29/07/2014

Et si ça avait été nous ? Ou la chronique d'une grossesse stressante...

Pour ceux qui me lisent de temps en temps par ici, ou me suivent sur twitter, vous le savez peut être, mais je viens d'avoir une seconde petite fille. Née le jour de l'été, et en parfaite santé pour le moment. Mais pour autant, si la grossesse s'est globalement bien passée pour la maman, on ne peut pas dire qu'elle a été vécue sereinement.

Pour les 2 grossesses, j'ai été présent à toutes les échographies, et j'ai toujours tout fait pour y être. Sauf une. Cette dernière échographie de ce second bébé. Celle qui allait créer une suite d'évènements qui nous a fait vivre un véritable stress, à quelques semaines de la rencontre avec notre bébé. Voici l'histoire condensée, et les questions que cela m'a amené à me poser. Un petit retour d'expérience qui, je l'espère, aidera les personnes qui seraient susceptibles de vivre la même chose.

Monitoring Philips

Cette seconde grossesse se passait bien. Tous les signes étaient au vert, et pour beaucoup de choses, c'est l'avantage du second, on connaissait : les exams, les prises de sang, les taux à surveiller, les trucs à faire/ne pas faire... Bref, tout était sur des rails, jusqu'à cette 3ème et dernière échographie.

Déjà, le destin nous avait prédestiné à un problème. Impossible d'avoir un rendez-vous sur un horaire où notre première fille (la grande) serait gardée. Ce qui signifiait du coup forcément qu'un de nous 2, pour la première fois, ne serait pas à cette 3ème échographie. Je vous laisse deviner qui.

Bref, c'était un samedi matin. Un samedi d'avril, de printemps pluvieux et gris comme on les aime les déteste. La maman revient de son rendez-vous et m'annonce, laconique : "Il y a un problème". Mon sang ne fait qu'un tour. C'est à dire ? Je prends le bilan, et cherche l'indice. Là, dans les mesures, il y a un truc qui ne colle pas : le fémur est "trop petit".

Là, il convient de faire un aparté. Qu'est-ce qu'un fémur dit "trop petit" ? Sur quoi se base-t-on pour avoir une telle affirmation ? Et bien, tout simplement, sur des statistiques, qui donnent des courbes. Des tas et des tas de données qui sont rentrées dans la machine, qui du coup les compile et en sort des résultats attendus par rapport à une courbe.

Et là, c'est le drame : le fémur de notre seconde fille sort de la courbe, vers le bas. Là, le point est juste en dessous. La taille mesurée est en dessous du 3ème percentile. Ce qui signifie que, en résumé, dans toutes les données rentrées de toutes les tailles de fémur mesurées, moins de 3 enfants sur 100 ont une taille comme celle-ci, ce qui les situe en dessous de la moyenne. Et donc, déclenche tout un tas d’événements.

Instruments médicaux

L'obstétricien prescrit une échographie de contrôle en Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal. Bien entendu, il ne lui a pas vraiment expliqué pourquoi, on est samedi, et le temps que je réagisse il est parti. Plus personne au cabinet, et le week-end est un week-end prolongé. Entre temps, ma femme a fait l'erreur à ne pas faire : elle a tapé "risque petit fémur" dans un moteur de recherche. Elle tombe donc sur tous ces témoignages, venus d'on ne sait où (la plupart sont surement vrais je n'en doute pas), non vérifiés, de parents affolés à qui on a prédit un risque d'enfant trisomique

J'avais dit que je ferais court. Pas évident au final. Madame est un peu affolée. J'ai du mal à rationaliser. J'attrape mes bouquins de biologie cellulaire espérant y trouver une réponse rassurante. Rien, nada. Je me décide donc à me rabattre sur le net, et à analyser les témoignages en essayant de les classer : des plus sérieux aux plus complets. J'en sors 4 ou 5, qui ont indiqué tout leur parcours : de l'annonce du fémur trop petit, à la naissance. Dans 95% des cas, l’histoire se finit bien. Ouf, un petit espoir pour rassurer madame. Mais les 5% sont là aussi et vont rester dans un coin de notre tête.

