21/07/2015

La santé des enfants dépend aussi de leur environnement

Dans le cadre des articles invités, je cède aujourd'hui la parole à Guillaume du blog Santé des enfants et environnement. Papa d’une petite fille de 3 ans (et bientôt d’une deuxième !), il s'intéresse au lien entre la santé des enfants et l’environnement. Son approche est très scientifique et a pour objectif de fournir des informations et des recommandations pratiques, permettant de :
- protéger nos enfants d’un environnement pollué ;
- les faire profiter des bienfaits d’un environnement naturel

Qu’est­-ce que la santé environnementale ou "santé­ environnement" ? Il s’agit des aspects de la santé qui peuvent être influencés par la qualité de l’air qu’on respire, de l’eau qu’on boit, des aliments qu’on mange, des matières qu’on met au contact de la peau, etc. Pourquoi s’intéresser au lien entre santé et environnement ? Parce que de nombreuses études montrent qu’une dégradation de la qualité de l’environnement génère des effets importants sur la santé. Les facteurs environnementaux font partie, aujourd’hui, des principaux contributeurs à la forte augmentation des cas de maladies chroniques : cancers, asthme, autisme, allergies, etc.

Chambre de bébé

Pourquoi s’intéresser plus spécifiquement aux enfants ? Et bien dans mon cas, et j’imagine pour la plupart d’entre vous aussi, c’est d’abord parce que je suis père de famille : prendre soin de la santé de mes enfants fait partie de mes responsabilités ;) Plus généralement, s’intéresser au cas particulier des enfants me semble absolument essentiel, car les enfants présentent des vulnérabilités spécifiques. Notamment :
- leurs systèmes de défense naturelle ne sont pas encore matures : les enfants absorbent plus facilement des substances dangereuses et ils ont plus de difficultés à les éliminer ;
- les enfants respirent, mangent et boivent plus que les adultes, relativement à leur masse corporelle. Leur exposition relative aux polluants est donc plus élevée ;
- leurs comportements spécifiques (présence au sol, fréquentes mises à la bouche, etc.) génèrent de plus fortes expositions aux polluants environnementaux classiques.

Comment diminuer l’exposition des enfants aux substances chimiques dangereuses ? De nombreuses solutions peuvent être mises en œuvre à notre niveau, dès aujourd’hui, concrètement, pour que nos enfants vivent en meilleure santé et plus longtemps. Par exemple, certaines bonnes pratiques peuvent réduire l’exposition aux polluants émis par un meuble nouvellement acheté. C’est ce que nous allons approfondir dans la suite de cet article.

La plupart d’entre vous, j’imagine, a remarqué que des odeurs particulières se dégagent d’un meuble neuf. Ces odeurs proviennent des Composés Organiques Volatils (COV) émis par les colles, les peintures, les vernis, etc. utilisés pour fabriquer ce meuble. Certains COV sont dangereux.

Lit Naturella enfant

Par exemple, le formaldéhyde est considéré comme un des COV les plus préoccupants : depuis 2004, il est classé "cancérigène certain" par le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC). Dans un rapport publié en 2009, le Haut Conseil de Santé Public (HCSP) estime qu’il faut diviser par deux les concentrations actuellement mesurées dans les logements français.

Les bonnes pratiques suivantes permettent de diminuer l’exposition des enfants aux COV issus des meubles neufs :

1/ privilégiez l’achat d’un meuble :
- en bois massif, qui contient moins de colle qu’un meuble en bois stratifié, contreplaqué ou aggloméré,
- dont les peintures sont étiquetées "A+" : ces peintures sont celles qui émettent le moins de COV,
- répondant aux exigences du label NF Environnement Ameublement, dont le référentiel porte notamment sur les teneurs en formaldéhyde ;

2/ juste après l’achat, laissez dégazer le meuble en dehors des pièces où l’enfant passe la plupart de son temps. Par exemple : à l’extérieur, au garage, dans un bureau qui sera fréquemment aéré, etc. Cette pratique permet que l’enfant ne soit pas exposé au "pic" d’émissions initial. Les recommandations varient de quelques jours à quelques mois (!), selon les sources d’informations. Au minimum, les odeurs de produits chimiques doivent avoir disparu. Bien évidemment, le moyen le plus simple d’éviter le pic d’émissions initial est... d’acheter un meuble d’occasion ;)

Voilà pour ces premiers conseils :) Si vous souhaitez vous informer et découvrir d’autres moyens de diminuer l’exposition de vos enfants aux produits chimiques, je vous donne rendez­-vous sur le blog Santé des enfants et environnement. Et je remercie chaleureusement Sébastien de m'avoir donné l’opportunité de vous écrire un article sur son blog :) A bientôt !

