04/09/2013

Adieu ! ou presque...

Non, non, rassurez-vous, je ne ferme pas mon blog, je ne quitte pas twitter... Il s'agit juste d'un livre que je viens de lire (car c'était les vacances et donc j'ai eu un peu de temps, pour une fois !).

J'écris très peu sur les livres que je lis en général, pour plusieurs raisons. La première, c'est que d'autres personnes le font beaucoup mieux que moi. La seconde, c'est parce qu'il faut bien le dire, depuis que je suis devenu papa, le temps que j'avais pour lire s'est drastiquement réduit. Enfin, cette année, j'ai surtout lu des trucs de sciences, rapport à ma reprise d'études, toussa...

Ce livre là, je ne l'ai pas acheté. Je l'ai reçu en exemplaire presse, par erreur, car il était en fait destiné à un pote mais comme il est parti vivre à Tahiti pour 4 ans, ben c'est moi qui l'ai reçu.

Bref, je vous raconte ma vie, mais pas le bouquin. Donc allons-y sur le pitch. Sam Elling est un informaticien brillant (un gros geek quoi !) mais toujours célibataire (étonnant !). Il décide donc de créer pour son employeur un algorithme capable d’accorder une personne avec son âme sœur. Si cette invention lui vaut d’être renvoyé (comment le site peut-il rester rentable s'il est infaillible ?), il lui permet de rencontrer l’amour de sa vie, Meredith


Jusque là, rien de super passionnant même si ça se lit bien. Mais continuons sans trop vous spoiler (je ne fais que vous décrypter la 4ème de couv je vous rassure).

Donc, lorsque la grand-mère de sa chérie meurt brutalement, Sam met au point un programme informatique qui permettrait à Meredith d’avoir une dernière conversation avec sa grand-mère. Exploitant toutes les correspondances (courriels, Facebook, Skype, SMS...) Sam élabore une simulation de la grand-mère sur ordinateur qui peut répondre aux mails, mais surtout, aux chats vidéo (Skype quoi). Comme si elle était encore de ce monde.

Bref, il montent leur boite, ça marche... Mais il va y avoir un retour de bâton.

Arrivé à un peu plus de la moitié du bouquin, je ne vous cacherai pas que je me suis demandé pourquoi je le lisais (même si il se lit facilement). Puis j'ai décidé de continuer, ne serait-ce que pour me dire que j'aurais ainsi réussi à lire 1 bouquin pendant les vacances (et un gros en plus, pas une bibliothèque rose !). Bon au final, j'en ai lu 2 d'ailleurs (1 et demi en fait).

Mais je dois dire que, curieusement, la seconde partie m'a plu. Car sous ce pitch assez rocambolesque, se cache au final une vérité possible qui nous touche tous : rester vivant "virtuellement" après notre propre mort ! Et au delà de ça, pouvoir continuer à converser avec nos proches et les être aimés. Très tentant lorsqu'il s'agit d'un enfant aussi, malheureusement....

Cette seconde partie du livre, plutôt bien écrite et posant les bonnes questions, m'a donc fait m'interroger sur le concept du deuil et notre rapport avec ce dernier au sein de la société actuelle. Car avec notre monde numérique, la vitesse à laquelle les choses vont, et les traces que nous laissons, toujours plus nombreuses chaque jour, le concept de deuil est d'ores et déjà un peu faussé par rapport à sa définition originelle. Ainsi, certaines pages facebook de personnes disparues servent déjà de mémorial, donnant l'impression que la personne est toujours là. Les comptes twitter s'arrêtent, mais les morts sont parfois toujours suivis même si on sait pourtant qu'ils ne sont plus là.

Et on finit alors par s'interroger finalement sur son propre rapport au deuil. Et si Re-pose (nom du logiciel inventé, ndlr) existait vraiment, se le procurerait-on ? Et ce dernier nous apporterait-il, au final, selon la situation, ce que nous désirons ?

