30/04/2013

Le top 5 de ces émotions qui nous submergent en tant que parent...

Avant de devenir père, je dois le reconnaitre, j'avais beaucoup de mal à comprendre les émotions intenses  des personnes avec enfants (des parents quoi). Pour moi, tout cela n'était qu'exagération et pérégrinations. 

En effet, il me semblait difficile de comprendre qu'un parent s'inquiète pour une simple fièvre de son enfant, se mette à pleurer en le voyant faire ses premiers pas, s'affole en l'absence de selle pendant plus de 24h (oui, un sujet de conversation tellement récurrent que ça en devenait saoulant !), ou encore ne puisse pas s'octroyer une grasse matinée (oui, j'étais très naïf, je le reconnais !). Bref, j'étais jeune et insouciant et je préférais m'amuser à faire des trucs comme ça.


Et puis, un jour, comme ça, sans prévenir, je suis devenu père. Et là, quand les gens te disaient avant "tu peux pas comprendre tu n'as pas d'enfant(s)" et que tu trouvais qu'ils se foutaient juste un peu de ta g.... Ben là, en fait, ce jour là, tu comprends que non en fait. Et non, chers/chères lecteurs(trices) sans enfant(s), je ne parle pas des nuits sans sommeil, des matinées difficiles, des gestions de la gastro et autres vomitos, des bagages débordants pour partir en vacances, des pleurs incessants qui tapent sur les nerfs...



Non, je vous parle de la dimension émotionnelle. Celle que quand tu l'as pas vécu, effectivement, tu ne peux pas la comprendre. Celle qui fait qu'un jour, ce petit truc là, qui fait moins de 50 cm et que tu peux porter à bout de bras d'une seule main (oui je porte 4Kgs easy à bout de bras, je suis un mec quand même... #oupas), qui ne parle pas, ne pleure même pas forcément, te fait ressentir des trucs que même un saut en parachute sans parachute te ferait pas ressentir. Des trucs qui te traversent le corps (et l'esprit) de part et d'autre, des émotions qui sont capables de te filer une nausée plus forte qu'une gastro (oui je sais je fais souvent référence à la gastro), des larmes plus abondantes que les chutes du Niagara, des peurs plus fortes qu'un film d'Hitchcock (oui, j'ai jamais autant flippé que devant "Fenêtre sur cour")...

Bref, vous avez compris le principe. Les émotions vont et viennent au quotidien, que tu sois avec ton enfant ou pas. Elles arrivent sans prévenir et repartent parfois aussi vite, te laissant groggy sur ton carrelage de cuisine (si t'as pas de carrelage ça marche aussi, rassure-toi). A tel point qu'au final, tu peux même dresser un top 5 de ces émotions, de ces fois où elles ont été tellement fortes que tu as cru que ton cœur allait lâcher prise direct...

Ainsi, y'a la fois où, même si tu t'y étais préparé psychologiquement, même si c'était ta peur la plus profonde et que tu as tout fait pour l'éviter, tu te retrouves aux urgences, car là, c'est grave (pas tant que ça finalement mais sur le coup tu le sais pas). C'est la fois où t'as l'impression de vivre un cauchemar éveillé, que tu sais pas comment tu tiens encore debout, et c'est la fois où tu envisages le pire, et que, forcément, tu arrives même pas à imaginer comment tu pourras (sur)vivre après ça... Ça, c'est clair, c'est le Top 1 !

Y'a la fois où tu vois ton bébé se coincer un aliment dans la bouche, devenir tout rouge, ne plus arriver à respirer. Où tu sais exactement ce qu'il faut faire (tu l'as déjà fait plein de fois avec d'autres enfants dans une vie passé tellement facilement !) mais que là, tu paniques, et que tu te dis que plus jamais elle mangera de patates (oui, c'était une pomme de terre, comme quoi...). Ça, c'est le Top 2.


Et cette fois là, où, vigilant comme jamais, tu la surveillais dans le parc et que t'as voulu refaire ton lacet. Pauvre fou... Tu relèves la tête et tu la vois plus pendant au moins, allez, 4/5 bonnes secondes ! Une éternité quoi dans le système temporel du parent. Tu pourrais presque revivre la scène en slowmotion, voir les mouches voler au ralenti, cette abeille butiner, cette bouteille d'eau tomber, et ton coeur ralentir, ralentir, ralentir... Top 3.

