30/10/2013

Concours cinéma : 4 lots de 2 place à gagner pour le film "Il était une forêt"

Et si vous pouviez assister avec vos enfants à la naissance... d'une forêt ? Cela vous tenterait-il ? Et bien c'est un peu ce qu'ont réussi à faire Luc Jacquet, réalisateur, et Francis Hallé, botaniste.

Lorsque les 2 compères se rencontrent pour la première fois en 2010, Francis Hallé décide d'emmener Luc Jaquet en Guyane pour lui faire découvrir cet univers incroyable que constitue la forêt tropicale. De cette rencontre et de ce voyage va naitre l'idée d'un film, concrétisé aujourd'hui avec "Il était une forêt".

Il était une forêt

Ce film synthétise ainsi une énorme somme de connaissances acquises tout au long des siècles passés : de la 1ère pousse d'arbre aux connections qui se feront entre le monde animal et végétal, ce ne sont pas moins de 7 siècles qui seront visités sous nos yeux.

A l'occasion prochaine de la sortie du film, et en partenariat avec Disney, je vous propose donc de gagner 4 lots de 2 places (donc 4 gagnants au total hein pour ceux qui ne suivent pas :-). Pour cela, rien de plus simple, il vous suffit de répondre à 2 petites questions par mail uniquement (concours(at)desperatehouseman.fr), à savoir :

- A quelle date exacte sortira en salles le film ?

- 5 livres sont associés à la sortie du film : 4 portent sur le film, un autre n'a rien à voir, quel est son titre ?

Rassurez-vous, pour trouver les réponses, pas besoin d'aller très loin, vous trouverez tout en cliquant ici !

Je fermerai le concours le 7 novembre. Je validerai chacune de vos participations par mail avec un numéro. Je procéderai ensuite au tirage au sort et afficherai les noms des gagnants en édit.

Bonne chance à tous !

Edit du 7 novembre 2013 :
Random a tiré au sort  et a sorti les numéros 13, 11, 4 et 9 (dans l'ordre :-) Bravo aux 4 gagnants, envoyez moi vos adresses postales que les places vous soient envoyées ;-)

01/10/2013

Un shopping de rentrée fait par un papa, ça donne quoi ?

Et oui, en cette rentrée, ayant été alitéE pendant presque 2 semaines et en convalescence le double, j'ai donc pris les choses en main sur ce point et indiqué à ma femme que, pour cette rentrée, ce serait moi qui m'occuperai du shopping vêtements de ma fille.

En cette rentrée, ma fille, ce garçon manqué, est rentrée en 3ème et dernière année de crèche, avant l'école. Il ne faut pas se leurrer, pour ceux qui connaissent la crèche, la 3ème année est un peu la pré-school (pré-école si vous préférez mais je trouve que ça sonnait mieux en anglais). Donc, en gros, pour ma pile électrique de fille, il me fallait des fringues solides, qui ne tachent pas trop, fonctionnelles et surtout pas roses (oui, j'aime pas trop le genré moi !). Exit également les robes, elle n'en met jamais et n'aime pas ça de toutes façons.

J'ai donc jeté de mon lit mon dévolu sur 3 enseignes : Vertbaudet, car si leurs meubles sont à ch..., ils se débrouillent pas trop mal pour le reste ; Natalys, car leurs fringues sont superbes et que je suis ambassadeur (donc super objectif :-) ; et enfin, Funkygiraffe car leurs fringues sont... funky (je me suis foulé là :-)

Bref, commençons par Vertbaudet. J'ai fait chez eux 3 choix. Tout d'abord, ma fille n'étant pas encore propre, la base de la base, ce sont les bodies. Bon, le problème, c'est que dans la plupart des magasins et quand ta fille taille déjà du 36 mois (ce qui est fréquent en fait, ce ne sont pas les enfants qui sont grands mais les fabricants qui ont gardé les tailles statistiques des années 20), tu as du mal à en trouver. Pour cela, les bodies Vertbaudet semblent encore faire l'affaire et les 3 manches longues que j'ai choisi devraient lui faire l'hiver sans soucis.

Body Vertbaudet

Ensuite, j'ai opté pour un jogging et un pantalon. Aucun souci pour le pantalon avec ce petit hibou décoratif que j'ai trouvé tout de suite à la bonne taille.

