07/11/2014

Ces principes auxquels je n'ai pas renoncé...

Depuis que je suis devenu père, ma rengaine préférée (et celle de la plupart des gens que je fréquente d'ailleurs), c'est "Avant, j'avais des principes. Maintenant, j'ai des enfants".

2 phrases qui résument finalement à elles seules la "violence" que peut représenter ce changement de vie. Car en fait, il y a plusieurs temps :
- Celui où tu penses pas à avoir des enfants et où ceux des autres te font profondément ch....
- Celui où tu penses à avoir des enfants, tu penses à t'y mettre, tu te renseignes, et tu commences à regarder les enfants des autres d'un autre œil : ils te font toujours ch... mais tu te dis que toi, à leur place, tu ferais pas ça, tu ferais autrement et beaucoup mieux. Même que parfois tu vas jusqu'à leur dire, toi petit nullipare prétentieux venu de nul part !
- Celui où tu deviens parent et où tu te dis "Putain, mais pourquoi j'ai pas fermé ma grande g...."

Parce que oui, au final, tes principes tu te les colles bien profond où je pense. Tu subis la vague tel Brice de Nice sur la côte basque (ndlr en pleine gueule pour ceux qui ont pas vu le film et désolé si je vous spoile). Tu essayes de survivre, de t'organiser, de gérer, mais c'est fini : plus rien ne sera comme avant, tes principes fondent comme neige eu soleil, tu cèdes sur tout et rien, tu abandonnes le peu de fierté qu'il te restait.


Néanmoins, et après 2 ans quelques mois quand tu recommences à dormir, que tu as enfin un peu de temps pour toi, tu fais le bilan, et tu coches, tous ces principes que tu as enterré. Et puis tu te dis que non, c'est pas possible, il y en a bien quelques uns que tu as conservé, n'est-ce pas !?

Et bien, c'est le bilan que j'ai fait il y a peu, et plutôt que de vous citer tous ceux auxquels j'ai renoncé (car je n'aurais pas assez d'un billet de blog en fait et vous arrêteriez de lire bien avant la fin), j'ai préféré dresser (et vous inviter à faire de même) tous ces principes auxquels je n'ai pas renoncé. Car même si il ne sont pas nombreux, ils me donnent au final l'impression de ne pas avoir été un si mauvais parent que ça :-)

Avant de passer à la (courte) énumération, je tiens à signaler que ces principes sont les miens et ne sont pas un jugement sur ce que devraient être ceux des autres ! Chacun fait ce qu'il veut, et surtout ce qu'il peut !

Je n'ai donc pas renoncé à :
- Lui faire manger du bio jusqu'à ses 2 ans (même si j'ai pas préparé grand chose au final)
- Ne pas lui mettre la télévision (ou écran) du tout avant très longtemps, et très peu après en fait, passant des semaines de vacances sans aucun dessin animé, film d'animation....
- La sortir au parc presque tous les week end jusqu'à ses 2 ans, qu'il pleuve, vente, neige ou fasse soleil !

Voilà, pour tout le reste, considérez que j'ai échoué et jeté l'éponge très (trop ?) tôt ! J'essaierai de faire mieux avec numéro 2, en espérant que l'expérience et le congé parental m'aideront !

Et vous, quels sont ces principes auxquels vous n'avez pas renoncé ?

PS : J'ai tout de même rencontré il y a peu, une personne, qui, aussi impressionnant que cela soit, n'a renoncé à AUCUN de ses principes ! C'est un truc de malade, mais je vous assure, cette personne existe ! ! ! 

04/11/2014

Chronique du foyer : sauver l'allaitement !

Etant en congé parental depuis fin octobre, j'ai décidé de raconter régulièrement, à travers ce type de chroniques, mon expérience de père au foyer. Je ne sais pas si je tiendrai la distance au niveau publication, mais je vais tenter le coup :-)

Le démarrage de mon congé parental s'est fait direct dans le vif du sujet : 10 jours de vacances scolaires, 2 enfants filles (3 ans et 4 mois), des plages horaires où je fus seul pendant 11h, et un allaitement à sauver !

Pourquoi me direz-vous ? La logistique est complexe en fait. Ma seconde est allaitée le matin, puis reçoit des biberons de lait maternel congelé (je décongèle avant de lui donner je vous rassure). 2 de 210 ml pour être exact, à 4h d'intervalle. Le dernier étant à 15h, il faut ensuite une coordination parfaite pour accueillir maman la bouche ouverte à 19h tapante, et mettre cette petite vorace au sein, avant qu'elle ne s'écroule de fatigue. Reste ensuite à gérer la dernière tétée, celle de la nuit. 

