18/04/2014

L'angoisse de la nuit

Je ne sais pas pour vous, mais moi, en ce qui me concerne, avant de devenir parent, la nuit, c'était plutôt synonyme de ça :

Table de fête

Bref, rien d'angoissant à cela, bien au contraire ! Mais à partir du moment où j'ai eu ma fille, la nuit n'a plus signifié du tout la même chose. Surtout l'hiver, où les nuits commencent tôt et sont trèèèèèès longues. Très rapidement, de "c'est la nuit, faisons la fête, sortons, regardons des séries télé à pas d'heure, faisons des parties de jambes en l'air des siestes crapuleuses, mangeons et buvons, festoyons..." ; je suis passé à une sensation complètement différente : celle de l'angoisse de la nuit.

Pourquoi me direz-vous ? Là encore, chaque parent le vit différemment et beaucoup n'ont pas ce souci, mais de mon coté, ce fut :
- L'angoisse de l'enfant qui ne dort pas, te réveille au pire moment (celui du sommeil lourd et profond) et ne veut pas se rendormir
- L'angoisse de l'enfant malade qui plafonne à 40° de fièvre et ne se rendormira donc pas tant que la fièvre sera pas tombée.
- L'angoisse du départ aux urgences car la fièvre ne tombe pas que y'a plein d'autres trucs inquiétants en plus, sous la pluie et dans la nuit, où tu crois être dans un mauvais film de série B
- L'angoisse du réveil lorsque tu n'entends plus ta fille respirer, que tu te précipites pour voir ce qui ne va pas, et qu'en fait elle respire très bien, mais que tu as eu tellement peur que tu te rendormiras pas toi !
- L'angoisse de la toux chronique de l'enfant qui va te réveiller toutes les 5 minutes, rendant ta nuit plus haché qu'un steack "caché" (humour inside) et que quand il arrête c'est l'heure de te lever et d'aller travailler.
- L'angoisse de tes angoisses : celle où tu te réveilles en pleine nuit, tu as chaud, tu penses à des trucs horribles et tu te dis que tu vas crever là d'une crise cardiaque tout seul sur ton carrelage alors que pour une fois tout le monde dort.
- Plus subtil : l'angoisse du soir qui est tombé, de la nuit qui s'est installée alors que l'enfant dort et que toi, tu sais que ta nuit sera pourrie alors tu veux pas aller te coucher même si t'es crevé car tu veux pas avoir à te réveiller (capillotracté je sais mais vrai !)
....

Pluie de nuit

Bref, quand t'as des gosses, la nuit c'est plus sympa. C'est un moment de solitude énorme, où tu te sens seul, où tout est fermé (y'a bien des épiceries ouvertes 24H/24 pourquoi pas les transformer en cabinets de pédiatrie nocturnes où tu pourrais picoler pendant que le doc s'occupe de ton gamin ? Comment ça je divague ?), où le monde semble s'être arrêté (même si t'es en ville ça change rien !), où tu te dis que tu reverras pas le soleil (d'ailleurs parfois tu le vois pas parce qu'il pleut le jour suivant ta nuit pourrie alors que m..., un peu de soleil ça ferait du bien, pfff...)

Bon, heureusement, avec le temps, j'ai trouvé des petits choses à faire durant ces milles nombreuses nuits pourries, pour occuper mon esprit et essayer de me focaliser sur autre chose que mes angoisses. Ainsi, en presque 2 ans, j'ai réussi :
- A relire presque toutes mes BDs (surtout des Tintins au début, me demandez pas pourquoi je sais pas, peut être parce qu'il n'y a jamais de gosse dans ses aventures)
- A finir tous les Angry Birds avec 3 étoiles à chaque fois (je peux le prouver !) car c'est un des rares jeux ou tu peux jouer d'une main pendant que tu berces de l'autre
- A papoter avec des gens formidables (si, si !) sur twitter grâce aux deux hashtags que sont la #teamnuitpourrie et #teamhibou (même si dans le second y'a pas que des parents en fait, alors que sur le 1er, tu peux pas te gourer), ce qui fait que tu te sens un peu moins seul. C'est un peu comme si au final, on était tous dans un salon à bercer nos gosses qui braillent au milieu de la nuit, à discuter de tout et de rien, très détendu(e)s comme si de rien n'était. A tenter comme expérience ?

