27/07/2012

Dis, 1 an de crèche, ça fait quoi papa ?

Avant d'être papa, j'entendais toujours les gens avec enfant(s) expliquer à quel point ils avaient galéré pour trouver un mode de garde, que leur nounou n'était pas fiable, que la crèche, c'était top, car elle était jamais malade (la crèche), qu'elle n'avait pas 5 semaines de congés à prendre.... Bref, que la crèche, c'était le must, et la nounou, le flop.

Mais ça, c'était avant. Avant que, inspiré par ces remarques non triées et non approfondies, je fasse une double demande en crèche (boulot + mairie) et que j'obtienne, à mon grand étonnement... 2 réponses positives !

Et me voilà début septembre 2011, avec 2 places en crèche, un choix à faire, et l'illusion que la crèche, c'est le summum, le nirvana. Bref, à services égaux, la municipale est plus près de chez moi, j'opte donc pour celle de la ville : la crèche du Zodiaque à Courbevoie (si des parents passent par là, laissez-moi un mot !)

Crèche

Et c'est parti, pour une rentrée le 3 octobre. Après vaccination au 2/3 du DTP (donc 2 injections), sinon, pas possible. Là, commence la période d'adaptation. Il s'agit de 1 ou 2 semaines pendant lesquelles l'enfant ne reste que quelques heures à la crèche avec un de ses parents, puis quelques heures avec et tout seul, puis quelques heures tout seul... Qu'il se familiarise avec son environnement en gros.

Jusque là, tout va bien. Et de manière générale d'ailleurs, les quelques critiques qui vont suivre n'incriminent en rien le personnel de la crèche, qui sont des personnes formidables et très professionnelles. Ce qui n'est pas toujours le cas apparemment, quand on lit les faits divers sur les crèches (ça fait peur d'ailleurs).

Bref, on est vers le 10 octobre. Ma puce a 3 mois et demi. Et là, c'est le grand jour. On la pose, on la laisse, et on ne doit revenir la chercher que le soir. Comme m'avait dit la directrice : "Ce sont plus souvent les papas qui pleurent au final que les mamans". Et là, effectivement, lorsque j'ai du poser sur le tapis d'éveil mon bébé, seule au milieu de cette jungle d'autres enfants, dans le rythme quotidien d'une crèche, livrée à elle-même, je ne le cacherai pas : mon petit cœur de papa a eu du mal. Comme il a eu du mal, les premières fois où je suis allé la chercher et que (hasard de l'horaire) j'arrivais en plein rush et où ma puce était seule, en larmes, dans son lit, attendant qu'un adulte veuille bien venir s'occuper d'elle. C'est normal, personne n'est à blâmer, c'est ainsi en crèche : une auxiliaire pour 5 enfants, des repas à la chaîne... C'est la jungle, on n'y peut rien, faut faire avec. Mais on culpabilise et on se dit que, finalement, une nounou pour elle seule ou pour 2 enfants, cela aurait été mieux.

Puis le temps passe, bébé grandit et se met à adorer la crèche. Et ça, c'est la partie cool, lorsque vers 5/6 mois vous le laissez, qu'il n'a qu'une hâte, c'est jouer, s'amuser. Que vous revenez le soir et qu'on vous annonce qu'il a très bien mangé, passé une super journée, s'est fait plein de copains...

Salle de crèche

Par contre, et c'est là le gros point négatif de la crèche : ses copains, ils partagent tout, même les microbes. Et ce, malgré un traitement homéopathique de fond, une vigilance rouge sur chaque toux, éternuement... vous n'y pourrez rien : bébé tombera mallllllllaaaaaaaadeeeee ! Et à l'arrivée, sur 1 an de crèche, ça donne ça comme bilan : une otite, une rhino-pharyngite, une laryngite, une gastro, une conjonctivite, une rechute de conjonctivite, une autre otite, une autre gastro, et une pseudo roséole. Sans oublier le nez qui coule en gros... tout le temps !