Pantalon Vertbaudet

Par contre, pour le jogging, le choix faisait encore partie de ceux qui m'agacent : un gris ou un rose ! Bref, j'ai donc pris le gris, qui conserve tout de même une touche de rose (histoire de....)

Jogging Vertbaudet 

Ensuite, direction avec mes béquilles et sous une pluie battante le magasin Natalys de Puteaux (92), assez bien situé et bien fait, comme vous pourrez le découvrir dans cette petite sélection.

Magasin Natalys à Puteaux (92)

Magasin Natalys à Puteaux (92)

Là, que de choix ! Il me fallait un manteau chaud pour l'hiver et grand. J'ai opté pour ce magnifique manteau gris (donc unisexe, yessssssss !), très chaud et très bien conçu. Après je ne vous cacherai pas qu'il faut vouloir/pouvoir être prêt à investir à 69 € dans un manteau, mais bon, pour affronter le froid polonais de cet hiver et en faire une véritable fille de l'est, il lui fallait bien ça :-) Personnellement, je reste très satisfait de cet achat.

Magasin Natalys à Puteaux (92)

J'ai également opté au rayon fille garçon pour un joli petit ensemble marin (une marinière quoi :-), avec un petit foulard assorti (que sa mère s'est empressé de lui piquer au final !).


Enfin, de retour sur mon lit, dernier petit shopping chez Funkygiraffe, avec un bodie que je trouve très sympa (et qui me rappelle l'Europe de l'est, allez savoir pourquoi :-) et un petit bavoir tout doux, thématique dinosaure, qui peut également servir d'accessoire de mode (petit foulard/bandeau décoratif).

Body et Bavoir Funky Girafe

Bon, la semaine suivante j'ai quand même fait en béquilles et pour conclure le vide grenier / brocante en bas de chez moi à Courbevoie où j'ai fait l'acquisition de 4 superbes pantalons en taille 3/4 ans pour la modique somme de.... 4 € :-) Il faut de tout pour faire un monde de la mode non ? :-)

13/09/2013

Apprendre à bébé à être propre : pour être sûr à 100% de TOUT RATER, suivez le guide :-)

Ma fille a eu 2 ans au mois de juin. Pour ceux qui ne le savent pas, la crèche et la propreté, c'est pas ça. Il ne faut pas trop compter sur eux pour aider votre enfant à être propre, et parfois même, elle vous le fera revenir en arrière. Emmener un enfant aux toilettes quand il y en a 10 qui jouent et que vous êtes la/le seul(e) adulte responsable dans la salle est parfois une question de sécurité plus qu'une question de mauvaise volonté.

A l'orée des vacances, nous avions donc d'un coté une petite fille de 2 ans passés qui avait déjà approché et laissé quelques cadeaux dans le pot, 4 semaines de vacances à la campagne, et pas de pression spéciale car l'école, ce ne sera que dans 1 an. Bref, tout était réuni pour réussir, au bout de ces 4 semaines à rendre notre fille propre et à dire au revoir aux couches pour de bon. Ce qui m'aurait permis de faire des économies, de virer la table à langer, d'arrêter de me casser le dos....


Mais comme vous l'aurez compris via ce titre, j'ai lamentablement échoué. Je vous rassure, je n'en fais pas tout un plat et je préfère en rire que d'en pleurer. Mais comme il n'y a pas de raisons que je sois le seul à en rire, je vous propose donc de partager ce retour d'expérience un peu particulier...

Tout avait bien commencé. Arrivés en Dordogne sous un soleil radieux, bénéficiant de plusieurs hectares de terrain, un pot jaune, des culottes, et des couches culottes Huggies d'apprentissage, nous étions prêts à tenter l'aventure. Hop, ni une, ni deux, little V. se retrouva dès le 1er matin, en culotte, sans couche, avec le pot pas trop loin pour lui expliquer que si elle avait envie, elle pouvait faire dedans. Aventureux mais pas trop, les couches culottes Huggies étaient mises pendant la sieste de manière à permettre un déshabillage rapide au réveil si l'envie lui prenait de poser ses fesses sur le trône de princesse que nous lui avions acheté récupéré dans le garage.


Après quelques accidents, little V. sembla comprendre qu'il fallait annoncer quand elle allait faire et à nous informer que bon, une culotte mouillée ce n'etait pas trop agréable. Plein d'espoirs nous étions donc au second jour de l'aventure...