En conclusion, et si vous ne savez pas quoi lire en ce moment, je vous conseille donc ce livre. Ce n'est pas le best seller du moment, mais il vous distraiera et vous invitera, peut être vous aussi, à une réflexion plus personnelle.

Voilà, c'était mon article "cul-culturel" du mois, vous pouvez reprendre une activité normale, et promis, mon prochain billet parlera à nouveau caca, pipi et couches. Ah, et si on se connait IRL et que vous voulez le lire, demandez le moi, je vous le passe gracieusement :-)

Adieu ! Ou presque...
De Laurie Frankel
356 pages
Editeur : Fleuve Noir (11 avril 2013)
A partir de 18,91 € sur Amazon.fr

A partir de 13,99 € en version Kindle

31/07/2013

Le fléau des bébés : les piqures de moustique

Lorsque vous faites un enfant, vous lui transmettez vos gênes (ou alors c'est le facteur qui lui transmet ses gênes, mais dans tous les cas, il reçoit bien ceux d'un de vous 2). Je ne sais pas si le facteur est allergique aux moustiques, mais en tout cas, ma femme l'est. Et apparemment, l'hérédité est (malheureusement) passée chez ma fille de ce coté là.

Du coup, depuis sa naissance, la période estivale constitue un réel problème dans la gestion et la prévention des piqures de moustiques. Car il faut bien vous le montrer, lorsque ma fille se faisait piquer au début, ça ressemblait vite à ça.

Piqure de moustique 
Ou à ça, si j'avais de la chance...

 Piqûres de moustique : allergie ! 
Bref, il m'a donc fallu prendre le problème à bras le corps, m'étant rendu compte que j'étais incapable, même avec la meilleure volonté du monde, d'exterminer tous les moustiques dans un rayon de 5 kms à la ronde.

Le problème, c'est qu'avec un bébé ou un jeune enfant, la prévention s'avère vite compliquée. Tout comme l'administration de crèmes, pommades et autres médicaments.

J'ai donc du faire pas mal de recherches, et trouver, petit à petit, des solutions pour essayer d'éviter que ce genre de situation ne se reproduise. Je vais tacher de les partager avec vous, car croyez-moi, finir chez le pédiatre à chaque fois, ce n'est pas top du tout ! ! !

 Piqûres de moustique : allergie !

Prévention :
Pour prévenir les piqures de moustiques en été ou sous les tropiques, ces derniers attaquant principalement le soir et la nuit, j'ai donc adopté des vêtements longs à tissu léger le soir pour ma fille, ainsi qu'un anti-moustique à base de lingettes 100% bio, avec donc peu de produits nocifs et toxiques pour elle. Et à mon grande étonnement, leur efficacité s'est avérée redoutable. Il existe d'autres formats dans cette gamme de produits appelée MoustiCare, tous 100% naturels et fabriqués en France, à Amiens. La plupart sont commercialisés en pharmacie, parapharmacie et magasins Bio. Je ne vous cacherai pas avoir été très surpris par leur efficacité, moi qui était pourtant bio-sceptique sur ce coup là (et non, je n'ai pas de stocks options dans la boite :-)/ Dans tous les cas, n'oubliez pas que ces répulsifs anti-moustiques ne sont adaptés que pour l'enfant à partir de l'âge de 6 mois.

En plus de cet anti-moustique naturel, la nuit, et tant qu'elle est encore dans un lit bébé (ce qui n'est plus le cas qu'en vacances), j'ai également investi dans une moustiquaire imprégnée, mais qui finalement sert beaucoup plus comme barrière naturelle, la durée de vie du produit d'imprégnation dépassant rarement, au final, le mois. Rien ne vous empêche de chercher un produit similaire sans imprégnation, j'ai juste apprécié le format élastique qui la rend facile à mettre et à enlever sur le lit parapluie/bébé.