Bon, après, c'est sûr, ça arrive aussi, les émotions positives. Mais c'est plus banal :-) Y'a notamment ce jour où d'un coup, elle s'est mise debout et a traversé la pièce. En même temps c'est pas comme si t'étais pas prévenu hein ? C'est pas comme si on t'avait dit : les bébés, parfois ça marche, parfois non. Tu savais que ça allait venir, c'est tout con mettre un pied devant l'autre. Et pourtant, ce jour là, p... qu'est-ce que tu l'as kiffé le "un pied devant l'autre".

Et le dernier alors ? Allez, je vais mettre une émotion parentale sur ce coup là. Une émotion personnelle pour finir ce top 5. Ce sont toutes les fois où je les vois, toutes les 2, complices, communiquer dans leur langue à elles. Toutes ces fois, ces soirs, ces matins, ces midis, ces moments, où je les regarde les yeux plein de larmes de joie (oui je chiale tout le temps et alors !) et que je les trouve belles, toutes les deux, belles à en crever, et que si je devais les perdre, je n'y survivrais pas...

12/04/2013

Le rôle de l'éveil musical dans la double culture franco-polonaise de bébé

Ma fille fait partie de ces enfants qui ont la chance d'avoir une double culture, sa maman (ma femme donc, ndlr) étant polonaise. Elle est donc bilingue, même si son niveau de langage pour le moment reste limité.

Comment cela se passe-t-il très concrètement ? Dès le 1er jour, dès le 1er instant où ma femme a pris notre fille dans les bras pour lui donner sa première tété, elle lui a parlé polonais, sa langue maternelle à elle. Elle n'a jamais cessé depuis, et s'est toujours adressée à elle dans cette langue. Tandis que de mon coté, je lui parle français, depuis le 1er jour, évitant soigneusement de m'adresser de quelque manière que ce soit à elle en polonais.

Malheureusement, ma belle famille n'est pas sur le territoire français. Nous avons peu de réelles relations avec des natifs/natives polonais(es) de manière régulière ici, et quand c'est le cas, c'est soit trop court, soit rarement avec bébé. De ce fait, à part sa maman, ma fille était vouée à n'entendre le polonais que de sa part, ou de manière intensive quand nous allons en Pologne, c'est à dire 4 à 5 fois par an. Ma fille berce donc quotidiennement dans un environnement français (moi, grands parents, voisins, ami(e)s, crèche...).

Cela n'entrave en rien le fait que bébé puisse acquérir sa langue dite maternelle. Mais cela peut ralentir son apprentissage, vu qu'elle apprendra beaucoup plus de mots en français qu'en polonais. Ainsi, elle se retrouve parfois en situation de parler français à sa maman, ne connaissant pas la traduction polonaise. Certes, sa maman lui dira alors immédiatement le mot en polonais, qu'elle acquerra et réutilisera ensuite à bon escient. Rien de dramatique donc de ce coté.

Néanmoins, j'ai voulu tenter de combler ce trou dès le départ. Mes choix étaient limités : pas de télé, pas de radio, pas de nounou polonaise (et oui, place en crèche oblige :-), pas de baby sitter nécessaire... J'ai donc opté pour les comptines musicales.

Berceuses polonaises (kołysanki)

Ainsi dès son retour à la maison après 3 jours à l’hôpital, j'ai commencé à lui mettre ce CD de comptines polonaises. Ma femme allaitait et au début, leur rapport était donc très privilégié, et ma place plus en retrait. Sa sensibilité à ces comptines, pas ailleurs très jolies musicalement parlant, a donc été immédiate. Cela avait un effet à la fois calmant, et éveillant. Bien sûr, je ne parle que d'observations, mais de manière générale, ces comptines polonaises :
- Lui servent à s'endormir lorsqu'elle a du mal depuis ses premiers jours
- La calmaient dans les premiers mois lorsqu'elle pleurait beaucoup dans raison connue
- M'ont beaucoup aidé pendant mon congé de paternité où j'ai géré le sevrage et l'absence de sa maman pour la rassurer
- M'endorment également parfois :-)

L'avantage de cette écoute de comptines polonaises a eu un réel effet positif sur ma fille, aussi bien dans l'acquisition de sa langue maternelle que... pour son éveil musical !