Mais très vite, alors que nous pensions que cette "gêne" allait l'inciter à nous dire qu'elle avait envie, elle se mit à nous annoncer qu'elle faisait, en le faisant (je ne sais pas si je suis très clair ?). Un peu court donc pour nous permettre d'anticiper la mise en place du trône, à moins d'être Flash Gordon (ou Clark Kent de Smallville pour les plus jeunes).

Bref, nous pensions qu'au bout de quelques jours, cela viendrait. Mais l'effet attendu fut tout le contraire. Little V. du haut de ses 2 ans comprit que ces culottes constituaient en réalité simplement une nouvelle couche, et se mit donc à arrêter de nous dire qu'elle allait faire ! ! !

Au bout de quelques jours et devant notre insistance à lui enlever la culotte pour qu'elle fasse dans le pot où elle ne faisait jamais rien et restait parfois 15 minutes avant de se relever et d'aller faire, dans la culotte, 10 mètres plus loin, elle sembla avoir néanmoins compris une chose : on ne faisait pas dehors :-/

Ce fut le début du gros fail, puisqu'elle se mit donc très consciencieusement à faire dans la maison (et non dans le jardin), rentrant immédiatement si l'envie lui prenait de peur de salir le jardin. Bien entendu, toutes nos tentatives d'explications furent vaines. Elle revenait toujours fièrement nous annoncer qu'elle nous avait laissé un cadeau dans la maison.


Au bout de quelques jours, lassé de lui courir après, et surtout de m'être transformé en voyageur équipé d'un balai/serpillière et d'un seau en guise de sac à dos, je me résolu donc à changer de tactique.

Désormais, j'utiliserai les couches culottes Huggies et je suivrai le marqueur devant qui indique si l'enfant à uriné ou pas. Je lui présenterai le pot régulièrement après chaque sieste, le matin, et le soir.

Peine perdue ! Les couches Huggies d'apprentissage s'amenuisèrent comme peau de chagrin. Les quelques moments où je tentais de proposer le pot à ma fille rencontrèrent une opposition ferme et net. Et si par miracle, elle l’acceptait, ce n'était que pour, 30 secondes plus tard, s'en coiffer tel un chapeau à la mode qui la protégerait du soleil.

Utilisant mes dernières cartouches, j'investis pour la fin des vacances dans un réhausseur, me disant que l'idée de "faire comme les grands" lui plairait peut être plus. A part sa fermeté à l'installer elle-même et à l'enlever, rien de plus n'évolua. Les 4 semaines se finirent, et ma fille repartit à la crèche, en couche, sans même plus se plaindre lorsque cette dernière était pleine (ce qui n'était pas le cas avant !).


Je vous rassure tout de même, à aucun moment nous n'avons crié, grondé, insisté.... Nous retenterons l'expérience quand nous la sentirons plus prête, en espérant que ses camarades de la crèche qui commencent, eux, à être propres, l'influenceront un petit peu dans ce domaine :-)

04/09/2013

Adieu ! ou presque...

Non, non, rassurez-vous, je ne ferme pas mon blog, je ne quitte pas twitter... Il s'agit juste d'un livre que je viens de lire (car c'était les vacances et donc j'ai eu un peu de temps, pour une fois !).

J'écris très peu sur les livres que je lis en général, pour plusieurs raisons. La première, c'est que d'autres personnes le font beaucoup mieux que moi. La seconde, c'est parce qu'il faut bien le dire, depuis que je suis devenu papa, le temps que j'avais pour lire s'est drastiquement réduit. Enfin, cette année, j'ai surtout lu des trucs de sciences, rapport à ma reprise d'études, toussa...

Ce livre là, je ne l'ai pas acheté. Je l'ai reçu en exemplaire presse, par erreur, car il était en fait destiné à un pote mais comme il est parti vivre à Tahiti pour 4 ans, ben c'est moi qui l'ai reçu.

Bref, je vous raconte ma vie, mais pas le bouquin. Donc allons-y sur le pitch. Sam Elling est un informaticien brillant (un gros geek quoi !) mais toujours célibataire (étonnant !). Il décide donc de créer pour son employeur un algorithme capable d’accorder une personne avec son âme sœur. Si cette invention lui vaut d’être renvoyé (comment le site peut-il rester rentable s'il est infaillible ?), il lui permet de rencontrer l’amour de sa vie, Meredith


Jusque là, rien de super passionnant même si ça se lit bien. Mais continuons sans trop vous spoiler (je ne fais que vous décrypter la 4ème de couv je vous rassure).

