Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler de mon périple en Croatie de l'été 2003. Comme d’habitude, je suis parti en tant que directeur, avec une animatrice, pour un périple de 21 jours.
Petit rappel :
Pour petit rappel, la Croatie (capitale : Zagreb) est un des anciens pays membres de la Yougoslavie qui, il y a 10 ans encore à peine, était en guerre. Située de l’autre coté de l’Italie, donnant sur la mer Adriatique, ce pays longiligne et découpé dans les côtes n’est pas si éloigné de chez nous. En effet, il faut compter environ 1500 kms pour atteindre les frontières en voiture depuis Paris.
La monnaie officielle est la Kuna, et son taux par rapport à l’euro est fixe : 1 euro = 7,47 kunas. L’entrée de la Croatie au sein de la Communauté Européenne ets prévue pour la prochaine vague à partir de 2005. Pour le moment, un passeport en règle est donc nécessaire pour s’y rendre.
Pour petit rappel, la Croatie (capitale : Zagreb) est un des anciens pays membres de la Yougoslavie qui, il y a 10 ans encore à peine, était en guerre. Située de l’autre coté de l’Italie, donnant sur la mer Adriatique, ce pays longiligne et découpé dans les côtes n’est pas si éloigné de chez nous. En effet, il faut compter environ 1500 kms pour atteindre les frontières en voiture depuis Paris.
La monnaie officielle est la Kuna, et son taux par rapport à l’euro est fixe : 1 euro = 7,47 kunas. L’entrée de la Croatie au sein de la Communauté Européenne ets prévue pour la prochaine vague à partir de 2005. Pour le moment, un passeport en règle est donc nécessaire pour s’y rendre.
Début du périple : le voyage !
Notre voyage fut une aventure à lui tout seul ! Pourquoi me direz-vous ? Et bien, tout simplement, parce que par souci d’économie, l’association pour laquelle je travaille n’avait pas prévu un départ en avion, mais… en train !
Je vous explique : Départ le 1er août au soir de Paris-Bercy pour une arrivée prévue le lendemain matin à 10 heures en gare de Milan. Puis, transfert en car vers le port d’Ancone. Pour info, Milan-Ancone = 600 kms environ. En ce 2 août, ce fut l’enfer, et nous avons été confronté à un embouteillage monstrueux. Nous avons mis plus de 10 heures pour atteindre notre but. Nous avons au passage raté 3 bateaux, et nous avons pu prendre in extremis celui de 21H30. Nous sommes arrivés en conséquence à Zadar vers 00H30, puis direction l’auberge de jeunesse pour une douche bien méritée, sous une chaleur avoisinant les 40°, même la nuit…En gros, nous avons réellement commencé à visiter la Croatie le 3 au matin, alors que nous étions partis le 1er au soir !
Notre voyage fut une aventure à lui tout seul ! Pourquoi me direz-vous ? Et bien, tout simplement, parce que par souci d’économie, l’association pour laquelle je travaille n’avait pas prévu un départ en avion, mais… en train !
Je vous explique : Départ le 1er août au soir de Paris-Bercy pour une arrivée prévue le lendemain matin à 10 heures en gare de Milan. Puis, transfert en car vers le port d’Ancone. Pour info, Milan-Ancone = 600 kms environ. En ce 2 août, ce fut l’enfer, et nous avons été confronté à un embouteillage monstrueux. Nous avons mis plus de 10 heures pour atteindre notre but. Nous avons au passage raté 3 bateaux, et nous avons pu prendre in extremis celui de 21H30. Nous sommes arrivés en conséquence à Zadar vers 00H30, puis direction l’auberge de jeunesse pour une douche bien méritée, sous une chaleur avoisinant les 40°, même la nuit…En gros, nous avons réellement commencé à visiter la Croatie le 3 au matin, alors que nous étions partis le 1er au soir !
Premier module : les parcs…
Bref, le 3 au matin, départ en car pour Split : 3 heures de route ! Le but : récupérer à l’aéroport nos 2 minibus qui nous permettraient ensuite de voyager de manière autonome.
Résultat : Réel départ vers 15 heures, pour trouver un camping dans la banlieue de Split.
