07/06/2013

Et sinon, la nuit, elle dort ?

Combien de fois depuis que je suis devenu père, ai-je entendu cette question... Trop de fois à mon avis. Car, il faut bien le dire, au final, cette question ne veut pas dire grand chose, pour ne pas dire rien du tout.

Car dormir pour un bébé/petit, cela signifie quoi ? Pour certains parents habitués à peu dormir (oui, il y en a), ils se contenteront d'une nuit de 6h. D'autres utiliseront le mot dormir quand leur bambin dépassera les 12h sans réveil.

Lit parapluie

Chaque parent a donc une appréciation relative du temps de sommeil de son enfant, et donc du sien.

Mais pour vous parents qui vous êtes retrouvés la nuit, seul(e)s, à essayer d'endormir un bébé malade, un bébé apeuré, ou juste un bébé insomniaque qui pétait la forme, voici mon retour d'expérience sur le sujet.

Ma fille est née le lendemain du jour de l'été. Il faisait donc très chaud (même si depuis quelques années très chaud ne rime pas forcément avec été). Les premières nuits à l’hôpital furent assez chaotiques d'après ce que ma femme m'en a raconté. Jusque là, rien d'anormal. 

Puis vint l'heure du retour à la maison. Au bout de, allez, 5/6 jours, elle avait calé ses tétés (elle était allaitée) et le soir, faisait un bon 23h-6h. Ce qui était déjà royal. Au bout de 15 jours, elle faisait 23h-6h-10h. Autant dire que la pause tétée passait comme une lettre à la poste et que, en tant que non allaitant, je retrouvais mes grasses matinées d'antan. Un bonheur incroyable qui me fit innocemment croire que j'avais commandé le bon bébé sur catalogue, et que ce serait une dormeuse.

Chambre de bébé

Grand mal m'en a pris ! Car dès que la bise fut venue (l'automne quoi), ce fut une autre paire de manches ! Non pas à cause de l'automne (quoique) mais surtout à cause de son entrée en crèche, et donc de tout le florilège des maladies infantiles qui vont avec. Là, les nuits devinrent littéralement un enfer. Des réveils toutes les 2 heures, un bébé dur à calmer, agité.... Les premières dents vinrent se mêler aussi du problème, comme si le reste ne suffisait pas. Très rapidement, je fus proche du burn out. Il fallait donc trouver une solution. Nous mimes donc à exécution certains plans, certaines choses, qui eurent, parfois, le mérite de fonctionner.

A savoir :
- Épaissir le lait le soir pour qu'elle ait une digestion plus lente qui nous évite un biberon nocturne. Cela a remarquablement marché la première nuit. Mais pas les suivantes ou le succès fut très aléatoire. Certes, à terme, cela nous permit de diminuer les biberons nocturnes, beaucoup moins pratiques et beaucoup plus longs à mettre en place qu'une tété, en tout cas en ce qui me concerne (je vous rappelle que je n'allaitais pas personnellement).
- Prévenir les douleurs dentaires. Là, très clairement, j'eus peu de succès malgré le nombre incalculable de choses que je mis en place, à part peut être le doliprane (mais en dernier, dernier recours donc j'étais déjà réveillé 6 ou 7 fois) et le bracelet d'ambre (mais qui devint vite trop petit et n'a de plus aucun fondement scientifique, mais au point où j'en étais :-).
- Faire un maximum de prévention, pour limiter les infections virales et bactériennes (humidificateur, matelas surélevé...)
- Instaurer un système de garde : surement la chose la plus efficace puisqu'au final, seul un de nous 2 avait une nuit pourrie, l'autre pouvant dormir sur ses 2 oreilles (mais surtout sur ses 2 boules quies). Même si madame avait le sommeil lourd, ce qui fait que au final, je fus souvent réveillé la nuit, mais pas obligé de me lever.

Mais malgré toutes ces procédures, j'ai souvent fini avec la poussette dans la chambre pour la bercer afin de l'endormir, avant de la remettre dans son lit sans la réveiller (avec un tx de réussite avoisinant les 50%).

