04/06/2015

Ce matin où j'ai croisé la Mort sur le chemin de la crèche....

Mercredi 3 juin 2015. Little A s'éveille, il est 6h40. Je me lève et prépare son biberon, comme tous les matins. Le beau temps annoncé tarde à se montrer. Le ciel est lourd de gros nuages noirs. Pesant. Il fait jour mais tellement sombre qu'il faut allumer les lumière. On ne sait pas trop si il fait chaud ou frais. Tout semble incertain ce matin. Le balai incessant des voitures a commencé sur la place Hérold, à Courbevoie. J'habite au dessus. Je les regarde, comme souvent. C'est un spectacle comme un autre. Ici, c'est le mien. Mon spectacle depuis quelques années. Cette place, c'est ma vue, c'est ma vie de tous les jours.

Je réveille ma grande. Je poursuis ma routine matinale : petit déj, habillage, coiffage, débarbouillage... Puis je me mets en route. Il est presque 8h25. Direction l'école pour déposer V. Bisous, bonjours et discussions rapides avec quelques parents. Puis demi-tour direction la crèche. Pour y aller, je dois repasser sur la place, traverser 4 passages piétons successifs. Il y règne une agitation inhabituelle tout à coup. Un camion de travaux semble bloquer les autres véhicules. La police est là et commence à organiser la circulation.

Comme des travaux viennent de commencer sur la place, je pense qu'ils sont la cause de ce bourdonnement qui monte. Ou à un pneu crevé. Sur un 35 tonnes, c'est toujours moins facile à manœuvrer. Cela est déjà souvent arrivé. Je les observe parfois de ma fenêtre. Il n'y a pas (encore) de pompiers.

Je traverse le 1er feu, puis le second. J'arrive au 3ème. L'agitation est toujours là, dans mon dos. Un réflexe, de la curiosité me poussent à me retourner. Et là, je la vois....


Derrière le camion, une personne gît par terre. Enfin ce qu'il en reste. Le spectacle me glace d'horreur, me coupe le souffle, tout semble ralentir, s'arrêter autour de moi... Je n'arrive pas à détacher mes yeux du cadavre, digne d'une mauvaise scène de The Walking Dead. Sauf qu'on est dans la réalité. Dans la vraie vie. En bas de chez moi, dans mon quartier. La violence de l'image détonne avec ce que je vis habituellement ici. Une rixe entre conducteurs de temps en temps, un motard ou un vélo qui chute, mais ça, JAMAIS ! Ce regard que je porte, ce moment où je reste tétanisé ne va durer que quelques instants. Un policier arrive pour recouvrir enfin le corps. Mais c'est trop tard, l'image est là et bien là dans mon esprit. Little A me ramène à la réalité. Je regarde les quelques personnes autour de moi. Elles semblent dans le même état. On se regarde, effarés. C'est fou comme dans ces moments là tu as envie de parler à des inconnu(e)s. Comme tu as besoin de sortir ce qui vient se passer en toi. D'exhorter tout ça.

Je reprends vaguement mes esprits. Les jambes flageolantes je continue mon chemin tant bien que mal jusqu'à la crèche. Je suis sonné. Je me pose la question de savoir si je vais, si je dois vomir, mais heureusement, non, ça semble aller. Je rentre dans la section tel l'ombre de moi-même, je n'arrive pas à faire les transmissions. Alors je raconte, rapidement. Comme pour justifier mon état. Me disant que c'est injuste de plomber la journée du personnel mais je n'ai pas pu me retenir, il faut que ça sorte. Je pars. Je croise une autre maman qui me demande si ça va. Formule habituelle et matinale. Là encore, je ne peux m'empêcher de raconter, rapidement. Je m'en veux mais je n'arrive pas à retenir les mots.

Je sors vite. Je croise une autre maman qui a vu elle aussi. Elle a besoin de parler. On échange quelques mots. On essaye de comprendre la vision d'une telle horreur à un passage piéton plutôt calme où les véhicules ne peuvent pas rouler vite. Tout ça n'a pas de sens. La scène que l'on vient de voir nous le rappelle, l'absence de vitesse n'est pas forcément synonyme de dégâts légers.