Bref, tu l'auras compris cher/chère lecteur/trice, j'en ai bavé la nuit. Et je suis bien content d'en être à peu près sorti. Je trouve donc cela très déprimant de me dire que d'ici 2 mois environ, ben j'y retourne :-/ A croire qu'on aime ça au final, non ?

17/03/2014

Sport et Weleda : tout est là ! (un article à 4 mains)

Dans ma jeunesse, j'étais sportif. Ou devrais-je dire en fait "avant d'avoir des enfants". Car il faut bien le dire, je ne fais malheureusement plus beaucoup de sport depuis que j'ai une fille (et bientôt 2). Par contre, là où vous vous dites (surtout si vous êtes parent et dans ce cas là) : "oui, avec les enfants, le sport c'est un peu en option, ou tous les jours selon le point de vue" ; et bien ce n'est pas mon cas !

Le sport est entre parenthèse chez moi pour cause de blessures à répétition (lésions méniscales aux 2 genoux, pubalgie...). Bref, mon corps m'a lâché et le temps de récupération/repos nécessaire avec des enfants pour tenter de soigner tout ça est juste non négociable.

Event Weleda / INSEP

Néanmoins, lorsqu'on m'a proposé de tester une gamme de soin Weleda de récupération au sein de l'INSEP (Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance), j'ai sauté sur l'occasion. Tout d'abord, car ça ne peut pas me faire de mal et que je n'ai pas encore essayé (je parle des soins Weleda pas du sport hein :-). Ensuite, parce qu'étant jeune, l'INSEP, c'était mon rêve, donc visiter leurs locaux, c'était un peu comme réaliser un rêve de gosse...

Par contre, étant complètement cassé et souhaitant avoir le point de vue d'une sportive opérationnelle (pas comme moi), j'ai proposé à mon amie Sophie (qui écrira de temps en temps par ici) de m'accompagner. Avant de vous livrer mon sentiment, je lui laisse le clavier...

En ce vendredi ensoleillé, c’est parti pour une après-midi sport, organisée par la célèbre marque WELEDA pour fêter leurs 10 ans de partenariat.

A l'arrivée, un magnifique buffet nous tend les bras ! Alors même que nous sommes venus pour nous dépenser physiquement et brûler des calories, nous voilà en train de déguster de succulentes vérines et cannelés :-) 

Event Weleda / INSEP

Très rapidement, on rentre dans le vif du sujet. L’équipe très sympathique de WELEDA, à l’image de cette marque très proche du public, nous présente succinctement l’histoire de cette marque et le partenariat avec l’INSEP.

Le programme des activités se précise dans le détail. De mon côté je choisis le groupe "sportif du dimanche" (beaucoup plus dur qu'il n'y parait vous allez voir !) animé par Sylvain Niay, coach sportif. Et nous voilà partis pour une heure sur une piste d’athlétisme à faire des tours en footing, des étirements, du gainage ou encore des fractionnés ! Défoulement assuré au soleil de cette fin d'hiver.

Event Weleda / INSEP Event Weleda / INSEP

Ensuite place à la détente, car il faut bien aller se relaxer de cet effort court mais intense. Mes jambes n’avaient pas autant speedé depuis l'entraînement d’athlétisme du collège :-)

Certains vont se faire masser, moi je tente l’hydrojet. Bon c’est vrai que j’ai longuement hésité, j’adore les massages ! Vraiment, vraiment ! Mais l’hydrojet je n’en n’ai jamais fait, alors je me dis qu’il faut essayer. Allongée dans une pièce au calme sur un matelas d’eau qui vous masse des pieds à la tête, je passe un très bon moment.

Event Weleda / INSEP

Ensuite Sébastien me conseille vivement la Cryothérapie, "épreuve" dont je ne voulais pas entendre parler. Car oui pour moi passer 3 min à -110° en maillot de bain c’est une épreuve, chacun ses limites ! Mais il arrive à me convaincre (quel bagout ce Seb !) et je me lance ! Après tout, c'est le genre de choses qu'on ne fait qu'une fois dans sa vie :-)

Après m’être mise en maillot de bain et avoir revêtu les accessoires indispensables : bandeau pour protéger les oreilles et le front, masque pour la bouche, gants, grandes chaussettes et crocs, je fais moins la maligne en voyant mes prédécesseurs sortir de cette cabine congelée dans un état assez bizarre.