Chambre bébé

Au final, cet enfer a duré environ jusqu'à ses 11 mois, où il nous fut très difficile d'obtenir 2 nuits complètes consécutives. Nous eûmes donc une accalmie (avec ses accidents bien sûr) de ses 11 mois à ses 15 mois. Date en gros, de la reprise de la crèche, de l'hiver, des maladies...

Au final, même si nous arrivons à présent à obtenir parfois 2/3 nuits de suite, si les réveils sont moins stressants, car elle parle et réclame en général à boire, sa tétine, les bras..., et qu'elle se rendort, somme toute, assez rapidement, à l'orée de ses 2 ans d'ici quelques semaines, je ne peux toujours pas dire "Ma fille, elle dort la nuit".

P.S : Si vous vous sentez seul(e) la nuit et cherchez une bonne âme à qui parler, sans pour autant réveiller votre conjoint(e), essayez le hashtag #teamnuitpourrie sur twitter, vous devriez y retrouver du monde entre 1h et 6h du matin.

05/06/2013

L’émission SUPER NANNY est de retour !

Vous rencontrez des difficultés dans l’éducation de vos enfants : ils ne respectent pas les limites et les règles que vous leur imposez, ils ont un problème avec l’autorité, un problème de rupture de la communication ou des difficultés scolaires…et vous ne savez pas comment gérer la situation ?


SUPER NANNY est peut-être la solution ! Après avoir aidé des centaines de foyers à retrouver la paix, la nouvelle Super Nanny peut vous donner les méthodes éducatives et les clés pour une meilleure gestion de l’éducation de vos enfants.

Si vous êtes intéressés ou connaissez des personnes qui peuvent l’être, contactez Hélène au : 01 46 09 46 69 ou par mail à : temoignagestv (at) gmail.com.

Ce projet peut changer la vie de certaines familles. Alors n’hésitez pas à en parler à votre entourage.

30/04/2013

Le top 5 de ces émotions qui nous submergent en tant que parent...

Avant de devenir père, je dois le reconnaitre, j'avais beaucoup de mal à comprendre les émotions intenses  des personnes avec enfants (des parents quoi). Pour moi, tout cela n'était qu'exagération et pérégrinations. 

En effet, il me semblait difficile de comprendre qu'un parent s'inquiète pour une simple fièvre de son enfant, se mette à pleurer en le voyant faire ses premiers pas, s'affole en l'absence de selle pendant plus de 24h (oui, un sujet de conversation tellement récurrent que ça en devenait saoulant !), ou encore ne puisse pas s'octroyer une grasse matinée (oui, j'étais très naïf, je le reconnais !). Bref, j'étais jeune et insouciant et je préférais m'amuser à faire des trucs comme ça.


Et puis, un jour, comme ça, sans prévenir, je suis devenu père. Et là, quand les gens te disaient avant "tu peux pas comprendre tu n'as pas d'enfant(s)" et que tu trouvais qu'ils se foutaient juste un peu de ta g.... Ben là, en fait, ce jour là, tu comprends que non en fait. Et non, chers/chères lecteurs(trices) sans enfant(s), je ne parle pas des nuits sans sommeil, des matinées difficiles, des gestions de la gastro et autres vomitos, des bagages débordants pour partir en vacances, des pleurs incessants qui tapent sur les nerfs...



Non, je vous parle de la dimension émotionnelle. Celle que quand tu l'as pas vécu, effectivement, tu ne peux pas la comprendre. Celle qui fait qu'un jour, ce petit truc là, qui fait moins de 50 cm et que tu peux porter à bout de bras d'une seule main (oui je porte 4Kgs easy à bout de bras, je suis un mec quand même... #oupas), qui ne parle pas, ne pleure même pas forcément, te fait ressentir des trucs que même un saut en parachute sans parachute te ferait pas ressentir. Des trucs qui te traversent le corps (et l'esprit) de part et d'autre, des émotions qui sont capables de te filer une nausée plus forte qu'une gastro (oui je sais je fais souvent référence à la gastro), des larmes plus abondantes que les chutes du Niagara, des peurs plus fortes qu'un film d'Hitchcock (oui, j'ai jamais autant flippé que devant "Fenêtre sur cour")...