Le week-end se passe. Difficile d'évacuer, on tombe dans l'attente. J'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois rien de plus : risque faible mais existant, fémur petit mais pas si petit, reste de l'analyse ok....

Mardi arrive. Au saut du lit je cherche le centre le plus proche pour avoir un rendez-vous. J'ai déjà récupéré la liste, elle est courte mais heureusement, là où il y en a le plus, c'est à Paris. Après quelques coups de fils, je décroche le rendez-vous tant attendu, où nous espérons des réponses, des éclairages...

Désinfectants et matériel médical

Le jour J arrive rapidement finalement. La gynécologue obstétricienne qui nous reçoit est très bien. Le 8ème mois de grossesse est en cours. Bébé est viable, entier, bouge, remue. On le sent, il a l'air en forme. L'échographie dure son temps. Le médecin nous livre son analyse : tout va bien, sauf ce fémur, trop petit, là, juste en dessous de la courbe. Elle nous propose une amniocentèse, et si le résultats est positif à la trisomie 21, une interruption thérapeutique. A 8 mois. Je suis scotché... Je ne peux à ce moment là m'empêcher de me souvenir de cet excellent article d'un médecin blogueur. Je me le repasse dans ma tête. Il m'a d'ailleurs beaucoup aidé à relativiser pendant cette période de stress, et rien que pour ça, je l'en remercie.

Je fais un calcul rapide aussi : amniocentèse programmée, résultats sous 3 semaines, ça veut dire résultats durant le 9ème mois. Quel intérêt ? Nous garderons le bébé quoi qu'il en soit. Il n'est pas question ici de religion ou de toute autre croyance : mon bébé aura 9 mois, si elle est différente, nous ferons avec. C'est comme si elle était déjà là. La question de l'interruption est évacuée. Par omission volontaire, ou non, elle ne nous parlera pas de cette nouvelle technique, moins invasive, qui est possible depuis cette année par prise de sang. Il valait peut être mieux finalement. Consciencieusement, et après s'être assurée que nous avions bien tout compris, elle écrira sur son compte-rendu, en guise de conclusion (je vous cite mot pour mot) : "Les parents ont été avertis du risque et sont prêts à accueillir un enfant différent". Elle ne fait que son boulot, je ne la blâmerai pas. Elle se protège, protège l'hôpital. Suit la loi, les protocoles existant. Nous ne sommes au final que des parents parmi d'autres, des statistiques....

Le rendez-vous se termine. Rien ne s'est mal passé, mais nous ne sommes pas plus avancés : le risque est faible mais il existe. D'ailleurs, je le sais, c'est mon métier : le risque 0 n'existe pas. Je garde un arrière goût nauséeux de tout ça. A quoi tout cela a-t-il servi ?

La suite est simple : je recontacte notre échographe, qui nous demande de revenir au début du 9ème mois pour une écho de contrôle de croissance. Cette fois je serai là, pas moyen que je la rate. Je prends le rendez-vous moi-même. On part en vacances quelques jours. On oublie, mais on garde quand même ce truc qui nous gratte, nous trotte dans un coin du cerveau. Un soir je reprends les données des échos de sa sœur que j'ai récupérées. Je compare à semaines égales avec un petit calcul mathématique et quelques exponentielles. A l'arrivée, le fémur de la seconde a 5mm de moins que la 1ère. 5 p.... de millimètres ! La moitié de mon ongle !!!!

Il est temps d'en finir. L'échographie dite "de croissance" se passe bien. Le fémur est toujours hors courbe, mais pour la première fois, le médecin est rassurant. Il semble confiant, pas inquiet. Cela aura son effet. Le dernier mois s'écoule, le jour J arrive, puis le jour J+1, en 3 heures notre petite fille arrive. Elle est là. Un beau bébé de 3kgs800 et presque 50 cms. En pleine forme. "Normale". Je ne retiens pas mes larmes, ni mon bonheur. Tout ça.... pour ça. A défaut d'avoir savouré cette grossesse (je n'ai pas vraiment savouré la première mais ça, je vous le raconterai une autre fois), je savoure cette naissance. Tout simplement....