Guillaume

16/06/2015

Participez à l'édition 2015 du concours papas bricoleurs et mamans astucieuses (ou l'inverse !)

Je relaie ici à titre exceptionnel l'initiative car je la trouve originale, intéressante et incubatrice d'idées novatrices. Je regrette juste un titre manquant d'égalité : il existe beaucoup de mamans bricoleuses et de papas astucieux :-)

Handicap International et Leroy Merlin invitent les proches des personnes handicapées (et toutes les personnes se sentant concernée par le sujet) à participer à la 18ème édition du concours des Papas bricoleurs, Mamans astucieuses & Cie,  parrainé par Jérôme Bonaldi. Cette année, le concours passe au digital ! Les participations en ligne sont ouvertes depuis le 15 juin.

Innover et partager autour du handicap et des besoins particuliers

Fabriquer soi-même une rampe amovible ou un déambulateur, transformer un transat de plage en siège de douche, créer une table de jeu sécurisée ou un jeu de société en version braille… C’est le principe du concours des Papas bricoleurs, Mamans astucieuses & Cie. De la simple astuce à la réalisation la plus complexe, toutes les idées sont étudiées. Les innovations peuvent concerner tous les aspects du quotidien : l’aménagement de la maison, la communication, les déplacements, le jeu, l’apprentissage…

Chaque situation de handicap est spécifique. Les solutions mises à disposition sont rarement adaptées et souvent onéreuses. L’entourage des personnes handicapées développe souvent des trésors d’imagination pour faciliter la vie de leurs proches. Plus largement, ces idées et créations originales peuvent, avec peu de moyens, améliorer l’autonomie de toutes les personnes à besoins particuliers : les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes malades ou blessées…

C’est pourquoi le concours est ouvert à tous : familles, proches, soignants ou encore associations accompagnant les personnes en situation de petite et grande dépendance peuvent imaginer, fabriquer, puis échanger leurs inventions.

Place handicapée

Une édition 2015 entièrement en ligne
En 2015, le concours fait peau neuve. Pour ses 18 ans, le concours devient accessible en un clic, sur

Des prix à gagner
Vingt réalisations retenues par le jury seront présentées au public et récompensées par des bons d’achat Leroy Merlin le 3 décembre 2015, à l’occasion de la Journée internationale du handicap. Le 1er prix du jury et le 1er prix du public gagneront chacun un bon d’achat de 1600 euros. Les inventions seront ensuite partagées sur le site www.papas-bricoleurs-mamans-astucieuses.fr. Croquis, dimensions et matériaux y seront détaillés pour permettre leur reproduction.
Comment participer au concours ? 
Nouveauté de 2015, participer devient plus simple et accessible. En quelques clics, le tour est joué ! Le candidat peut déposer son dossier (incluant des photos et un croquis) depuis le lundi 15 juin et jusqu’au 31 août 2015, sur le site www.papas-bricoleurs-mamans-astucieuses.fr. Et pour les moins connectés, une assistance est disponible au numéro suivant : 04 72 84 26 86.

Pour tout renseignement (à destination des participants) :

Dates clés :
Appel à concours : entre le 15 juin et le 31 août 2015
Vote du public en ligne : du 21 septembre au 9 octobre 2015
Remise des prix : 3 décembre 2015.

04/06/2015

Ce matin où j'ai croisé la Mort sur le chemin de la crèche....

Mercredi 3 juin 2015. Little A s'éveille, il est 6h40. Je me lève et prépare son biberon, comme tous les matins. Le beau temps annoncé tarde à se montrer. Le ciel est lourd de gros nuages noirs. Pesant. Il fait jour mais tellement sombre qu'il faut allumer les lumière. On ne sait pas trop si il fait chaud ou frais. Tout semble incertain ce matin. Le balai incessant des voitures a commencé sur la place Hérold, à Courbevoie. J'habite au dessus. Je les regarde, comme souvent. C'est un spectacle comme un autre. Ici, c'est le mien. Mon spectacle depuis quelques années. Cette place, c'est ma vue, c'est ma vie de tous les jours.

Je réveille ma grande. Je poursuis ma routine matinale : petit déj, habillage, coiffage, débarbouillage... Puis je me mets en route. Il est presque 8h25. Direction l'école pour déposer V. Bisous, bonjours et discussions rapides avec quelques parents. Puis demi-tour direction la crèche. Pour y aller, je dois repasser sur la place, traverser 4 passages piétons successifs. Il y règne une agitation inhabituelle tout à coup. Un camion de travaux semble bloquer les autres véhicules. La police est là et commence à organiser la circulation.

