02/11/2015

Le choix (non) cornélien des sièges auto avec Britax

Contrairement à beaucoup d'autres sujets, le choix du siège auto est un de ceux sur lequel je me suis le moins investi au début de mon aventure de papa. La raison principale est toute simple : ma femme a acheté pendant son congé de maternité une poussette trio comprenant le landau et la coque (donc le siège auto).

Par contre, cette coque n'était "valable" que jusqu'aux 9 mois de l'enfant (ou 9 kilos). A l'approche des 1 an de ma grande, je me suis donc mis en quête d'un siège auto adapté. A l'époque, et après de multiples recherches, mon choix s'était arrêté sur le Kiddy Guardian Pro et son bouclier.

Néanmoins, et malgré la qualité du siège, j'ai vite regretté ce choix. Ma fille n'a pas adhéré au concept : agitée, elle s'énervait, glissait en dessous, poussait, ne s'endormait pas et surtout, le siège, de par le fait que ses jambes ne touchaient pas terre, vomissait souvent ! Loin de moi l'idée de généraliser cette idée, chaque enfant est différent et cet article et ses commentaires parlent d'eux-même: avec ce siège, c'est tout ou rien, il n'y a pas de juste milieu !

Il nous fallait donc absolument changer de siège auto malheureusement, à peine quelques mois après l'achat du Kiddy. Après de nouvelles recherches, mon choix s'est cette fois arrêté sur un Britax : le First Class Plus. J'ai d'ailleurs acheté celui-ci sur le bon coin, et je peux vous dire qu'il faut être rapide : la plupart des annonces étaient déjà obsolètes après quelques heures, les gens semblant (nous étions à l'approche de l'été) se l'arracher. J'ai tout de même fini par avoir le mien, pour 70 € et en parfait état. L'achat d'un siège auto d'occasion nécessite cependant d'être absolument certain que celui-ci n'a subi aucun choc, même minime

Ma grande l'a adopté tout de suite, et nous en avons été pleinement satisfaits.

C'est pourquoi lorsque ma seconde fille est née, et qu'au bout de quelques mois on m'a proposé de tester le King II ATS, je n'ai pas hésité une seconde, vu que c'était déjà un second Britax que je voulais acquérir, à l'orée de ses 9 mois.


Le King II ATS ressemble en de nombreux points au First Class Plus, notamment sur la forme et le confort dans sa conception. Il est cependant beaucoup plus évolué sur certains point, à savoir :
- L'attacher (en avant) au siège est un jeu d'enfant grâce au système de basculement qui permet (enfin !) de ne pas y passer la nuit lorsque l'on veut changer le siège de voiture ou tout simplement le retirer pour un trajet sans enfants.
- Le système de serrage est équipé d'une sécurité : un voyant vert s'allume et un petit son est émis lorsque la sangle est parfaitement serrée pour maintenir l'enfant. Cela évite d'avoir du jeu ce qui permettrait ainsi à l'enfant de pouvoir sortir ses bras et de se mettre en danger en cas de freinage sec.
- La hauteur de la têtière est ajustable ce qui permet d'installer l'enfant le plus confortablement possible.

D'ailleurs, ma grande n'a pas tardé à être jalouse de sa sœur, et au final, c'est elle qui a récupéré le King II ATS pour le moment, au détriment de sa sœur qui reste néanmoins bien confortablement installée dos à la route (merci Aurore !).

Elle semble s'y plaire, et y a dormi dedans à de nombreuses reprises cet été (ce qui est en général du domaine de l'impossible !). L'incliner est assez simple même une fois l'enfant endormi.

2 petits bémols néanmoins :
- Le système de serrage ne peut pas être désactivé sur de courts trajets et vous êtes donc condamné à rouler avec le bip d'alerte si vous n'avez pas eu le courage de serrer jusqu'au bout votre sangle :-)
- Le King II ATS est un siège uniquement FACE à la route et est, de ce point de vue, en contradiction avec beaucoup de recommandations. Les avis sur le sujet sont très partagés, et les arguments nombreux. Néanmoins, et pour de nombreuses raisons, chaque parent fait comme il peut et du mieux qu'il peut. Si le sujet vous intéresse néanmoins, je vous invite à consulter le très bon site Securange, avec un dossier complet sur le débat DOS/FACE à la route. Je vous laisse ainsi vous faire votre propre opinion sur le sujet.