Résultat de monitoringe en salle de naissance

21/07/2014

Concours : gagnez des produits anti-moustiques naturels pour bébé cet été !

L'été est là. Et même si le beau temps n'est pas encore au rendez-vous, espérons qu'il ne saurait tarder ! Mais avec lui débarque aussi les petits soucis des grandes vacances, notamment les piqûres de moustiques

Si vous me lisez depuis un moment, vous le savez, je suis assez attentif au coté "naturel" des produits protecteurs en matière de piqûres de moustiques. La première raison est la même que tout le monde : les piqûres ça gratte, ça démange et ce n'est pas agréable. La seconde, c'est tout simplement que ma petite famille est allergique aux piqûres de moustiques. Et que j'ai donc du très tôt protéger ma 1ère fille (je touche du bois pour la seconde !) des moustiques sous peine de finir aux urgences.

Or, il s'avère qu'après de nombreux tests, j'ai trouvé une marque dont les produits naturels m'ont convaincu : Mousticare. Je précise bien que ma démarche était celle d'un consommateur lambda et que j'ai testé de nombreux produits. Certes, en France métropolitaine uniquement, et un peu en Guadeloupe (mais j'y étais à la saison sèche donc peu de moustiques), mais ils se sont avérés efficaces. Après, je ne saurais me prononcer si vous partez au Mexique, Brésil, en Floride... toutes ces autres destinations où les moustiques sont un peu plus "costauds" que les nôtres.


Satisfait de cette marque, j'ai donc décidé d'en savoir plus, et d'aller interviewer son fondateur, Marc VIGNOLLE. Et en échange, celui-ci m'a proposé un petit concours auquel je vous propose de participer en fin d'article :-)

DH : Comment vous est venue l'idée de créer cette gamme de produits anti-moustiques ?
MV : A la suite de voyages à l'étranger, j'étais amené à utiliser des répulsifs. Après avoir lu la notice et les restrictions (fonte des plastiques, opacification des verres de montre, applications restreintes dans le temps, ne pas utiliser chez les moins de 15ans...), et travaillant dans un laboratoire de dermatologie, je me suis dit qu'il n'était pas bon de se mettre ces produits sur la peau. J'ai donc chercher des molécules efficace mais naturelle. Comme le PMD (para-menthane-3,8-diol).

DH : Quel est votre passif dans le domaine, avez vous une formation médicale, ou êtes vous venu dans ce domaine par hasard ? 
MV : Je suis un ancien Directeur Financier du groupe Sanofi et Secrétaire Général d'un laboratoire de dermatologie.

DH : Comment avez-vous procédé pour vos tests, dans la recherche des molécules efficaces... Avez-vous monté votre propre laboratoire ?
MV : Dans le cadre de la directive des Biocides, le fournisseur de la matière première a du effectuer des tests. Je vous renvoie au détail pour bien comprendre l'encadrement de ce type de produits, car cela serait trop long pour tenir sur une simple interview :-)

DH : Enfin, existe-t-il une réglementation spécifique concernant la mise sur le marché de tels produits ? Si oui, par qui ? 
MV : Oui, tout à fait, il s'agit de cette même Directive Européenne des BIOCIDES n°98/8.

Suite à cet éclairage, et pour que vous puissiez vous même tester ces produits, Mousticare vous propose donc de gagner un kit composé d’une boite de lingette MoustiCare®, d’un Spray Vêtements et Tissus®, ainsi qu’un Spray Famille® enrichi en aloe vera BIO.

2 kits sont mis en jeu, soit 2 chances de gagner le kit au final (les participations étant indépendantes, c'est à dire que vous pouvez jouer à l'une ou à l'autre, ou aux 2 !)

Pour cela, première solution : répondre par courriel (concours (at) desperatehouseman.fr) à cette question : La gamme des répulsifs en spray existe en 3 couleurs : quelles sont-elles et quelles sont les spécificités du produit ? (toutes les réponses sont bien sûr sur le site Mousticare en cherchant un tout petit peu ! :-) Le tout avant le 20 juillet à 23h59 !