Comme des travaux viennent de commencer sur la place, je pense qu'ils sont la cause de ce bourdonnement qui monte. Ou à un pneu crevé. Sur un 35 tonnes, c'est toujours moins facile à manœuvrer. Cela est déjà souvent arrivé. Je les observe parfois de ma fenêtre. Il n'y a pas (encore) de pompiers.

Je traverse le 1er feu, puis le second. J'arrive au 3ème. L'agitation est toujours là, dans mon dos. Un réflexe, de la curiosité me poussent à me retourner. Et là, je la vois....


Derrière le camion, une personne gît par terre. Enfin ce qu'il en reste. Le spectacle me glace d'horreur, me coupe le souffle, tout semble ralentir, s'arrêter autour de moi... Je n'arrive pas à détacher mes yeux du cadavre, digne d'une mauvaise scène de The Walking Dead. Sauf qu'on est dans la réalité. Dans la vraie vie. En bas de chez moi, dans mon quartier. La violence de l'image détonne avec ce que je vis habituellement ici. Une rixe entre conducteurs de temps en temps, un motard ou un vélo qui chute, mais ça, JAMAIS ! Ce regard que je porte, ce moment où je reste tétanisé ne va durer que quelques instants. Un policier arrive pour recouvrir enfin le corps. Mais c'est trop tard, l'image est là et bien là dans mon esprit. Little A me ramène à la réalité. Je regarde les quelques personnes autour de moi. Elles semblent dans le même état. On se regarde, effarés. C'est fou comme dans ces moments là tu as envie de parler à des inconnu(e)s. Comme tu as besoin de sortir ce qui vient se passer en toi. D'exhorter tout ça.

Je reprends vaguement mes esprits. Les jambes flageolantes je continue mon chemin tant bien que mal jusqu'à la crèche. Je suis sonné. Je me pose la question de savoir si je vais, si je dois vomir, mais heureusement, non, ça semble aller. Je rentre dans la section tel l'ombre de moi-même, je n'arrive pas à faire les transmissions. Alors je raconte, rapidement. Comme pour justifier mon état. Me disant que c'est injuste de plomber la journée du personnel mais je n'ai pas pu me retenir, il faut que ça sorte. Je pars. Je croise une autre maman qui me demande si ça va. Formule habituelle et matinale. Là encore, je ne peux m'empêcher de raconter, rapidement. Je m'en veux mais je n'arrive pas à retenir les mots.

Je sors vite. Je croise une autre maman qui a vu elle aussi. Elle a besoin de parler. On échange quelques mots. On essaye de comprendre la vision d'une telle horreur à un passage piéton plutôt calme où les véhicules ne peuvent pas rouler vite. Tout ça n'a pas de sens. La scène que l'on vient de voir nous le rappelle, l'absence de vitesse n'est pas forcément synonyme de dégâts légers.

Puis je rentre. La place est toujours sans dessus dessous. Le corps toujours recouvert. J'échange avec mes voisins, ma gardienne... Je suis en mode disque rayé. Je répète. Mon horreur, mon incompréhension... Je finis par remonter chez moi. Et reste scotché à me fenêtre, d'où je vois tout. Je reste un spectateur tétanisé de la scène. Sans bouger. Tout le temps que dure l'évacuation du camion, du corps, enfin de ce qu'il en reste. Puis les véhicules des différents services repartent peu à peu. Les services de la voirie arrivent pour "nettoyer" au karcher ce qu'il reste sur le sol. Puis un policier lance la reprise "normale" de la circulation. Les voitures reprennent leur balai incessant. Le soleil est sorti de sa torpeur. La vie reprends son cours. Les piétons leur trajet. Ignorant ce qu'il s'est passé. Du drame, il ne reste plus qu'une tâche grise par terre, seule vestige de l'horreur.

Tout cela aura duré près de 2h. La vie sur la place a repris son cours, normal. Et moi je reste là, ne sachant que faire, ressassant l'image, continuant de me demander pourquoi, comment, et si.... Continuant de me demander pourquoi ce matin, j'ai croisé la Mort sur le chemin de la crèche.

06/05/2015

Bébé en balade : quels sont les essentiels ?

Aujourd'hui, je laisse la parole à Emilie, jeune maman d'un petit garçon de presque 9 mois, qui nous parle de ses "indispensables" en voyage ou en déplacement avec bébé...