Du coup je flippe, mais bon on y va avec deux autres blogueuses et on se soutient psychologiquement. GO, on rentre dans une première cabine à -10°, une deuxième à -60° et enfin dans la troisième glaciale dans laquelle on va devoir rester 3 min.

Pour se motiver, on danse : Satisfaction à fond dans la cabine, on danse ! C'est surréaliste :-)

Après quelques autres découvertes, retour à la maison. Une bonne occasion de tester les différents soins Weleda de récupération : massage à l'huile d'Arnica pour les parties souffrantes (épaules, genoux) et au gel tonique au cuivre pour les jambes lourdes le lendemain !

Sophie CHEVALIER - sophie (at) desperatehouseman.fr

Bien moins affuté que Sophie (comme vous l'aurez compris), j'ai donc, de mon coté, opté pour l'option "sportifs en herbe". Autrement dit, yoga et stretching. J'ai bien pris soin néanmoins au préalable d'aller essayer la cryothérapie.
 

Je dois bien le dire : au delà du choc thermique, ces 3 minutes ont eu un coté surréaliste. Mes blessures complètement annihilées, j'ai pu danser comme si j'avais un corps de 20 ans de moins ! A fond sur du Stromae, je me suis éclaté pendant 3 minutes avec Marion et Ludivine.Une expérience... inoubliable :-)

Bref, ensuite, direction la salle de sport pour une séance stretching/relaxation avec Julie FERREZ. Une fois n'est pas coutume, me voilà encore le seul mec au milieu de toutes ces dames. Ce qui complique extrêmement la chose lorsque qu'il faut choisir son modèle corporel entre Madonna et Beyoncé #fail.

Cependant, là encore, je pleure : mon genou me fait trop mal pour tenter certaines positions, et c'est bien dommage. Je pleure une seconde fois quand je vois la souplesse de certaines comme Petits Canaillous par exemple !

La présentation de Julie FERREZ tient la route et est intéressante sur plusieurs aspects santé. J'ai donc pris de bonnes notes, si j'ai l'occasion un jour de revenir au sport.

Tout comme Sophie, et malgré mon moindre effort, j'use et j'abuse des crèmes Weleda depuis vendredi, avec une mention spéciale pour l'huile de récupération à l'Arnica.

En résumé, une belle après-midi dans un lieu mythique...

Event Weleda / INSEP

06/03/2014

Prague la magnifique

Qu’on l’appelle la « Paris de l’est » ou la « ville aux 100 clochers », Prague mérite sans conteste tous ses surnoms. Joyau historique, architectural, artistique et culturel de l’Europe de l’est, la capitale de la République Tchèque est une des destinations les plus en vogue du moment. Petit tour d’horizon de cette ville magique…

Prague

Comment s’y rendre ?
Après avoir fait le tour des différents tour-operators du net,le plus compétitif que j'ai trouvé était un séjour d'une semaine fin juillet, vols A/R + Hôtel *** + petit déjeuner, le tout pour 380 €. A noter que les formules avec trajet par avion ne sont pas plus onéreuses que celles avec voyage en car.

Cependant, si vous partez à Prague, pour un week-end notamment,vous pouvez également choisir de prendre votre vol à part, dans le cas par exemple d'un logement en chambre d'hôte. La compagnie nationale, Czech Airlines, est celle que j'ai utilisé la première fois. En low cost, il existe SmartWings, avec laquelle j'ai voyagé une fois, sans avoir à m'en plaindre.

Czech Airlines, la compagnie nationale tchèque, jumelée avec Sky Team, assure près de 7 vols quotidiens réguliers. La réservation sur leur site est très fluide, et les prix sont très compétitifs, notamment en période estivale. Leur force est notamment de vous montrer les prix selon le jour et l'heure de votre départ. Ainsi, à 24 heures prêt, vous pouvez payer votre billet du simple au double. Mais là, au moins, vous avez l'info, pas comme chez certaines compagnies. En moyenne, un A/R vous coûtera environ 150€.

Dernière compagnie arrivée sur le marché, Smart Wings propose au moins un vol quotidien, et selon les périodes, un A/R peut vous coûter moins de 100 €. Mais attention, il vous faudra faire plusieurs simulations avant de trouver ces prix "cassés", et donc, faire preuve de patience face à un site pas toujours très intuitif.