Je branche également tous les soirs une lampe à ultrasons de la marque Babysun qui fait aussi veilleuse. son efficacité s'est révélée assez bonne, malgré une lumière un peu forte que je suis obligé en général de masquer. Pas de risque de surchauffe par contre, puisque la veilleuse est une LED.

Certains médecins prônent également un renforcement en... vitamine B ! Oui, vous avez bien lu, car parait-il, à la sudation (hmm, j'envoie du rêve...), cela vous créera alors une odeur répulsive pour les moustiques. Je n'y ai personnellement pas eu recours pour ma fille, mais vous pouvez toujours favoriser chez votre enfant un régime un peu plus riche en vitamines B (sans devenir excesif non plus). Pour l'anecdote, et si vous cherchez un remède (et une excuse !) naturel pour vous en tant qu'adulte : le houblon contient de la vitamine B, donc... buvez de la bière ;-)


Soigner les piqures :
Les gens ont tendance à l'oublier, mais finalement, ce qui crée une infection par les piqures de moustiques, ce sont très souvent les différents microbes apportés et déposé par le moustique lors de sa piqure. C'est pourquoi une désinfection immédiate, puis ensuite fréquente et régulière pendant 48h à base de biseptine par exemple, peut potentiellement vous éviter dans 90% des cas une surinfection.

Les crèmes :
Là encore, il ne faut pas mettre n'importe quel crème sur la peau fragile de vos enfants. Je déconseille fortement (avis médical de 2 médecins dont un pédiatre) les crèmes homéopathiques en vente libre, qui contiennent divers produits dont de l'alcool et peuvent favoriser une réaction allergique chez un bébé ou un jeune enfant.

De mon coté, mon médecin m'a prescrit de la Nérisone (dermocorticoïde), qui s'avère grandement efficace chez ma fille. Lors de ses réactions, ma pédiatre m'avait prescrit une crème du même style : de la Locapred

Dans tous les cas, et à ce niveau là, ces crèmes sont données uniquement sur ordonnance et nécessiteront un avis médical de votre médecin traitant ou pédiatre. Car ce sont des crèmes à base de cortisone : elles ne soignent pas l'infection mais la réaction inflammatoire liée à la piqure (et sont donc fortement contre indiquées en cas d'infection, merci à @docemma pour la précision scientifique et médicale). Ne les administrez donc pas sans avis médical ! Par contre, cela ne coute rien de vous en faire prescrire après avis de votre médecin, et discussion autour des allergies de votre enfant, pour en avoir sous la main au cas où (ce qui est mon cas).

Traitement de choc :
Enfin, et malheureusement, quand tous ces gestes de prévention n'ont pas payé, que les premiers soins ont échoué et que vous constatez que la piqure au bout de 48h ne diminue pas, mais au contraire gonfle, gêne votre enfant et (parfois) provoque de la fièvre, allez consulter directement. Le médecin vous donnera sans doute un antihistaminique adapté, voire des antibiotiques et de la cortisone (Celesten) si les piqures sont situées à des endroits stratégiques (cou, oeil...)

Enfin, si vous voyagez avec bébé dans des pays à risques, et que votre enfant a montré des signes d'allergie, n'hésitez pas à aller consulter votre médecin avant de partir et à lui demander conseil. N'oubliez pas que les moustiques sont porteurs de nombreuses maladies, même en Europe, ou par exemple le Paludisme a fait son grand retour en Grèce, sans être "importé". Dans les départements d'outre-mer, le Chikungunya et la Dengue sont également légions. N'attendez donc pas pour consulter si vous rentrez dans la case "risques".

Sur ce, je vous souhaite de bonnes vacances tout de même :-) !

PS : Ces exemples sont des traitements utilisés par moi spécifiquement et donnés à titre indicatifs et de partage d'expérience. Ils sont prescrits par plusieurs médecins et regroupent leurs avis et conseils. Ils ne sont pas systématiquement applicables à n'importe quel autre enfant, à partir du moment où il y a traitement médical. Seul votre médecin traitant pourra vous conseiller pleinement.