Dans tous les cas, je suis entièrement satisfait de mes 2 Britax, même si je ne peux malheureusement pas les emmener en voyage, notamment lors de mes nombreux allers/retours en Pologne ;-)

En complément et à télécharger : un dossier complet sur l'étude récente menée par Britax concernant la sécurité à bord des véhicules

26/10/2015

Comment Damart m'a surprise et séduite ! (par Sophie C.)

Longtemps considérée comme la marque par excellence de mes grands-mères, certes avec des produits de qualité, Damart ne semblait pas s'adresser aux femmes et hommes dynamiques, sportifs ou même parents.

Au point que du haut de mes 31 ans, je ne connaissais finalement pas tellement leurs produits ni leurs gammes. C'est donc avec une grande curiosité que je me suis rendue à la présentation de leur collection d'hiver et que je fus agréablement surprise ! Lieu cosy, décoration sobre et surtout des produits à l'opposé de ce que je m'imaginais : des gammes tendances, pour hommes, femmes et enfants et toujours avec ce souci de qualité du travail de la fibre textile.

Pour faire peau neuve et revoir son positionnement, la marque Damart s'est associée à des maisons de mode et artistes tels qu'Andrea Crews pour une modernisation de ses charentaises, Isabelle Oziol de Pignol pour des sweats tendances ou encore Greg Guillemin pour la collection "comics" kids.

Gamme kids de chez Damart

Il faut bien avouer que j'ai été séduite. Séduite par le look des produits, les formes, les couleurs mais aussi par la finition du toucher impeccable : douce, chaude, légère et souple à la fois. Tout est réuni pour cet hiver.

Mes deux gros coups de cœurs vont aux gammes comics et thermolactyl wall. La première certainement parce que mon côté maman, qui n'est jamais bien loin, soucieuse que sa fille ai bien chaud cet hiver dans des vêtements confortables et mignons (quand même c'est important!) a été touché. Les sweats sont souples, résistants et tellement légers qu'on a l'impression de toucher un tee-shirt manche longue et pourtant tellement réchauffants avec un indice de degré 3 (mieux que la majorité des sweats plus lourds). Les dessins sont craquants et mixtes... J'adhère totalement !

Thermolactyls de chez Damart

Les tee-shirts thermolactyls m'ont également plu par leur souplesse et légèreté alliées à leur capacité de réchauffement. On trouve des couleurs vives ou classiques, des cols et finitions différentes pour hommes et pour femmes. Impossible de deviner à quel point ils réchauffent si vous avez froid, mais ils ne vous feront pas transpirer si vous avez chaud. Alliance de la sobriété et du bien-être, que demander de plus :-)

Chaque tee-shirt est classé selon les degrés de chaleur sur une échelle de 1 à 5 : 1 quand le climat est aux alentours de 15°à 20° et jusqu'à 5 quand il fait très froid entre -15° et -20°. Au ski ou en ville, cette gamme est la compagne idéale de l'hiver à venir !

Il faut aussi savoir que Damart décline son utilisation du thermolactyl avec des doudounes toujours aussi légères et chaudes, des bonnets, gants ou encore chaussures. Plus rien ne lui résiste pour séduire une population plus jeune, sportive ou encore citadine.

Après tant d'agréables surprises, je termine la visite par un petit tour de la collection prêt-à-porter féminine. Visant surtout les cinquantenaires et plus, dessinée par Isabelle Oziol de Pignol elle est moderne et élégante, pour ces femmes qui sont actives ou non mais qui veulent rester féminines.

Collection féminine prêt a porter de chez Damart

Pour ceux et celles qui sont curieux de voir tout ça de leurs propres yeux, Damart ouvre Damart POP avec toutes ses nouvelles gammes le 15 octobre au centre commercial Parly 2 (Le Chesnay). 