Bref, vous avez compris le principe. Les émotions vont et viennent au quotidien, que tu sois avec ton enfant ou pas. Elles arrivent sans prévenir et repartent parfois aussi vite, te laissant groggy sur ton carrelage de cuisine (si t'as pas de carrelage ça marche aussi, rassure-toi). A tel point qu'au final, tu peux même dresser un top 5 de ces émotions, de ces fois où elles ont été tellement fortes que tu as cru que ton cœur allait lâcher prise direct...

Ainsi, y'a la fois où, même si tu t'y étais préparé psychologiquement, même si c'était ta peur la plus profonde et que tu as tout fait pour l'éviter, tu te retrouves aux urgences, car là, c'est grave (pas tant que ça finalement mais sur le coup tu le sais pas). C'est la fois où t'as l'impression de vivre un cauchemar éveillé, que tu sais pas comment tu tiens encore debout, et c'est la fois où tu envisages le pire, et que, forcément, tu arrives même pas à imaginer comment tu pourras (sur)vivre après ça... Ça, c'est clair, c'est le Top 1 !

Y'a la fois où tu vois ton bébé se coincer un aliment dans la bouche, devenir tout rouge, ne plus arriver à respirer. Où tu sais exactement ce qu'il faut faire (tu l'as déjà fait plein de fois avec d'autres enfants dans une vie passé tellement facilement !) mais que là, tu paniques, et que tu te dis que plus jamais elle mangera de patates (oui, c'était une pomme de terre, comme quoi...). Ça, c'est le Top 2.


Et cette fois là, où, vigilant comme jamais, tu la surveillais dans le parc et que t'as voulu refaire ton lacet. Pauvre fou... Tu relèves la tête et tu la vois plus pendant au moins, allez, 4/5 bonnes secondes ! Une éternité quoi dans le système temporel du parent. Tu pourrais presque revivre la scène en slowmotion, voir les mouches voler au ralenti, cette abeille butiner, cette bouteille d'eau tomber, et ton coeur ralentir, ralentir, ralentir... Top 3.

Bon, après, c'est sûr, ça arrive aussi, les émotions positives. Mais c'est plus banal :-) Y'a notamment ce jour où d'un coup, elle s'est mise debout et a traversé la pièce. En même temps c'est pas comme si t'étais pas prévenu hein ? C'est pas comme si on t'avait dit : les bébés, parfois ça marche, parfois non. Tu savais que ça allait venir, c'est tout con mettre un pied devant l'autre. Et pourtant, ce jour là, p... qu'est-ce que tu l'as kiffé le "un pied devant l'autre".

Et le dernier alors ? Allez, je vais mettre une émotion parentale sur ce coup là. Une émotion personnelle pour finir ce top 5. Ce sont toutes les fois où je les vois, toutes les 2, complices, communiquer dans leur langue à elles. Toutes ces fois, ces soirs, ces matins, ces midis, ces moments, où je les regarde les yeux plein de larmes de joie (oui je chiale tout le temps et alors !) et que je les trouve belles, toutes les deux, belles à en crever, et que si je devais les perdre, je n'y survivrais pas...

12/04/2013

Le rôle de l'éveil musical dans la double culture franco-polonaise de bébé

Ma fille fait partie de ces enfants qui ont la chance d'avoir une double culture, sa maman (ma femme donc, ndlr) étant polonaise. Elle est donc bilingue, même si son niveau de langage pour le moment reste limité.

Comment cela se passe-t-il très concrètement ? Dès le 1er jour, dès le 1er instant où ma femme a pris notre fille dans les bras pour lui donner sa première tété, elle lui a parlé polonais, sa langue maternelle à elle. Elle n'a jamais cessé depuis, et s'est toujours adressée à elle dans cette langue. Tandis que de mon coté, je lui parle français, depuis le 1er jour, évitant soigneusement de m'adresser de quelque manière que ce soit à elle en polonais.

Malheureusement, ma belle famille n'est pas sur le territoire français. Nous avons peu de réelles relations avec des natifs/natives polonais(es) de manière régulière ici, et quand c'est le cas, c'est soit trop court, soit rarement avec bébé. De ce fait, à part sa maman, ma fille était vouée à n'entendre le polonais que de sa part, ou de manière intensive quand nous allons en Pologne, c'est à dire 4 à 5 fois par an. Ma fille berce donc quotidiennement dans un environnement français (moi, grands parents, voisins, ami(e)s, crèche...).