23/07/2013

Article invité : contre la fermeture de la maternité des Lilas (93) !

Cela fait un petit moment que j'échange sur l'idée avec quelques personnes de mon entourage non blogueurs/blogueuses qui ont parfois envie d'écrire de temps en temps, mais ne disposent pas d'assez de temps ou d'espace d'expression dédié. Je me lance donc aujourd'hui en laissant la parole à Inès D., maman d'un petit garçon de 4 ans, et bientôt d'un(e) second(e) d'ici quelques semaines. Car le sujet, vous le comprendrez à la lecture de son article, me touche particulièrement, et ce pour 2 raisons que je vous laisse découvrir...

D'un coté, le gouvernement lance l’expérimentation de maisons de naissance, ce qui satisfera de nombreuses demandes de futurs parents mais nécessitera un investissement financier non négligeable. De l'autre, on menace de fermeture une structure hospitalière existante et répondant justement à la fois au besoin d'intimité et de sécurité médicale lors de l'accouchement, la maternité des Lilas, au motif de financements insuffisants.

Alors voilà, ces choix laissent quelque peu perplexe et invitent à réaction...

La maternité des Lilas fait partie de ces lieux rares où les jeunes parents sont invités à être acteurs de leur accouchement, où rien n'est imposé (sauf impératif médical évidemment), où le projet de naissance ne reste pas lettre morte, où l'on peut changer d'avis. En résumé, un lieu d'écoute et d'accompagnement.

Cet hôpital dispose d'un personnel motivé, compétent, humain. Un personnel qui croyait avoir remporté la bataille pour le maintien de leur lieu de travail et qui doit combattre à nouveau, non pas pour eux mais pour la liberté de choisir des femmes et des futurs parents.

Chambre de bébé

On est aux Lilas, en Seine St Denis (93), aux portes de Paris. Aux Lilas, mais pourtant déjà bien loin des grosses structures parisiennes, où l'accouchement ressemble parfois davantage à un acte médical banalisé plus qu'à ce moment unique et naturel.

Aux Lilas, le père a toute sa place. Il est invité à participer à la préparation à l'accouchement, et se voit offrir un lieu privilégié d'expression et d'échange dans le cadre des groupes de parole des pères mis en place à l'initiative du Docteur Gérard Strouck.

J'ai la chance d'accoucher prochainement aux Lilas et j'aimerais que d'autres couples puissent également disposer de cette chance. Merci à Sébastien, alias Desperate Houseman (qui est né dans cette maternité des Lilas d'ailleurs !) de m'avoir permis de m'exprimer sur ce sujet qui me tient à cœur.

Et merci à vous lecteurs/lectrices qui voudrez bien prendre 5 minutes de votre temps (ôh combien précieux si vous êtes parents notamment !) pour signer cette pétition.

Site internet : La maternité des Lilas vivra
Site pour signer la pétition

16/07/2013

Histoires de laits et autres comptes (rendus)...

Ma fille fut allaitée jusqu'à environ 4 mois. Puis, après, forcément, comme on ne voulait pas la laisser mourir de faim, on a commencé à lui donner du lait infantile. 1er âge, puis 2ème âge (ouais, on est comme ça nous) puis... plus rien !

Ben oui, on était bien embêtés car sur la boite, y'avait marqué "de 6 mois à 1 an". Donc le jour J à 5h du mat (oui ma fille est née à 5h), j'ai arrêté le lait 2ème âge. Direct, je ne voulais prendre aucun risque !

Mais bon, le problème, c'est qu'à 8h, elle a commencé à avoir faim. On a bien essayé de lui donner une côte de bœuf (ça cale une côte de bœuf quand même) mais elle n'en a pas voulu :-/

Bref, à 9h, on était un peu en panique. Alors on a appelé la crèche, le pédiatre, le médecin de famille, les amis, les thérapeutes, twitter... pour savoir ce qu'on pouvait lui donner. Les réponses ont toutes été différentes. Du coup, pas facile de se décider. Alors, j'ai pris mes responsabilités, foncé dans le frigo, et sorti une bouteille de lait, qu'elle m'a sifflée d'un coup, telle une future buveuse de vodka (oui, elle est à moitié polonaise je vous rappelle).