Sophie CHEVALIER - sophie (at) desperatehouseman.fr

09/09/2015

Linux, Chromecast et Netflix ou mes geekeries du moment

Il y a peu, j'ai eu une période de poisse totale coté pannes. N'allez pas croire que je vous parle de ma vie sexuelle, il s'agit purement de pannes matérielles :-) En quelques jours, le lave vaisselle, mon smartphone et mon disque dur ont rendu l'âme.

Pour ceux qui le vivent ou l'ont vécu, le congé parental s'avère rarement être une période faste financièrement. Il était donc hors de question de remplacer tout ça (ne serait-ce que pour lutter contre l'obsolescence programmée) mais plutôt d'essayer de réparer ces différents appareils, à moindre coût, voire à coût nul.

Et là, vous vous dites, ok, mais quel rapport entre Netflix et le lave vaisselle ? Vous avez raison, aucun. J'ai néanmoins réussi à réparer le lave vaisselle mais je vous en parlerai dans un autre post. Pour le smartphone, il attends encore son heure grâce à la gentillesse de L (qui se reconnaîtra) et devrait repartir vite fait. Dans l'attente, une personne de mon entourage m'en a prêté un autre.

Reste le PC (portable je précise) et son disque dur grillé. Tout d'abord, et malgré une sauvegarde des données régulière, j'avais perdu les plus récentes. J'ai donc tenté la mise au congélo. Oui, oui, je suis sérieux. Il existe d'ailleurs plein de tutos sur le net sur cette thématique, le plus sérieux et le mieux présenté étant à mes yeux cette excellente vidéo canadienne. Et croyez-moi (ou pas), cela a fonctionné ! J'ai ainsi pu lui redonner vie une dizaine de minutes, le temps de copier les derniers fichiers manquants (les plus précieux) avant qu'il ne rende définitivement l'âme.


Restait néanmoins à assurer son remplacement. Autant vous dire qu'en acheter un neuf était hors de question. J'ai donc commencé par récupérer un vieux PC portable, et je me suis lancé dans une installation... Linux ! Il existe plusieurs versions des OS sous Linux, le plus connu pour le grand public étant Ubuntu. Néanmoins, son installation bien que beaucoup plus légère et performante qu'un windows classique s'est avérée encore trop lourde. J'ai donc effectué quelques recherches et opté pour Lubuntu. Une version beaucoup plus ligth qu'Ubuntu et vraiment intuitive, que je préfère au final à son grand frère. L'installation s'est passée correctement et j'ai commencé à la configurer petit à petit sur ce vieux PC. Car oui, Linux, c'est beaucoup mieux que Windaube, mais encore faut-il bidouiller et mettre les mains dans le cambouis.

Bref, je vous passe les détails, mais sachez que si vous êtes intéressé(e) et que vous passez par là, la communauté Linux est très réactive et vous aidera beaucoup dans vos premiers pas. J'ai moi-même de mon coté pu bénéficier de l'aide de l'auteur de cet excellent blog !

Néanmoins, après quelques installations et la stabilisation complète de l'OS, j'ai quand même considéré que ce vieux coucou ramait un peu (ce n'était pas mon PC je vous rappelle). Et là, j'ai eu l'idée lumineuse (que j'aurai du avoir plus tôt) de démonter le disque dur pour le brancher sur mon PC. Le problème, par expérience avec winmachin et pour l'avoir beaucoup fait, c'est la réinstallation des pilotes et de tous les paramètres. Et bien figurez-vous qu'avec Linux, non ! Tout fonctionne directement ! Je n'ai donc eu qu'à changer le disque dur de place : du vieux PC sur mon PC, et ce dernier a fonctionné directement, sans aucune intervention technique de ma part. Magique non, et de quoi vous convaincre d'y passer aussi, non ? :-)

Bref, une fois ce PC récupéré et installé sous Linux, je me suis dit qu'il serait temps de passer mes contenus médias sur ma télévision. Je ne possède pas une smartTV, mais une tv classique à écran plat. Avant, lorsque je souhaitais regarder un film sur grand écran, j'utilisais un câble HDMI, mais au fil du temps, le câble s'émousse, et pour le coup, avec Linux, c'est un peu plus complexe contraignant.