Donc, lorsque la grand-mère de sa chérie meurt brutalement, Sam met au point un programme informatique qui permettrait à Meredith d’avoir une dernière conversation avec sa grand-mère. Exploitant toutes les correspondances (courriels, Facebook, Skype, SMS...) Sam élabore une simulation de la grand-mère sur ordinateur qui peut répondre aux mails, mais surtout, aux chats vidéo (Skype quoi). Comme si elle était encore de ce monde.

Bref, il montent leur boite, ça marche... Mais il va y avoir un retour de bâton.

Arrivé à un peu plus de la moitié du bouquin, je ne vous cacherai pas que je me suis demandé pourquoi je le lisais (même si il se lit facilement). Puis j'ai décidé de continuer, ne serait-ce que pour me dire que j'aurais ainsi réussi à lire 1 bouquin pendant les vacances (et un gros en plus, pas une bibliothèque rose !). Bon au final, j'en ai lu 2 d'ailleurs (1 et demi en fait).

Mais je dois dire que, curieusement, la seconde partie m'a plu. Car sous ce pitch assez rocambolesque, se cache au final une vérité possible qui nous touche tous : rester vivant "virtuellement" après notre propre mort ! Et au delà de ça, pouvoir continuer à converser avec nos proches et les être aimés. Très tentant lorsqu'il s'agit d'un enfant aussi, malheureusement....

Cette seconde partie du livre, plutôt bien écrite et posant les bonnes questions, m'a donc fait m'interroger sur le concept du deuil et notre rapport avec ce dernier au sein de la société actuelle. Car avec notre monde numérique, la vitesse à laquelle les choses vont, et les traces que nous laissons, toujours plus nombreuses chaque jour, le concept de deuil est d'ores et déjà un peu faussé par rapport à sa définition originelle. Ainsi, certaines pages facebook de personnes disparues servent déjà de mémorial, donnant l'impression que la personne est toujours là. Les comptes twitter s'arrêtent, mais les morts sont parfois toujours suivis même si on sait pourtant qu'ils ne sont plus là.

Et on finit alors par s'interroger finalement sur son propre rapport au deuil. Et si Re-pose (nom du logiciel inventé, ndlr) existait vraiment, se le procurerait-on ? Et ce dernier nous apporterait-il, au final, selon la situation, ce que nous désirons ?

En conclusion, et si vous ne savez pas quoi lire en ce moment, je vous conseille donc ce livre. Ce n'est pas le best seller du moment, mais il vous distraiera et vous invitera, peut être vous aussi, à une réflexion plus personnelle.

Voilà, c'était mon article "cul-culturel" du mois, vous pouvez reprendre une activité normale, et promis, mon prochain billet parlera à nouveau caca, pipi et couches. Ah, et si on se connait IRL et que vous voulez le lire, demandez le moi, je vous le passe gracieusement :-)

Adieu ! Ou presque...
De Laurie Frankel
356 pages
Editeur : Fleuve Noir (11 avril 2013)
A partir de 18,91 € sur Amazon.fr

A partir de 13,99 € en version Kindle

31/07/2013

Le fléau des bébés : les piqures de moustique

Lorsque vous faites un enfant, vous lui transmettez vos gênes (ou alors c'est le facteur qui lui transmet ses gênes, mais dans tous les cas, il reçoit bien ceux d'un de vous 2). Je ne sais pas si le facteur est allergique aux moustiques, mais en tout cas, ma femme l'est. Et apparemment, l'hérédité est (malheureusement) passée chez ma fille de ce coté là.

Du coup, depuis sa naissance, la période estivale constitue un réel problème dans la gestion et la prévention des piqures de moustiques. Car il faut bien vous le montrer, lorsque ma fille se faisait piquer au début, ça ressemblait vite à ça.

Piqure de moustique 
Ou à ça, si j'avais de la chance...

 Piqûres de moustique : allergie ! 
Bref, il m'a donc fallu prendre le problème à bras le corps, m'étant rendu compte que j'étais incapable, même avec la meilleure volonté du monde, d'exterminer tous les moustiques dans un rayon de 5 kms à la ronde.

Le problème, c'est qu'avec un bébé ou un jeune enfant, la prévention s'avère vite compliquée. Tout comme l'administration de crèmes, pommades et autres médicaments.