Le guide du routard en indiquait des sympas sur la route de Trogir, en remontant vers Sibenik.Bref, le 3 au matin, départ en car pour Split : 3 heures de route ! Le but : récupérer à l’aéroport nos 2 minibus qui nous permettraient ensuite de voyager de manière autonome.
Résultat : Réel départ vers 15 heures, pour trouver un camping dans la banlieue de Split.
Nous en avons trouvé un petit, très sympa, situé à 30 mètres de la mer, pour 40 kunas par personne. Et là, nous avons pu nous rendre compte de 2 choses : la difficulté de trouver une nourriture diversifiée, et l’état des sanitaires dans les campings, quel qu’ils soient, même si, selon des anciens touristes, ils ont beaucoup progressé par rapport à ça depuis quelques années. Coté nourriture, en effet, vous ne trouverez pas des supermarchés partout comme chez nous, vous ne trouverez pas certaines choses banales comme de la purée par exemple. Coté sanitaire, il y a en général 2 à 5 douches par camping, alors que les campings sont immenses, rarement de l’eau chaude (pas grave en été, mais tout de même), et les fermetures sont disons, parfois très archaïques (vous trouverez un rideau de douche parfois, comme à la maison, et un autre rideau de douche pour vous séparer de la douche d’à coté, si, si ! ! !). Du coup, on s’habitue à se doucher en maillot de bain !
Bref, le 4 au matin, après une nuit moyennement réparatrice en raison de la chaleur et des moustiques, nous avons pris la route pour le parc de Plitvice, situé au nord-est de Zadar. Il n’y a que 200 kms, mais il faut compter 5 bonnes heures, les routes étant très sinueuses. Le paysage, néanmoins, est magnifique !
Nous nous sommes installés au camping Kovana, situé à quelques kilomètres après le parc, sur l’unique route qui passe par là.
Mais ici, ce n’était plus le même style : un camping à l’américaine, immense, 15 douches dans chaque bloc sanitaires, 50 personnes à chaque fois, des files d’attente immenses, et surtout, aux heures de pointes, une arrivée d’un véhicule, chaque minute, avec en moyenne, sur 10 : 5 voitures françaises, 3 allemandes et 2 italiennes (si, si, je vous assure, j’ai observé et fais les statistiques !). Bref, la balade du lendemain, ou devrais-je plutôt dire la randonnée au sein du parc de Plitvice vaut plus que le coup ! Seul problème : si vous y allez en période estivale après 10 hures, vous la ferez en piétinant tellement il y a de monde ! Et je n’exagère pas, croyez moi… Mais les lacs disposés en forme d’escaliers, les cascades, la végétation luxuriante valent plus que le coup ! Et si vous voulez voir des photos, n’hésitez pas à m’en demander, je vous donnerai l’adresse, ça passe très bien en fond d’écran d’ailleurs ;-)
Nous nous sommes installés au camping Kovana, situé à quelques kilomètres après le parc, sur l’unique route qui passe par là.
Mais ici, ce n’était plus le même style : un camping à l’américaine, immense, 15 douches dans chaque bloc sanitaires, 50 personnes à chaque fois, des files d’attente immenses, et surtout, aux heures de pointes, une arrivée d’un véhicule, chaque minute, avec en moyenne, sur 10 : 5 voitures françaises, 3 allemandes et 2 italiennes (si, si, je vous assure, j’ai observé et fais les statistiques !). Bref, la balade du lendemain, ou devrais-je plutôt dire la randonnée au sein du parc de Plitvice vaut plus que le coup ! Seul problème : si vous y allez en période estivale après 10 hures, vous la ferez en piétinant tellement il y a de monde ! Et je n’exagère pas, croyez moi… Mais les lacs disposés en forme d’escaliers, les cascades, la végétation luxuriante valent plus que le coup ! Et si vous voulez voir des photos, n’hésitez pas à m’en demander, je vous donnerai l’adresse, ça passe très bien en fond d’écran d’ailleurs ;-)
Le lendemain, nous sommes redescendus vers le parc de Paklenica, en empruntant la toute nouvelle et toute belle autoroute qui se construit, supposée, à terme, relier Zadar et Zagreg, puis, probablement, Zadar à Sibenik. Très sympathique, et car toute neuve, et surtout, personne dessus ! Nous avons du doubler une ou deux voitures, tout au plus ! ! ! Et comme d’habitude, les paysages traversés sont magnifiques ! ! !
