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12/04/2013

Le rôle de l'éveil musical dans la double culture franco-polonaise de bébé

Ma fille fait partie de ces enfants qui ont la chance d'avoir une double culture, sa maman (ma femme donc, ndlr) étant polonaise. Elle est donc bilingue, même si son niveau de langage pour le moment reste limité.

Comment cela se passe-t-il très concrètement ? Dès le 1er jour, dès le 1er instant où ma femme a pris notre fille dans les bras pour lui donner sa première tété, elle lui a parlé polonais, sa langue maternelle à elle. Elle n'a jamais cessé depuis, et s'est toujours adressée à elle dans cette langue. Tandis que de mon coté, je lui parle français, depuis le 1er jour, évitant soigneusement de m'adresser de quelque manière que ce soit à elle en polonais.

Malheureusement, ma belle famille n'est pas sur le territoire français. Nous avons peu de réelles relations avec des natifs/natives polonais(es) de manière régulière ici, et quand c'est le cas, c'est soit trop court, soit rarement avec bébé. De ce fait, à part sa maman, ma fille était vouée à n'entendre le polonais que de sa part, ou de manière intensive quand nous allons en Pologne, c'est à dire 4 à 5 fois par an. Ma fille berce donc quotidiennement dans un environnement français (moi, grands parents, voisins, ami(e)s, crèche...).

Cela n'entrave en rien le fait que bébé puisse acquérir sa langue dite maternelle. Mais cela peut ralentir son apprentissage, vu qu'elle apprendra beaucoup plus de mots en français qu'en polonais. Ainsi, elle se retrouve parfois en situation de parler français à sa maman, ne connaissant pas la traduction polonaise. Certes, sa maman lui dira alors immédiatement le mot en polonais, qu'elle acquerra et réutilisera ensuite à bon escient. Rien de dramatique donc de ce coté.

Néanmoins, j'ai voulu tenter de combler ce trou dès le départ. Mes choix étaient limités : pas de télé, pas de radio, pas de nounou polonaise (et oui, place en crèche oblige :-), pas de baby sitter nécessaire... J'ai donc opté pour les comptines musicales.

Berceuses polonaises (kołysanki)

Ainsi dès son retour à la maison après 3 jours à l’hôpital, j'ai commencé à lui mettre ce CD de comptines polonaises. Ma femme allaitait et au début, leur rapport était donc très privilégié, et ma place plus en retrait. Sa sensibilité à ces comptines, pas ailleurs très jolies musicalement parlant, a donc été immédiate. Cela avait un effet à la fois calmant, et éveillant. Bien sûr, je ne parle que d'observations, mais de manière générale, ces comptines polonaises :
- Lui servent à s'endormir lorsqu'elle a du mal depuis ses premiers jours
- La calmaient dans les premiers mois lorsqu'elle pleurait beaucoup dans raison connue
- M'ont beaucoup aidé pendant mon congé de paternité où j'ai géré le sevrage et l'absence de sa maman pour la rassurer
- M'endorment également parfois :-)

L'avantage de cette écoute de comptines polonaises a eu un réel effet positif sur ma fille, aussi bien dans l'acquisition de sa langue maternelle que... pour son éveil musical !

Berceuses polonaises (kołysanki)

Car c'est là que survient l'inattendu second effet Kiscool qui m'a surpris au plus haut point ! Ma fille adore la musique et chante tout le temps... juste ! Étonnant, lorsque l'on sait que son papa n'écoute quasiment jamais de musique, ne regarde jamais d'émission musicale type The Voice & Co (j'y suis limite allergique :-), doit avoir en tout et pour tout 5 chansons sur son iphone/ipad, chante affreusement faux malgré plusieurs années de conservatoire et de violon et à l'oreille in-absolue (par opposition à l'oreille absolue :-).