Comme beaucoup de personnes habitant Paris ou sa banlieue, ce n’est pas ma ville d’origine. Et pour cumuler un peu, pas de permis ! Donc pour aller voir mes parents (dans le nord) ou mes beaux-parents (en banlieue bien à l’opposé de chez nous), il faut savoir être efficace.

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Tout d’abord, pour les transports en commun, je suis tombée amoureuse de mon Pognae : un porte-bébé physiologique. Cumuler valise et poussette dans les escaliers, même avec mon mari, très peu pour moi. Je ne vous ferai pas l’apologie du physiologique, je suis sûre que vous êtes toutes  et tous aguerri(e)s. Je dirais juste que mon choix s’est porté sur cette marque pour son excellent rapport qualité-prix, ses motifs (mais il y en a aussi des unis) et surtout LA grille d’aération pour bébé. On a tellement eu chaud mon Lapin et moi en écharpe cet automne que c’est devenu un graal pour moi. La cerise sur le gâteau : une équipe réactive et pas avare de conseils pour nous aider à faire notre choix !

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Le transport est une chose. Poser bébé en est une autre. Au début, j’avais donc peur de ne pas savoir ou poser Lapin, vu que je n’avais pas de poussette. Force est de constater, après avoir trimballé quelques fois le tapis de sol (pour rien), que lorsque ça fait un moment que la personne chez qui vous allez n’a pas vu votre merveille, TOUT LE MONDE veut le prendre dans ses bras. Même mémé Colette qui a plus de 80 ans et qui ne peut plus faire que ça avec un bébé m’a demandé pudiquement « Je peux? ». Même mon père. Même mon beau-père ! C'est vous dire :-)

Si le trajet est un peu long et qu’il faut prévoir un goûter, les gourdes permettent un sérieux gain de place aussi : pas besoin de cuillère qui peut tomber par terre, pas de pot qui peut casser, bébé "suçote" directement à l’embout. Il y a bien évidement un joli panel de gourdes de compotes de fruits directement vendues dans le commerce, mais si votre trajet se passe au moment d’un repas, ou si vous voulez préparez vous-même vos compotes, il existe des gourdes à remplir et réutilisables : les Squiz. Écolo, fabriquées en Europe, totalement réutilisables et recyclables lorsqu'elles finissent par rendre l'âme (en moyenne après une cinquantaine d'utilisations, et encore !), elle se nettoient facilement au goupillon, et même au lave-vaisselle si vous avez la flemme ! Et mis à part si mon Lapin appuie dessus par mégarde, je n’ai jamais eu de soucis ! Je n’ai pas encore eu l’occasion néanmoins de les tester avec une purée, mais en goûter à l’extérieur, je ne me vois plus faire autrement. A noter qu'ils viennent de sortir une collection spéciale "Sophie la Girafe".

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Pour le trajet, au début, je prévoyais toujours 2 ou 3 jouets. Mais force est de constater (et c’est toujours très vexant d'ailleurs !) qu'au final, il n'y a rien de mieux qu’un paquet de mouchoirs ou de lingettes pour amuser bébé :-). Bref. Toujours avoir un paquet de mouchoirs neuf sur soi. Mais neuf parce que sinon, il pourrait s’ouvrir et les mouchoirs être boulottés O_o

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Que j'aille chez mes parents ou mes beaux-parents, je m’arrange toujours avec eux pour qu’ils achètent eaux et couches pour ne pas avoir à voyager avec. Un gain de temps et de place surtout.

Coté équipement, ils ont chacun développé leurs astuces. Par exemple pour le bain, ils ont procédé ainsi :
- La femme de mon père a sa meilleure amie qui est aussi grand-mère donc elles s’arrangent et se prêtent le matériel. Résultat, mon Lapin a (par hasard) la même baignoire Onda qu'à la maison ! Grâce à ses barres, elle se pose sur une baignoire d'adulte et me préserve pas mal le dos tout en évitant d’avoir besoin d’une place au sol pour l’installer. Avec le temps, pas besoin de transat de bain car au final il est déjà présent. Du 2 en 1 en quelque sorte :-)
- Ma belle-mère a préféré investir dans une baignoire pliable Stokke. Je ne l'ai utilisée qu’une seule fois pour le moment mais sans aucun soucis. Ma belle-mère n’a pas trop aimé l’attache qui permet de garder la baignoire plié car Lapin n’a pas arrêter d’essayer de la sucer. Personnellement, je n'y ai rien vu de mal vu que, comme tous les bébés, il découvre tout avec sa bouche :-) Pour la petite histoire, ma belle-mère est très contente du peu de place que cette baignoire prend, et, avec un peu de chance, mon beau-père ne devrait pas l’utiliser pour faire du ciment (CF le pourquoi du comment elle n’a plus la baignoire de ses enfants lol)