Puis je rentre. La place est toujours sans dessus dessous. Le corps toujours recouvert. J'échange avec mes voisins, ma gardienne... Je suis en mode disque rayé. Je répète. Mon horreur, mon incompréhension... Je finis par remonter chez moi. Et reste scotché à me fenêtre, d'où je vois tout. Je reste un spectateur tétanisé de la scène. Sans bouger. Tout le temps que dure l'évacuation du camion, du corps, enfin de ce qu'il en reste. Puis les véhicules des différents services repartent peu à peu. Les services de la voirie arrivent pour "nettoyer" au karcher ce qu'il reste sur le sol. Puis un policier lance la reprise "normale" de la circulation. Les voitures reprennent leur balai incessant. Le soleil est sorti de sa torpeur. La vie reprends son cours. Les piétons leur trajet. Ignorant ce qu'il s'est passé. Du drame, il ne reste plus qu'une tâche grise par terre, seule vestige de l'horreur.

Tout cela aura duré près de 2h. La vie sur la place a repris son cours, normal. Et moi je reste là, ne sachant que faire, ressassant l'image, continuant de me demander pourquoi, comment, et si.... Continuant de me demander pourquoi ce matin, j'ai croisé la Mort sur le chemin de la crèche.

06/05/2015

Bébé en balade : quels sont les essentiels ?

Aujourd'hui, je laisse la parole à Emilie, jeune maman d'un petit garçon de presque 9 mois, qui nous parle de ses "indispensables" en voyage ou en déplacement avec bébé...

Comme beaucoup de personnes habitant Paris ou sa banlieue, ce n’est pas ma ville d’origine. Et pour cumuler un peu, pas de permis ! Donc pour aller voir mes parents (dans le nord) ou mes beaux-parents (en banlieue bien à l’opposé de chez nous), il faut savoir être efficace.

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Tout d’abord, pour les transports en commun, je suis tombée amoureuse de mon Pognae : un porte-bébé physiologique. Cumuler valise et poussette dans les escaliers, même avec mon mari, très peu pour moi. Je ne vous ferai pas l’apologie du physiologique, je suis sûre que vous êtes toutes  et tous aguerri(e)s. Je dirais juste que mon choix s’est porté sur cette marque pour son excellent rapport qualité-prix, ses motifs (mais il y en a aussi des unis) et surtout LA grille d’aération pour bébé. On a tellement eu chaud mon Lapin et moi en écharpe cet automne que c’est devenu un graal pour moi. La cerise sur le gâteau : une équipe réactive et pas avare de conseils pour nous aider à faire notre choix !

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Le transport est une chose. Poser bébé en est une autre. Au début, j’avais donc peur de ne pas savoir ou poser Lapin, vu que je n’avais pas de poussette. Force est de constater, après avoir trimballé quelques fois le tapis de sol (pour rien), que lorsque ça fait un moment que la personne chez qui vous allez n’a pas vu votre merveille, TOUT LE MONDE veut le prendre dans ses bras. Même mémé Colette qui a plus de 80 ans et qui ne peut plus faire que ça avec un bébé m’a demandé pudiquement « Je peux? ». Même mon père. Même mon beau-père ! C'est vous dire :-)

Si le trajet est un peu long et qu’il faut prévoir un goûter, les gourdes permettent un sérieux gain de place aussi : pas besoin de cuillère qui peut tomber par terre, pas de pot qui peut casser, bébé "suçote" directement à l’embout. Il y a bien évidement un joli panel de gourdes de compotes de fruits directement vendues dans le commerce, mais si votre trajet se passe au moment d’un repas, ou si vous voulez préparez vous-même vos compotes, il existe des gourdes à remplir et réutilisables : les Squiz. Écolo, fabriquées en Europe, totalement réutilisables et recyclables lorsqu'elles finissent par rendre l'âme (en moyenne après une cinquantaine d'utilisations, et encore !), elle se nettoient facilement au goupillon, et même au lave-vaisselle si vous avez la flemme ! Et mis à part si mon Lapin appuie dessus par mégarde, je n’ai jamais eu de soucis ! Je n’ai pas encore eu l’occasion néanmoins de les tester avec une purée, mais en goûter à l’extérieur, je ne me vois plus faire autrement. A noter qu'ils viennent de sortir une collection spéciale "Sophie la Girafe".

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Pour le trajet, au début, je prévoyais toujours 2 ou 3 jouets. Mais force est de constater (et c’est toujours très vexant d'ailleurs !) qu'au final, il n'y a rien de mieux qu’un paquet de mouchoirs ou de lingettes pour amuser bébé :-). Bref. Toujours avoir un paquet de mouchoirs neuf sur soi. Mais neuf parce que sinon, il pourrait s’ouvrir et les mouchoirs être boulottés O_o

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Que j'aille chez mes parents ou mes beaux-parents, je m’arrange toujours avec eux pour qu’ils achètent eaux et couches pour ne pas avoir à voyager avec. Un gain de temps et de place surtout.