Berceuses polonaises (kołysanki)

Car c'est là que survient l'inattendu second effet Kiscool qui m'a surpris au plus haut point ! Ma fille adore la musique et chante tout le temps... juste ! Étonnant, lorsque l'on sait que son papa n'écoute quasiment jamais de musique, ne regarde jamais d'émission musicale type The Voice & Co (j'y suis limite allergique :-), doit avoir en tout et pour tout 5 chansons sur son iphone/ipad, chante affreusement faux malgré plusieurs années de conservatoire et de violon et à l'oreille in-absolue (par opposition à l'oreille absolue :-).

Bref, vous l'aurez compris, coté éveil musical en ce qui me concerne, y'a un truc de raté et de pas rattrapable. Par contre, du coté de ma fille et à ma grande surprise, il semble être réussi. Cette dernière chante particulièrement juste (ce n'est pas moi qui le dit, j'en serais incapable ;-), dans les 2 langues, adore les comptines et passe son temps à chanter. A la crèche, elle pleure si je viens la chercher pendant les chansons, tape les copains qui parlent pendant l'éveil musical, pousse tout le monde pour être au 1er rang....

Depuis, j'ai bien entendu augmenté mon volume de mp3 en comptines polonaises et chansons diverses, introduit quelques dessins animés polonais judicieusement choisis qui mêlent dialogues et chansons... A tel point que, jusqu'à il y a peu, elle n'avait que peu entendu de chansons en langue françaises :-) Jusqu'au dernier efluent Mums où je me suis vu remettre le dernier CD de "La fabrique à comptines" de Luce, qui est juste excellent ! J'adore, et ma fille aussi, ce sont vraiment des chansons que je recommande.

La fabrique à comptines

Bref, vous l'aurez compris : la musique a joué, contre toute attente (de ma part) un réel rôle dans l'apprentissage de la langue polonaise de ma fille, dans ses réactions en agissant comme une fonction de stimuli, et dans son éveil musical de manière général et malgré un père hermétique à ça :-) J'attends donc encore un peu, et je passe aux comptines... en anglais !

PS : Un excellent article sur les enfants bilingue par Alicia à lire ici également.

09/04/2013

Où bruncher le dimanche (sans bébé) ?

Je n'ai pas l'habitude de bruncher le dimanche, et encore moins  à l'extérieur. Pourtant, dimanche dernier, à l'occasion de la visite d'une copine (@Charlotte) architecte d'intérieur et patronne de la très prestigieuse société Exsud, j'ai eu l'occasion de bruncher au Murano Urban Resort, situé dans le 3ème, limite 11ème.

Bar-restaurant Murano

La façade est plutôt accueillante et ne laisse rien deviner de qu'on va découvrir à l'intérieur. A noter que l'établissement fait également hotel. Une fois passé l'accueil, 2 salles, se rejoignent via un petit hall blanc, où un orchestre (un vrai pas une sono !) joue des airs jazzy et langoureux. Une partie fait plutôt restaurant, l'autre plutôt bar. Nous préférons le bar, plus intimiste, et haut en couleurs, comme je les aime !

Bar-restaurant Murano

La carte détaille tous les mets, qui, sur le papier, ont l'air plus appétissants les uns que les autres. Par contre, le choix est simplifié, car il n'y a que 2 formules, toutes 2 à volonté : la première à 49 €, et l'autre, à 69 €, qui inclut le champagne en plus.

Bar-restaurant Murano

Commande passée, nous partons à la découverte. Si ma chère et tendre, ainsi que nos hôtes choisissent le salé, ou woks, fruits de mer et autres verrines se cotoient, je préfère explorer le sucré. Au programme : toutes sortes de smoothies plus appétissants les uns que les autres, des macarons faits maison, mini viennoiseries, verrines hautes en couleurs et pour les papilles....

Bar-restaurant Murano

Je me régale et me délecte de tout, comme mes camarades de table. Les serveurs sont agréables, et très serviables. Café et thé sont également testés, ainsi que le champagne. Rien à redire sur la qualité des mets, la musique jazzy flotte dans l'air et nous entraine dans une douce torpeur.