Bon, l'histoire est à peine romancée et passe la partie lait de croissance. Mais le point que je désirais soulever avec cette longue introduction, c'est que au final, quand tu sors des laits infantiles, tu ne sais pas trop quoi lui donner à ton enfant en fait...

L'autre inconvénient du lait infantile, c'est qu'il faut le préparer, le conserver, le chauffer (déjà que c'est pas bon, alors si en plus c'est froid !). Il nous fallait donc nous tourner vers une solution alternative, au moins lorsque l'on n'est pas à maison pour le gouter (surtout en fait, car le matin en général on se réveille pas au parc).

Bref, "L'essentiel est dans Lactel" disait la pub si je me souviens bien. Pour le coup, là, lorsque j'ai reçu ce beau colis, il y avait l'essentiel de la journée pour passer une soirée sympa, ma fille s'étant précipité sur la peluche ci-dessous pour l'ajouter à sa collection. Se désintéressant complètement des briques de lait qui étaient envoyées avec. Alors que moi, j'y ai tout de suite vu une alternative intéressante pour remplacer le lait habituel de son gouter.


Lactel vient en effet de lancer deux nouvelles références Lactel Max à destination des enfants. Ce sont ainsi deux briquettes (20 cl) de lait aromatisé, chocolat et arôme naturel de fraise, qui sont venues compléter la gamme. 

En ce qui me concerne, j'en avais 8 (vous pouvez les recompter sur la photo si vous voulez). ET comme je suis partageur, ce fut donc 2 briquettes par enfant pour ses copains/copines de crèche.

Au final, ça a donné ça, le test (enfants tous âgés de 2 à 2 ans et demi) :
- 3 ont aimé la fraise / 1 n'a pas aimé
- 3 ont aimé le chocolat / 1 n'a pas gouté (ma femme a bu celui de ma fille croyant que c'était pour elle)

Donc, bon, statistiquement et scientifiquement parlant, cette étude poussée semble donc prouver que le lait en briquettes de chez Lactel, c'est bon et les enfants semblent plutôt aimer ça. Donc, si vous aussi vous êtes em.... pour le gouter quand vous partez en vadrouille, vous pouvez tester ça.

En plus, ça tombe bien, car du 2 juillet au 1er août 2013, les mamans parents sont invités à tester les 2 briquettes Lactel Max en téléchargeant puis en imprimant un bon de réduction immédiate de 0,50 € à valoir sur ces produits en magasin. Ces coupons promotionnels sont accessibles sur Lactelmax.com, mais également sur des sites de référence pour les parents, tels que Famili.fr, MagicMaman.com, Infobebes.com, desperatehouseman.fr....

Et si vous êtes en vacances et que vous lisez cet article sur votre Nokia 3310 en vous disant "M... je vais rater cette super promo :-(", et bien rassurez-vous et profitez de vos vacances, car cette opération sera renouvelée début septembre, à l’occasion de la rentrée des classes.

05/07/2013

Le "terrible two" existe vraiment...

Chers lecteurs et chères lectrices,

Si je n'ai pas donné trop de mes nouvelles ces temps-ci (et je m'en excuse), ce n'est pas parce que j'étais débordé au travail, que j'avais des examens à réviser, que j'ai passé mon temps à voyager pour le travail et pour le plaisir, ou que je n'avais pas d'inspiration. Non, en fait, même si toutes ces raisons sont (surement) valables, je n'ai pas beaucoup écrit ces temps ci, car j'ai traversé le début de la période du "terrible two".