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D'ailleurs, pour le bain, quand nous sommes en ballade, c’est le même gel douche pour tout le monde : le gel douche Atoderm de Bioderma, parfait pour nos peaux sensibles d’adultes et utilisable dès le plus jeune âge. Bon, on pourrait tous utiliser la même crème lavante que Lapin mais… faut avouer que ce n’est pas le même prix ^^

Quant au coucher, c’est sûrement idiot, mais j’avais peur que Lapin ai peur de son lit, peur de dormir. Ce qui n’est encore jamais arrivé depuis plus de 8 mois, comme quoi, les peurs qui ne servent à rien… Aujourd’hui, j’essaie de conserver où qu’il dorme ses rituels, notamment au niveau des berceuses et de ses doudous. Mais plus petit, dès le retour de la maternité, il a dormi dans le coussin morphologique de Babymoov. Il est très léger et se plie dans tous les sens sans s’abîmer. Je pense que ça l’a beaucoup rassuré d’avoir la même "sensation" pour dormir car je me souviens même d’une fois ou il a dormi dessus alors qu’il était juste posé sur une table (pas de lit, pas de poussette). Ce coussin m’a beaucoup rassuré quant à son confort que ce soit au fond de la poussette ou dans le couffin dans lequel il a dormi ses premiers mois qui avait… à peu près mon âge ! ! ! Et la transition vers un autre lit s’est faite sans problème vu qu’il a gardé ce "fond" de lit encore quelques temps.

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Et vous, quels sont vos indispensables en voyage ou en déplacement avec bébé ?

Pour contacter Emilie : emilie (at) desperatehouseman.fr

19/03/2015

Bien s'équiper pour la naissance d'un enfant : des objets futiles ou indispensables ?

Aujourd'hui, et comme cela a parfois été le cas dans le passé, je laisse la parole à Samantha M., jeune maman d'une petite fille de bientôt 3 mois...

Je suis ce que l’on appelle une nouvelle maman. Ma merveille a moi est née par un lundi très froid de fin décembre et a donc à présent 2 mois et demi. Avec son arrivée, mon monde a bien sûr été bouleversé, surtout pour le meilleur je vous rassure !

Lors de ma grossesse, avant son arrivée donc, bien que j’ai adoré passer des heures sur internet pour trouver des idées de déco pour la future chambre de bébé (j'adore faire de la décoration, c’est mon dada), je me suis fixée une règle. Si on écoutait la société de consommation, qui nous pousse encore et toujours, on achèterait 36 000 choses pour notre futur enfant, alors que finalement on n'a besoin que des mêmes choses qu’il y a 30 ans (ou presque) ! Vous vous souvenez ? Il y a 30 ans, c’est quand nous on était bébé…Et notre génération ne semble pas aller plus mal qu’une autre, si ? Ma règle était donc : je n’achèterai que des choses utiles, que dis-je indispensables, et éviterai ainsi de me retrouver avec 10 gigoteuses ou 17 body naissance que je n’utiliserai pas (j'ai eu raison sur le naissance, ma fille mesurait 55 cm à la sortie !).

Il faut dire que la famille nous a aidés à dépenser intelligemment : nous avons la chance d’avoir des frères et sœurs très généreux et d’être chacun, mon mari et moi, les petits derniers… Ce qui en résumé signifie que nous aurions pu NE RIEN ACHETER (ou presque) si on l’avait voulu. Si, si, je vous assure, je n’exagère pas ! Ma belle-sœur, bien qu’elle ait des enfants de 11 ans et 8 ans et demi avait gardé tout ce qui pouvait l’être, de la poussette au lit parapluie en passant par des cartons entiers de vêtements ! Tout ça était stocké dans son grenier (il faut préciser qu’elle est en maison, ça aide quand même) et n’attendait que nous, ou plutôt tata attendait avec impatience l’arrivée d’un(e) futur(e) neveu ou nièce (non on n’a pas eu la pression, pas du tout) pour tout nous donner.

Quant à mon frère, ayant eu 2 filles, dont une deuxième six mois avant la naissance de ma petite chérie à moi, il met un point d’honneur à tout me donner au fur et à mesure, les vêtements, les jouets…Il s’excuserait presque quand les six mois d’écart ne suffisent pas pour nous donner quelque chose ou quand la saisonnalité nous empêche d’utiliser les vêtements (mes nièces sont nées au solstice d’été toutes les deux, alors que ma fille est née quelques jours après le solstice d’hiver).

