).

Bref, le parc, c'est pas la joie. Mieux vaut la vraie campagne et les vacances. Ça tombe bien, je me barre ce soir. Mais sinon, je suis preneur de vos avis sur les parcs, parce que moi, comme vous l'avez vu, je suis blasé :-/

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