19/11/2013

Trouver un taxi avec siège bébé à Paris : une mission impossible ?

Article mis à jour le 19 novembre 2013

Lors de mon voyage durant l'été 2012, je me suis retrouvé à devoir rallier l'aéroport de Charles de Gaulle à celui d'Orly Ouest (à Paris pour ceux qui en doutaient), et ce, dans les 2 sens (à l'aller et au retour donc). Au passage, merci à Air France (mais surtout à edreams qui n'a pas assuré une cahuète pour le coup) de m'avoir vendu cette correspondance pourrie sans rien assumer.

Bref, toujours est-il que malgré plusieurs tentatives auprès des 2 opérateurs, et à moins de payer 600 € à chaque trajet (soit beaucoup trop cher, c'est évident !), j'ai du assumer le transfert, avec 3 valises, un sac à dos, un vanity, 1 énooooorrrrrrrrmmmmmme sac à langer, une poussette, et des trucs en vrac en veux tu en voilà, dans la canicule du mois d'aout. 

Certes, j'aurai pu prendre le RER, pour profiter du collé/serré des parisiens travailleurs du mois d'aout et des touristes en débardeurs, des bonnes odeurs du métro, et des tarifs tellement avantageux de la RATP (c'est ironique, je le précise). 

Red taxis

Mais là, comment vous dire : NON. J'ai déjà imposé 6 000 kms cet été à bébé, je ne sais combien d'heures de voiture, des heures d'attente à l'aéroport, une douche dans un lavabo de cet aéroport pourrave sans nurserie de CDG. Donc, pas moyen : ce serait taxi.

Mais là, voilà le hic : vas trouver un taxi à Paris, avec un siège bébé ! Car, ma puce ayant 14 mois, même si il y a une tolérance de la part des taxis parisiens, même si, comme s'évertue à me le répéter son grand-père "Comment on faisait nous, à notre époque, on n'avait rien, et bla, bla, bla...", je préférais tout de même avoir un véhicule équipé d'un siège bébé.

Et là, et bien figurez-vous que ce fut la lutte ! Plus de 24 heures de recherches pour trouver la perle rare, après de nombreuses requêtes sur Internet, sur les forums de parents, tous aussi désespérés que je l'étais...Comme quoi, tu te dis que dans la capitale de la France, ce sera facile ? Ben non en fait, de ce coté là, c'est plus facile dans les autres pays en fait :-)

Mais je m'égare. Donc, à l'arrivée, les compagnies classiques, c'est niet (ils te proposent juste d'amener ton siège bébé, super :-/), les G7 ont sorti un service je crois, mais ce n'est que le groupe 3 (réhausseur à partir de plus de 18 kgs si ma mémoire est bonne) ? J'espérais beaucoup de Uber, ce nouveau service top de chauffeur privé auquel j'ai déjà eu recours, mais la CM de l'époque m'avait indiqué qu'ils ne fournissaient pas ce genre de service (un gros manque je trouve au passage pour une société comme la leur, car Uber-bébé, ça le ferait bien :-)

Nouveau siège auto Kiddy Guardian Pro

La solution, au final, je l'ai trouvé via Paris Green Car, un service de taxis écolos auquel j’avais déjà eu recours. Ces derniers sont en cheville directe avec Paris Shuttle, qui lui, offre ce genre de service. Ainsi, j'ai pu, par email de l'étranger, obtenir un devis, effectuer ma réservation, et payer. Petite astuce : en passant par Paris Green Car, et en payant avec une Amex, vous obtiendrez une réduction de 10 %. Soit, en ce qui me concerne, à l'arrivée, un total de 100 € (au lieu de 110).

Le chauffeur m'attendait pancarte à la main à la sortie des bagages, fut très serviable, chargement rapide car emplacement réservé et très proche (pas comme la queue des taxis), chauffeur très aimable, voiture très confortable et siège bébé de qualité (pas un Fisher Price à 20 €).

Dernièrement, au mois de novembre 2013 donc, j'ai du avoir recours à nouveau à ce type de service. Ma fille étant plus âgée à présent, et la société Taxybabyseat ayant reçu un avis positif (pas un fake !) dans mes commentaires, je me suis donc lancé à la tester. Et là, je dois bien le souligner (après m'être méfié d'eux) qu'il n'y a pas grand chose à redire : un appel, un mail, 10 minutes plus tard c'était bouclé pour un tarif de 68 € (La Défense -> CDG en gros).