J'ai donc décidé d'investir dans une Chromecast. Ce petit appareil signé Google et qui s'acquiert pour la somme tout à fait honorable d'une trentaine d'euros (sur lbc) est assez pratique pour ne pas dire magique !


Cette petite clé USB qui se branche derrière votre TV sur un port HDMI vous permettra d'une simple chiquenaude sur votre écran tactile de tablette, smartphone ou pc de passer vos contenus médias sur votre TV. D'un pratique vous ne pouvez pas imaginer ! Les applis compatibles ne sont pas encore trop nombreuses mais le pool grandit vite, très vite, et les principales sont déjà présentes : podcasts, youtube, et surtout... Netflix !

Car c'est là ma découverte du moment, mon coup de coeur : cette tv en streaming dont tout le monde parle depuis 2 ans et qui est arrivée en France il y a quelques mois. Je connaissais déjà leurs productions originales dont l'excellente série House of Cards (même si je ne vous cacherai pas que la saison 3 m'a déçu), mais je n'avais pas encore pu tester le service directement. C'est à présent chose faite.


Et que vous en dire, sinon que du bien ! Plus concrètement, voici une short list des avantages que j'y trouve :
- Une compatibilité Chromecast totale soit un envoi direct en moins de 20 secondes montre en main vers la télévision. Relativement confortable pour regarder ses séries préférées
- Une gestion multicomptes possible (dès la version de base à partir de 7,99 €) : j'ai ainsi pu me créer un compte, un autre pour ma femme, et un autre pour ma fille que j'ai "bloqué" en mode enfant. 
- Une gestion multi-plateformes : commencez sur la tablette, reprenez sur votre smartphone et finissez sur la télé, votre série s'arrête et se reprends là où vous l'avez laissée !
- Sous-titrages automatiques, choix de la langue et/ou de la VO/VF

J'ai été rapidement conquis, et ma femme également (et pourtant elle ne se laisse pas convaincre rapidement par ce genre de choses :-)

Certains me diront que la version Premium (11,99 €) a beau être confortable, elle n'est pas donnée et reste plus chère que d'autres types de tvs en streaming (type Canal pour ne pas le citer). Je vous répondrai que rien ne vous empêche, avec 5 profils et 4 écrans simultanés, de partager l'abonnement avec un, voire 2 ami(es). Ce qui vous fera un abonnement à moins de 4 euros pour les mêmes avantages (sauf dans les familles très nombreuses je le conçois). Sachez que pour chaque offre le 1er mois est gratuit, et que, contrairement à certains opérateurs, vous pouvez y mettre fin quand vous le souhaitez.

Seul bémol à mon sens : le catalogue coté français est encore un peu limité sur certaines séries, et je n'ai toujours pas compris pourquoi certaines saisons sont disponibles d'ores et déjà sur la version US mais pas dans la version française, comme pour The Fall et The blacklist, pour ne citer qu'elles. Des histoires de droits d'auteur à n'en pas douter :-) En revanche, vous vous régalerez si vous êtes fan avec l'excellent Daredevil ou encore Orange is the new Black (que je ne regarde pas mais dont je n'entends que du bien :-).

Bien entendu, si vous avez des questions sur ces différentes "geekeries" je me ferai un plaisir d'y répondre dans les commentaires, ou encore sur les réseaux sociaux :-)

21/07/2015

La santé des enfants dépend aussi de leur environnement

Dans le cadre des articles invités, je cède aujourd'hui la parole à Guillaume du blog Santé des enfants et environnement. Papa d’une petite fille de 3 ans (et bientôt d’une deuxième !), il s'intéresse au lien entre la santé des enfants et l’environnement. Son approche est très scientifique et a pour objectif de fournir des informations et des recommandations pratiques, permettant de :
- protéger nos enfants d’un environnement pollué ;
- les faire profiter des bienfaits d’un environnement naturel

Qu’est­-ce que la santé environnementale ou "santé­ environnement" ? Il s’agit des aspects de la santé qui peuvent être influencés par la qualité de l’air qu’on respire, de l’eau qu’on boit, des aliments qu’on mange, des matières qu’on met au contact de la peau, etc. Pourquoi s’intéresser au lien entre santé et environnement ? Parce que de nombreuses études montrent qu’une dégradation de la qualité de l’environnement génère des effets importants sur la santé. Les facteurs environnementaux font partie, aujourd’hui, des principaux contributeurs à la forte augmentation des cas de maladies chroniques : cancers, asthme, autisme, allergies, etc.