Objectif : laisser madame en faire le moins possible, et lui amener l'enfant à heure récurrente (dans la mesure du possible), changée et prête à attaquer la seconde partie de la nuit de préférence. Puis gérer l'endormissement, la tétine, les dents... Bref, le bordel habituel du bébé la nuit. Sachant que parfois la grande s'en mêle et nous fait quelques réveils (que je gère aussi du coup).

Au final, et après 3 semaines de biberons et 2 semaines complètes de ce mode de gestion, cela fonctionne : la lactation est bonne le soir (les tétées sont entre 8 et 12 minutes), la prise de poids se maintient, et à 4,5 mois demain, elle est toujours exclusivement au lait maternel.

Pour m'aider et me souvenir de tout, j'utilise l'application bébé connect, dont je vous avais parlé ici. Cela me permet de comparer, de voir l'évolution, et surtout d'avoir une gestion optimisée, le changement d'heure n'ayant par exemple pas aidé du tout du tout !

A l'arrivée, j'obtiens ces données au niveau des biberons. On constate une bonne régularité, le décalage du passage à l'heure d'hiver, et les problème du dosage (pic de croissance) qui nous a obligé à revoir les doses (240 au lieu de 180).


Stats biberons sur 15 jours

Les tétées avec quelques "dérapages" nocturnes :-) Il en manque également certaines des premiers jours.

Stats tétés sur 15 j

Si on croise le tout, cela donne ça :

Stats tétées et biberons sur 15 j

On peut aussi afficher les stats en terme de dosages. Sur une semaine (je ne peux pas afficher plus ou il faut que je fasse un montage), ça donne à peu près ça :

Stats tétées sur une semaine


Stats biberons sur une semaine

Les différences de dosages s'expliquent par les soirs où pour cause d'embouteillage ou de bringues réunions tardives, la maman n'a pu rentrer à temps pour donner la tétée que j'ai remplacé par un 210 ml. On a alors eu des nuits moins faciles car le corps génère une hormone spécifique dans le lait du soir, et le lait tiré le fut essentiellement le matin.

Bref, au final, je me/nous lance des fleurs, mais je trouve que ce système n'a pas trop mal fonctionné et nous a permis de tenir encore 15 jours de plus en allaitement exclusif. En sachant que les stocks actuels devraient nous permettre de tenir jusqu'après le 11 novembre. Nous attaquerons alors probablement la diversification, avec un lait 2ème âge pour compléter la journée, et un allaitement soir et matin (voire nuit), le temps que l'allaitement durera. Le plus longtemps possible, on espère...

19/10/2014

Ce jour où ma vie a basculé...

Cela a commencé en janvier 2014. Des petits signes, des petites alertes... Je voyais bien qu'il y avait des ratés, que le temps ne jouait pas en ma faveur. Puis les ratés ont commencé à se faire plus nombreux. Plus fréquents. Les gérer fut de plus en plus difficile, même si j'étais bien épaulé finalement. 

Les mois ont passé. J'aurais du le voir venir, comme le nez au milieu du visage. J'aurais du "l'anticiper". Mais voilà, je n'ai pas su, je ne m'y suis pas préparé. Ma seconde fille est née, m'apportant une accalmie. Mais à la rentrée, les ratés me sont revenus en pleine face. Et le couperet est tombé, me mettant face à cette évidence : ma fille ne ferait plus la sieste !


Et là, finalement, tu as beau t'y être préparé, tu as beau réussir tant bien que mal de temps en temps à lui imposer un temps calme, force est de constater que rien ne remplacera jamais la sieste ! Ce moment que tu avais pour toi, qui te faisait une coupure dans la journée, qui te permettait de faire une sieste crapuleuse te reposer, de regarder une série, de faire une pause quoi, une vraie ! Tout cela est bel et bien fini, snif :-(

Certes, cela n'est pas négatif et a (surement) ses avantages : partir plus tôt profiter du beau temps (avec l'été pourri qu'on a eu c'est primordial !), faire plein d'activités manuelles quand il pleut (youpi !), mais surtout, et c'est bien au final la seule chose qui rattrape, la voir se coucher et s'endormir tôt ! Et quand je dis tôt, je parle de couchers négociés parfois à... 19h30 ! De quoi retrouver des soirées séries, films & autres loisirs...