Mais ma règle de "je n’achèterai que des choses utiles/indispensables"…ça, c’était avant ! Avant la naissance. Car lorsque l'on devient parent, il se passe un phénomène étrange. Nos amis déjà parents nous en avaient parlé, mais tant qu’on n’y est pas nous-mêmes, on ne les croit pas. Une fois parents, on n’a plus envie de dépenser ou d’acheter des choses pour soi. Mais on a TRÈS envie (beaucoup plus qu’AVANT la naissance, quand on était bourré de grands principes) d’acheter et de dépenser pour notre petit bout. Et moi qui étais si bien partie, me voilà à expliquer à mon mari que le vide poches qui s’attache sur le lit à barreaux et qui permet de ranger des choses est INDISPENSABLE, après tout on ne sait jamais où ranger la tétine, la table à langer étant remplie de produits qui prennent toute la place !!!

Cependant, il faut préciser tout de même que certaines choses, auxquelles on n’aurait pas forcément pensé, sont au final bien utiles, tellement utiles en fait qu’elles en deviendraient indispensables…Petite liste exhaustive.

Le thermomètre/hygromètre
Et là vous vous dites : "un thermomètre ok…mais un hygro-quoi ?!". Je vous rassure, moi non plus je ne savais pas ce que c’était. Et quand mon frère m'en a parlé la première fois, j’ai pensé que je pourrais bien m’en passer. Erreur fatale ! La température conseillée pour un bébé est comprise entre 18 et 20 degrés, la marge d’erreur est donc minime. Alors à moins que vous ayez la technique du doigt mouillé…le thermomètre vous sera très utile (et vous évitera de vous demander ce qu'a votre enfant à pleurer alors qu’il a simplement trop chaud/froid !). Il sera d’ailleurs utile pour toutes les pièces où votre bébé sera amené à dormir, surtout les premiers mois, quand il passera les nuits avec vous dans votre chambre ou que vous l’installerez dans le salon à côté de vous dans la journée ! D'où l’importance de le prendre mobile (et non à fixer au mur). Pour notre part, nous avons opté pour celui de Babymoov, qui indique d’un seul coup d’œil la température au dixième de degré près et le taux d’humidité et dont l’écran peut s’illuminer (très pratique la nuit pour ne pas réveiller bébé).

Le thermomètre/hygromètre Babymoov

"Tout cela est bien beau mais l’hygrométrie dans tout ça ?", me direz-vous. Eh bien l’hygromètre permet de mesurer le taux d’humidité dans les pièces, qui doit idéalement  être compris entre 50% et 55%. Un taux inférieur à 30% est trop sec et peut provoquer des irritations pulmonaires. Il compliquera notamment la guérison de votre enfant en cas de rhino (astuce : étendre du linge humide dans la chambre, le taux d’humidité grimpera aussitôt !). A l’inverse, un taux supérieur à 65% a tendance à favoriser le développement microbien (allergie, infection...). Il reste néanmoins possible et recommandé en cas de forte toux infectieuse de monter jusqu'à 70%, sur une ou deux nuits : la chambre de bébé ressemblera à une forêt tropicale mais qu'importe, si ça lui permet de guérir plus vite, et de dormir surtout !

Qui a dit donc que le thermomètre/hygromètre était futile ? Pas moi en tout cas, lorsque ma fille, âgée d’une semaine, s’est retrouvée avec une rhino ! Note pour plus tard : toujours écouter son grand frère… ;-)

Très utile aussi : la poubelle à couches
Pourquoi une poubelle à couches et non juste une poubelle ? Parce que les fabricants de la poubelle Sangenic de Tommee Tippee ont pensé à votre odorat sensible, et ont imaginé un système qui empêche les fuites d’odeurs nauséabondes à chaque fois que l’on ouvre la poubelle pour jeter une couche. Car arrêtons là un mythe, les selles des bébés SENTENT MAUVAIS. Si, si. Y compris celles, ô combien magnifiques, de votre progéniture. Pour ma part j'attends toujours les selles parfaitement jaunes d’or qui ne sentent rien que l’on m’avait promis ? Une véritable arnaque ! Le summum étant lorsque votre enfant intolérant au lactose doit prendre du lait de riz (vous avez raison si vous pensez que ça sent le vécu).