Le lendemain, à 6 heures tapantes, le chauffeur était à l'heure avec une Mercedes Viano (c'est immense !) : siège bébé quasi neuf, chauffeur aux petits soins, trajet agréable, conduite parfaite... Bref, rien à redire.

Donc, si je dois le refaire (encore !), je sais à présent où m'adresser entre ces 2 compagnies et je vous invite à en faire autant si vous êtes dans ce cas. Bien que, le secteur semblant tellement peu concurrentiel, que je me tâte presque à me lancer dedans :-) commence apparemment à se diversifier puisque de plus en plus de compagnies semblent s'y mettre. A suivre donc...

04/11/2013

Du chocolat au poivre !

Et non, vous ne lisez pas mal : du chocolat au poivre rose pour être précis. C'est le tout nouveau concept imaginé par la jeune société Newtree (créée en 2009). Une tablette de chocolat ou 12 carrés déclinés dans des saveurs incongrues, novatrices ou délicieusement classiques : gingembre, orange amère, cannelle, menthe ou encore lavande !

Chocolat Newtree

4 thématiques pour faire votre choix : sexy, cocoon, eternity ou tranquility. Le format est celui idéal d'une pause gourmande et incontournable pour offrir. Alliant qualités nutritionnelles, énergétiques, et riche en Omega 3, il constitue l'accompagnement parfait pour la pause thé ou café. Après, les goûts et les couleurs, c'est selon. Même si je suis satisfait d'avoir testé poivre rose, je reste peu convaincu de l'alliance. Alors que canelle ou menthe, je retente l'expérience quand vous voulez !

Chocolat Newtree

Pour en savoir plus : www.newtree.fr

30/10/2013

Concours cinéma : 4 lots de 2 place à gagner pour le film "Il était une forêt"

Et si vous pouviez assister avec vos enfants à la naissance... d'une forêt ? Cela vous tenterait-il ? Et bien c'est un peu ce qu'ont réussi à faire Luc Jacquet, réalisateur, et Francis Hallé, botaniste.

Lorsque les 2 compères se rencontrent pour la première fois en 2010, Francis Hallé décide d'emmener Luc Jaquet en Guyane pour lui faire découvrir cet univers incroyable que constitue la forêt tropicale. De cette rencontre et de ce voyage va naitre l'idée d'un film, concrétisé aujourd'hui avec "Il était une forêt".

Il était une forêt

Ce film synthétise ainsi une énorme somme de connaissances acquises tout au long des siècles passés : de la 1ère pousse d'arbre aux connections qui se feront entre le monde animal et végétal, ce ne sont pas moins de 7 siècles qui seront visités sous nos yeux.

A l'occasion prochaine de la sortie du film, et en partenariat avec Disney, je vous propose donc de gagner 4 lots de 2 places (donc 4 gagnants au total hein pour ceux qui ne suivent pas :-). Pour cela, rien de plus simple, il vous suffit de répondre à 2 petites questions par mail uniquement (concours(at)desperatehouseman.fr), à savoir :

- A quelle date exacte sortira en salles le film ?

- 5 livres sont associés à la sortie du film : 4 portent sur le film, un autre n'a rien à voir, quel est son titre ?

Rassurez-vous, pour trouver les réponses, pas besoin d'aller très loin, vous trouverez tout en cliquant ici !

Je fermerai le concours le 7 novembre. Je validerai chacune de vos participations par mail avec un numéro. Je procéderai ensuite au tirage au sort et afficherai les noms des gagnants en édit.

Bonne chance à tous !

Edit du 7 novembre 2013 :
Random a tiré au sort  et a sorti les numéros 13, 11, 4 et 9 (dans l'ordre :-) Bravo aux 4 gagnants, envoyez moi vos adresses postales que les places vous soient envoyées ;-)

01/10/2013

Un shopping de rentrée fait par un papa, ça donne quoi ?

Et oui, en cette rentrée, ayant été alitéE pendant presque 2 semaines et en convalescence le double, j'ai donc pris les choses en main sur ce point et indiqué à ma femme que, pour cette rentrée, ce serait moi qui m'occuperai du shopping vêtements de ma fille.

En cette rentrée, ma fille, ce garçon manqué, est rentrée en 3ème et dernière année de crèche, avant l'école. Il ne faut pas se leurrer, pour ceux qui connaissent la crèche, la 3ème année est un peu la pré-school (pré-école si vous préférez mais je trouve que ça sonnait mieux en anglais). Donc, en gros, pour ma pile électrique de fille, il me fallait des fringues solides, qui ne tachent pas trop, fonctionnelles et surtout pas roses (oui, j'aime pas trop le genré moi !). Exit également les robes, elle n'en met jamais et n'aime pas ça de toutes façons.