Cela n'entrave en rien le fait que bébé puisse acquérir sa langue dite maternelle. Mais cela peut ralentir son apprentissage, vu qu'elle apprendra beaucoup plus de mots en français qu'en polonais. Ainsi, elle se retrouve parfois en situation de parler français à sa maman, ne connaissant pas la traduction polonaise. Certes, sa maman lui dira alors immédiatement le mot en polonais, qu'elle acquerra et réutilisera ensuite à bon escient. Rien de dramatique donc de ce coté.

Néanmoins, j'ai voulu tenter de combler ce trou dès le départ. Mes choix étaient limités : pas de télé, pas de radio, pas de nounou polonaise (et oui, place en crèche oblige :-), pas de baby sitter nécessaire... J'ai donc opté pour les comptines musicales.

Berceuses polonaises (kołysanki)

Ainsi dès son retour à la maison après 3 jours à l’hôpital, j'ai commencé à lui mettre ce CD de comptines polonaises. Ma femme allaitait et au début, leur rapport était donc très privilégié, et ma place plus en retrait. Sa sensibilité à ces comptines, pas ailleurs très jolies musicalement parlant, a donc été immédiate. Cela avait un effet à la fois calmant, et éveillant. Bien sûr, je ne parle que d'observations, mais de manière générale, ces comptines polonaises :
- Lui servent à s'endormir lorsqu'elle a du mal depuis ses premiers jours
- La calmaient dans les premiers mois lorsqu'elle pleurait beaucoup dans raison connue
- M'ont beaucoup aidé pendant mon congé de paternité où j'ai géré le sevrage et l'absence de sa maman pour la rassurer
- M'endorment également parfois :-)

L'avantage de cette écoute de comptines polonaises a eu un réel effet positif sur ma fille, aussi bien dans l'acquisition de sa langue maternelle que... pour son éveil musical !

Berceuses polonaises (kołysanki)

Car c'est là que survient l'inattendu second effet Kiscool qui m'a surpris au plus haut point ! Ma fille adore la musique et chante tout le temps... juste ! Étonnant, lorsque l'on sait que son papa n'écoute quasiment jamais de musique, ne regarde jamais d'émission musicale type The Voice & Co (j'y suis limite allergique :-), doit avoir en tout et pour tout 5 chansons sur son iphone/ipad, chante affreusement faux malgré plusieurs années de conservatoire et de violon et à l'oreille in-absolue (par opposition à l'oreille absolue :-).

Bref, vous l'aurez compris, coté éveil musical en ce qui me concerne, y'a un truc de raté et de pas rattrapable. Par contre, du coté de ma fille et à ma grande surprise, il semble être réussi. Cette dernière chante particulièrement juste (ce n'est pas moi qui le dit, j'en serais incapable ;-), dans les 2 langues, adore les comptines et passe son temps à chanter. A la crèche, elle pleure si je viens la chercher pendant les chansons, tape les copains qui parlent pendant l'éveil musical, pousse tout le monde pour être au 1er rang....

Depuis, j'ai bien entendu augmenté mon volume de mp3 en comptines polonaises et chansons diverses, introduit quelques dessins animés polonais judicieusement choisis qui mêlent dialogues et chansons... A tel point que, jusqu'à il y a peu, elle n'avait que peu entendu de chansons en langue françaises :-) Jusqu'au dernier efluent Mums où je me suis vu remettre le dernier CD de "La fabrique à comptines" de Luce, qui est juste excellent ! J'adore, et ma fille aussi, ce sont vraiment des chansons que je recommande.

La fabrique à comptines

Bref, vous l'aurez compris : la musique a joué, contre toute attente (de ma part) un réel rôle dans l'apprentissage de la langue polonaise de ma fille, dans ses réactions en agissant comme une fonction de stimuli, et dans son éveil musical de manière général et malgré un père hermétique à ça :-) J'attends donc encore un peu, et je passe aux comptines... en anglais !