Après, cela signifie aussi que ma fille grandit, qu'elle acquiert plus d'autonomie (commet ça non, pas tant que ça ?), qu'elle devient une véritable petite fille et s'éloigne du bébé que j'ai connu à coté duquel j'ai tant adoré faire la sieste durant ces 2 dernières années et demie. Moi qui ne suis pas un grand nostalgique du temps qui passe par rapport à ma fille, ce moment là est, finalement, un des seuls que je regretterai vraiment...

12/08/2014

Test de la formule "TGV Family"

A mon tour d'apporter ma contribution sur les modes de voyage avec bébé ! Dernièrement, j'ai du me rendre dans le sud (à Bordeaux pour être précis), seul avec bébé (12 mois au compteur à l'époque). Mon choix était donc limité quant au mode de transport : le train. Le covoiturage me paraissant difficile, vu que je ne me voyais pas imposer mon marmot à un(e) inconnu(e) :-)

TGV Family

J'allais donc en agence pour en savoir un peu plus. Le vendeur me voyant avec poussette et comprenant ce que j'allais subir et ce que j'allais faire subir aux autres passagers en cette période estivale, m'orienta rapidement vers la nouvelle offre SNCF en vigueur depuis 2011 : le TGV Family.

Késako ? Et bien, en fait, une voiture réservée aux familles et aux parents avec de jeunes enfants pour que nous soyons "entre nous" et que les autres passagers (que j'ai été un jour il y a tellement longtemps que je m'en rappelle plus) ne soient pas/plus importunés par le bruit et les pleurs de nos chers bambins.

TGV Family

A noter coté pratique : le TGV Family n'existe pas sur toutes les destinations, et certaines destinations n'en ont un que... tous les 15 jours ! Bon, pour Bordeaux, en période d'été (si été il y a un jour), c'est une fois par jour.

Je bookais donc l'option moyennant 5 euros de plus que le prix du billet normal (6 euros depuis), et m'enquillait aussi les 9 euros pour le forfait bambin, histoire d'avoir un siège si bébé voulait dormir, ou foutre le bordel (sur son propre siège, c'est toujours ça de gagné).

TGV Family

Arrivé en gare donc, l'accueil est fait en voiture par une animatrice dédiée qui va officier dans la voiture durant les 3 heures du trajet, et qui dispose pour cela d'une valise remplie de jeux, coloriages... Bien sûr, pas grand chose pour les bébés, mais bon, j'étais prévenu et j’avais prévu. Elle me dégote tout de même gentiment 3 petits bibelots qui font du bruit et qui occuperont ma fille un bon quart d'heure, et lui fait une fausse médaille d'or en papier (ah oui, le thème de la journée c'était les JO !) que bébé déchirera en quelques secondes (mais bon, c'était toujours ça de pris niveau temps d'occupation).

Bref, vous l'aurez compris, l'animatrice, si elle a été super (je la salue au passage) est là pour faire des animations aux enfants à partir de 4 ans. Elle ne vous apportera donc rien. Au mieux, elle surveillera votre progéniture le temps que vous alliez p.....

TGV Family

Parlons à présent des quelques petites choses qui m'ont fait tiquer. Car oui, avec la SNCF, il y en a forcément, ou ça ne serait pas drôle.

Première chose : mon wagon était à moitié vide (cool, non ?) mais certains passagers n'étaient pas du tout au courant qu'ils se trouvaient dans la voiture TGV Family, et semblaient donc agacés de la présence d'enfants et de cette erreur. Je les comprends, surtout que nous, on paye pour les laisser tranquille et ne pas subir leur regard, donc...

Par contre, et là encore, merci la SNCF, le reste du train était en surbooking. Conséquence : la contrôleuse commença à placer d'autres passagers en rade qui, non contents d'avoir une place, commençaient à râler de la présence de ces enfants bruyants (la mienne dormait donc je me dédouane). Alors qu'ils étaient dans notre wagon, b.... ! Je m'insurgeais donc rapidement contre cela, et, effet convaincant ou pas, le placement à l'arrache des boulets cessa. Le reste du voyage se déroula donc sereinement, avec une poussette au milieu du wagon, seule endroit ou ma fille accepta de dormir.