J'ai donc du faire pas mal de recherches, et trouver, petit à petit, des solutions pour essayer d'éviter que ce genre de situation ne se reproduise. Je vais tacher de les partager avec vous, car croyez-moi, finir chez le pédiatre à chaque fois, ce n'est pas top du tout ! ! !

 Piqûres de moustique : allergie !

Prévention :
Pour prévenir les piqures de moustiques en été ou sous les tropiques, ces derniers attaquant principalement le soir et la nuit, j'ai donc adopté des vêtements longs à tissu léger le soir pour ma fille, ainsi qu'un anti-moustique à base de lingettes 100% bio, avec donc peu de produits nocifs et toxiques pour elle. Et à mon grande étonnement, leur efficacité s'est avérée redoutable. Il existe d'autres formats dans cette gamme de produits appelée MoustiCare, tous 100% naturels et fabriqués en France, à Amiens. La plupart sont commercialisés en pharmacie, parapharmacie et magasins Bio. Je ne vous cacherai pas avoir été très surpris par leur efficacité, moi qui était pourtant bio-sceptique sur ce coup là (et non, je n'ai pas de stocks options dans la boite :-)/ Dans tous les cas, n'oubliez pas que ces répulsifs anti-moustiques ne sont adaptés que pour l'enfant à partir de l'âge de 6 mois.

En plus de cet anti-moustique naturel, la nuit, et tant qu'elle est encore dans un lit bébé (ce qui n'est plus le cas qu'en vacances), j'ai également investi dans une moustiquaire imprégnée, mais qui finalement sert beaucoup plus comme barrière naturelle, la durée de vie du produit d'imprégnation dépassant rarement, au final, le mois. Rien ne vous empêche de chercher un produit similaire sans imprégnation, j'ai juste apprécié le format élastique qui la rend facile à mettre et à enlever sur le lit parapluie/bébé.

Je branche également tous les soirs une lampe à ultrasons de la marque Babysun qui fait aussi veilleuse. son efficacité s'est révélée assez bonne, malgré une lumière un peu forte que je suis obligé en général de masquer. Pas de risque de surchauffe par contre, puisque la veilleuse est une LED.

Certains médecins prônent également un renforcement en... vitamine B ! Oui, vous avez bien lu, car parait-il, à la sudation (hmm, j'envoie du rêve...), cela vous créera alors une odeur répulsive pour les moustiques. Je n'y ai personnellement pas eu recours pour ma fille, mais vous pouvez toujours favoriser chez votre enfant un régime un peu plus riche en vitamines B (sans devenir excesif non plus). Pour l'anecdote, et si vous cherchez un remède (et une excuse !) naturel pour vous en tant qu'adulte : le houblon contient de la vitamine B, donc... buvez de la bière ;-)


Soigner les piqures :
Les gens ont tendance à l'oublier, mais finalement, ce qui crée une infection par les piqures de moustiques, ce sont très souvent les différents microbes apportés et déposé par le moustique lors de sa piqure. C'est pourquoi une désinfection immédiate, puis ensuite fréquente et régulière pendant 48h à base de biseptine par exemple, peut potentiellement vous éviter dans 90% des cas une surinfection.

Les crèmes :
Là encore, il ne faut pas mettre n'importe quel crème sur la peau fragile de vos enfants. Je déconseille fortement (avis médical de 2 médecins dont un pédiatre) les crèmes homéopathiques en vente libre, qui contiennent divers produits dont de l'alcool et peuvent favoriser une réaction allergique chez un bébé ou un jeune enfant.

De mon coté, mon médecin m'a prescrit de la Nérisone (dermocorticoïde), qui s'avère grandement efficace chez ma fille. Lors de ses réactions, ma pédiatre m'avait prescrit une crème du même style : de la Locapred

Dans tous les cas, et à ce niveau là, ces crèmes sont données uniquement sur ordonnance et nécessiteront un avis médical de votre médecin traitant ou pédiatre. Car ce sont des crèmes à base de cortisone : elles ne soignent pas l'infection mais la réaction inflammatoire liée à la piqure (et sont donc fortement contre indiquées en cas d'infection, merci à @docemma pour la précision scientifique et médicale). Ne les administrez donc pas sans avis médical ! Par contre, cela ne coute rien de vous en faire prescrire après avis de votre médecin, et discussion autour des allergies de votre enfant, pour en avoir sous la main au cas où (ce qui est mon cas).