Je vous validerai sous 48h votre participation par réponse à votre courriel en vous attribuant un numéro. Je procéderai ensuite au tirage au sort dans la journée du 21 juillet. Le ou la gagnante recevra son lot rapidement de manière à pouvoir en profiter durant l'été !

Mousticare vous offre de son coté une seconde chance de gagner un kit : liker sa page facebook et le 100ème fan recevra aussi ce kit ! Donc, à vos likes, prêt, partez !

Edit du 21 juillet :
Je viens donc de procéder (à 00h01 comme prévu :-) au tirage au sort. Et c'est le numéro 8 qui est sorti. Bravo à Aude L. qui remporte le 1er kit.

Le second avait été remporté par la 100ème likeuse facebook de la page Mousticare en la personne de Julie L-a.

Bravo à elles 2 qui devraient passer un été sans moustiques :-)

04/07/2014

Ramener la maternité chez soi : berceau, pèse-bébé, allaitement...

Pour ceux qui me suivent et me lisent régulièrement par ici, vous le savez, je viens d'avoir ma seconde fille. Contrairement à la première fois, on est beaucoup mieux organisé (si, si, je vous assure !). J'ai donc posté quelques photos de mes choix, sur instagram et twitter, et reçu beaucoup de questions. J'ai donc décidé de faire un petit article de blog, rapide, qui vous permette, si vous attendez un enfant dans les prochain(e)s semaines/mois, de vous organiser et de bénéficier de ces choses pratiques.

Location du berceau de la maternité
Mes filles vont dormir ensemble et partager leur chambre. Néanmoins, en attendant, la seconde, allaitée, est dans notre chambre. La question, une fois le choix fait, restait de savoir où la mettre : couffin trop petit à notre goût et pas pratique, lit parapluie obligeant à se casser le dos... Nous avons donc décidé de louer le berceau de la maternité (celui en photo ci-dessous). Très pratique car il possède 4 roues (ne faites pas la course pour autant avec), peu encombrant, transparent pour voir bébé, et surtout friendly pour le dos de celui des 2 parents qui va chercher bébé la nuit :-) Le berceau se loue pour environ 30 euros par mois en pharmacie, compter 2 à 3 jours pour la livraison. Il vous faudra néanmoins (éventuellement) fabriquer le matelas (en le découpant dans une chute de mousse par exemple) ou vous le faire prêter par un(e) ami(e) qui en a déjà un (merci Delphine :-). Dernier choix : l'acheter (compter 54 euros tout de même !) et le mettre ensuite vous-même en location sur un site tel que Zilok par exemple.


Location d'un(e) balance/pèse-bébé
Pour notre première, nous étions tous les 2 jours fourrés à la PMI pour peser bébé et s'assurer qu'elle grandissait et grossissait bien surtout. Pour notre seconde, même si nous étions assez confiants vu son appétit, nous avons tout de même voulu nous assurer d'une prise de poids correcte. Nous avons donc loué en pharmacie une balance numérique pour la peser. Le coût est modique (de 4 à 8 euros la semaine selon les pharmacies). Là encore, compter de 2 à 3 jours pour la livraison selon les officines. Vous pouvez également louer une toise pour mesurer bébé, notamment sur Zilok. Très utile les premiers mois si bébé est un petit gabarit.


Location d'un tire-lait
Dans la mesure où ma femme reprendra le boulot avant les 6 mois de notre fille, elle souhaite, comme pour la première, tirer son lait de manière à ce qu'elle puisse continuer un allaitement maternel par mon intermédiaire au biberon (je serai en congé parental). Nous avons donc loué, là encore en pharmacie, un tire-lait électrique de la marque MEDELA. Là par contre, la sage-femme de l'hôpital, votre gynécologue, ou votre médecin traitant, peut vous faire une ordonnance. Le remboursement via sécu + mutuelle peut alors être intégral.

Tire-lait électrique MEDELA, double pompe

Stockage du lait maternel
Ce lait maternel, il vous faudra le stocker. De notre coté, nous avons choisi de le faire dans des petits pots de conservation AVENT, très pratiques et très ergonomiques (réutilisables pour beaucoup de chose après d'ailleurs : purée, viande, sauces, vin... !).