Coté équipement, ils ont chacun développé leurs astuces. Par exemple pour le bain, ils ont procédé ainsi :
- La femme de mon père a sa meilleure amie qui est aussi grand-mère donc elles s’arrangent et se prêtent le matériel. Résultat, mon Lapin a (par hasard) la même baignoire Onda qu'à la maison ! Grâce à ses barres, elle se pose sur une baignoire d'adulte et me préserve pas mal le dos tout en évitant d’avoir besoin d’une place au sol pour l’installer. Avec le temps, pas besoin de transat de bain car au final il est déjà présent. Du 2 en 1 en quelque sorte :-)
- Ma belle-mère a préféré investir dans une baignoire pliable Stokke. Je ne l'ai utilisée qu’une seule fois pour le moment mais sans aucun soucis. Ma belle-mère n’a pas trop aimé l’attache qui permet de garder la baignoire plié car Lapin n’a pas arrêter d’essayer de la sucer. Personnellement, je n'y ai rien vu de mal vu que, comme tous les bébés, il découvre tout avec sa bouche :-) Pour la petite histoire, ma belle-mère est très contente du peu de place que cette baignoire prend, et, avec un peu de chance, mon beau-père ne devrait pas l’utiliser pour faire du ciment (CF le pourquoi du comment elle n’a plus la baignoire de ses enfants lol)

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D'ailleurs, pour le bain, quand nous sommes en ballade, c’est le même gel douche pour tout le monde : le gel douche Atoderm de Bioderma, parfait pour nos peaux sensibles d’adultes et utilisable dès le plus jeune âge. Bon, on pourrait tous utiliser la même crème lavante que Lapin mais… faut avouer que ce n’est pas le même prix ^^

Quant au coucher, c’est sûrement idiot, mais j’avais peur que Lapin ai peur de son lit, peur de dormir. Ce qui n’est encore jamais arrivé depuis plus de 8 mois, comme quoi, les peurs qui ne servent à rien… Aujourd’hui, j’essaie de conserver où qu’il dorme ses rituels, notamment au niveau des berceuses et de ses doudous. Mais plus petit, dès le retour de la maternité, il a dormi dans le coussin morphologique de Babymoov. Il est très léger et se plie dans tous les sens sans s’abîmer. Je pense que ça l’a beaucoup rassuré d’avoir la même "sensation" pour dormir car je me souviens même d’une fois ou il a dormi dessus alors qu’il était juste posé sur une table (pas de lit, pas de poussette). Ce coussin m’a beaucoup rassuré quant à son confort que ce soit au fond de la poussette ou dans le couffin dans lequel il a dormi ses premiers mois qui avait… à peu près mon âge ! ! ! Et la transition vers un autre lit s’est faite sans problème vu qu’il a gardé ce "fond" de lit encore quelques temps.

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Et vous, quels sont vos indispensables en voyage ou en déplacement avec bébé ?

Pour contacter Emilie : emilie (at) desperatehouseman.fr

19/03/2015

Bien s'équiper pour la naissance d'un enfant : des objets futiles ou indispensables ?

Aujourd'hui, et comme cela a parfois été le cas dans le passé, je laisse la parole à Samantha M., jeune maman d'une petite fille de bientôt 3 mois...

Je suis ce que l’on appelle une nouvelle maman. Ma merveille a moi est née par un lundi très froid de fin décembre et a donc à présent 2 mois et demi. Avec son arrivée, mon monde a bien sûr été bouleversé, surtout pour le meilleur je vous rassure !

Lors de ma grossesse, avant son arrivée donc, bien que j’ai adoré passer des heures sur internet pour trouver des idées de déco pour la future chambre de bébé (j'adore faire de la décoration, c’est mon dada), je me suis fixée une règle. Si on écoutait la société de consommation, qui nous pousse encore et toujours, on achèterait 36 000 choses pour notre futur enfant, alors que finalement on n'a besoin que des mêmes choses qu’il y a 30 ans (ou presque) ! Vous vous souvenez ? Il y a 30 ans, c’est quand nous on était bébé…Et notre génération ne semble pas aller plus mal qu’une autre, si ? Ma règle était donc : je n’achèterai que des choses utiles, que dis-je indispensables, et éviterai ainsi de me retrouver avec 10 gigoteuses ou 17 body naissance que je n’utiliserai pas (j'ai eu raison sur le naissance, ma fille mesurait 55 cm à la sortie !).