Si néanmoins vous préférez le car, pour son aspect convivial et ses rencontres, les compagnies Eurolines et Intercars proposent des départs réguliers de plus de 100 villes à travers l'Europe, et surtout, des tarifs bien plus avantageux que l'avion.

Où loger ?
Si vous faites partie de ceux qui ont décidé de se loger sur place pour pas cher, sachez que depuis son entrée dans l'Union Européenne, les prix des logements en République Tchèque et plus spécifiquement à Prague, ont flambé. Donc, évitez de chercher un hôtel pas cher en arrivant, ou alors, éloignez vous le plus possible du centre ville. Dans ce cas là, préférez donc les auberges de jeunesse, ou encore mieux, et très à la mode, le logement en chambres d'hôte.

Bon à savoir :
Vous voilà prêt à partir à Prague. Vous avez vos billets et votre logement, c'est à dire, l'essentiel.
Il reste tout de même à en apprendre un petit peu plus sur ce pays dans lequel vous allez séjourner.

Petite fiche technique sur la République Tchèque :
Superficie : 78 864 km2 (environ 15%de la France)
Capitale : Prague (1,26 Millions d'habitants)
Fleuve traversant Prague : Vltava (se prononce Voltava).
Population totale : 10 260 000 habitants
Monnaie : la Kc (Couronne Tchèque)
30 Kc ≈ 1€
Président de la République : Václav Klaus
Téléphoner depuis la France : 00 420 (plus le numéro)
Téléphoner en France : 00 33 + tel (sans le 0)
Bonjour : Dobrý Den
Merci : Dĕkuji
Au revoir : Na shledanou

Prague en vrac :
- L'allemand est la langue la plus parlé, l'anglais n'est pas trop pratiqué, mais les praguois s'y mettent petit à petit. Quant au français, il est très rare. Vous pouvez néanmoins vous rendre à L'Institut Français de Prague afin de faire connaissance avec les tchèques qui ont décidé d'apprendre notre langue.

- La bière est la boisson nationale : peu chère, on vous en sert des grands verres les uns à la suite des autres. Et en plus, elle a le mérite d'être excellente.

- Dans les bars, il est assez fréquent qu'on vienne régulièrement vérifier où vous en êtes de votre consommation, et vous en proposer à nouveau si votre verre est vide. Ne le prenez pas comme une opération marketing, il s'agit juste de serviabilité et de gentillesse. Si vous refusez, ne vous inquiétez pas, on ne vous mettra pas dehors.

- Les machines à sous sont monnaie courante et l'on en trouve à tout coin de rue, dans tous les bars et restaurants. Là bas, tout bar porte la mention, en plus, "casino".

- Si les prix des hébergements ont flambé, vous pourrez, en contrepartie, vous nourrir à très bon marché : glaces à 30 centimes d'euros, menus complets à 4€, gros sandwichs à moins de 1€....

- Les toilettes sont extrêmement propres, et parfois payantes (comme aux différents McDo de la ville, si toutefois vous y mettez les pieds)

- Certains magasins ou mini supermarchés sont ouverts 24/24. Ne vous précipitez donc pas aux heures de pointe pour faire vos courses. Passez-y sur le coup des 1 heure du matin en rentrant de soirée.

- L'activité culturelle et artistique (théâtre, opéras en tout genre...) est omniprésente.

Prague

- Tout au long de la journée, on vous distribue des tracts et autres prospectus pour en faire la promotion. Faites votre choix, mais ne repartez pas sans voir au moins un spectacle.

- Les monuments et différentes églises sont souvent payants ; renseignez-vous sur les tarifs et faites vos choix selon l'importance du monument si votre budget est un peu serré. Par exemple, le musée national ne présente aucun intérêt par rapport à l'histoire du pays, c'est un simple muséum d'histoire naturelle.

- Les tchèques ne sont pas des fous du volant, respectent scrupuleusement les feux piétons (personne ne traverse tant que le bonhomme n'est pas vert), et la pollution y est donc réduite, accentuée par le fait que l'ensemble du centre ville est interdit aux voitures.

- N'hésitez pas à demander votre chemin : les tchèques, même si ils ne peuvent pas vous comprendre, feront toujours tout pour vous aider. Ils sont très avenants.

- Prague n'est pas non plus la capitale du sexe pour rien : le soir venu, les prospectus culturels se transforment sans le "turels", et de nombreux rabatteurs de cabaret vous sollicitent. Amusant au début, mais très lassant rapidement, surtout le week-end, où l'on ne fait pas deux pas sans être accosté.