Le parc de Paklenica est surtout réputé pour ses murs d’escalade, qui attirent de nombreux amateurs, mais il y a également une longue et grande randonnée qui vous conduira à un refuge auquel vous pourrez passer la nuit. Dans un style complètement différent de celui de Plitvice, il reste néanmoins incontournable dans son coté « Rocheux ».
Petite mésaventure au camping où nous étions : repartis le lendemain vers 13H, nous sommes arrivés ½ heure après le dernier délai pour payer. Résultat, nous avons du payer 2 nuits pour une seule dormie. Et nous étions 17, vous faites le total, avec les minibus et les tentes, ça chiffre vite…
Nouveau départ, nouvel direction (et oui, on arrête pas, on change tous les jours en début de séjour !) pour la petite île de Murter, située entre Zadar et Sibenik. De là, le lendemain matin, nous avions une réservation pour une croisière sur les îles Kornati. Ces dernières sont magnifiques, dans un style, là encore, complètement différent : elles sont vides, complètement brûlés, et très grisâtres ! ! ! Néanmoins, la croisière vaut le coup, et on en prend, encore une fois, plein les yeux.
Le parc de Paklenica est surtout réputé pour ses murs d’escalade, qui attirent de nombreux amateurs, mais il y a également une longue et grande randonnée qui vous conduira à un refuge auquel vous pourrez passer la nuit. Dans un style complètement différent de celui de Plitvice, il reste néanmoins incontournable dans son coté « Rocheux ».
Petite mésaventure au camping où nous étions : repartis le lendemain vers 13H, nous sommes arrivés ½ heure après le dernier délai pour payer. Résultat, nous avons du payer 2 nuits pour une seule dormie. Et nous étions 17, vous faites le total, avec les minibus et les tentes, ça chiffre vite…
Nouveau départ, nouvel direction (et oui, on arrête pas, on change tous les jours en début de séjour !) pour la petite île de Murter, située entre Zadar et Sibenik. De là, le lendemain matin, nous avions une réservation pour une croisière sur les îles Kornati. Ces dernières sont magnifiques, dans un style, là encore, complètement différent : elles sont vides, complètement brûlés, et très grisâtres ! ! ! Néanmoins, la croisière vaut le coup, et on en prend, encore une fois, plein les yeux.
Puis, le lendemain, direction le dernier parc naturel : le parc de Krka. Equivalent en beauté au parc de Plitvice, beaucoup plus petit, et avec un avantage non négligeable : on peut s’y baigner ! Le parc, comme Plitvice est blindé de monde, mais une fois dans l’eau, on ne regrette pas d’y être, et la baignade sous les cascades est un souvenir inoubliable…
Second module : Korcula et les îles
Une fois cette visite des parcs terminé, nous sommes définitivement redescendus sur Split pour prendre un bateau supposé nous emmener à sur l’île de Korcula. Alors, là encore, ne vous faites pas avoir : les bateaux, en Croatie, ça se prend un peu à l’arrache : soyez présents un bon moment avant, ayez vos billets, et soyez en première ligne si vous voulez monter ! ! !
Une fois cette visite des parcs terminé, nous sommes définitivement redescendus sur Split pour prendre un bateau supposé nous emmener à sur l’île de Korcula. Alors, là encore, ne vous faites pas avoir : les bateaux, en Croatie, ça se prend un peu à l’arrache : soyez présents un bon moment avant, ayez vos billets, et soyez en première ligne si vous voulez monter ! ! !
Une fois arrivés à Korcula, nous avons du traverser l’île pour atteindre Korcula City, petite ville insulaire magnifique, avec une vieille citadelle. Nous nous sommes installés à quelques kilomètres dans un camping qui donnait directement dans une baie. En conséquence, j’ai planté ma tente à 10 mètres de la mer, et ça, c’était grandiose.