Poubelle à couches Sangenic de Tommee Tippee

Avec une poubelle basique, au lieu de simplement vous débarrasser de l’odeur en jetant la couche dedans, vous humerez au passage les douces effluves de la vingtaine, que dis-je de la trentaine de couches (non non je n’exagère pas !) que vous aurez jetées les jours précédents. A 5 heures du matin, l’estomac vide et tiraillé par la faim (avant vous ne saviez pas que vous aviez déjà faim à cette heure-là, puisque vous dormiez ; mais ça, c’était avant), gare aux nausées… L’avantage de la poubelle à couches, c’est que son système de sac enferme chaque couche en la séparant des précédentes et des suivantes, ce qui permet qu’ABSOLUMENT AUCUNE ODEUR n'en sorte lorsqu'elle est ouverte. De plus, vous évitez ainsi d’avoir une odeur, comment dire… désagréable et stagnante dans la chambre de bébé !

Biberon, vous avez dit biberon ?
J'ai décidé d'allaiter ma fille. Mais voilà, lorsque l'on allaite, il faut dire ce qui est : il n’y a pas de pause pour la maman. Impossible de sortir plus de deux heures sans bébé, impossible de dormir plus de 4 heures de suite si bébé a faim... Au bout d’un mois, avec la petite fille très gloutonne qu’était la mienne, j’ai décidé de louer un tire-lait électrique en pharmacie. L'avantage ? Vous tirez votre lait, et c’est papa qui donne le biberon, ce qui vous laisse une marge de pause un peu plus longue !

Biberon Tommee Tippee

Mais un des autres avantages de l’allaitement était d’avoir pu remettre à plus tard la question du biberon… Je me suis donc retrouvée face à un dilemme : quel biberon prendre pour ma fille d’un mois habituée au sein ? Tous les sites internet vous incitent à la prudence : donner le biberon à un bébé allaité comporte le risque qu’il ne veuille plus prendre le sein. Info ou intox ? Toujours est-il que mon choix s'est porté au final sur les biberons Tommee Tippee qui ont été pensés pour nous aider, nous, les mères allaitantes, lorsqu'une pause s'avère nécessaire : leur tétine plus large rappelle la forme du mamelon et a été élaborée avec des experts de l’allaitement pour reproduire le mouvement naturel du sein pendant la tétée.

Avec eux, ma fille a pris le biberon sans problème, du premier coup, et sans jamais refuser pour autant le sein derrière. Après, chaque enfant est différent et cette expérience ne sera pas forcément récurrente avec un autre.

Kit naissance de biberons Tommee Tippee

Pour ma part, j’avais opté pour le kit naissance : deux biberons de taille différente (150 et 260), deux tétines débit lent pour le départ et deux tétines débit moyen à utiliser lorsque bébé grandit, une sucette 0-6 mois et un bavoir avec col absorbant qui s’attache avec des scratchs (personnellement je préfère les scratchs aux boutons pression, beaucoup plus pratiques) et qui remplit parfaitement son rôle.

Votre tranquillité n’a pas de prix… pour cela il y a le babyphone intelligent
Tous les amis qui ont été parents avant nous étaient unanimes : "vous verrez nous disaient-ils, au début vous ne dormirez plus, vous passerez votre temps à aller vérifier que bébé respire bien… Pensez à investir dans une veilleuse, une lampe torche ou dans une application qui fait de la lumière sur votre téléphone". Mais mon mari, lui, a trouvé mieux : le babyphone Angelcare ac1100.

Babyphone Angelcare ac1100

Il ne s’agit pas là d’un simple babyphone. Car grâce à des plaques positionnées sous le matelas de votre enfant qui détectent les mouvements, plus d’inquiétude : un pendule vous indique sur l’écran de l’unité parentale que la respiration de bébé est bien détectée. Si ce n’est plus le cas, une alarme stridente retentit au bout de 15 secondes. Stressant, mais efficace, vous êtes aussitôt réveillé !

Babyphone Angelcare ac1100

De plus, ce babyphone est équipé d’une caméra, avec la vision nocturne en infra rouge, ce qui vous permet de voir bébé sans qu’il ne vous voit, et surtout sans avoir besoin de rentrer dans sa chambre, au risque de le réveiller !

Enfin, il peut également faire veilleuse. Bien que le prix soit un peu élevé, il s’agit donc là d’un 4 en 1, et l'investissement vaut vraiment le coup, croyez-moi. Quand vous ne pouvez dormir que quelques heures d’affilée, vous êtes heureux de ne pas vous réveiller en sursaut toutes les 5 minutes de peur que bébé ne respire pas !