C'est quoi me direz-vous le "terrible two" ? Et bien, comme son nom l'indique si tu es nul(le) en anglais (mais vraiment très nul(le) alors là, hein !), c'est cette période où la prunelle de tes yeux, ce petit coeur que tu chéris plus que tout dans l'univers, cette petite chose sensible, mignonne, souriante, câline, à croquer...(oui c'est bon on a compris...), se transforme en... Comment décrire ça... Tu as vu l'exorciste ? Ben pareil (non pas le prêtre, pareil que la fille hein !).

A quelque chose près, c'est ça ! Depuis quelques temps (j'ai arrêté de compter les jours) ma fille enchaine les actes de rébellion, les roulades sur le ventre/dos, les baffes (à ses parents, pas l'inverse, ne prévenez pas la DASS !), les con...., les refus, les hurlements... pour à peu près tout (dès que tu fais un truc en fait) et rien (sans aucune raison du coup !).


Et je dois te le dire chèr(e) lecteur/trice, sous les apparences de ce ton détendu qui te raconte la chose (qui dure encore hein, faut pas se leurrer à chaque pause !), et bien j'ai flippé. Flippé qu'elle reste comme ça : une mégère mécontente et hurlante, insatisfaite de tout, qui ne sourit plus, ne te fais plus de calins/bisous, casse tout, ruine ton appart et surtout, t'épuise encore plus que tu ne l'es déjà....

Je dois bien le dire, cette période difficile se chevauchant avec une autre période difficile, tout ça a donné un combo pas terrible. Le mieux, si ça vous arrive, et que vous le pouvez, ce serait, à ce moment fatidique du "terrible two", de tout laisser tomber... Travail, transports, voyages, déjeuners chez les beaux-parents et autres obligations diverses, vous oubliez ! L'énergie que vous prends le "terrible two" est digne des plus gros Kamehameha de Dragon Ball Z.

Voilà, depuis quelques jours, ça va mieux. J'ai du abandonner certains de mes principes pour sévir (je ne détaillerai pas car le recours aux actes de torture pour la calmer vous ferait fuir ce blog ce qui n'est pas mon but ! :-). De plus, sachez que ça n'a pas marché. Elle s'est foutu comme de son 1er nounours d'à peu près chaque punition, chaque explication et chaque mise en garde et a finalement continué ses tours de tête à 360° et ses insultes de bébé (ahh, pfrt, bre, lemaleldcmencemxcz,ef... et j'en passe...) autant qu'elle pouvait. Sauf la nuit, ou, heureusement pour nous, elle dormait.

Bref, vous avez compris le message, le "terrible two" existe. Préparez-vous au pire et espérez le meilleur... Et si votre enfant a déjà 3 ans et que vous n'avez jamais connu ça., merci de ne pas laisser de commentaire. Les autres, soyez les bienvenu(e)s pour me raconter toutes les misères que VOUS avez subi, ça me réconfortera pas forcément, mais je me sentirai moins seul au moins ! :-)

07/06/2013

Et sinon, la nuit, elle dort ?

Combien de fois depuis que je suis devenu père, ai-je entendu cette question... Trop de fois à mon avis. Car, il faut bien le dire, au final, cette question ne veut pas dire grand chose, pour ne pas dire rien du tout.

Car dormir pour un bébé/petit, cela signifie quoi ? Pour certains parents habitués à peu dormir (oui, il y en a), ils se contenteront d'une nuit de 6h. D'autres utiliseront le mot dormir quand leur bambin dépassera les 12h sans réveil.

Lit parapluie

Chaque parent a donc une appréciation relative du temps de sommeil de son enfant, et donc du sien.

Mais pour vous parents qui vous êtes retrouvés la nuit, seul(e)s, à essayer d'endormir un bébé malade, un bébé apeuré, ou juste un bébé insomniaque qui pétait la forme, voici mon retour d'expérience sur le sujet.

Ma fille est née le lendemain du jour de l'été. Il faisait donc très chaud (même si depuis quelques années très chaud ne rime pas forcément avec été). Les premières nuits à l’hôpital furent assez chaotiques d'après ce que ma femme m'en a raconté. Jusque là, rien d'anormal. 