Pousette

En conclusion, si l'expérience est à tenter, je vous confirme que, à moins d'avoir un(e) hyperactif/ve à noyer au milieu des autres enfants, le TGV Family ne sert à rien si votre bambin a moins de 4 ans (3 ans pour les précoces). Préférez plutôt la première, souvent pas plus chère en prem's, et où le taux de remplissage des wagons est faible, vous assurant une certaine tranquillité et un espace de jeu à la hauteur des demandes de bébé.

29/07/2014

Et si ça avait été nous ? Ou la chronique d'une grossesse stressante...

Pour ceux qui me lisent de temps en temps par ici, ou me suivent sur twitter, vous le savez peut être, mais je viens d'avoir une seconde petite fille. Née le jour de l'été, et en parfaite santé pour le moment. Mais pour autant, si la grossesse s'est globalement bien passée pour la maman, on ne peut pas dire qu'elle a été vécue sereinement.

Pour les 2 grossesses, j'ai été présent à toutes les échographies, et j'ai toujours tout fait pour y être. Sauf une. Cette dernière échographie de ce second bébé. Celle qui allait créer une suite d'évènements qui nous a fait vivre un véritable stress, à quelques semaines de la rencontre avec notre bébé. Voici l'histoire condensée, et les questions que cela m'a amené à me poser. Un petit retour d'expérience qui, je l'espère, aidera les personnes qui seraient susceptibles de vivre la même chose.

Monitoring Philips

Cette seconde grossesse se passait bien. Tous les signes étaient au vert, et pour beaucoup de choses, c'est l'avantage du second, on connaissait : les exams, les prises de sang, les taux à surveiller, les trucs à faire/ne pas faire... Bref, tout était sur des rails, jusqu'à cette 3ème et dernière échographie.

Déjà, le destin nous avait prédestiné à un problème. Impossible d'avoir un rendez-vous sur un horaire où notre première fille (la grande) serait gardée. Ce qui signifiait du coup forcément qu'un de nous 2, pour la première fois, ne serait pas à cette 3ème échographie. Je vous laisse deviner qui.

Bref, c'était un samedi matin. Un samedi d'avril, de printemps pluvieux et gris comme on les aime les déteste. La maman revient de son rendez-vous et m'annonce, laconique : "Il y a un problème". Mon sang ne fait qu'un tour. C'est à dire ? Je prends le bilan, et cherche l'indice. Là, dans les mesures, il y a un truc qui ne colle pas : le fémur est "trop petit".

Là, il convient de faire un aparté. Qu'est-ce qu'un fémur dit "trop petit" ? Sur quoi se base-t-on pour avoir une telle affirmation ? Et bien, tout simplement, sur des statistiques, qui donnent des courbes. Des tas et des tas de données qui sont rentrées dans la machine, qui du coup les compile et en sort des résultats attendus par rapport à une courbe.

Et là, c'est le drame : le fémur de notre seconde fille sort de la courbe, vers le bas. Là, le point est juste en dessous. La taille mesurée est en dessous du 3ème percentile. Ce qui signifie que, en résumé, dans toutes les données rentrées de toutes les tailles de fémur mesurées, moins de 3 enfants sur 100 ont une taille comme celle-ci, ce qui les situe en dessous de la moyenne. Et donc, déclenche tout un tas d’événements.

Instruments médicaux

L'obstétricien prescrit une échographie de contrôle en Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal. Bien entendu, il ne lui a pas vraiment expliqué pourquoi, on est samedi, et le temps que je réagisse il est parti. Plus personne au cabinet, et le week-end est un week-end prolongé. Entre temps, ma femme a fait l'erreur à ne pas faire : elle a tapé "risque petit fémur" dans un moteur de recherche. Elle tombe donc sur tous ces témoignages, venus d'on ne sait où (la plupart sont surement vrais je n'en doute pas), non vérifiés, de parents affolés à qui on a prédit un risque d'enfant trisomique

J'avais dit que je ferais court. Pas évident au final. Madame est un peu affolée. J'ai du mal à rationaliser. J'attrape mes bouquins de biologie cellulaire espérant y trouver une réponse rassurante. Rien, nada. Je me décide donc à me rabattre sur le net, et à analyser les témoignages en essayant de les classer : des plus sérieux aux plus complets. J'en sors 4 ou 5, qui ont indiqué tout leur parcours : de l'annonce du fémur trop petit, à la naissance. Dans 95% des cas, l’histoire se finit bien. Ouf, un petit espoir pour rassurer madame. Mais les 5% sont là aussi et vont rester dans un coin de notre tête.

Le week-end se passe. Difficile d'évacuer, on tombe dans l'attente. J'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois rien de plus : risque faible mais existant, fémur petit mais pas si petit, reste de l'analyse ok....