Nous sommes restés 6 jours et 5 nuits sur Korcula. Nous avons visités la ville, très animée la nuit en période estivale avec la présence d’un marché nocturne, fait du vélo (vous trouverez plein de loueurs sur la place), et surtout, nous avons visité quelques unes des îles au alentour : l’île de Badija, très connue pour sa petite église typique, et l’île de Mjlet, magnifique île où la mer est à l’intérieur de l’île, et où vous pourrez notamment, pour les plus sportifs d’entre vous, pratiquer du canoë kayak (très sympa).
Pour vous rendre sur ces îles, il vous suffit de prendre un Taxi Boat. Vous en trouverez plein sur le port, prêts à partir toutes les 10 à 15 minutes. Attention, car ils vous font souvent payer l’aller/retour, mais ce ne sont pas forcément eux qui vous ramènent, donc, assurez-vous bien que vous ne paierez pas une deuxième fois ! ! !
Pour vous rendre sur ces îles, il vous suffit de prendre un Taxi Boat. Vous en trouverez plein sur le port, prêts à partir toutes les 10 à 15 minutes. Attention, car ils vous font souvent payer l’aller/retour, mais ce ne sont pas forcément eux qui vous ramènent, donc, assurez-vous bien que vous ne paierez pas une deuxième fois ! ! !
Dernier module : Dubrovnik
Et oui, nous voilà déjà au 16 août, et la fin du séjour approche. Nous quittons Korcula pour la ville de Dubrovnik, via bateau. Arrivés sur place, nous nous installons à l’hôtel. Et le soir même, direction la vieille ville. Se garer assez loin, car en période estivale, elle est pleine, et donc, n’espérez pas vous garer à proximité !
Mais là, quel régal, sûrement ma destination préférée du séjour ! La vieille ville de Dubrovnik est une ancienne citadelle, parfaitement conservée, ayant échappée aux séismes de la guerre, et uniquement piétonne à l’intérieur. Les lieux, maisons, ruelles, églises et autres bâtiments sont tout simplement magnifiques ! Seul inconvénient en conséquence : les prix flambent, et tout est assez cher !
Le lendemain, direction l’hôtel « Epidaurum », situé à Catvat, à 25 kms environ de Dubrovnik, en direction du bas de la côte (c’est à dire, pas en remontant sur Split).
Nous avons pu y pratiquer de la plongée sous-marine, de la banane de mer, du jet ski… à des prix plus qu’abordables ! Seule réserve que j’émettrai : même si les fonds marins sont magnifiques, il y a assez peu de poissons, la faune n’est pas très diversifiée…
Enfin, le retour…
Puis, ce fut le retour, pour un périple encore plus long, car il a fallu faire Dubrovnik-Split, en 4 heures de route, durant lesquelles, chose assez « marrante », vous passez la frontière car vous traversez la Bosnie. La Croatie a été obligée, à l’issue de la guerre, de se découper ainsi, et si vous ne passez pas par la mer, vous traversez forcément cet autre pays, sur une quinzaine de kilomètres environ.
Une fois à Split, minibus rendus, direction Zadar en car, puis bateau le lendemain matin pour Ancone, puis direction Milan en car, puis Paris en train pour une arrivée le 21 août au matin, complètement épuisé…
En conclusion :
J’espère vous avoir donné envie de découvrir ce magnifique pays qu’est la Croatie, mais si j’ai un conseil, n’y allez pas en période estivale ! Pâques ou La Toussaint me semblent plus appropriés. On ressent dans ce pays encore les séquelles de la guerre et quelques cicatrices parfois, vous traverserez des routes où les traces des bombes sont encore visibles, mais globalement, on sent un pays en pleine reconstruction et en pleine expansion, en renaissance complète, et ça, c’est magnifique à voir. Au niveau social, je dirais que le pays se situe au niveau de la Grèce, mais qu’il devrait la dépasser d’ici peu. Au contraire des grecs, par contre, n’essayez pas de marchander avec les croates, ce n’est pas dans leur mentalité, et ça ne marche jamais ! Souvent taciturnes, et peu souriants, leur visage changera si vous faites l’effort ne serait-ce que de dire bonjour en croate (Dobar Dan). En effet, nous, touristes, avons souvent tendance à croire que parler anglais ou allemand ou français doit être naturels, mais si nous inversions les rôles et que les touristes qui viennent en France ne faisaient aucun effort pour nous comprendre ou apprendre quelques mots de notre langue, comment le prendrions-nous ?