Bar-restaurant Murano

Il faudra tout de même revenir, au bout de près de 3 heures de dégustations, agrémentées de discussions, à la réalité. Charlotte a un avion à prendre, et nous un domicile à rejoindre. Mais une chose est sûre, on y reviendra. Et si le prix vous refroidit, voyez ça plutôt comme un bon restaurant, car après un brunch comme celui-ci, nul besoin de vous nourrir avant le lendemain !

Murano Urban Resort
13 Boulevard du Temple
Paris 3ème arrondissement
Tél. 01 42 71 20 00
Réservation obligatoire

18/03/2013

Misja Krakow (Mission Cracovie)

Je parle régulièrement de Cracovie dans mes articles car finalement, je m'y rends assez souvent. C'est d'ailleurs l'une des rares villes étrangères dans laquelle je me verrai bien vivre. Par contre, même si Cracovie reste l'une des villes les plus touristiques (voire LA plus touristique) de Pologne, il parait peu probable de pouvoir y vivre correctement, ou tout du moins pleinement, sans pratiquer la langue. Pour cela, tout support audio d'apprentissage est le bienvenu.

View of sukiennice, Cracow

Il y a quelques temps de cela, alors que je cherchais sur l'app store de nouveaux podcasts, j'ai effectué une recherche pour voir si il n'y en avait pas un autour de l'apprentissage du polonais. Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu'il en existait un : Misja Krakow. Un podcast / une émission de radio, coproduit par RFI/Deutsche Welle/Polskie Radio, réalisé sous forme de feuilleton radiophonique, le tout via le concept d'une intrigue policière.

Sceptique au début, j'ai trouvé très rapidement ce programme remarquable sous toutes ses formes : le scénario, très intéressant et très captivant, les acteurs (voix), et l'apprentissage de la langue donnée à l'auditeur, très abordable et entièrement mémorisable. En résumé, un excellent podcast que je vous invite à découvrir ou à écouter via votre baladeur MP3, ou via leur site Internet. Tous les épisodes sont bien évidemment disponibles gratuitement.

27/02/2013

Partir en Guadeloupe avec bébé (2nde partie)

Après vous avoir alléché avec un maximum d'informations pratiques, voici donc la seconde partie de mon article à propos de la Guadeloupe.

Nous avions 10 jours sur place. Comme je l'ai expliqué, à partir du lundi, équipé d'une voiture et d'un siège auto, nous avons donc pu partir (un peu mais pas trop car j'ai une fille qui DETESTE la voiture !) explorer quelques plages et quelques coins environnants.

Plage municipale de St Anne
Située à environ 15 kms de St François, la plage de St Anne est LA plage bébé friendly de ce voyage. Certes, comme toute plage populaire qui se respecte, n'arrive pas trop tard ou tu ne te gareras pas, tu ne poseras pas ta serviette... Comme je suis assez allergique à l'ambiance métro parisien en vacances, nous avons donc privilégié cette plage tôt en matinée (c'est à dire en arrivant vers 9h max) ou en soirée (après 16h, moment où tout le monde s'en va). Le parking est assez petit, mais si vous y trouvez une place, du coup, vous n'avez que peu à marcher, donc pas besoin de poussette. 

La plage municipale de St Anne

La mer, bien coupée par une belle barrière de corail, y est très, très calme (un lac quoi !) et si votre bambin, veut se lancer à l'eau, il lui faudra marcher presque 500 mètre avant de perdre pied (j'exagère à peine). A part ça, la plage regorge de vendeurs de chouchous, chichis, maillots de bain, crêpes au chocolat... Donc, pas de soucis si vous avez oublié le gouter. Les zones d'ombre ne sont pas légions par contre, prévoir donc le parasol, ou le chapeau et la crème solaire (indice 50 cela va de soi). La baignade y est également surveillée.