Mardi arrive. Au saut du lit je cherche le centre le plus proche pour avoir un rendez-vous. J'ai déjà récupéré la liste, elle est courte mais heureusement, là où il y en a le plus, c'est à Paris. Après quelques coups de fils, je décroche le rendez-vous tant attendu, où nous espérons des réponses, des éclairages...

Désinfectants et matériel médical

Le jour J arrive rapidement finalement. La gynécologue obstétricienne qui nous reçoit est très bien. Le 8ème mois de grossesse est en cours. Bébé est viable, entier, bouge, remue. On le sent, il a l'air en forme. L'échographie dure son temps. Le médecin nous livre son analyse : tout va bien, sauf ce fémur, trop petit, là, juste en dessous de la courbe. Elle nous propose une amniocentèse, et si le résultats est positif à la trisomie 21, une interruption thérapeutique. A 8 mois. Je suis scotché... Je ne peux à ce moment là m'empêcher de me souvenir de cet excellent article d'un médecin blogueur. Je me le repasse dans ma tête. Il m'a d'ailleurs beaucoup aidé à relativiser pendant cette période de stress, et rien que pour ça, je l'en remercie.

Je fais un calcul rapide aussi : amniocentèse programmée, résultats sous 3 semaines, ça veut dire résultats durant le 9ème mois. Quel intérêt ? Nous garderons le bébé quoi qu'il en soit. Il n'est pas question ici de religion ou de toute autre croyance : mon bébé aura 9 mois, si elle est différente, nous ferons avec. C'est comme si elle était déjà là. La question de l'interruption est évacuée. Par omission volontaire, ou non, elle ne nous parlera pas de cette nouvelle technique, moins invasive, qui est possible depuis cette année par prise de sang. Il valait peut être mieux finalement. Consciencieusement, et après s'être assurée que nous avions bien tout compris, elle écrira sur son compte-rendu, en guise de conclusion (je vous cite mot pour mot) : "Les parents ont été avertis du risque et sont prêts à accueillir un enfant différent". Elle ne fait que son boulot, je ne la blâmerai pas. Elle se protège, protège l'hôpital. Suit la loi, les protocoles existant. Nous ne sommes au final que des parents parmi d'autres, des statistiques....

Le rendez-vous se termine. Rien ne s'est mal passé, mais nous ne sommes pas plus avancés : le risque est faible mais il existe. D'ailleurs, je le sais, c'est mon métier : le risque 0 n'existe pas. Je garde un arrière goût nauséeux de tout ça. A quoi tout cela a-t-il servi ?

La suite est simple : je recontacte notre échographe, qui nous demande de revenir au début du 9ème mois pour une écho de contrôle de croissance. Cette fois je serai là, pas moyen que je la rate. Je prends le rendez-vous moi-même. On part en vacances quelques jours. On oublie, mais on garde quand même ce truc qui nous gratte, nous trotte dans un coin du cerveau. Un soir je reprends les données des échos de sa sœur que j'ai récupérées. Je compare à semaines égales avec un petit calcul mathématique et quelques exponentielles. A l'arrivée, le fémur de la seconde a 5mm de moins que la 1ère. 5 p.... de millimètres ! La moitié de mon ongle !!!!

Il est temps d'en finir. L'échographie dite "de croissance" se passe bien. Le fémur est toujours hors courbe, mais pour la première fois, le médecin est rassurant. Il semble confiant, pas inquiet. Cela aura son effet. Le dernier mois s'écoule, le jour J arrive, puis le jour J+1, en 3 heures notre petite fille arrive. Elle est là. Un beau bébé de 3kgs800 et presque 50 cms. En pleine forme. "Normale". Je ne retiens pas mes larmes, ni mon bonheur. Tout ça.... pour ça. A défaut d'avoir savouré cette grossesse (je n'ai pas vraiment savouré la première mais ça, je vous le raconterai une autre fois), je savoure cette naissance. Tout simplement....

Résultat de monitoringe en salle de naissance

21/07/2014

Concours : gagnez des produits anti-moustiques naturels pour bébé cet été !