Traitement de choc :
Enfin, et malheureusement, quand tous ces gestes de prévention n'ont pas payé, que les premiers soins ont échoué et que vous constatez que la piqure au bout de 48h ne diminue pas, mais au contraire gonfle, gêne votre enfant et (parfois) provoque de la fièvre, allez consulter directement. Le médecin vous donnera sans doute un antihistaminique adapté, voire des antibiotiques et de la cortisone (Celesten) si les piqures sont situées à des endroits stratégiques (cou, oeil...)

Enfin, si vous voyagez avec bébé dans des pays à risques, et que votre enfant a montré des signes d'allergie, n'hésitez pas à aller consulter votre médecin avant de partir et à lui demander conseil. N'oubliez pas que les moustiques sont porteurs de nombreuses maladies, même en Europe, ou par exemple le Paludisme a fait son grand retour en Grèce, sans être "importé". Dans les départements d'outre-mer, le Chikungunya et la Dengue sont également légions. N'attendez donc pas pour consulter si vous rentrez dans la case "risques".

Sur ce, je vous souhaite de bonnes vacances tout de même :-) !

PS : Ces exemples sont des traitements utilisés par moi spécifiquement et donnés à titre indicatifs et de partage d'expérience. Ils sont prescrits par plusieurs médecins et regroupent leurs avis et conseils. Ils ne sont pas systématiquement applicables à n'importe quel autre enfant, à partir du moment où il y a traitement médical. Seul votre médecin traitant pourra vous conseiller pleinement.

23/07/2013

Article invité : contre la fermeture de la maternité des Lilas (93) !

Cela fait un petit moment que j'échange sur l'idée avec quelques personnes de mon entourage non blogueurs/blogueuses qui ont parfois envie d'écrire de temps en temps, mais ne disposent pas d'assez de temps ou d'espace d'expression dédié. Je me lance donc aujourd'hui en laissant la parole à Inès D., maman d'un petit garçon de 4 ans, et bientôt d'un(e) second(e) d'ici quelques semaines. Car le sujet, vous le comprendrez à la lecture de son article, me touche particulièrement, et ce pour 2 raisons que je vous laisse découvrir...

D'un coté, le gouvernement lance l’expérimentation de maisons de naissance, ce qui satisfera de nombreuses demandes de futurs parents mais nécessitera un investissement financier non négligeable. De l'autre, on menace de fermeture une structure hospitalière existante et répondant justement à la fois au besoin d'intimité et de sécurité médicale lors de l'accouchement, la maternité des Lilas, au motif de financements insuffisants.

Alors voilà, ces choix laissent quelque peu perplexe et invitent à réaction...

La maternité des Lilas fait partie de ces lieux rares où les jeunes parents sont invités à être acteurs de leur accouchement, où rien n'est imposé (sauf impératif médical évidemment), où le projet de naissance ne reste pas lettre morte, où l'on peut changer d'avis. En résumé, un lieu d'écoute et d'accompagnement.

Cet hôpital dispose d'un personnel motivé, compétent, humain. Un personnel qui croyait avoir remporté la bataille pour le maintien de leur lieu de travail et qui doit combattre à nouveau, non pas pour eux mais pour la liberté de choisir des femmes et des futurs parents.

Chambre de bébé

On est aux Lilas, en Seine St Denis (93), aux portes de Paris. Aux Lilas, mais pourtant déjà bien loin des grosses structures parisiennes, où l'accouchement ressemble parfois davantage à un acte médical banalisé plus qu'à ce moment unique et naturel.

Aux Lilas, le père a toute sa place. Il est invité à participer à la préparation à l'accouchement, et se voit offrir un lieu privilégié d'expression et d'échange dans le cadre des groupes de parole des pères mis en place à l'initiative du Docteur Gérard Strouck.

J'ai la chance d'accoucher prochainement aux Lilas et j'aimerais que d'autres couples puissent également disposer de cette chance. Merci à Sébastien, alias Desperate Houseman (qui est né dans cette maternité des Lilas d'ailleurs !) de m'avoir permis de m'exprimer sur ce sujet qui me tient à cœur.

Et merci à vous lecteurs/lectrices qui voudrez bien prendre 5 minutes de votre temps (ôh combien précieux si vous êtes parents notamment !) pour signer cette pétition.

Site internet : La maternité des Lilas vivra
Site pour signer la pétition

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