Il faut dire que la famille nous a aidés à dépenser intelligemment : nous avons la chance d’avoir des frères et sœurs très généreux et d’être chacun, mon mari et moi, les petits derniers… Ce qui en résumé signifie que nous aurions pu NE RIEN ACHETER (ou presque) si on l’avait voulu. Si, si, je vous assure, je n’exagère pas ! Ma belle-sœur, bien qu’elle ait des enfants de 11 ans et 8 ans et demi avait gardé tout ce qui pouvait l’être, de la poussette au lit parapluie en passant par des cartons entiers de vêtements ! Tout ça était stocké dans son grenier (il faut préciser qu’elle est en maison, ça aide quand même) et n’attendait que nous, ou plutôt tata attendait avec impatience l’arrivée d’un(e) futur(e) neveu ou nièce (non on n’a pas eu la pression, pas du tout) pour tout nous donner.

Quant à mon frère, ayant eu 2 filles, dont une deuxième six mois avant la naissance de ma petite chérie à moi, il met un point d’honneur à tout me donner au fur et à mesure, les vêtements, les jouets…Il s’excuserait presque quand les six mois d’écart ne suffisent pas pour nous donner quelque chose ou quand la saisonnalité nous empêche d’utiliser les vêtements (mes nièces sont nées au solstice d’été toutes les deux, alors que ma fille est née quelques jours après le solstice d’hiver).

Mais ma règle de "je n’achèterai que des choses utiles/indispensables"…ça, c’était avant ! Avant la naissance. Car lorsque l'on devient parent, il se passe un phénomène étrange. Nos amis déjà parents nous en avaient parlé, mais tant qu’on n’y est pas nous-mêmes, on ne les croit pas. Une fois parents, on n’a plus envie de dépenser ou d’acheter des choses pour soi. Mais on a TRÈS envie (beaucoup plus qu’AVANT la naissance, quand on était bourré de grands principes) d’acheter et de dépenser pour notre petit bout. Et moi qui étais si bien partie, me voilà à expliquer à mon mari que le vide poches qui s’attache sur le lit à barreaux et qui permet de ranger des choses est INDISPENSABLE, après tout on ne sait jamais où ranger la tétine, la table à langer étant remplie de produits qui prennent toute la place !!!

Cependant, il faut préciser tout de même que certaines choses, auxquelles on n’aurait pas forcément pensé, sont au final bien utiles, tellement utiles en fait qu’elles en deviendraient indispensables…Petite liste exhaustive.

Le thermomètre/hygromètre
Et là vous vous dites : "un thermomètre ok…mais un hygro-quoi ?!". Je vous rassure, moi non plus je ne savais pas ce que c’était. Et quand mon frère m'en a parlé la première fois, j’ai pensé que je pourrais bien m’en passer. Erreur fatale ! La température conseillée pour un bébé est comprise entre 18 et 20 degrés, la marge d’erreur est donc minime. Alors à moins que vous ayez la technique du doigt mouillé…le thermomètre vous sera très utile (et vous évitera de vous demander ce qu'a votre enfant à pleurer alors qu’il a simplement trop chaud/froid !). Il sera d’ailleurs utile pour toutes les pièces où votre bébé sera amené à dormir, surtout les premiers mois, quand il passera les nuits avec vous dans votre chambre ou que vous l’installerez dans le salon à côté de vous dans la journée ! D'où l’importance de le prendre mobile (et non à fixer au mur). Pour notre part, nous avons opté pour celui de Babymoov, qui indique d’un seul coup d’œil la température au dixième de degré près et le taux d’humidité et dont l’écran peut s’illuminer (très pratique la nuit pour ne pas réveiller bébé).

Le thermomètre/hygromètre Babymoov

"Tout cela est bien beau mais l’hygrométrie dans tout ça ?", me direz-vous. Eh bien l’hygromètre permet de mesurer le taux d’humidité dans les pièces, qui doit idéalement  être compris entre 50% et 55%. Un taux inférieur à 30% est trop sec et peut provoquer des irritations pulmonaires. Il compliquera notamment la guérison de votre enfant en cas de rhino (astuce : étendre du linge humide dans la chambre, le taux d’humidité grimpera aussitôt !). A l’inverse, un taux supérieur à 65% a tendance à favoriser le développement microbien (allergie, infection...). Il reste néanmoins possible et recommandé en cas de forte toux infectieuse de monter jusqu'à 70%, sur une ou deux nuits : la chambre de bébé ressemblera à une forêt tropicale mais qu'importe, si ça lui permet de guérir plus vite, et de dormir surtout !