Pot de lait maternel dans contenants Avent Philips

Après, si comme nous vous faites des bébés d'été, vous risquez de vouloir aller vous balader un peu partout en vacances, et le stockage du lait maternel est alors plus pratique dans des sachets de conservation spécifiques. Ils prennent moins de place et seront plus faciles à stocker le jour du grand retour des vacances dans une glacière électrique par exemple. De notre coté, nous avons choisi de prendre 2 sets de marque différentes : AVENT et ELANEE.

Sachets pour le lait maternel

Voilà, pour le moment par rapport aux questions. J'essaierai d'enrichir cet article durant ce premier mois. Si vous avez des questions, n'hésitez pas : mail, twitter, IG, commentaires !

02/07/2014

Didou, Dora et Mickey partent en vacances...

La tablette et les enfants, c'est une longue histoire et un vaste débat, commencé dès leur apparition. Difficile, dans ce cas là de nous mettre à leur place ou de comparer à ce que nous avons vécu, car notre génération n'a pas connu ce phénomène (enfin, à l'heure où j'écris hein :-).

Je ne vais pas relancer ici le débat sur l'âge et la pertinence de mettre bébé devant une tablette. De nombreux (excellents) articles ont été écrits dessus dont celui d'Anne ici,  et je vous renvoie également à la littérature existante sur le sujet (livre de Serge Tisseron).

Toujours est-il que ma première fille a à présent 3 ans, et que j'ai donc commencé à lui mettre une tablette entre les mains (un ipad pour être précis). J'ai donc essayé de lier les loisirs et les apprentissages, en essayant de sélectionner des applications pertinentes. Je n'ai pas la prétention d'être ici exhaustif ou un référent sur le sujet, mais après plusieurs tests, voici une sélection des 3 applications qui ont le plus retenu mon attention, pour leur pertinence, leur coté ludo-éducatif et leur jouabilité (à noter que je ne suis pas du tout joueur de jeux vidéos, ignorant tout des blockbusters de ce monde :-).

Numéro 1 : Didou apprends moi à compter !

Didou

Des différentes applications testées, c'est mon coup de cœur : extrêmement bien conçue et pensée, progressive, elle permet à l'enfant une autonomie maximale et un apprentissage des chiffres à son rythme. C'est l'application qui, une fois lancée, ne m'oblige pas à revenir toutes les 30 secondes ("papa, j'y arrive pas, papa, c'est cassé, papa, il est où Didou..."). Les niveaux se débloquent quand l'enfant a réussi à relier les chiffres, pour augmenter la difficulté au fur et à mesure. Ainsi, en quelques semaines, ma fille est passée du niveau "3" (donc 1,2,3) au niveau... 9 ! Elle identifie à présent les chiffres et leur ordre, et arrive à respecter le comptage. Elle revient régulièrement sur ce jeu, ne s'en lassant finalement pas trop pour le moment.

Disponible sur Itunes pour 1,79€ - Google Play (Android) pour 0,89 €


Numéro 2 : Dora et le spectacle de fin d'année 


Applis bébé

On ne présente plus Dora l'exploratrice (sinon c'est que vous êtes pire que moi avec le foot, lorsque j'ai découvert qu'il y avait une coupe du monde hier :-) et ses aventures extravagantes avec son petit singe Babouche. Il existe plein de déclinaisons d'applications sur tablette. Après plusieurs tests, j'ai retenu celle-ci, et à l'usage, je ne le regrette pas. Les instructions données par Dora sont claires, les apprentissages diversifiées : agilité tactile, reconnaissance animale, éveil musical...On peut jouer en progression (niveau après niveau) ou choisir de faire à chaque fois un environnement/niveau différent (la forêt, la salle de spectacle...). Là encore, ma fille est relativement autonome (sauf pour la maison des lapins) et semble ne pas trop se lasser. Après, coté adulte, la récurrence des instructions de Dora peut parfois un peu vous taper sur les nerfs (les initiés comprendront) ^_^. Seul regret : seulement 5 mondes pour un prix d'appel un peu onéreux, et produit non disponible sur Google Play (Android).