J'ai donc jeté de mon lit mon dévolu sur 3 enseignes : Vertbaudet, car si leurs meubles sont à ch..., ils se débrouillent pas trop mal pour le reste ; Natalys, car leurs fringues sont superbes et que je suis ambassadeur (donc super objectif :-) ; et enfin, Funkygiraffe car leurs fringues sont... funky (je me suis foulé là :-)

Bref, commençons par Vertbaudet. J'ai fait chez eux 3 choix. Tout d'abord, ma fille n'étant pas encore propre, la base de la base, ce sont les bodies. Bon, le problème, c'est que dans la plupart des magasins et quand ta fille taille déjà du 36 mois (ce qui est fréquent en fait, ce ne sont pas les enfants qui sont grands mais les fabricants qui ont gardé les tailles statistiques des années 20), tu as du mal à en trouver. Pour cela, les bodies Vertbaudet semblent encore faire l'affaire et les 3 manches longues que j'ai choisi devraient lui faire l'hiver sans soucis.

Body Vertbaudet

Ensuite, j'ai opté pour un jogging et un pantalon. Aucun souci pour le pantalon avec ce petit hibou décoratif que j'ai trouvé tout de suite à la bonne taille.

Pantalon Vertbaudet

Par contre, pour le jogging, le choix faisait encore partie de ceux qui m'agacent : un gris ou un rose ! Bref, j'ai donc pris le gris, qui conserve tout de même une touche de rose (histoire de....)

Jogging Vertbaudet 

Ensuite, direction avec mes béquilles et sous une pluie battante le magasin Natalys de Puteaux (92), assez bien situé et bien fait, comme vous pourrez le découvrir dans cette petite sélection.

Magasin Natalys à Puteaux (92)

Magasin Natalys à Puteaux (92)

Là, que de choix ! Il me fallait un manteau chaud pour l'hiver et grand. J'ai opté pour ce magnifique manteau gris (donc unisexe, yessssssss !), très chaud et très bien conçu. Après je ne vous cacherai pas qu'il faut vouloir/pouvoir être prêt à investir à 69 € dans un manteau, mais bon, pour affronter le froid polonais de cet hiver et en faire une véritable fille de l'est, il lui fallait bien ça :-) Personnellement, je reste très satisfait de cet achat.

Magasin Natalys à Puteaux (92)

J'ai également opté au rayon fille garçon pour un joli petit ensemble marin (une marinière quoi :-), avec un petit foulard assorti (que sa mère s'est empressé de lui piquer au final !).


Enfin, de retour sur mon lit, dernier petit shopping chez Funkygiraffe, avec un bodie que je trouve très sympa (et qui me rappelle l'Europe de l'est, allez savoir pourquoi :-) et un petit bavoir tout doux, thématique dinosaure, qui peut également servir d'accessoire de mode (petit foulard/bandeau décoratif).

Body et Bavoir Funky Girafe

Bon, la semaine suivante j'ai quand même fait en béquilles et pour conclure le vide grenier / brocante en bas de chez moi à Courbevoie où j'ai fait l'acquisition de 4 superbes pantalons en taille 3/4 ans pour la modique somme de.... 4 € :-) Il faut de tout pour faire un monde de la mode non ? :-)

13/09/2013

Apprendre à bébé à être propre : pour être sûr à 100% de TOUT RATER, suivez le guide :-)

Ma fille a eu 2 ans au mois de juin. Pour ceux qui ne le savent pas, la crèche et la propreté, c'est pas ça. Il ne faut pas trop compter sur eux pour aider votre enfant à être propre, et parfois même, elle vous le fera revenir en arrière. Emmener un enfant aux toilettes quand il y en a 10 qui jouent et que vous êtes la/le seul(e) adulte responsable dans la salle est parfois une question de sécurité plus qu'une question de mauvaise volonté.

A l'orée des vacances, nous avions donc d'un coté une petite fille de 2 ans passés qui avait déjà approché et laissé quelques cadeaux dans le pot, 4 semaines de vacances à la campagne, et pas de pression spéciale car l'école, ce ne sera que dans 1 an. Bref, tout était réuni pour réussir, au bout de ces 4 semaines à rendre notre fille propre et à dire au revoir aux couches pour de bon. Ce qui m'aurait permis de faire des économies, de virer la table à langer, d'arrêter de me casser le dos....