Visite guidée...
Prague est une capitale de taille moyenne découpée en 10 arrondissements.
Le principal intérêt, c'est-à-dire le centre ville, concerne surtout les 3 premiers arrondissements.

Il faut savoir qu'à la base, Prague est la réunification de 4 villes, 4 quartiers spécifiques que l'on distingue assez facilement : Staré Mĕsto (la vieille ville) ; Nové Mĕsto (la nouvelle ville) ; Malá Strana et enfin, Hradčany (le quartier du château). Ces 4 parties constituent le centre ville de Prague, mais surtout son cœur, chargé d'histoire et de souvenirs, d'une beauté et d'une intensité sans comparaison. La ville est classée Patrimoine culturel mondial par l'Unesco.

Staré Mĕsto :

Prague

Le cœur de la vieille ville est sans aucun doute la place Staromĕstské námĕstí.

Repérable grâce à son immense statue de bronze en son centre représentant Jan Hùs et ses comparses (prêtre réfractaire), elle se caractérise également par le fait qu'on y trouve l'hôtel de ville, ainsi qu'une immense horloge, véritable joyau de technique, dont les yeux du créateur furent crevés pour que l'horloge ne fut pas reproduite.
Chaque heure, on peut voir des dizaines de touristes plantés devant attendant que tous ses petits personnages se mettent en branle. Sans conteste, un moment à ne pas rater.
Tout comme la visite de l'église Notre Dame du Tyn, immense bâtiment qui domine la place sur le coté ouest de la statue (lorsque l'on se place dans son sens).

Prague

Enfin, si cette première balade vous a épuisé, n'hésitez pas à aller prendre un petit rafraîchissement au bar U Budovce au 7 de la place Tynska, situé à deux pas de l'église. Ses adorables serveuses, Ivana et Tania, qui parlent français, vous serviront avec le sourire. Quant à leurs différentes formules proposées, elles le sont à des prix corrects et les mets sont délicieux (notamment leurs glaces et leurs salades).

Ne ratez pas non plus l'église Saint-Nicolas, derrière Notre Dame du Tyn, la rue Celetna (levez la tête, c'est un régal), et la visite de la Tour Poudrière, au bout de cette dernière, ancienne porte de la ville qui servit ensuite d'entrepôt de munitions.

De cette partie de la vieille ville, il ne faut pas non plus rater la ville juive, ancien ghetto. Vous pourrez visiter le cimetière (très célèbre, à faire plutôt le matin) ainsi que pas moins de 6 synagogues, et l'ancien hôtel de ville juif.

Cette partie de Prague est sans doute l'une des plus belles. Vous pouvez y passer et y repasser, vous ne vous lasserez pas, car l'on découvre régulièrement de nouvelles choses. La place Staromĕstské námĕstí ne dort jamais, et de petits groupes s'y rassemblent très fréquemment l'été, pour boire des bières, jouer de la musique, ou tout simplement discuter. Le tableau est édifiant, un vrai morceau de l'Europe où dans la chaleur de l'été se mélangent touristes de toutes nationalités. Des moments inoubliables en perspectives, on y passerait des heures...

Malá Strana :

Prague

Il se trouve de l'autre coté de la rivière. Pour l'atteindre, vous franchissez-là par le pont Karluv most (pont Charles).
Ce quartier est l'une des merveilles de Prague, véritable Montmartre à lui tout seul, où se côtoient artistes en tout genre et groupes de jazz. Le tableau est magique et l'ambiance féerique quelque soit l'heure. Le hic reste le monde, toujours assez dense, et essentiellement constitué de touristes.
A chaque bout du pont vous trouverez une tour. Chacune vaut le détour, comme les statues qui l'ornent, bronzes magnifiques chargés d'histoire.

Continuez votre route, et vous tomberez sur la place Malostranské où se trouve un autre église Saint-Nicolas, l'un des chefs d'œuvre du baroque.
Bifurquez à l'est de la place (quand vous arrivez par le pont Charles), et vous tomberez rapidement sur les jardins du palais Wallenstein, siège du Sénat. Bien évidemment, vous n'en visiterez pas l'intérieur, mais l'extérieur, à lui seul, vaut le coup !
Si vous décidez de vous rendre au sud de Malá Strana, vous tomberez sur le quartier des ambassades, où l'on aperçoit le palais de l'ordre de Malte.