PS : Un excellent article sur les enfants bilingue par Alicia à lire ici également.

09/04/2013

Où bruncher le dimanche (sans bébé) ?

Je n'ai pas l'habitude de bruncher le dimanche, et encore moins  à l'extérieur. Pourtant, dimanche dernier, à l'occasion de la visite d'une copine (@Charlotte) architecte d'intérieur et patronne de la très prestigieuse société Exsud, j'ai eu l'occasion de bruncher au Murano Urban Resort, situé dans le 3ème, limite 11ème.

Bar-restaurant Murano

La façade est plutôt accueillante et ne laisse rien deviner de qu'on va découvrir à l'intérieur. A noter que l'établissement fait également hotel. Une fois passé l'accueil, 2 salles, se rejoignent via un petit hall blanc, où un orchestre (un vrai pas une sono !) joue des airs jazzy et langoureux. Une partie fait plutôt restaurant, l'autre plutôt bar. Nous préférons le bar, plus intimiste, et haut en couleurs, comme je les aime !

Bar-restaurant Murano

La carte détaille tous les mets, qui, sur le papier, ont l'air plus appétissants les uns que les autres. Par contre, le choix est simplifié, car il n'y a que 2 formules, toutes 2 à volonté : la première à 49 €, et l'autre, à 69 €, qui inclut le champagne en plus.

Bar-restaurant Murano

Commande passée, nous partons à la découverte. Si ma chère et tendre, ainsi que nos hôtes choisissent le salé, ou woks, fruits de mer et autres verrines se cotoient, je préfère explorer le sucré. Au programme : toutes sortes de smoothies plus appétissants les uns que les autres, des macarons faits maison, mini viennoiseries, verrines hautes en couleurs et pour les papilles....

Bar-restaurant Murano

Je me régale et me délecte de tout, comme mes camarades de table. Les serveurs sont agréables, et très serviables. Café et thé sont également testés, ainsi que le champagne. Rien à redire sur la qualité des mets, la musique jazzy flotte dans l'air et nous entraine dans une douce torpeur.

Bar-restaurant Murano

Il faudra tout de même revenir, au bout de près de 3 heures de dégustations, agrémentées de discussions, à la réalité. Charlotte a un avion à prendre, et nous un domicile à rejoindre. Mais une chose est sûre, on y reviendra. Et si le prix vous refroidit, voyez ça plutôt comme un bon restaurant, car après un brunch comme celui-ci, nul besoin de vous nourrir avant le lendemain !

Murano Urban Resort
13 Boulevard du Temple
Paris 3ème arrondissement
Tél. 01 42 71 20 00
Réservation obligatoire

18/03/2013

Misja Krakow (Mission Cracovie)

Je parle régulièrement de Cracovie dans mes articles car finalement, je m'y rends assez souvent. C'est d'ailleurs l'une des rares villes étrangères dans laquelle je me verrai bien vivre. Par contre, même si Cracovie reste l'une des villes les plus touristiques (voire LA plus touristique) de Pologne, il parait peu probable de pouvoir y vivre correctement, ou tout du moins pleinement, sans pratiquer la langue. Pour cela, tout support audio d'apprentissage est le bienvenu.

View of sukiennice, Cracow

Il y a quelques temps de cela, alors que je cherchais sur l'app store de nouveaux podcasts, j'ai effectué une recherche pour voir si il n'y en avait pas un autour de l'apprentissage du polonais. Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu'il en existait un : Misja Krakow. Un podcast / une émission de radio, coproduit par RFI/Deutsche Welle/Polskie Radio, réalisé sous forme de feuilleton radiophonique, le tout via le concept d'une intrigue policière.

Sceptique au début, j'ai trouvé très rapidement ce programme remarquable sous toutes ses formes : le scénario, très intéressant et très captivant, les acteurs (voix), et l'apprentissage de la langue donnée à l'auditeur, très abordable et entièrement mémorisable. En résumé, un excellent podcast que je vous invite à découvrir ou à écouter via votre baladeur MP3, ou via leur site Internet. Tous les épisodes sont bien évidemment disponibles gratuitement.

Billets antérieurs