Qui a dit donc que le thermomètre/hygromètre était futile ? Pas moi en tout cas, lorsque ma fille, âgée d’une semaine, s’est retrouvée avec une rhino ! Note pour plus tard : toujours écouter son grand frère… ;-)

Très utile aussi : la poubelle à couches
Pourquoi une poubelle à couches et non juste une poubelle ? Parce que les fabricants de la poubelle Sangenic de Tommee Tippee ont pensé à votre odorat sensible, et ont imaginé un système qui empêche les fuites d’odeurs nauséabondes à chaque fois que l’on ouvre la poubelle pour jeter une couche. Car arrêtons là un mythe, les selles des bébés SENTENT MAUVAIS. Si, si. Y compris celles, ô combien magnifiques, de votre progéniture. Pour ma part j'attends toujours les selles parfaitement jaunes d’or qui ne sentent rien que l’on m’avait promis ? Une véritable arnaque ! Le summum étant lorsque votre enfant intolérant au lactose doit prendre du lait de riz (vous avez raison si vous pensez que ça sent le vécu).

Poubelle à couches Sangenic de Tommee Tippee

Avec une poubelle basique, au lieu de simplement vous débarrasser de l’odeur en jetant la couche dedans, vous humerez au passage les douces effluves de la vingtaine, que dis-je de la trentaine de couches (non non je n’exagère pas !) que vous aurez jetées les jours précédents. A 5 heures du matin, l’estomac vide et tiraillé par la faim (avant vous ne saviez pas que vous aviez déjà faim à cette heure-là, puisque vous dormiez ; mais ça, c’était avant), gare aux nausées… L’avantage de la poubelle à couches, c’est que son système de sac enferme chaque couche en la séparant des précédentes et des suivantes, ce qui permet qu’ABSOLUMENT AUCUNE ODEUR n'en sorte lorsqu'elle est ouverte. De plus, vous évitez ainsi d’avoir une odeur, comment dire… désagréable et stagnante dans la chambre de bébé !

Biberon, vous avez dit biberon ?
J'ai décidé d'allaiter ma fille. Mais voilà, lorsque l'on allaite, il faut dire ce qui est : il n’y a pas de pause pour la maman. Impossible de sortir plus de deux heures sans bébé, impossible de dormir plus de 4 heures de suite si bébé a faim... Au bout d’un mois, avec la petite fille très gloutonne qu’était la mienne, j’ai décidé de louer un tire-lait électrique en pharmacie. L'avantage ? Vous tirez votre lait, et c’est papa qui donne le biberon, ce qui vous laisse une marge de pause un peu plus longue !

Biberon Tommee Tippee

Mais un des autres avantages de l’allaitement était d’avoir pu remettre à plus tard la question du biberon… Je me suis donc retrouvée face à un dilemme : quel biberon prendre pour ma fille d’un mois habituée au sein ? Tous les sites internet vous incitent à la prudence : donner le biberon à un bébé allaité comporte le risque qu’il ne veuille plus prendre le sein. Info ou intox ? Toujours est-il que mon choix s'est porté au final sur les biberons Tommee Tippee qui ont été pensés pour nous aider, nous, les mères allaitantes, lorsqu'une pause s'avère nécessaire : leur tétine plus large rappelle la forme du mamelon et a été élaborée avec des experts de l’allaitement pour reproduire le mouvement naturel du sein pendant la tétée.

Avec eux, ma fille a pris le biberon sans problème, du premier coup, et sans jamais refuser pour autant le sein derrière. Après, chaque enfant est différent et cette expérience ne sera pas forcément récurrente avec un autre.

Kit naissance de biberons Tommee Tippee

Pour ma part, j’avais opté pour le kit naissance : deux biberons de taille différente (150 et 260), deux tétines débit lent pour le départ et deux tétines débit moyen à utiliser lorsque bébé grandit, une sucette 0-6 mois et un bavoir avec col absorbant qui s’attache avec des scratchs (personnellement je préfère les scratchs aux boutons pression, beaucoup plus pratiques) et qui remplit parfaitement son rôle.

Votre tranquillité n’a pas de prix… pour cela il y a le babyphone intelligent
Tous les amis qui ont été parents avant nous étaient unanimes : "vous verrez nous disaient-ils, au début vous ne dormirez plus, vous passerez votre temps à aller vérifier que bébé respire bien… Pensez à investir dans une veilleuse, une lampe torche ou dans une application qui fait de la lumière sur votre téléphone". Mais mon mari, lui, a trouvé mieux : le babyphone Angelcare ac1100.