Disponible sur itunes à 4,49 € - Non disponible sur Google play

Numéro 3 : Disney Junior Play


Mickey saison 1


Contrairement à d'autres enfants, ma fille a mis beaucoup de temps à rentrer dans l'univers Disney (elle n'y est d'ailleurs pas du tout coté blockbusters des dessins animés type Cars, Cendrillon, Toy Story, j'en passe et des meilleurs). Elle a néanmoins commencé suite à l'achat d'une peluche Minnie à accrocher avec les personnages classiques : Mickey, Minnie, Donald... J'ai donc tenté de lui mettre l'application Disney Junior Play. Contrairement à mon choix 2, l'application est très riche, et si on en a pour son argent au final, il est un peu plus difficile pour l'enfant de 3 ans de s'y retrouver dans cette foultitude de mondes variés et variants. Ma fille s'est donc rapidement concentré sur "La maison de Mickey", un monde à l'intérieur des mondes. Les différentes épreuves ludo-éducatives proposées à l'enfant sont là encore très variées, allant de l'agilité tactile (rattraper des pommes dans un panier) à la créativité artistique (la penderie loufoque, pour habiller les personnages de différentes manières et faire des photos, qui remplissent vite votre appli photos d'ailleurs :-). Une richesse difficile à appréhender au départ donc et qui a nécessité un accompagnement de ma part. Bien pratique par contre (même si très marketing :-) le lien vers la boutique vidéo où j'ai acquis plusieurs épisodes de la maison de Mickey : format court, participatif, idéal pour le train, ce qui tombe bien à quelques jours des vacances et du départ en TGV :-)

Gratuite sur itunes (avec pack de jeux supplémentaires payants après, soit 5,99 € pour lot de 4 packs) - Non disponible sur Google Play

06/06/2014

Nos allergies et celles de nos enfants : comment mieux les comprendre et les prévenir ?

Vous faites peut être partie de ces parents qui ont des enfants allergiques : que ce soit aux piqûres de moustiques (comme ma fille), au lactose, aux pollens, aux fruits à coque... A moins que vous ne soyez vous-même allergique, aux chats par exemple ?

L'allergie se définit sur un plan purement médical par une réaction anormale et excessive du système immunitaire générée par un contact avec une substance généralement étrangère à l'organisme, ou non tolérée. Le déclenchement de la réponse immunitaire est alors rapide et peut prendre diverses formes, de la plus bénigne (rougeurs, eczéma, rhinite...) à la plus violente (choc anaphylactique).

L'allergie est donc un phénomène complexe, récurrent dans notre société mais néanmoins très individuel car dépendant de nombreux facteurs (génétique, environnement...) propres à chaque individu.


C'est pourquoi les experts de la Fédération Française d’Allergologie ont souhaité éditer un ouvrage vulgarisé, accessible, et donc destiné au grand public. Le but : mieux comprendre et mieux soigner toutes les allergies.

Car s'il est un constat que l'on peut poser et observer au quotidien, c'est bien que ces dernières ont fortement augmenté au cours des récentes décennies dans le monde entier.

Cet ouvrage de référence offre de nombreux schémas et illustrations, et toutes les réponses d’experts, pour vous aider à mieux les comprendre, mais surtout à mieux les prévenir.

Au programme, toutes les clés pour :
- comprendre les mécanismes de l’allergie ;
- découvrir comment se déroule une consultation chez l’allergologue ;
- tout savoir sur les manifestations allergiques ;
- connaître les différents types d’allergènes ;
- se tenir informé des traitements possibles et de l’avancée des recherches actuelles.

Le grand livres des allergies
Fédération française d'allergologie
Editions Eyrolles
378 pages

A partir de 23,66 € sur Amazon.fr

18/04/2014

L'angoisse de la nuit

Je ne sais pas pour vous, mais moi, en ce qui me concerne, avant de devenir parent, la nuit, c'était plutôt synonyme de ça :

Table de fête

Bref, rien d'angoissant à cela, bien au contraire ! Mais à partir du moment où j'ai eu ma fille, la nuit n'a plus signifié du tout la même chose. Surtout l'hiver, où les nuits commencent tôt et sont trèèèèèès longues. Très rapidement, de "c'est la nuit, faisons la fête, sortons, regardons des séries télé à pas d'heure, faisons des parties de jambes en l'air des siestes crapuleuses, mangeons et buvons, festoyons..." ; je suis passé à une sensation complètement différente : celle de l'angoisse de la nuit.