Enfin en remontant, vous tomberez sur la colline de Petrin, sur laquelle existe le seul funiculaire de Prague, et avec lequel vous pourrez atteindre le bas de... la Tour Eiffel, ou du moins, sa remarquable imitation de 60 mètres de haut qui, étant située sur une butte, atteint à l'arrivée la même hauteur que la vraie ! Un point de vue sur Prague donc à ne rater sous aucun prétexte...

Hradčany :
C'est l'une des anciennes cités à l'origine de Prague. Ville à l'intérieur de la ville, elle est surtout symbolisée par le château jouxté à la cathédrale Saint-Guy, véritable joyau architectural.
Immense dédale de cours et de petites rues, on le visite en se croyant hors du temps.

La garde est là, veille, et se fait relever chaque heure, devant des touristes qui ne se lassent pas du spectacle (pas plus de 2 fois suffit néanmoins largement).
La visite vous prendra plus d'une après midi. Le mieux reste néanmoins de l'effectuer le matin, vous n'aurez ainsi pas trop chaud en été pour gravir la colline, et profiterez d'un spectacle pas encore trop envahi de touristes.

Prague

Chaque mur, chaque maison, chaque statue a son histoire, et c'est un plaisir que de s'y promener avec un guide, pour s'imprégner de toute cette histoire qui déborde et suinte de partout. Un réel plaisir, on s'y croirait presque...

Nové Mĕsto :
Finissons notre promenade par la nouvelle ville qui, même si elle a gardé tout son charme architectural, constitue néanmoins une vitrine capitaliste dans toute sa splendeur.
Équivalent de nos Champs Elysées, les boutiques chics fleurissent de partout et les prix sont le double d'ailleurs.
Le quartier est pourtant très sympathique, de la descente de la place Venceslas où s'immola l'étudiant Jan Palach pour protester contre l'occupation soviétique le 16 janvier 1969, en passant par ses 2 rues adjacentes en bas : Narodni et Na Prikope.

Pour les amateurs de fringues, sachez que vous y trouverez de nombreux magasins de marque "Kenvelo", une marque tchèque de très bonne qualité. Les prix sont assez attractifs, et les soldes très intéressantes.
Ne ratez pas non plus au bout de la rue Narodni le quai Masarykovo, superbe alignement d'immeubles néo-baroques au bord de la Voltava, et qui contient en son début le théâtre national.

En conclusion...
Ce petit descriptif n'est qu'un bref tour d'horizon des différentes choses que l'on peut voir à Prague. Il reste la maison de Mozart, les musées en périphérie, les grands parcs et jardins... Sans oublier les petites villes environnantes qui valent le détour. Dans tous les cas, sachez que Prague est une ville à voir, mais surtout à revoir. A peine revenu, vous ne penserez plus qu'à une chose : y retourner !

Plus d'images et photos en cliquant ici...

Article original paru en septembre 2004, remis à jour en 2014...

04/03/2014

Le goût, ça évolue !

J'ai eu l'occasion il y a quelques semaines de participer à un atelier culinaire d'éveil au goût, à l'initiative de Paroles de Maman et Blédina. Je ne vous cacherai pas que c'était au départ plus par curiosité et pour me préparer à l'arrivée de bébé n°2, que pour essayer d'avoir des idées ou des astuces pour faire manger ma fille.

Evènement Blédina

Car, comme Cécile de Parispagesblog l'a expliqué ici à travers un excellent article (attention le titre est trompeur :-), ma fille est comme la sienne : je n'ai jamais eu aucun souci coté nourriture. Elle mange de tout, beaucoup et très bien, a des goûts variés, goûte à tout, et j'avoue compter sur les doigts de la main les choses qu'elle n'aime pas. De plus, je suis aussi assez chanceux car elle préférera un fruit à un bonbon, des carottes ou du butternut à des frites... Bref, de ce coté là, nous sommes des parents comblés, je dois le reconnaitre, surtout quand j'entends/ je lis à quel point certains parents ont du mal à faire manger leurs enfants : je touche du bois !

Evènement Blédina

Par contre, si il y a une petite chose que je regrette, et que je voudrais améliorer avec bébé 2 (et avec ma fille accessoirement), c'est la variété des aliments que je lui fais/ferai gouter. Car comme je l'ai expliqué ici, le principal défaut des marques de petits pots (et c'est valable notamment pour les marques bio), c'est le manque de "diversification". En effet, la plupart du temps, on retrouve les légumes traditionnels, et sur le long terme, il devient difficile d'en changer.