Babyphone Angelcare ac1100

Il ne s’agit pas là d’un simple babyphone. Car grâce à des plaques positionnées sous le matelas de votre enfant qui détectent les mouvements, plus d’inquiétude : un pendule vous indique sur l’écran de l’unité parentale que la respiration de bébé est bien détectée. Si ce n’est plus le cas, une alarme stridente retentit au bout de 15 secondes. Stressant, mais efficace, vous êtes aussitôt réveillé !

Babyphone Angelcare ac1100

De plus, ce babyphone est équipé d’une caméra, avec la vision nocturne en infra rouge, ce qui vous permet de voir bébé sans qu’il ne vous voit, et surtout sans avoir besoin de rentrer dans sa chambre, au risque de le réveiller !

Enfin, il peut également faire veilleuse. Bien que le prix soit un peu élevé, il s’agit donc là d’un 4 en 1, et l'investissement vaut vraiment le coup, croyez-moi. Quand vous ne pouvez dormir que quelques heures d’affilée, vous êtes heureux de ne pas vous réveiller en sursaut toutes les 5 minutes de peur que bébé ne respire pas !

Conclusion ? 
Il y a l’avant naissance, et il y a l’après… Votre liste ne sera peut-être pas la même que la mienne, mais mon conseil c’est que l’anticipation a du bon, et qu’être confronté à la réalité peut aider pour des achats vraiment utiles !

27/02/2015

Dépassé...

3 semaines que je veux l'écrire cet article... Je l'ai écrit dans ma tête alors que je donnais un biberon, faisais une purée de 3 légumes et je ne sais plus quel poisson, changeait une couche, filais au parc, courais pour aller à l'école avec la poussette sous la pluie... Bref, vous l'aurez compris, tant de moments à y penser, mais aucun pour mettre l'idée sur le papier. Pardon, sur le blog.

Le titre vous dit tout. Je ne regrette rien, non, n'allez pas croire à un aveu, un recul. Juste, plein de mes innombrables défauts, je pensais avoir sauvé du lot une qualité : celle de l'organisation. Et bien non...

Pourtant c'était bien parti. Congé parental enclenché, je m'évertuais à sauver l'allaitement. J'écrivais un article sur l'après maternité. J’enchaînais les biberons serein et prenais même le temps d'un long tournage pour quelques minutes au 20H de France 2. Ma grande commençait à s'habituer à l'école, à devenir plus facile et à me laisser plus de temps pour souffler de nos bras de fer éreintants post 2nd bébé.

Puis la machine s'est enrayée. Petit à petit. Des vacances de noël éreintantes à voyager à travers la Pologne, le froid, des nuits qui se sont complètement déréglées à base de 25 réveils parfois... La fatigue qui me rattrape. Mon âge surement qui m'empêche de bien la gérer. 


Petit à petit je me suis mis à repousser des trucs au lendemain. Ce que je ne faisais JAMAIS ! Les mails ont commencé à s'accumuler. J'imagine qu'il y a 20 ans ça aurait été le courrier en retard digne d'un Gaston Lagaffe. Mais passons... Des déjeuners annulés faute de temps, des rvs divers et variés (administratifs, médicaux...) qui se cumulaient. Des gens à rappeler oubliés (pardon les gars).  Et on glisse petit à petit. Impossible d'aller aux partiels cette année. Et allez, 250 € de foutu en l'air comme si c'était le moment ! Pas le temps d'ouvrir les livres, d'apprendre, pas le temps de faire l'exposé (de toutes les façons je savais même pas qu'il y en avait un). Puis les nuits, les mêmes, pourries, interminables... Des lendemains où j'utilisais du coup chaque minute pour tenter de dormir. Sauf que je m'endors pas comme un nourrisson (la vieillesse encore et toujours surement). Et ça glisse : mails en retard, courrier, courses, cours, rvs.... Et ça y est, j'y étais, il a bien fallu me l'avouer : je me suis retrouvé DÉPASSÉ !

Le truc que je ne pensais pas possible en étant en congé parental. D'ailleurs, pourquoi ce truc s'appelle "congé" quand c'est tout le contraire : tu bosses toutes le journée, et le soir encore en fait, c'est comme si tu restais tard au bureau et qu'en plus ton boss te rappelle 15 fois dans la nuit pour finir un dossier.