Pourquoi me direz-vous ? Là encore, chaque parent le vit différemment et beaucoup n'ont pas ce souci, mais de mon coté, ce fut :
- L'angoisse de l'enfant qui ne dort pas, te réveille au pire moment (celui du sommeil lourd et profond) et ne veut pas se rendormir
- L'angoisse de l'enfant malade qui plafonne à 40° de fièvre et ne se rendormira donc pas tant que la fièvre sera pas tombée.
- L'angoisse du départ aux urgences car la fièvre ne tombe pas que y'a plein d'autres trucs inquiétants en plus, sous la pluie et dans la nuit, où tu crois être dans un mauvais film de série B
- L'angoisse du réveil lorsque tu n'entends plus ta fille respirer, que tu te précipites pour voir ce qui ne va pas, et qu'en fait elle respire très bien, mais que tu as eu tellement peur que tu te rendormiras pas toi !
- L'angoisse de la toux chronique de l'enfant qui va te réveiller toutes les 5 minutes, rendant ta nuit plus haché qu'un steack "caché" (humour inside) et que quand il arrête c'est l'heure de te lever et d'aller travailler.
- L'angoisse de tes angoisses : celle où tu te réveilles en pleine nuit, tu as chaud, tu penses à des trucs horribles et tu te dis que tu vas crever là d'une crise cardiaque tout seul sur ton carrelage alors que pour une fois tout le monde dort.
- Plus subtil : l'angoisse du soir qui est tombé, de la nuit qui s'est installée alors que l'enfant dort et que toi, tu sais que ta nuit sera pourrie alors tu veux pas aller te coucher même si t'es crevé car tu veux pas avoir à te réveiller (capillotracté je sais mais vrai !)
....

Pluie de nuit

Bref, quand t'as des gosses, la nuit c'est plus sympa. C'est un moment de solitude énorme, où tu te sens seul, où tout est fermé (y'a bien des épiceries ouvertes 24H/24 pourquoi pas les transformer en cabinets de pédiatrie nocturnes où tu pourrais picoler pendant que le doc s'occupe de ton gamin ? Comment ça je divague ?), où le monde semble s'être arrêté (même si t'es en ville ça change rien !), où tu te dis que tu reverras pas le soleil (d'ailleurs parfois tu le vois pas parce qu'il pleut le jour suivant ta nuit pourrie alors que m..., un peu de soleil ça ferait du bien, pfff...)

Bon, heureusement, avec le temps, j'ai trouvé des petits choses à faire durant ces milles nombreuses nuits pourries, pour occuper mon esprit et essayer de me focaliser sur autre chose que mes angoisses. Ainsi, en presque 2 ans, j'ai réussi :
- A relire presque toutes mes BDs (surtout des Tintins au début, me demandez pas pourquoi je sais pas, peut être parce qu'il n'y a jamais de gosse dans ses aventures)
- A finir tous les Angry Birds avec 3 étoiles à chaque fois (je peux le prouver !) car c'est un des rares jeux ou tu peux jouer d'une main pendant que tu berces de l'autre
- A papoter avec des gens formidables (si, si !) sur twitter grâce aux deux hashtags que sont la #teamnuitpourrie et #teamhibou (même si dans le second y'a pas que des parents en fait, alors que sur le 1er, tu peux pas te gourer), ce qui fait que tu te sens un peu moins seul. C'est un peu comme si au final, on était tous dans un salon à bercer nos gosses qui braillent au milieu de la nuit, à discuter de tout et de rien, très détendu(e)s comme si de rien n'était. A tenter comme expérience ?

Bref, tu l'auras compris cher/chère lecteur/trice, j'en ai bavé la nuit. Et je suis bien content d'en être à peu près sorti. Je trouve donc cela très déprimant de me dire que d'ici 2 mois environ, ben j'y retourne :-/ A croire qu'on aime ça au final, non ?

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