Plage de Bois Jolan
Cette plage est aussi dans mon top 3 des plages bébé friendly. Toujours située sur la commune de St Anne, mais bien avant en arrivant de St François, elle est beaucoup plus sauvage, plus grande, et donc, avec beaucoup moins de monde. Non surveillée, la mer y est également très calme, mais par contre les rochers coupants y sont plus nombreux. Les cocotiers pullulent, vous offrant pas mal de coins d'ombres pour bébé. Vous pouvez y aller à n'importe quelle heure, vous y trouverez toujours une place, loin des autres personnes si vous aimez votre intimité. Un seul restaurant glacier par contre ici pour le gouter, et peu de choix (magnum ou cône -> Glacé j'entends :-).

Plage de Bois Jolan à St Anne

Plage des Raisins Clairs
Je passe vite sur cette plage déjà présentée dans la première partie : dangereuse (fortes vagues et trous d'eau) et donc pas bébé friendly, mais par ailleurs magnifique, avec, au niveau du parking, de nombreux espaces de restaurations qui vous serviront une cuisine traditionnelle et locale. Juste pour le déjeuner, ça vaut donc le coup de s'y arrêter un peu.


  
La plage de St François

Plage du lagon, St François, après l'aérodrome
Cette plage est située vraiment tout en bord de route, ce qui la rend d'apparence assez étroite. Mais il existe plusieurs petits coins pour y entrer, et on trouve ainsi quelques espaces clairsemés. Peu de monde, pas de magasins, restaurants... De l'ombre pour bébé, une mer calme mais des cailloux et des rochers partout. A tester pour la vue et la couleur de l'eau, mais sans plus. Bébé friendly quand même.


Plage du Lagon à St François

 Plage du Lagon à St François

Plage de l'anse de la gourde
Située un peu avant la pointe des châteaux sur la rive gauche, cette belle plage n'est pas du tout bébé friendly, mais très parents-friendly ;-) En effet, hormis son sable fin, ses belles vagues et ses creux pour nager, un petit bar bien sympathique derrière vous permet de commander mojito, pina colada et autres planteurs et de vous les emmener sur la plage pour les déguster :-) Une expérience sympathique à faire, pendant la sieste de bébé par exemple.

Plage de l'anse de la Gourde, après St François

La Pointe des Châteaux
C'est la pointe au bout de Grande-Terre que l'on appelle ainsi. Très venteux et rocailleux, le spectacle vaut quand même le coup d’œil. Les énormes rochers s'entremêlent, donnant une impression de châteaux au milieu de l'océan (d'où son nom vous me direz :-). Une petite plage sur la droite permettra aux plus téméraires de se tremper les pieds, mais attention, car ce coin est très dangereux !

La Pointe des Châteaux
 

La Pointe des Châteaux

La Pointe des Châteaux

Marché nocturne de St François
Le marché nocturne de St François a lieu tous les mardis soir. On y accède via la route qui mène à l'hyper-casino (le supermarché, pas l'endroit où on joue à la roulette, hein :-). Il est très bébé friendly :-) Vous pourrez vous y promener tranquillement en poussette. Les gens sont accueillants, agréables, une très bonne ambiance règne dans cette petite rue aux allures de ruche à cette heure tardive. Un régal pour les yeux et les papilles, si vous savez choisir vos produits.

Oursin

Bon, mais comme le dit le dicton, les bonnes choses ont une fin. Notre avion devait décoller le samedi soir à 19h. Pour des raisons logistiques, nous n'avons pas pu faire autrement que de nous retrouver à l'aéroport de Pointe à Pitre à... 13h :-/ Résultat : allez occuper un bébé dans un aéroport pas du tout (mais alors pas du tout !) bébé friendly (à ajouter à ma liste d'ailleurs !), c'est l'enfer ! Pas un espace de jeux, 2 manèges introuvables qui ne fonctionnent pas, pas de réel espace à langer... Si l'aéroport est moderne, il y a des gros progrès à faire pour offrir aux parents un espace digne de ce nom !

@obiwanseb on the beach

Voilà, c'est fini. Prochain voyage de prévu ? Chut, c'est une surprise... Et en tout cas, si vous voulez des conseils sympas et pratiques, n'hésitez pas à suivre une maman locale très friendly sur twitter : j'ai nommé Camille alias @WochGuadeloupe (par ailleurs également créatrice de mode... pour enfants !).