Bon, là, je dois le dire, c'est la partie vraiment difficile, celle où tu te dis que tu aurais vraiment du faire le choix de la nounou, celle où tu te dis que ton gamin va JAMAIS en sortir, que tu passes tes semaines chez le pédiatre.... Et c'est la partie où les gens te disent qu'il faut pas s'en faire, qu'il fait ses défenses immunitaires, que ce sera  ça de fait pour l'école... Oui, ok, mais comment vous dire #lesgens : mon bébé, il parle pas ! Il sait pas encore me dire où il a mal, et pourquoi il a ramené toutes ces bactéries/virus avec lui !

Je dois quand même tempérer une chose : je l'ai mise sous homéopathie (je donnerai le traitement complet lors d'un prochain article) tout l'hiver, et ça a été rudement efficace. Mais avec le printemps et le début d'été pourri qu'on a eu, les microbes sont revenus en force, et c'est là que ça a pêché : plus de consultations en juin/juillet chez le pédiatre que sur tout le reste de l'année ! #WTF

Salle de crèche

Mais bon, ça y est : la première année est passée. J'ai survécu (oui car ma fille, elle, ça va en fait ;-), et à l'arrivée, ben ça lui fait quand même un bon bilan de souvenirs : des copains à retrouver à la rentrée, des liens avec des parents très sympas, des échanges, des rires avec l'équipe, et un bébé hyper stimulé qui progresse beaucoup sur le plan psychomoteur, intellectuel...

L'année prochaine, ce sera le groupe des moyens : changement de cadre, un espace plus tourné vers l'enfant que vers le bébé, un projet pédagogique alléchant, des espaces de jeux extérieures géniaux (sérieux, leur cabane, elle déchire !).

Alors voilà, ce soir, je vais vider son casier pour la dernière fois de l'année, retirer sa photo, et dire au revoir au personnel, avant de les retrouver dans un peu plus d'un mois. En espérant que l'année prochaine soit meilleure, ou, tout au moins, aussi bonne finalement :-)

26/07/2012

Toi aussi, répare ton frigo américain tout seul !

Je sors un peu des billets "papa" pour prouver, encore une fois, que le net apporte d'innombrables ressources quand on sait un peu s'y retrouver.

Heureux possesseur depuis quelques années d'un frigidaire américain de marque Samsung, référence : RSA1DTPE, ce dernier m'a fait le coup, un samedi pluvieux de juin, de tomber en panne. Enfin, plus exactement, c'est l'écran de contrôle qui, suite à une coupure d'électricité, s'est éteint, pour ne plus se rallumer. Tandis que le reste du frigo restait lui, sous tension, mais ne semblait plus (ou moins ?) faire de froid. La partie congélateur se mettant dangereusement à fumer et menaçant tous mes petits pots pour bébé (on y revient :-) préparés avec amour de la décongélation.

Frigidaire américain Samsung

Ni une, ni deux, direction le téléphone et le SAV de Samsung. La personne au téléphone prends les éléments et m'indique rapidement que, vu le diagnostic, il faudra l'intervention d'un technicien/réparateur agréé. Elle me donne 2 numéros. Je m'empresse d'appeler le premier. Samedi = personne (normal). Je m'attaque au second (c'est Darty). Ça réponds donc forcément, et le standardiste me propose un rv pour... dans 4 jours! Qui me coutera au minimum 150 à 200 € :-///

Bref, bilan : 1 heure de perdue et un rv seulement dans 4 jours. Je suis donc à présent obligé de charger mes surgelés et d'aller mettre ça dans les congélos du reste de la famille. Et une autre heure de perdue.

