Je me suis longtemps tâté avant d'écrire cet article. Car, à juste titre surement, j'avais peur qu'il ne fasse polémique, et ceux qui me connaissent le confirmeront : les tweets-clash, articles-clash....c'est pas mon truc. Dans la vraie vie, c'est autre chose. Mais sur le net, j'aime à croire au débat républicain, sain et respectueux.
Cela fait un donc un moment que ça me titillait, mais jusque là, j'avais résisté. M'en tenant à mon rôle de "tweetpapa", évitant de donner mon avis sur les sujets polémiques, et m'abstenant de commentaires qui auraient pu être mal interprétés sur certains (excellents) blogs qui s'emparent du sujet.
Mais l'autre jour, une goutte a fait déborder la piscine (oui, moi je dis la piscine, le vase, c trop petit !), une étincelle a mis le feu au pétard et a tout fait exploser mes bonnes résolutions ! Je vous explique : alors que j'étais tranquillement en train de faire défiler mon flux facebookien, je vois apparaitre un appel à témoignage de l'émission Les Maternelles sur France 5. Jusque là, rien d'exceptionnel : j'ai liké la page, je reçois donc leurs notifications régulièrement. Mais là, l'accroche concernait les enfants à double culture. "Super me dis-je, lisons cet appel auquel je répondrais bien (pour rappel, ma fille est franco-polonaise) !" Et là, alors que je cliquais sur "lire la suite", je vis ce texte (source : Les Maternelles) :
"Entre son papa et vous, votre enfant grandit dans une double culture. Langue, cuisine, traditions : comment se passe la transmission de ses origines ? Qu’est-ce que cela lui apporte ? Votre témoignage nous intéresse."
"Entre son papa et vous".... Parce que oui, "Entre sa maman et vous" ça aurait été grossier. C'est vrai qu'un mec qui s'implique dans l'éducation, le quotidien de sa famille qui l'emmène et va la chercher à la crèche tous les jours, qui a quasiment tout acheté les trucs de puériculture, qui s'est tapé TOUTES les visites chez le pédiatre... Bref, un mec comme ça, il aura pas son mot à dire. Non, ce ne sera pas très intéressant de l'avoir, de lui demander son avis. Il ne doit même pas s'intéresser à la puériculture du pays d'origine de sa femme (la Pologne, ndlr, faut suivre !).
C'est comme cette magnifique affiche (merci Aude !) là, c'est vrai, mettre un papa à la place, on comprendrait pas ! Et tous ces sites consacrés à la parentalité qui ne s'adressent EXCLUSIVEMENT qu'aux mamans. C'est vrai, des fois qu'on aurait un avis, hein, on sait jamais ?
Et pourtant, si ils sont les déclencheurs, Les Maternelles sont loin d'être les plus à blâmer. Une certaine part d'émissions, de thématiques sont consacrés aux papas. Ils sont parmi les premiers à avoir évoqué le baby blues du papa (je sais, j'y étais, et je m'étais même insurgé contre le fait qu'on ne nous demandait pas assez notre avis, Daphné avait moyennement apprécié d'ailleurs :-). Beaucoup d'autres sites ne prennent même pas en compte notre existence jusque dans leur nom de domaine ! Paroledemamans.com par exemple ! Même si devant le nombre incroyable de papas au dernier efluent mums, elle se sont décidés à nous créer notre macaron ;-) Je passe sur tous les sites consacrés à la grossesse où le terme papa est limite devenu synonyme de géniteur et point barre.
Bref, vous l'aurez compris, ça m'énerve. Et n'allez pas vous méprendre, chers lectrices que j'adore : je ne cherche pas à minimiser votre rôle ! Ce n'est pas mon corps qui souffre pendant 9 mois, ce n'est pas moi qui ai vécu les contractions... Mais bon, la nouvelle génération de papas est différente, et si il reste encore quelques clichés des temps passés, les impliquer un peu plus dans toutes ces consultations, émissions, appels à témoin... ne pourra qu'être bénéfique : les papas se sentiront plus impliqués, ils s'impliqueront donc plus, vous laissant plus de temps à vous, mamans, pour être femmes pendant quelques heures, minutes... Si j'ai, bien entendu, correctement interprété toutes mes lectures de vos fabuleux blogs dont je suis fan.
En conclusion, je repose donc la question : le mot "papa" est-il tabou ? Cher tous, si vous pensez que non, faites moi plaisir, et intégrez-nous un peu plus. J'ai même un terme très adapté à vous suggérer, qui implique 2 personnes, 2 points de vue, 2 modes opératoires... mais dans un seul mot ! Allez, je suis sympa, je vous le dis : c'est "parents".
Et pourtant, si ils sont les déclencheurs, Les Maternelles sont loin d'être les plus à blâmer. Une certaine part d'émissions, de thématiques sont consacrés aux papas. Ils sont parmi les premiers à avoir évoqué le baby blues du papa (je sais, j'y étais, et je m'étais même insurgé contre le fait qu'on ne nous demandait pas assez notre avis, Daphné avait moyennement apprécié d'ailleurs :-). Beaucoup d'autres sites ne prennent même pas en compte notre existence jusque dans leur nom de domaine ! Paroledemamans.com par exemple ! Même si devant le nombre incroyable de papas au dernier efluent mums, elle se sont décidés à nous créer notre macaron ;-) Je passe sur tous les sites consacrés à la grossesse où le terme papa est limite devenu synonyme de géniteur et point barre.
Bref, vous l'aurez compris, ça m'énerve. Et n'allez pas vous méprendre, chers lectrices que j'adore : je ne cherche pas à minimiser votre rôle ! Ce n'est pas mon corps qui souffre pendant 9 mois, ce n'est pas moi qui ai vécu les contractions... Mais bon, la nouvelle génération de papas est différente, et si il reste encore quelques clichés des temps passés, les impliquer un peu plus dans toutes ces consultations, émissions, appels à témoin... ne pourra qu'être bénéfique : les papas se sentiront plus impliqués, ils s'impliqueront donc plus, vous laissant plus de temps à vous, mamans, pour être femmes pendant quelques heures, minutes... Si j'ai, bien entendu, correctement interprété toutes mes lectures de vos fabuleux blogs dont je suis fan.
En conclusion, je repose donc la question : le mot "papa" est-il tabou ? Cher tous, si vous pensez que non, faites moi plaisir, et intégrez-nous un peu plus. J'ai même un terme très adapté à vous suggérer, qui implique 2 personnes, 2 points de vue, 2 modes opératoires... mais dans un seul mot ! Allez, je suis sympa, je vous le dis : c'est "parents".