Conclusion ? 
Il y a l’avant naissance, et il y a l’après… Votre liste ne sera peut-être pas la même que la mienne, mais mon conseil c’est que l’anticipation a du bon, et qu’être confronté à la réalité peut aider pour des achats vraiment utiles !

27/02/2015

Dépassé...

3 semaines que je veux l'écrire cet article... Je l'ai écrit dans ma tête alors que je donnais un biberon, faisais une purée de 3 légumes et je ne sais plus quel poisson, changeait une couche, filais au parc, courais pour aller à l'école avec la poussette sous la pluie... Bref, vous l'aurez compris, tant de moments à y penser, mais aucun pour mettre l'idée sur le papier. Pardon, sur le blog.

Le titre vous dit tout. Je ne regrette rien, non, n'allez pas croire à un aveu, un recul. Juste, plein de mes innombrables défauts, je pensais avoir sauvé du lot une qualité : celle de l'organisation. Et bien non...

Pourtant c'était bien parti. Congé parental enclenché, je m'évertuais à sauver l'allaitement. J'écrivais un article sur l'après maternité. J’enchaînais les biberons serein et prenais même le temps d'un long tournage pour quelques minutes au 20H de France 2. Ma grande commençait à s'habituer à l'école, à devenir plus facile et à me laisser plus de temps pour souffler de nos bras de fer éreintants post 2nd bébé.

Puis la machine s'est enrayée. Petit à petit. Des vacances de noël éreintantes à voyager à travers la Pologne, le froid, des nuits qui se sont complètement déréglées à base de 25 réveils parfois... La fatigue qui me rattrape. Mon âge surement qui m'empêche de bien la gérer. 


Petit à petit je me suis mis à repousser des trucs au lendemain. Ce que je ne faisais JAMAIS ! Les mails ont commencé à s'accumuler. J'imagine qu'il y a 20 ans ça aurait été le courrier en retard digne d'un Gaston Lagaffe. Mais passons... Des déjeuners annulés faute de temps, des rvs divers et variés (administratifs, médicaux...) qui se cumulaient. Des gens à rappeler oubliés (pardon les gars).  Et on glisse petit à petit. Impossible d'aller aux partiels cette année. Et allez, 250 € de foutu en l'air comme si c'était le moment ! Pas le temps d'ouvrir les livres, d'apprendre, pas le temps de faire l'exposé (de toutes les façons je savais même pas qu'il y en avait un). Puis les nuits, les mêmes, pourries, interminables... Des lendemains où j'utilisais du coup chaque minute pour tenter de dormir. Sauf que je m'endors pas comme un nourrisson (la vieillesse encore et toujours surement). Et ça glisse : mails en retard, courrier, courses, cours, rvs.... Et ça y est, j'y étais, il a bien fallu me l'avouer : je me suis retrouvé DÉPASSÉ !

Le truc que je ne pensais pas possible en étant en congé parental. D'ailleurs, pourquoi ce truc s'appelle "congé" quand c'est tout le contraire : tu bosses toutes le journée, et le soir encore en fait, c'est comme si tu restais tard au bureau et qu'en plus ton boss te rappelle 15 fois dans la nuit pour finir un dossier.


Bref, le temps a filé. J'ai toujours pas repris pied. J'ai tout abandonné, y compris l'espoir d'y arriver. Je ne fais plus qu'une chose : m'occuper des filles. Au moins, ça je le fais pas trop mal. Enfin, je crois, j'en suis même plus sûr. J'en profite, je profite d'elles. Je suis parti seul avec elle en vacances pour tenter de souffler au grand air. Ma grande me scotche de jour en jour. Tellement gentille, tellement grande tout d'un coup ! Ma petite a ses phases (nombreuses) relouds. Mais elle a 8 mois alors c'est normal. Dans ma conception, un bébé c'est sympa jusque 5/6 mois. Puis c'est reloud. Puis ça a 2 ans et ça comprends enfin des trucs donc ça devient moins reloud. J'en suis pas encore là. Je me demande comment font ceux qui en ont 2 relouds. Voire 3. Voire 4. Voire plus. Non, en fait, plus c'est pas possible ou alors tu te drogues.

Là, je suis censé faire les valises. Mais j'avais besoin de vider la mienne de valise. Alors j'ai pris 5 minutes et je publie, très exceptionnellement, sans me relire. Parce que ça fait du bien. Au final, rien ne va mal, rien ne va bien. Je suis juste dépassé. Je fais, je refais, je dors et je recommence.


Mais parait qu'un jour ça s'arrête m'ont dit Cécile et Valérie. Alors je les relis, j'ai un sourire, un peu d'espoir, et je retourne à mes valises et mes biberons.

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