L'été est là. Et même si le beau temps n'est pas encore au rendez-vous, espérons qu'il ne saurait tarder ! Mais avec lui débarque aussi les petits soucis des grandes vacances, notamment les piqûres de moustiques

Si vous me lisez depuis un moment, vous le savez, je suis assez attentif au coté "naturel" des produits protecteurs en matière de piqûres de moustiques. La première raison est la même que tout le monde : les piqûres ça gratte, ça démange et ce n'est pas agréable. La seconde, c'est tout simplement que ma petite famille est allergique aux piqûres de moustiques. Et que j'ai donc du très tôt protéger ma 1ère fille (je touche du bois pour la seconde !) des moustiques sous peine de finir aux urgences.

Or, il s'avère qu'après de nombreux tests, j'ai trouvé une marque dont les produits naturels m'ont convaincu : Mousticare. Je précise bien que ma démarche était celle d'un consommateur lambda et que j'ai testé de nombreux produits. Certes, en France métropolitaine uniquement, et un peu en Guadeloupe (mais j'y étais à la saison sèche donc peu de moustiques), mais ils se sont avérés efficaces. Après, je ne saurais me prononcer si vous partez au Mexique, Brésil, en Floride... toutes ces autres destinations où les moustiques sont un peu plus "costauds" que les nôtres.


Satisfait de cette marque, j'ai donc décidé d'en savoir plus, et d'aller interviewer son fondateur, Marc VIGNOLLE. Et en échange, celui-ci m'a proposé un petit concours auquel je vous propose de participer en fin d'article :-)

DH : Comment vous est venue l'idée de créer cette gamme de produits anti-moustiques ?
MV : A la suite de voyages à l'étranger, j'étais amené à utiliser des répulsifs. Après avoir lu la notice et les restrictions (fonte des plastiques, opacification des verres de montre, applications restreintes dans le temps, ne pas utiliser chez les moins de 15ans...), et travaillant dans un laboratoire de dermatologie, je me suis dit qu'il n'était pas bon de se mettre ces produits sur la peau. J'ai donc chercher des molécules efficace mais naturelle. Comme le PMD (para-menthane-3,8-diol).

DH : Quel est votre passif dans le domaine, avez vous une formation médicale, ou êtes vous venu dans ce domaine par hasard ? 
MV : Je suis un ancien Directeur Financier du groupe Sanofi et Secrétaire Général d'un laboratoire de dermatologie.

DH : Comment avez-vous procédé pour vos tests, dans la recherche des molécules efficaces... Avez-vous monté votre propre laboratoire ?
MV : Dans le cadre de la directive des Biocides, le fournisseur de la matière première a du effectuer des tests. Je vous renvoie au détail pour bien comprendre l'encadrement de ce type de produits, car cela serait trop long pour tenir sur une simple interview :-)

DH : Enfin, existe-t-il une réglementation spécifique concernant la mise sur le marché de tels produits ? Si oui, par qui ? 
MV : Oui, tout à fait, il s'agit de cette même Directive Européenne des BIOCIDES n°98/8.

Suite à cet éclairage, et pour que vous puissiez vous même tester ces produits, Mousticare vous propose donc de gagner un kit composé d’une boite de lingette MoustiCare®, d’un Spray Vêtements et Tissus®, ainsi qu’un Spray Famille® enrichi en aloe vera BIO.

2 kits sont mis en jeu, soit 2 chances de gagner le kit au final (les participations étant indépendantes, c'est à dire que vous pouvez jouer à l'une ou à l'autre, ou aux 2 !)

Pour cela, première solution : répondre par courriel (concours (at) desperatehouseman.fr) à cette question : La gamme des répulsifs en spray existe en 3 couleurs : quelles sont-elles et quelles sont les spécificités du produit ? (toutes les réponses sont bien sûr sur le site Mousticare en cherchant un tout petit peu ! :-) Le tout avant le 20 juillet à 23h59 !

Je vous validerai sous 48h votre participation par réponse à votre courriel en vous attribuant un numéro. Je procéderai ensuite au tirage au sort dans la journée du 21 juillet. Le ou la gagnante recevra son lot rapidement de manière à pouvoir en profiter durant l'été !

Mousticare vous offre de son coté une seconde chance de gagner un kit : liker sa page facebook et le 100ème fan recevra aussi ce kit ! Donc, à vos likes, prêt, partez !

Edit du 21 juillet :
Je viens donc de procéder (à 00h01 comme prévu :-) au tirage au sort. Et c'est le numéro 8 qui est sorti. Bravo à Aude L. qui remporte le 1er kit.

Le second avait été remporté par la 100ème likeuse facebook de la page Mousticare en la personne de Julie L-a.

Bravo à elles 2 qui devraient passer un été sans moustiques :-)

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