Vous me répondrez surement que je n'ai qu'à aller au marché et utiliser mon superbe babycook pour cuisiner des fruits et légumes variés à ma fille ? Certes, mais non. Je ne suis pas assez à l'aise en cuisine pour me lancer dans ce type d'initiative, et surtout, le temps me manque. Pour ma fille et à l'heure actuelle en tout cas. On verra lorsque je serai en congé parental pour ma seconde.

Bref, difficile donc de trouver des légumes qui sortent de l'ordinaire cuisinés en petits pots, comme du Patidou par exemple, ou encore du Butternut.

  
 
Et c'est là que l'initiative de Blédina devient intéressante, car ils viennent de lancer, justement, une gamme de petits pots (pas bio certes, il faut le souligner), avec des légumes originaux. Idem au niveau des fruits, même si il est plus facile de trouver ces variétés en sucré.

Evènement Blédina

Evènement Blédina

Courges, butternut, panais, potiron, mangue... sont donc au programme de cette nouvelle gamme, avec un packaging différent, surement plus pratique pour le voyageur que je suis :-) Une initiative intéressante qui a le mérite d'accentuer l'importance qu'a une alimentation variée chez l'enfant, et ce, dès le plus jeune âge.

D'autres photos/recettes disponibles ici.

Pour découvrir l'ensemble de la nouvelle gamme, c'est par ici.

17/02/2014

Dans le second, c'est le premier le plus compliqué...

Pour ceux qui me suivent sur twitter ou ailleurs, vous le savez : en juin prochain (si tout va bien), je vais avoir une autre petite fille, une petite sœur à "offrir" pour ses 3 ans à ma little V.

Mais ne vous fiez pas aux apparences : le terme cadeau est galvaudé. Pour nous, c'est le retour aux nuits pourries, aux vaccins, aux séances pédiatres, en repassant par les cases pleurs incessants, fatigue intense, journées pourries... Bref, ma vision est très positive comme vous le voyez :-)

Cependant,il y a une chose qui va changer : on sait, on l'a déjà fait, et même si chaque enfant est différent, il y a quand même des récurrences, ce qui fait qu'on sait à peu près ce qui nous attends.

Sauf que pour elle, ma première, ce n'est pas le cas. Elle, c'est notre princesse depuis bientôt 3 ans, habituée à ce qu'on cède à tous ses caprices, à ce que ses parents s’occupent d'elle et uniquement d'elle. A ce qu'elle soit chouchoutée par sa grand mère, en tant que 1ère petite fille. Donc là, forcément, elle connait pas. Elle n'est pas préparée.

Alors bien sûr, dès qu'on a su et que le gynéco a confirmé à la première écho, on a commencé à lui en parler. De l'avis des auxiliaires puéricultrices de la crèche, elle savait déjà (ah bon, ma fille est médium ?). Même si on avait été très, très prudents de manière à ne jamais en parler devant elle. Ne rien laisser transparaitre, ne pas projeter....

Bref, quand le jour J fut venu, on lui a dit. Tous les 2, avec nos mots à nous, avec ses mots à elle, dans les 2 langues.

Plant de tomate

Au début, je ne vous le cacherai pas, je n'ai pas remarqué de changement notable. Elle était elle, cette petite fille de 2 ans et des bananes, qui jouait, découvrait la vie, grandissait, progressait...

Et puis, petit à petit, des détails sont apparus, infimes, minimes, mais bien là. Prenant petit à petit de l'ampleur, et modifiant le schéma. 

J'avais pourtant pris soin de lui acheter tous les livres sur le sujet : bébé arrive, petite soeur trucmuche.... J'ai lu les histoires, lu et relu. Mais les détails sont restés.

Quels sont-ils me direz-vous ? Rien que du très classique : crises d'exigences, caprices, gestes de taper l'adulte qui fait autorité, refus de certaines choses, discussions incessantes pour d'autres, tests en tout genre pour mesurer nos limites... 

La question reste cependant légitime : est-ce le ressenti de l'arrivée de la petite sœur qui fait ça, ou est-ce simplement l'usuel "terrible two" ?

Personnellement, je pencherais pour un mélange des 2. 