De retour, une fois toutes ces victuailles sauvées de la catastrophe, je me penche alors sur le net, pour chercher si quelqu'un n'a pas eu, un jour, le même problème, et obtenu une réponse plus probante de Samsung. Et, ô miracle, je trouve, ici

Donc, en résumé, il me suffisait d'appuyer 10 secondes simultanément sur les 2 boutons du haut, pour faire repartir le tableau de bord. Et donc, la congélation et la réfrigération qui ne s'étaient pas arrêtées mais s'étaient juste emballées, faute d'indications viables pour fixer la température (chaque compartiment avait pris entre 2 et 3 degrés). D'où la fumée #CQFD.

Bref, 150 euros d'économisés, un petit tweet assassin à @samsungsavfr sur Twitter pour leur signifier que bon, leurs techniciens, ils pourraient être plus compétents et me faire économiser de l'argent, et un rv annulé chez Darty, à qui j'ai d'ailleurs refilé le tuyau (reste à savoir si ils seront assez honnêtes pour s'en servir).

Alors, si toi aussi ton frigo est en panne, cherche sur internet avant de te faire avoir ! Et encore un grand merci à ce site : http://experts-univers.com

23/07/2012

Les dents, cette histoire sans fin...

Les dents. Il n'y a pas grand chose à ajouter en introduction en fait. Les dents de nos chers bambins qui leur causent tant de souffrance (une souffrance si bien décrite par "Je suis papa") n'ont pas fini de nous en faire voir de toutes les couleurs. Et pour cause : jusqu'à 3 ans environ, ils doivent nous sortir une vingtaine de dents ! Et si 3 ans ça passe vite, et bien, une dent, elle, ça ne pousse pas très vite :-/ 

Dents de bébé

Résumons, en gros : 8 incisives, 4 premières molaires, 4 canines, et re 4 molaires. Il y a de quoi faire ! Les molaires étant connues comme étant les plus douloureuses (j'en suis à 6, donc, je suis pas sorti de l'auberge). Bien entendu, les sorties dentaires sont imprévisibles, et entrainent des réactions totalement différentes et pas forcément récurrentes chez les enfants. J'ai ainsi vu certains parents collègues m'annoncer qu'ils n'avaient même pas vu les dents de leur enfant sortir, tellement celui-ci ne s'était jamais plaint (#WTF j'ai envie de dire, mais bon, tant mieux pour eux et le bout'chou en même temps). Tandis que certains me décrivent l'apocalypse (selles liquides, fesses irritées, nez coulant, faible fièvre, bave, nuits impossibles...) à laquelle je semble (pour le moment) avoir échappé.

Car oui, de mon coté, on s'en rend compte, mais ce n'est pas encore non plus la cata. En résumé, chez la mienne, cela se traduit surtout par de la nervosité, de l'irritabilité (mais oui, madame a déjà son petit caractère), le tout signifié par des signes classiques : je mords et je mange beaucoup, je bave un peu, et je chope tous les virus qui passent car je suis fragilisée et surtout, j'empêche mes parents de dormir (ça, c'est le must).

Le constat est donc posé : les dents, c'est la m.... et on sait jamais quand ça va s'arrêter (si, à 20, je l'ai déjà dit, faut suivre :-). A partir de là, que peut-on faire pour soulager nos bambins, ou, à défaut, atténuer un minimum leur douleur.

Dans l'auto-médication légère, on a (testé et pas approuvé par votre serviteur, mais je ne parle que pour mon cas, chaque cas est différent) :
- Gel dentaire de base : ça marche à 3 mois, après, que dalle !
- Dolodent : ça m'a semblé un peu plus efficace, mais avec effet plus court

Doliprane enfant

Bref, passé ces choix, il ne reste pas grand chose, à part, le Doliprane (100 ou 150 mg selon l'âge et le poids), en suppositoire pour une action rapide, seul remède qui ait réellement été efficace et a permis à ma fille de faire quelques nuits réparatrices, pour notre plus grand bonheur du coup, puisqu'on a AUSSI pu dormir !