Chambre de bébé

Pourquoi s’intéresser plus spécifiquement aux enfants ? Et bien dans mon cas, et j’imagine pour la plupart d’entre vous aussi, c’est d’abord parce que je suis père de famille : prendre soin de la santé de mes enfants fait partie de mes responsabilités ;) Plus généralement, s’intéresser au cas particulier des enfants me semble absolument essentiel, car les enfants présentent des vulnérabilités spécifiques. Notamment :
- leurs systèmes de défense naturelle ne sont pas encore matures : les enfants absorbent plus facilement des substances dangereuses et ils ont plus de difficultés à les éliminer ;
- les enfants respirent, mangent et boivent plus que les adultes, relativement à leur masse corporelle. Leur exposition relative aux polluants est donc plus élevée ;
- leurs comportements spécifiques (présence au sol, fréquentes mises à la bouche, etc.) génèrent de plus fortes expositions aux polluants environnementaux classiques.

Comment diminuer l’exposition des enfants aux substances chimiques dangereuses ? De nombreuses solutions peuvent être mises en œuvre à notre niveau, dès aujourd’hui, concrètement, pour que nos enfants vivent en meilleure santé et plus longtemps. Par exemple, certaines bonnes pratiques peuvent réduire l’exposition aux polluants émis par un meuble nouvellement acheté. C’est ce que nous allons approfondir dans la suite de cet article.

La plupart d’entre vous, j’imagine, a remarqué que des odeurs particulières se dégagent d’un meuble neuf. Ces odeurs proviennent des Composés Organiques Volatils (COV) émis par les colles, les peintures, les vernis, etc. utilisés pour fabriquer ce meuble. Certains COV sont dangereux.

Lit Naturella enfant

Par exemple, le formaldéhyde est considéré comme un des COV les plus préoccupants : depuis 2004, il est classé "cancérigène certain" par le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC). Dans un rapport publié en 2009, le Haut Conseil de Santé Public (HCSP) estime qu’il faut diviser par deux les concentrations actuellement mesurées dans les logements français.

Les bonnes pratiques suivantes permettent de diminuer l’exposition des enfants aux COV issus des meubles neufs :

1/ privilégiez l’achat d’un meuble :
- en bois massif, qui contient moins de colle qu’un meuble en bois stratifié, contreplaqué ou aggloméré,
- dont les peintures sont étiquetées "A+" : ces peintures sont celles qui émettent le moins de COV,
- répondant aux exigences du label NF Environnement Ameublement, dont le référentiel porte notamment sur les teneurs en formaldéhyde ;

2/ juste après l’achat, laissez dégazer le meuble en dehors des pièces où l’enfant passe la plupart de son temps. Par exemple : à l’extérieur, au garage, dans un bureau qui sera fréquemment aéré, etc. Cette pratique permet que l’enfant ne soit pas exposé au "pic" d’émissions initial. Les recommandations varient de quelques jours à quelques mois (!), selon les sources d’informations. Au minimum, les odeurs de produits chimiques doivent avoir disparu. Bien évidemment, le moyen le plus simple d’éviter le pic d’émissions initial est... d’acheter un meuble d’occasion ;)

Voilà pour ces premiers conseils :) Si vous souhaitez vous informer et découvrir d’autres moyens de diminuer l’exposition de vos enfants aux produits chimiques, je vous donne rendez­-vous sur le blog Santé des enfants et environnement. Et je remercie chaleureusement Sébastien de m'avoir donné l’opportunité de vous écrire un article sur son blog :) A bientôt !

Guillaume

16/06/2015

Participez à l'édition 2015 du concours papas bricoleurs et mamans astucieuses (ou l'inverse !)