Puis vint l'heure du retour à la maison. Au bout de, allez, 5/6 jours, elle avait calé ses tétés (elle était allaitée) et le soir, faisait un bon 23h-6h. Ce qui était déjà royal. Au bout de 15 jours, elle faisait 23h-6h-10h. Autant dire que la pause tétée passait comme une lettre à la poste et que, en tant que non allaitant, je retrouvais mes grasses matinées d'antan. Un bonheur incroyable qui me fit innocemment croire que j'avais commandé le bon bébé sur catalogue, et que ce serait une dormeuse.

Chambre de bébé

Grand mal m'en a pris ! Car dès que la bise fut venue (l'automne quoi), ce fut une autre paire de manches ! Non pas à cause de l'automne (quoique) mais surtout à cause de son entrée en crèche, et donc de tout le florilège des maladies infantiles qui vont avec. Là, les nuits devinrent littéralement un enfer. Des réveils toutes les 2 heures, un bébé dur à calmer, agité.... Les premières dents vinrent se mêler aussi du problème, comme si le reste ne suffisait pas. Très rapidement, je fus proche du burn out. Il fallait donc trouver une solution. Nous mimes donc à exécution certains plans, certaines choses, qui eurent, parfois, le mérite de fonctionner.

A savoir :
- Épaissir le lait le soir pour qu'elle ait une digestion plus lente qui nous évite un biberon nocturne. Cela a remarquablement marché la première nuit. Mais pas les suivantes ou le succès fut très aléatoire. Certes, à terme, cela nous permit de diminuer les biberons nocturnes, beaucoup moins pratiques et beaucoup plus longs à mettre en place qu'une tété, en tout cas en ce qui me concerne (je vous rappelle que je n'allaitais pas personnellement).
- Prévenir les douleurs dentaires. Là, très clairement, j'eus peu de succès malgré le nombre incalculable de choses que je mis en place, à part peut être le doliprane (mais en dernier, dernier recours donc j'étais déjà réveillé 6 ou 7 fois) et le bracelet d'ambre (mais qui devint vite trop petit et n'a de plus aucun fondement scientifique, mais au point où j'en étais :-).
- Faire un maximum de prévention, pour limiter les infections virales et bactériennes (humidificateur, matelas surélevé...)
- Instaurer un système de garde : surement la chose la plus efficace puisqu'au final, seul un de nous 2 avait une nuit pourrie, l'autre pouvant dormir sur ses 2 oreilles (mais surtout sur ses 2 boules quies). Même si madame avait le sommeil lourd, ce qui fait que au final, je fus souvent réveillé la nuit, mais pas obligé de me lever.

Mais malgré toutes ces procédures, j'ai souvent fini avec la poussette dans la chambre pour la bercer afin de l'endormir, avant de la remettre dans son lit sans la réveiller (avec un tx de réussite avoisinant les 50%).

Chambre bébé

Au final, cet enfer a duré environ jusqu'à ses 11 mois, où il nous fut très difficile d'obtenir 2 nuits complètes consécutives. Nous eûmes donc une accalmie (avec ses accidents bien sûr) de ses 11 mois à ses 15 mois. Date en gros, de la reprise de la crèche, de l'hiver, des maladies...

Au final, même si nous arrivons à présent à obtenir parfois 2/3 nuits de suite, si les réveils sont moins stressants, car elle parle et réclame en général à boire, sa tétine, les bras..., et qu'elle se rendort, somme toute, assez rapidement, à l'orée de ses 2 ans d'ici quelques semaines, je ne peux toujours pas dire "Ma fille, elle dort la nuit".

P.S : Si vous vous sentez seul(e) la nuit et cherchez une bonne âme à qui parler, sans pour autant réveiller votre conjoint(e), essayez le hashtag #teamnuitpourrie sur twitter, vous devriez y retrouver du monde entre 1h et 6h du matin.

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