Après, le problème, c'est qu'on n'est pas sûr à 100% que ce soit les dents. Et puis, le Doliprane en masse, c'est pas super non plus. Donc, on y va avec parcimonie, on tente tout avant, et on finit par ça, lorsqu'on est au point de rupture. Et une fois qu'une dent a percé, on soupire de soulagement, le temps d'attendre la suivante (ou les suivantes, dans mon cas, elle les fait 2 par 2).

En conclusion, vivement les 20 dents, que je sache enfin quel est le caractère de ma fille quand elle n'est pas e...... par les dents. et si vous avez des suggestions pour des trucs que je n'ai pas encore essayé, je suis preneur.

05/07/2012

Bébé et sa santé : comment conserver ces données ?

Ma puce vient de fêter ses 1 an. 1 an c'est rien, et en même temps, vu tout ce qu'on a vécu, c'est juste énorme. A commencer par la santé de bébé, toutes les maladies, petits bobos... qu'elle a vécus au cours de cette année écoulée.

Une année riche en intensité donc, car la santé de nos enfants est surement ce qui nous touche le plus au final. C'est aussi ce qui nous inquiète le plus, ce qu'on ne voudrait pas revivre, ce qui nous épuise et nous vide. Ce sont ces moments où l'on voudrait "prendre leur douleur", comme en a si bien témoigné @jesuispapa.

Carnet de santé

Et à chaque épreuve, on se dit qu'on en sort un peu plus fort, que la prunelle de nos yeux s'est forgée de nouvelles défenses immunitaires et que la crèche n'a qu'a bien se tenir, même si au final, 2 semaines plus tard, rebelote !

Mais au delà de ça, ce qui importe le plus, c'est de transformer cette (très) désagréable expérience en un essai gagnant, en archivant ces données, et en étant ainsi mieux préparé face à une nouvelle attaque virale ou bactérienne. C'est ce qu'on appelle dans le jargon de mon métier le REX ou Retour d'Expérience.

Et c'est là finalement que le bât blesse : on oublie.... tout (ou presque) ! Et on a beau se dire qu'on ne sera pas comme ses parents, ses amis (qui en ont déjà 3 et dont le dernier a 4 ans), ses connaissances, ses collègues parents d'ados.... qui semblent avoir tout oublié des premières couches aux premières gastros, en passant par les dents, finalement, si, on oublie nous aussi.

La solution pour éviter cela ? Elle m'est apparue très rapidement évidente : les nouvelles technologies. Alors, au début, je me suis lancé dans un complexe tableau excel où j'ai croisé les données sur la fièvre, les maladies, les traitements, l'homéopathie.... Je dois l'avouer : j'ai tenu 3 mois et le dernier remplissage remonte (je crois) à janvier. Car on a beau se faire toutes ses solutions techniques, y mettre toute la bonne volonté du monde, au final, c'est comme ces articles sur ce blog : on manque de temps ! ! !

Mais, finalement, alors que j'avais presque renoncé et que je pensais que son carnet de santé avec l'écriture illisible des différents médecins serait ma seule trace d'archive, la solution m'est apparue au milieu de mon outil quotidien : une application iphone !

J'ai donc d'abord commencé par faire un longue recherche sur les blogs, dans l'appstore... avant de faire mon choix. Au final, ce fut l'application Bébé Connect qui remporta mon vote (et mon paiement pour la somme de 3,99 €). Et je dois dire que malgré quelques écueils et quelques bugs, quelques manquements que j'espère il ne manqueront pas de corriger, pour le reste, c'est plutôt bien fait. Ainsi, taille, poids, fièvre, traitements, doses... tout est personnalisable, s'archive et se synchronise pour une sauvegarde régulière. Un bon moyen de me souvenir, et de garder une trace de tous ces (mauvais) moments, pour pouvoir mieux les affronter la prochaine fois. Sauf si elle ne tombe plus jamais malade, qui sait, on peut rêver ? :-)

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