Bref, le temps a filé. J'ai toujours pas repris pied. J'ai tout abandonné, y compris l'espoir d'y arriver. Je ne fais plus qu'une chose : m'occuper des filles. Au moins, ça je le fais pas trop mal. Enfin, je crois, j'en suis même plus sûr. J'en profite, je profite d'elles. Je suis parti seul avec elle en vacances pour tenter de souffler au grand air. Ma grande me scotche de jour en jour. Tellement gentille, tellement grande tout d'un coup ! Ma petite a ses phases (nombreuses) relouds. Mais elle a 8 mois alors c'est normal. Dans ma conception, un bébé c'est sympa jusque 5/6 mois. Puis c'est reloud. Puis ça a 2 ans et ça comprends enfin des trucs donc ça devient moins reloud. J'en suis pas encore là. Je me demande comment font ceux qui en ont 2 relouds. Voire 3. Voire 4. Voire plus. Non, en fait, plus c'est pas possible ou alors tu te drogues.

Là, je suis censé faire les valises. Mais j'avais besoin de vider la mienne de valise. Alors j'ai pris 5 minutes et je publie, très exceptionnellement, sans me relire. Parce que ça fait du bien. Au final, rien ne va mal, rien ne va bien. Je suis juste dépassé. Je fais, je refais, je dors et je recommence.


Mais parait qu'un jour ça s'arrête m'ont dit Cécile et Valérie. Alors je les relis, j'ai un sourire, un peu d'espoir, et je retourne à mes valises et mes biberons.

15/01/2015

2 mois de congé parental en graphiques... #concoursinside

Cela fait à présent un peu plus de 2 mois que je suis en congé parental. Dès le début, et contrairement à ce que je n'ai pas fait pour ma première fille, j'ai voulu tout noter : les couches, les biberons, les heures de sommeil... Sans oublier les vaccins, les fièvres, les médicaments donnés...

Oui, vous pouvez me traiter de psychopathe, ou me dire que ça ne sert à rien... Cependant, de mon coté, si j'ai fait ce choix, c'est que cela m'a servi. Sur certains points, ce recueil de données m'a été très utile. Sur d'autres, c'est pour le fun, voire pour le futile :-)

Pour recueillir ces données et les compiler, j'utilise l'application Baby Connect dont je vous avais déjà parlé ici. J'y reviendrai à la fin de cet article pour vous faire gagner 3 codes pour l'obtenir gratuitement.

Mais en ce qui concerne les données, voici ce que j'ai appris.

Tout d'abord, en ce qui concerne les couches. L'intérêt de le noter, au final, est double : surveiller le transit de bébé, et faire une estimation du coût de revient des couches sur une année. Voilà ce que cela donne sur 1 mois environ. La consommation est finalement assez régulière.

Capture d'écran de l'application Baby Connect

Ensuite, j'avais mesuré les temps de tétées au moment de l'allaitement mixte (matin et soir) pour voir si elle prenait assez au final de lait artificiel en complément. On voit bien la diminution notable avec le temps, qui va jusqu'à la fin de l'allaitement (6 mois et 1 semaine au total). Une difficulté (allaiter et travailler) dont nous avions conscience bien entendu.

Capture d'écran de l'application Baby Connect

Avec cela et en complément, j'ai mesuré le nombre de ml ingurgités par ma fille. Cela m'a permis au fur et à mesure de caler ses repas, et ses horaires. Chaque biberon est pris pour le moment à quelques minutes près, chaque jour à la même heure. C'est aussi un moyen mnémotechnique car cela me permet de voir quand j'ai donné le dernier biberon et si elle est susceptible d'avoir faim (oui j'oublie parfois, avec la fatigue :-).

Capture d'écran de l'application Baby Connect

Bien entendu, je note aussi depuis le début de la diversification les différentes purées/compotes avalées pour éviter notamment de cuisiner de manière trop redondante.

Et enfin, le plus important, les temps de sommeil ! Au final elle est très régulière et dort à peu près le même nombre d'heures sur 24h (entre 13 et 15h).

Capture d'écran de l'application Baby Connect

Par contre, et c'est bien là le problème, les moments sont assez hétérogènes ce qui veut dire qu'elle ne dort pas forcément la nuit du coup :-)

Pour voir (et vous souvenir !) de toutes les nuits pourries, des repas, voire la récurrence de certaines choses, vous pouvez mettre ces données en mode "agenda".

Capture d'écran de l'application Baby Connect

A noter que vous pouvez activer/désactiver les visuels en bas, pour ne voir par exemple que les temps de sommeil, et ainsi constater que vous n'avez pas eu une nuit complète pendant 3 semaines !