Mais comme vous l'aurez compris via ce titre, j'ai lamentablement échoué. Je vous rassure, je n'en fais pas tout un plat et je préfère en rire que d'en pleurer. Mais comme il n'y a pas de raisons que je sois le seul à en rire, je vous propose donc de partager ce retour d'expérience un peu particulier...

Tout avait bien commencé. Arrivés en Dordogne sous un soleil radieux, bénéficiant de plusieurs hectares de terrain, un pot jaune, des culottes, et des couches culottes Huggies d'apprentissage, nous étions prêts à tenter l'aventure. Hop, ni une, ni deux, little V. se retrouva dès le 1er matin, en culotte, sans couche, avec le pot pas trop loin pour lui expliquer que si elle avait envie, elle pouvait faire dedans. Aventureux mais pas trop, les couches culottes Huggies étaient mises pendant la sieste de manière à permettre un déshabillage rapide au réveil si l'envie lui prenait de poser ses fesses sur le trône de princesse que nous lui avions acheté récupéré dans le garage.


Après quelques accidents, little V. sembla comprendre qu'il fallait annoncer quand elle allait faire et à nous informer que bon, une culotte mouillée ce n'etait pas trop agréable. Plein d'espoirs nous étions donc au second jour de l'aventure...

Mais très vite, alors que nous pensions que cette "gêne" allait l'inciter à nous dire qu'elle avait envie, elle se mit à nous annoncer qu'elle faisait, en le faisant (je ne sais pas si je suis très clair ?). Un peu court donc pour nous permettre d'anticiper la mise en place du trône, à moins d'être Flash Gordon (ou Clark Kent de Smallville pour les plus jeunes).

Bref, nous pensions qu'au bout de quelques jours, cela viendrait. Mais l'effet attendu fut tout le contraire. Little V. du haut de ses 2 ans comprit que ces culottes constituaient en réalité simplement une nouvelle couche, et se mit donc à arrêter de nous dire qu'elle allait faire ! ! !

Au bout de quelques jours et devant notre insistance à lui enlever la culotte pour qu'elle fasse dans le pot où elle ne faisait jamais rien et restait parfois 15 minutes avant de se relever et d'aller faire, dans la culotte, 10 mètres plus loin, elle sembla avoir néanmoins compris une chose : on ne faisait pas dehors :-/

Ce fut le début du gros fail, puisqu'elle se mit donc très consciencieusement à faire dans la maison (et non dans le jardin), rentrant immédiatement si l'envie lui prenait de peur de salir le jardin. Bien entendu, toutes nos tentatives d'explications furent vaines. Elle revenait toujours fièrement nous annoncer qu'elle nous avait laissé un cadeau dans la maison.


Au bout de quelques jours, lassé de lui courir après, et surtout de m'être transformé en voyageur équipé d'un balai/serpillière et d'un seau en guise de sac à dos, je me résolu donc à changer de tactique.

Désormais, j'utiliserai les couches culottes Huggies et je suivrai le marqueur devant qui indique si l'enfant à uriné ou pas. Je lui présenterai le pot régulièrement après chaque sieste, le matin, et le soir.

Peine perdue ! Les couches Huggies d'apprentissage s'amenuisèrent comme peau de chagrin. Les quelques moments où je tentais de proposer le pot à ma fille rencontrèrent une opposition ferme et net. Et si par miracle, elle l’acceptait, ce n'était que pour, 30 secondes plus tard, s'en coiffer tel un chapeau à la mode qui la protégerait du soleil.

Utilisant mes dernières cartouches, j'investis pour la fin des vacances dans un réhausseur, me disant que l'idée de "faire comme les grands" lui plairait peut être plus. A part sa fermeté à l'installer elle-même et à l'enlever, rien de plus n'évolua. Les 4 semaines se finirent, et ma fille repartit à la crèche, en couche, sans même plus se plaindre lorsque cette dernière était pleine (ce qui n'était pas le cas avant !).


Je vous rassure tout de même, à aucun moment nous n'avons crié, grondé, insisté.... Nous retenterons l'expérience quand nous la sentirons plus prête, en espérant que ses camarades de la crèche qui commencent, eux, à être propres, l'influenceront un petit peu dans ce domaine :-)

04/09/2013

Adieu ! ou presque...