Je relaie ici à titre exceptionnel l'initiative car je la trouve originale, intéressante et incubatrice d'idées novatrices. Je regrette juste un titre manquant d'égalité : il existe beaucoup de mamans bricoleuses et de papas astucieux :-)

Handicap International et Leroy Merlin invitent les proches des personnes handicapées (et toutes les personnes se sentant concernée par le sujet) à participer à la 18ème édition du concours des Papas bricoleurs, Mamans astucieuses & Cie,  parrainé par Jérôme Bonaldi. Cette année, le concours passe au digital ! Les participations en ligne sont ouvertes depuis le 15 juin.

Innover et partager autour du handicap et des besoins particuliers

Fabriquer soi-même une rampe amovible ou un déambulateur, transformer un transat de plage en siège de douche, créer une table de jeu sécurisée ou un jeu de société en version braille… C’est le principe du concours des Papas bricoleurs, Mamans astucieuses & Cie. De la simple astuce à la réalisation la plus complexe, toutes les idées sont étudiées. Les innovations peuvent concerner tous les aspects du quotidien : l’aménagement de la maison, la communication, les déplacements, le jeu, l’apprentissage…

Chaque situation de handicap est spécifique. Les solutions mises à disposition sont rarement adaptées et souvent onéreuses. L’entourage des personnes handicapées développe souvent des trésors d’imagination pour faciliter la vie de leurs proches. Plus largement, ces idées et créations originales peuvent, avec peu de moyens, améliorer l’autonomie de toutes les personnes à besoins particuliers : les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes malades ou blessées…

C’est pourquoi le concours est ouvert à tous : familles, proches, soignants ou encore associations accompagnant les personnes en situation de petite et grande dépendance peuvent imaginer, fabriquer, puis échanger leurs inventions.

Place handicapée

Une édition 2015 entièrement en ligne
En 2015, le concours fait peau neuve. Pour ses 18 ans, le concours devient accessible en un clic, sur

Des prix à gagner
Vingt réalisations retenues par le jury seront présentées au public et récompensées par des bons d’achat Leroy Merlin le 3 décembre 2015, à l’occasion de la Journée internationale du handicap. Le 1er prix du jury et le 1er prix du public gagneront chacun un bon d’achat de 1600 euros. Les inventions seront ensuite partagées sur le site www.papas-bricoleurs-mamans-astucieuses.fr. Croquis, dimensions et matériaux y seront détaillés pour permettre leur reproduction.
Comment participer au concours ? 
Nouveauté de 2015, participer devient plus simple et accessible. En quelques clics, le tour est joué ! Le candidat peut déposer son dossier (incluant des photos et un croquis) depuis le lundi 15 juin et jusqu’au 31 août 2015, sur le site www.papas-bricoleurs-mamans-astucieuses.fr. Et pour les moins connectés, une assistance est disponible au numéro suivant : 04 72 84 26 86.

Pour tout renseignement (à destination des participants) :

Dates clés :
Appel à concours : entre le 15 juin et le 31 août 2015
Vote du public en ligne : du 21 septembre au 9 octobre 2015
Remise des prix : 3 décembre 2015.

04/06/2015

Ce matin où j'ai croisé la Mort sur le chemin de la crèche....

Mercredi 3 juin 2015. Little A s'éveille, il est 6h40. Je me lève et prépare son biberon, comme tous les matins. Le beau temps annoncé tarde à se montrer. Le ciel est lourd de gros nuages noirs. Pesant. Il fait jour mais tellement sombre qu'il faut allumer les lumière. On ne sait pas trop si il fait chaud ou frais. Tout semble incertain ce matin. Le balai incessant des voitures a commencé sur la place Hérold, à Courbevoie. J'habite au dessus. Je les regarde, comme souvent. C'est un spectacle comme un autre. Ici, c'est le mien. Mon spectacle depuis quelques années. Cette place, c'est ma vue, c'est ma vie de tous les jours.

Je réveille ma grande. Je poursuis ma routine matinale : petit déj, habillage, coiffage, débarbouillage... Puis je me mets en route. Il est presque 8h25. Direction l'école pour déposer V. Bisous, bonjours et discussions rapides avec quelques parents. Puis demi-tour direction la crèche. Pour y aller, je dois repasser sur la place, traverser 4 passages piétons successifs. Il y règne une agitation inhabituelle tout à coup. Un camion de travaux semble bloquer les autres véhicules. La police est là et commence à organiser la circulation.