05/02/2013

Partir en Guadeloupe avec bébé (1ère partie)

L'année dernière, j'avais testé la Réunion avec bébé, alors que ma fille n'avait que 8 mois. Cette année, alors qu'elle va sur ses 20 mois, nous avons décidé d'aller en Guadeloupe. Je vais donc tâcher de vous décrire, à travers 2 articles complets, tous les éléments de ce voyage, du choix des vols à celui de l'appartement, en passant par les plans "bébé friendly".

1ère étape : Réservation des billets d'avion
Pour aller en Guadeloupe, il y a 3 grandes compagnies, et une nouvelle arrivante. A savoir : Air France, Air Caraïbes et Corsair, XL faisant apparemment son entrée sur le marché au mois de mars. De notre coté, après plusieurs jours de simulations sur différents métamoteurs de recherche, c'est finalement Corsair qui est apparu comme le moins cher, via edreams comme prestataire. A noter toutefois que nous avions fait le choix (tant que nous le pouvons encore) de partir hors période scolaire, mais en haute saison par contre (début février).

Into the sky #sansfiltre

Nous nous sommes donc envolés un mercredi matin à 11h avec un retour programmé un samedi soir à 19h, pour un total d'un peu moins de 1 300 € tout compris. Niveau bagage, chez Corsair, c'est 23 kgs par personne, plus 10kgs pour le bébé et une certaine largesse sur le bagages à main. Un point positif de ce coté là lorsqu'on sait comment on est chargé avec bébé (surtout moi, je suis un sociopathe, je prends tout :-).

Et on ne peut pas dire que le voyage ait très bien commencé : 1h30 de retard au départ, et en journée, ça compte double quand il faut occuper un bébé affamé et turbulent. Des couacs entre les infos au sol ("Oui, Mr, vous aurez un lit spécial à mettre entre vous pour que votre fille puisse faire sa sieste" ; "Bien sûr, il y a plusieurs micros ondes dans l'avion, vous pouvez prendre des plats en plastique, le verre n'est pas nécessaire pour le bain marie..." et en vol ("Ah non, désolé, pas de micro ondes, pas de lit car rupture de stock depuis un mois....). Après, le personnel de vol a été adorable, et celui-ci n'étant pas plein on a eu le droit à un siège supplémentaire pour allonger bébé pour la sieste, et un steward aux petits soins. 

Le vol fut très turbulent en raison de forts vents et au total, nous avons du rester attachés presque 4h sur 8h45 de vol, ça fait beaucoup pour un bébé ! Sur ce coup là, je tiens à remercier l'ipad et l'ami Trotro qui m'ont bien aidé. A noter un commandant de vol très sympathique et très drôle (j'avais jamais entendu autant de blagues de la part d'un commandant), qui nous a quand même mis la musique de Star Wars au moment de l’atterrissage (fou rire général et en fait ça claque d’atterrir avec la musique de SW). En attendant mes valises, des habitués de Corsair commentaient : "Ils sont sympas mais ils sont toujours en retard". Je vais donc rester sur cette impression pour le moment. Reste à voir le retour, mais celui-ci se passera de nuit avec un vol plus court, donc devrait être plus simple à gérer avec bébé (oui, elle devrait dormir !).

2ème étape : rejoindre le lieu où tu vas pioncer
Arrivés sur place à Pointe à Pitre, nous avions réservé un taxi qui, non sympa de nous avoir attendus 1h30, était bien équipé d'un siège bébé, et a rallié via un chemin connu de lui seul en heure de pointe St François en moins de 45 minutes ! Le tout pour 55 euros. Un prix défiant apparemment toute concurrence selon plusieurs locaux. Je tiens ses coordonnées à votre disposition par mail si vous le souhaitez, ce dernier n'ayant pas souhaité que je les affiche ici.