Petite table et petites chaises

Au début, j'ai essayé d'expliquer, passé beaucoup de temps pour ne pas crier, craquer, lui laisser le temps d'arriver à ce que je voulais. Mais petit à petit, je me suis aperçu que ce n'était pas possible qu'à un moment il allait falloir sévir. Même si ça ne me plaisait pas, et si ça risquait aussi, forcément, de ne pas lui plaire.

Alors, un jour, il n'y pas si longtemps, j'ai posé les règles du jeu. Je l'ai prise entre 4 yeux et je lui ai signifié que chacune de mes demandes ne serait effectuée que 3 fois, gentiment, posément. La 4ème serait celle de trop et j'imposerai. Sans discussion.

Je m'y astreins. C'est dur. J'essaye de ne pas crier mais je suis très ferme. Trop parfois et mon coeur se serre lorsque ses larmes coulent et ses sanglots se font plus forts. Mais je ne veux pas céder. Car si c'est difficile maintenant, si je laisse ses usages s'installer, j'ai peur que ce soit pire plus tard, dans quelques mois. 

Alors je continue. Entre fermeté et pédagogie. Je ne sais pas ce que ça vaut, si c'est bien, si ça portera ses fruits. J'espère juste, que quand sa petite soeur sera là, elle deviendra la grande soeur que je la prépare à être. Car on l'oublie trop souvent, mais dans le second, souvent, c'est le premier le plus compliqué.

21/01/2014

Ce mot qui tue...

C'est un mot qui fait peur, un mot qui sonne encore comme le glas, qui vous glace le sang... Ce mot c'est le mot "cancer". 

Cette maladie de notre temps qui semble ravager de plus en plus sur son passage, et qui dernièrement m'a enlevé 2 amis, l'un très proche, l'autre papa, d'un petit garçon de mon âge...

Et je passe sur les collègues partis trop vite, ces noms qu'on raye des listes de réunion car '"ils ne viendront plus, ils ont un cancer" ou "ils ne viendront plus, le cancer les a emportés..."

Cigarillo

A une époque, pas si lointaine d'ailleurs, ceux qui avaient un cancer était âgés, des sujets à risques (fumeurs, buveurs, travailleurs de l'amiante...). Mais aujourd'hui, les critères initiaux semblent avoir disparu : à se demander si la mort ne s'est pas mise à jouer au loto...

Vous l'aurez compris, je suis triste, et en colère à la fois. En colère qu'à une époque où on greffe des cœurs artificiels, où on permet à des femmes nées sans utérus d'avoir des enfants, où la médecine fait chaque jour des progrès extraordinaires (il n'y a qu'à lire les découvertes publiées régulièrement à la source dans les revues scientifiques), un mec qui développe une tumeur sur un os (ostéosarcome) parte en moins d'un an. Il y a comme un déséquilibre, entre cette médecine moderne et de pointe, et ces maladies où, au final, on a l'impression que personne ne sait grand chose, même pas les spécialistes eux-même...

Mais ne vous y trompez pas, je ne blâme personne : la médecine avance vite et fait beaucoup. Mais ces jours-ci, j'ai eu l'impression que ça ne suffisait pas. Que ce n'était pas assez. Je me sens impuissant, désemparé... Certes, je ne suis personne et je ne peux rien faire. J'ai eu mon ami au téléphone régulièrement, j'ai voulu y croire avec lui, je l'ai motivé comme j'ai pu, comme ses proches. On avait joué au foot ensemble, alors je lui ai dit après chaque mauvaise nouvelle qu'un but encaissé ne signifiait pas la défaite, qu'il pouvait encore remonter au score. Mais au final, il n'y a pas eu de miracle, il a perdu son match, comme beaucoup d'autres auxquels je pense...

Pourtant, parfois, on aurait bien besoin d'un miracle... De temps en temps... alors, si vous en connaissez, des miracles, des miraculés, des guéris, des notes d'espoir, n'hésitez pas à me le dire en commentaire....

Papillon sur fleur rose

Pour en savoir plus sur les différentes formes de cancer
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Bien entendu, je n'ai sélectionné que la ligue, mais il existe beaucoup d'autres institutions et sources d'informations contre le cancer.

"Dans 10 ans, le cancer sera la tuberculose d'aujourd'hui"
Un médecin dont j'ai oublié le nom en 2013... Bref, vivement 2023 alors

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