Non, non, rassurez-vous, je ne ferme pas mon blog, je ne quitte pas twitter... Il s'agit juste d'un livre que je viens de lire (car c'était les vacances et donc j'ai eu un peu de temps, pour une fois !).

J'écris très peu sur les livres que je lis en général, pour plusieurs raisons. La première, c'est que d'autres personnes le font beaucoup mieux que moi. La seconde, c'est parce qu'il faut bien le dire, depuis que je suis devenu papa, le temps que j'avais pour lire s'est drastiquement réduit. Enfin, cette année, j'ai surtout lu des trucs de sciences, rapport à ma reprise d'études, toussa...

Ce livre là, je ne l'ai pas acheté. Je l'ai reçu en exemplaire presse, par erreur, car il était en fait destiné à un pote mais comme il est parti vivre à Tahiti pour 4 ans, ben c'est moi qui l'ai reçu.

Bref, je vous raconte ma vie, mais pas le bouquin. Donc allons-y sur le pitch. Sam Elling est un informaticien brillant (un gros geek quoi !) mais toujours célibataire (étonnant !). Il décide donc de créer pour son employeur un algorithme capable d’accorder une personne avec son âme sœur. Si cette invention lui vaut d’être renvoyé (comment le site peut-il rester rentable s'il est infaillible ?), il lui permet de rencontrer l’amour de sa vie, Meredith


Jusque là, rien de super passionnant même si ça se lit bien. Mais continuons sans trop vous spoiler (je ne fais que vous décrypter la 4ème de couv je vous rassure).

Donc, lorsque la grand-mère de sa chérie meurt brutalement, Sam met au point un programme informatique qui permettrait à Meredith d’avoir une dernière conversation avec sa grand-mère. Exploitant toutes les correspondances (courriels, Facebook, Skype, SMS...) Sam élabore une simulation de la grand-mère sur ordinateur qui peut répondre aux mails, mais surtout, aux chats vidéo (Skype quoi). Comme si elle était encore de ce monde.

Bref, il montent leur boite, ça marche... Mais il va y avoir un retour de bâton.

Arrivé à un peu plus de la moitié du bouquin, je ne vous cacherai pas que je me suis demandé pourquoi je le lisais (même si il se lit facilement). Puis j'ai décidé de continuer, ne serait-ce que pour me dire que j'aurais ainsi réussi à lire 1 bouquin pendant les vacances (et un gros en plus, pas une bibliothèque rose !). Bon au final, j'en ai lu 2 d'ailleurs (1 et demi en fait).

Mais je dois dire que, curieusement, la seconde partie m'a plu. Car sous ce pitch assez rocambolesque, se cache au final une vérité possible qui nous touche tous : rester vivant "virtuellement" après notre propre mort ! Et au delà de ça, pouvoir continuer à converser avec nos proches et les être aimés. Très tentant lorsqu'il s'agit d'un enfant aussi, malheureusement....

Cette seconde partie du livre, plutôt bien écrite et posant les bonnes questions, m'a donc fait m'interroger sur le concept du deuil et notre rapport avec ce dernier au sein de la société actuelle. Car avec notre monde numérique, la vitesse à laquelle les choses vont, et les traces que nous laissons, toujours plus nombreuses chaque jour, le concept de deuil est d'ores et déjà un peu faussé par rapport à sa définition originelle. Ainsi, certaines pages facebook de personnes disparues servent déjà de mémorial, donnant l'impression que la personne est toujours là. Les comptes twitter s'arrêtent, mais les morts sont parfois toujours suivis même si on sait pourtant qu'ils ne sont plus là.

Et on finit alors par s'interroger finalement sur son propre rapport au deuil. Et si Re-pose (nom du logiciel inventé, ndlr) existait vraiment, se le procurerait-on ? Et ce dernier nous apporterait-il, au final, selon la situation, ce que nous désirons ?

En conclusion, et si vous ne savez pas quoi lire en ce moment, je vous conseille donc ce livre. Ce n'est pas le best seller du moment, mais il vous distraiera et vous invitera, peut être vous aussi, à une réflexion plus personnelle.

Voilà, c'était mon article "cul-culturel" du mois, vous pouvez reprendre une activité normale, et promis, mon prochain billet parlera à nouveau caca, pipi et couches. Ah, et si on se connait IRL et que vous voulez le lire, demandez le moi, je vous le passe gracieusement :-)

Adieu ! Ou presque...
De Laurie Frankel
356 pages
Editeur : Fleuve Noir (11 avril 2013)
A partir de 18,91 € sur Amazon.fr

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