Tit dej

Coté location, je m'y étais pris un peu tard (environ 1 mois avant ce qui ne semble pas être suffisant en haute saison !) et à l'arrivée, nous n'avons pu avoir qu'un appartement pour 4 personnes (donc avec 2 chambres) alors que nous souhaitions plutôt un bungalow. Mais au final, nous n'avons pas du tout regretté notre choix.
Nous sommes passés par la société Tropical Immobilier qui gère cette location et je dois dire que le professionnalisme de cette agence et de son gérant m'a impressionné (et pourtant je ne suis pas impressionnable facilement sur ce point et non ne ne suis pas sponsorisé :-). L'appartement est situé dans une résidence très sécurisé et très calme. Il y a 2 piscines où il n'y a jamais personne, une place de parking réservée, une terrasse ouverte sur la mer et donc bien ventilée (ce qui évite les moustiques et ça, c'est un réel plus quand tu as 2 femmes allergiques !). L'appartement en soi est très confortable et fonctionnel, bien aéré et disposant en plus de la climatisation. Le lit bébé fut également fourni. Bref, vous l'aurez compris, j'ai adoré et je recommande, même si le prix (11 jours / 10 nuits) revient à 115 euros par jour en haute saison, et que l'on peut trouver moins cher ailleurs mais à condition de s'y prendre très tôt.

Jeux de sable

Coté inconvénients (il en faut bien hein :-), on est un peu loin du centre ville et le premier magasin de base est à environ 15 minutes à pied. Le marché (tous les matins à St François et nocturne le mardi soir) est à plus de 20 minutes. Autant vous dire que sans voiture (ce qui fut notre cas les premiers jours car ça ne sert à rien avec un bébé Jetlagué en ce qui me concerne), avec des trottoirs super haut et pas poussette-friendly, une chaleur écrasante, des rues étroites... tu luttes un peu pour te ravitailler. Mais bon, si tu as été prévoyant pour bébé, ça grouille de snacks et restos à moins de 100 mètres, et donc, tu pourras te sustenter facilement.

3ème étape : occuper ton temps (et celui de bébé surtout)
En même temps, nous n'avions que ça à faire les premiers matins, avec un bébé réveillé entre 4h et 5h les premiers jours. Donc, si on l'a fait, tu le feras aussi :-)

A noter également que la plage attenante (Plage des Raisins Clairs) si elle est magnifique, n'est pas du tout bébé friendly : les vagues sont fortes, les rochers nombreux et coupants.... On y a été souvent mais cela nous demandait une vigilance particulière. Surtout que ma fille, pour notre plus grand malheur, n'avait absolument peur de rien : oursins, vagues, rochers, plantes.... Elle fonçait et touchait à tout !

Plage des raisins clairs côté Crystal Beach

Lui préférer donc après une dizaine (vingtaine avec poussette) de minutes de marche, la partie lagon, située après le cimetière et juste avant l'Ecomax (premier supermarché le plus près). Plus sûre et plus bébé friendly, cette plage permettra à vos enfants de s'y épanouir tranquillement. Seul hic : elle est assez petite au final, donc les bonnes places (à l'ombre) sont vite prises.

On the beach #sansfiltre

Coté voiture, on avait donc opté pour une location sur place après quelques jours sans, le temps de se dé-jetlaguer (je sais j'invente des mots mais je m'en fous). Mais j'aurais clairement du m'y prendre à l'avance, car après 34 appels à des loueurs différents, à l'amabilité plus ou moins inégale, force était de constater qu'il n'y avait PLUS aucun véhicule de libre. En désespoir de cause, je retournais sur Rentacar, mes copains de l'année dernière, et oh, miracle, le site m'annonçait plein de voitures disponibles ! Ni une, ni deux, je réservais et me retrouvais dès lundi matin avec ma location, retirée (un peu de chance dans mon malheur) à l’hôtel Manganao, soit à peine à 15 minutes à pied de la résidence Crystal Beach. L'explication mérite tout de même d'être donnée : le loueur (comme beaucoup) est un sous-traitant de grosses compagnies (ADA, Jumbo..) et donc privilégie les réservations de ces clients. Conséquence : pas de voiture dispo en appel direct, mais une voiture dispo en passant par internet. Bon à savoir mais un peu tordu selon moi.

Voilà, ainsi se termine cette première partie chèr(e) lecteur/trice, et si tu es encore là, c'est donc que tu es hyper motivée pour partir en Guadeloupe ! Alors ne rate pas la seconde partie très prochainement, et surtout, n'hésite pas à me laisser un commentaire, un mail, un tweet, une lettre... si tu as des questions, car forcément, il y a plein de détails que j'ai omis, Alzeihmer me guettant (ou alors c'est le Rhum, je sais pas..).

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