Enfin, dernière recommandation : ne tombez pas malade ou ne vous blessez pas, car le système médical là bas est, par contre, lui, resté à l’époque de la guerre et se faire soigner correctement relève souvent du parcours du combattant ! ! !
Sur ce, bon voyage à tous…
Et oui, nous voilà déjà au 16 août, et la fin du séjour approche. Nous quittons Korcula pour la ville de Dubrovnik, via bateau. Arrivés sur place, nous nous installons à l’hôtel. Et le soir même, direction la vieille ville. Se garer assez loin, car en période estivale, elle est pleine, et donc, n’espérez pas vous garer à proximité !
Mais là, quel régal, sûrement ma destination préférée du séjour ! La vieille ville de Dubrovnik est une ancienne citadelle, parfaitement conservée, ayant échappée aux séismes de la guerre, et uniquement piétonne à l’intérieur. Les lieux, maisons, ruelles, églises et autres bâtiments sont tout simplement magnifiques ! Seul inconvénient en conséquence : les prix flambent, et tout est assez cher !
Le lendemain, direction l’hôtel « Epidaurum », situé à Catvat, à 25 kms environ de Dubrovnik, en direction du bas de la côte (c’est à dire, pas en remontant sur Split).
Nous avons pu y pratiquer de la plongée sous-marine, de la banane de mer, du jet ski… à des prix plus qu’abordables ! Seule réserve que j’émettrai : même si les fonds marins sont magnifiques, il y a assez peu de poissons, la faune n’est pas très diversifiée…
Enfin, le retour…
Puis, ce fut le retour, pour un périple encore plus long, car il a fallu faire Dubrovnik-Split, en 4 heures de route, durant lesquelles, chose assez « marrante », vous passez la frontière car vous traversez la Bosnie. La Croatie a été obligée, à l’issue de la guerre, de se découper ainsi, et si vous ne passez pas par la mer, vous traversez forcément cet autre pays, sur une quinzaine de kilomètres environ.
Une fois à Split, minibus rendus, direction Zadar en car, puis bateau le lendemain matin pour Ancone, puis direction Milan en car, puis Paris en train pour une arrivée le 21 août au matin, complètement épuisé…
En conclusion :
J’espère vous avoir donné envie de découvrir ce magnifique pays qu’est la Croatie, mais si j’ai un conseil, n’y allez pas en période estivale ! Pâques ou La Toussaint me semblent plus appropriés. On ressent dans ce pays encore les séquelles de la guerre et quelques cicatrices parfois, vous traverserez des routes où les traces des bombes sont encore visibles, mais globalement, on sent un pays en pleine reconstruction et en pleine expansion, en renaissance complète, et ça, c’est magnifique à voir. Au niveau social, je dirais que le pays se situe au niveau de la Grèce, mais qu’il devrait la dépasser d’ici peu. Au contraire des grecs, par contre, n’essayez pas de marchander avec les croates, ce n’est pas dans leur mentalité, et ça ne marche jamais ! Souvent taciturnes, et peu souriants, leur visage changera si vous faites l’effort ne serait-ce que de dire bonjour en croate (Dobar Dan). En effet, nous, touristes, avons souvent tendance à croire que parler anglais ou allemand ou français doit être naturels, mais si nous inversions les rôles et que les touristes qui viennent en France ne faisaient aucun effort pour nous comprendre ou apprendre quelques mots de notre langue, comment le prendrions-nous ?
Enfin, dernière recommandation : ne tombez pas malade ou ne vous blessez pas, car le système médical là bas est, par contre, lui, resté à l’époque de la guerre et se faire soigner correctement relève souvent du parcours du combattant ! ! !
Sur ce, bon voyage à tous…