Il existe bien d'autres données que je compile aussi : la taille et son évolution (avec affichage des percentiles même si les données ne semblent pas être françaises), le poids, le tour de tête, les vaccins, les rv chez le médecin, les premières fois (se retourne, marche à 4 pattes, debout...). Vous pouvez inscrire plusieurs enfants bien entendu, et procéder ainsi à une comparaison entre le 1er et les autres (à titre informatif bien sûr :-).

Ces données sont également exportables en format .csv au cas où vous souhaiteriez les compiler pour un mémoire d'ingénieur ou de pédiatre par exemple :-)

Bref, si vous aimez les stats, que vous ne voulez pas oublier, que vous aimez les repères, les graphiques... et que cette application est susceptible de vous aider, je vous propose de vous faire gagner 3 codes pour l'obtenir, mais uniquement sur iphone/ipad (disponible sur Android mais pas possible de générer un code cadeau chez eux).

Pour cela, rien de plus simple. Laissez-moi un commentaire en m'indiquant quel type de données de votre enfant vous souhaiteriez collecter avant le 26 janvier à minuit. Je tirerai au sort 3 gagnants à qui je ferai parvenir leur code par courriel (pensez donc à utiliser un mail valable pour laisser vos commentaires).

19/12/2014

Que faire avec ses enfants quand il pleut le week-end ?

Cela fait un moment que je voulais écrire les quelques idées que j'ai eu pour occuper ma grande durant les longs et pluvieux weekends d'hiver.... Voici donc une petite sélection, que j'enrichirai au fur et à mesure, car les hivers se suivent et se ressemblent en général !

Le Kids Palace à Courbevoie (92)
Un espace de jeux intérieurs en mousse, un espace café pour les parents, un prix attractif, la possibilité d'organiser une anniversaire... Bref, ne cherchez plus ou passer votre samedi ou dimanche lorsque le temps est affreux et que votre ou vos bambins le sont également, c'est tout trouvé. Très accessible en voiture, le lieu l'est beaucoup moins en transports. Aucun souci pour se garer par contre.


Le personnel est très sympa et coté sécurité, ma casse-cou n'en est jamais ressorti avec plus d'une bosse :-) L'ensemble est à partir de 3 ans, mais vous pouvez y aller dès 2 ans à condition de suivre votre enfant dans le dédale et dans la piscine à balles donc :-) Le prix est à ce moment là adapté. Pour les tout petits, préférez le dimanche matin avant 11h, plus calme.

Dernière actualité, une structure dédiée aux moins de 3 ans, flambant neuve, vient d'être ouverte !
Désormais les tout petits ont aussi leur terre d'aventure au KIDS PALACE !!! (tarif = 7,50 €)

Kids Palace
8,5 € le matin / 10 € l'après-midi
Formule abonnement : 59 € pour 7 entrées


Les brunchs & Goûters de l’hôtel du Petit Collectionneur
Le luxe des hôtels parisiens est à présent accessible à tous ! La preuve en est avec le lancement par l'hôtel du petit collectionneur, situé à 2 pas du parc Monceau, depuis septembre dernier, des brunchs & goûters avec des ateliers thématiques !


Au programme : des gâteaux succulents, des bonbons, et des ateliers/animations thématiques ! Accessible en voiture et en transport sans aucun souci, vous pourrez vous y mettre bien au chaud dans un lieu magnifique. Bref, un interlude chaleureux et cosy dans l'hiver grisâtre...


Et si votre flemme est telle que même le déjeuner est un supplice, vous pourrez directement tester le brunch !

Hôtel du Petit Collectionneur
51 – 57, rue de Courcelles 75008 Paris
Tél : 01 58 36 67 00
Tarifs enfants 4 à 12 ans :
26 € menu enfant mercredi midi
15 € goûter mercredi 16h à 17h30
28 € brunch enfant dimanche de 12h30 à 15h00
40 € par enfant anniversaire les mercredis, samedis et dimanches
Le programme en 2015


L'aquarium de la porte Dorée
Quoi de plus fun que les poissons ? Ça détends, c'est calme, jolie, les couleurs sont apaisantes...


Situé à la porte dorée, peu accessible en voiture (galère pour se garer) mais très accessible en transports (en face du métro), vous pourrez y passer quelques heures à contempler les plus beaux poissons du monde. Un espace bar au rez de chaussée vous accueillera pour le goûter.


Aquarium de la porte Dorée
Au sein du Palais de la Porte Dorée
Entrée : 5 euros pour les adultes, gratuit pour les - de 4 ans

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