Comme des travaux viennent de commencer sur la place, je pense qu'ils sont la cause de ce bourdonnement qui monte. Ou à un pneu crevé. Sur un 35 tonnes, c'est toujours moins facile à manœuvrer. Cela est déjà souvent arrivé. Je les observe parfois de ma fenêtre. Il n'y a pas (encore) de pompiers.

Je traverse le 1er feu, puis le second. J'arrive au 3ème. L'agitation est toujours là, dans mon dos. Un réflexe, de la curiosité me poussent à me retourner. Et là, je la vois....


Derrière le camion, une personne gît par terre. Enfin ce qu'il en reste. Le spectacle me glace d'horreur, me coupe le souffle, tout semble ralentir, s'arrêter autour de moi... Je n'arrive pas à détacher mes yeux du cadavre, digne d'une mauvaise scène de The Walking Dead. Sauf qu'on est dans la réalité. Dans la vraie vie. En bas de chez moi, dans mon quartier. La violence de l'image détonne avec ce que je vis habituellement ici. Une rixe entre conducteurs de temps en temps, un motard ou un vélo qui chute, mais ça, JAMAIS ! Ce regard que je porte, ce moment où je reste tétanisé ne va durer que quelques instants. Un policier arrive pour recouvrir enfin le corps. Mais c'est trop tard, l'image est là et bien là dans mon esprit. Little A me ramène à la réalité. Je regarde les quelques personnes autour de moi. Elles semblent dans le même état. On se regarde, effarés. C'est fou comme dans ces moments là tu as envie de parler à des inconnu(e)s. Comme tu as besoin de sortir ce qui vient se passer en toi. D'exhorter tout ça.

Je reprends vaguement mes esprits. Les jambes flageolantes je continue mon chemin tant bien que mal jusqu'à la crèche. Je suis sonné. Je me pose la question de savoir si je vais, si je dois vomir, mais heureusement, non, ça semble aller. Je rentre dans la section tel l'ombre de moi-même, je n'arrive pas à faire les transmissions. Alors je raconte, rapidement. Comme pour justifier mon état. Me disant que c'est injuste de plomber la journée du personnel mais je n'ai pas pu me retenir, il faut que ça sorte. Je pars. Je croise une autre maman qui me demande si ça va. Formule habituelle et matinale. Là encore, je ne peux m'empêcher de raconter, rapidement. Je m'en veux mais je n'arrive pas à retenir les mots.

Je sors vite. Je croise une autre maman qui a vu elle aussi. Elle a besoin de parler. On échange quelques mots. On essaye de comprendre la vision d'une telle horreur à un passage piéton plutôt calme où les véhicules ne peuvent pas rouler vite. Tout ça n'a pas de sens. La scène que l'on vient de voir nous le rappelle, l'absence de vitesse n'est pas forcément synonyme de dégâts légers.

Puis je rentre. La place est toujours sans dessus dessous. Le corps toujours recouvert. J'échange avec mes voisins, ma gardienne... Je suis en mode disque rayé. Je répète. Mon horreur, mon incompréhension... Je finis par remonter chez moi. Et reste scotché à me fenêtre, d'où je vois tout. Je reste un spectateur tétanisé de la scène. Sans bouger. Tout le temps que dure l'évacuation du camion, du corps, enfin de ce qu'il en reste. Puis les véhicules des différents services repartent peu à peu. Les services de la voirie arrivent pour "nettoyer" au karcher ce qu'il reste sur le sol. Puis un policier lance la reprise "normale" de la circulation. Les voitures reprennent leur balai incessant. Le soleil est sorti de sa torpeur. La vie reprends son cours. Les piétons leur trajet. Ignorant ce qu'il s'est passé. Du drame, il ne reste plus qu'une tâche grise par terre, seule vestige de l'horreur.

Tout cela aura duré près de 2h. La vie sur la place a repris son cours, normal. Et moi je reste là, ne sachant que faire, ressassant l'image, continuant de me demander pourquoi, comment, et si.... Continuant de me demander pourquoi ce matin, j'ai croisé la Mort sur le chemin de la crèche.

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