Bref, vous l'aurez compris, coté éveil musical en ce qui me concerne, y'a un truc de raté et de pas rattrapable. Par contre, du coté de ma fille et à ma grande surprise, il semble être réussi. Cette dernière chante particulièrement juste (ce n'est pas moi qui le dit, j'en serais incapable ;-), dans les 2 langues, adore les comptines et passe son temps à chanter. A la crèche, elle pleure si je viens la chercher pendant les chansons, tape les copains qui parlent pendant l'éveil musical, pousse tout le monde pour être au 1er rang....

Depuis, j'ai bien entendu augmenté mon volume de mp3 en comptines polonaises et chansons diverses, introduit quelques dessins animés polonais judicieusement choisis qui mêlent dialogues et chansons... A tel point que, jusqu'à il y a peu, elle n'avait que peu entendu de chansons en langue françaises :-) Jusqu'au dernier efluent Mums où je me suis vu remettre le dernier CD de "La fabrique à comptines" de Luce, qui est juste excellent ! J'adore, et ma fille aussi, ce sont vraiment des chansons que je recommande.

La fabrique à comptines

Bref, vous l'aurez compris : la musique a joué, contre toute attente (de ma part) un réel rôle dans l'apprentissage de la langue polonaise de ma fille, dans ses réactions en agissant comme une fonction de stimuli, et dans son éveil musical de manière général et malgré un père hermétique à ça :-) J'attends donc encore un peu, et je passe aux comptines... en anglais !

PS : Un excellent article sur les enfants bilingue par Alicia à lire ici également.

18/03/2013

Misja Krakow (Mission Cracovie)

Je parle régulièrement de Cracovie dans mes articles car finalement, je m'y rends assez souvent. C'est d'ailleurs l'une des rares villes étrangères dans laquelle je me verrai bien vivre. Par contre, même si Cracovie reste l'une des villes les plus touristiques (voire LA plus touristique) de Pologne, il parait peu probable de pouvoir y vivre correctement, ou tout du moins pleinement, sans pratiquer la langue. Pour cela, tout support audio d'apprentissage est le bienvenu.

View of sukiennice, Cracow

Il y a quelques temps de cela, alors que je cherchais sur l'app store de nouveaux podcasts, j'ai effectué une recherche pour voir si il n'y en avait pas un autour de l'apprentissage du polonais. Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu'il en existait un : Misja Krakow. Un podcast / une émission de radio, coproduit par RFI/Deutsche Welle/Polskie Radio, réalisé sous forme de feuilleton radiophonique, le tout via le concept d'une intrigue policière.

Sceptique au début, j'ai trouvé très rapidement ce programme remarquable sous toutes ses formes : le scénario, très intéressant et très captivant, les acteurs (voix), et l'apprentissage de la langue donnée à l'auditeur, très abordable et entièrement mémorisable. En résumé, un excellent podcast que je vous invite à découvrir ou à écouter via votre baladeur MP3, ou via leur site Internet. Tous les épisodes sont bien évidemment disponibles gratuitement.

04/10/2012

Un peu de puériculture polonaise...

Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler dans un seul de mes billets de mes 2 passions : la puériculture et la Pologne. Autrement dit, je vais vous parler un peu de puériculture polonaise.

Car oui, la Pologne est un pays moderne, qui fait partie de l'Union Européenne (entrée en 2004 pour rappel), qui n'a pas l'euro (les chanceux) et qui dispose aussi de nombreux produits que nous n'avons pas, et c'est bien dommage. 

Dans ce billet, je vais vous parler plus particulièrement de 2 d'entre eux : le Kaszka et le thé (non, ne hurlez pas, attendez...).

Commençons par le Kaszka : qu'est-ce que c'est que ce truc là ?

Zdrowy bruszek

Et bien, c'est tout simplement une farine épaississante, contenant des probiotiques, 5 céréales, et pour la plupart, sans gluten. On l'utilise lorsque bébé (en général hein, après chacun s'adapte) commence à arrêter le lait maternel et/ou avant la diversification, pour l'aider à connaitre de nouveaux gouts et préparer ses intestins. Mais surtout, il faut l'avouer : pour qu'il fasse ses nuits et nous laisse dormir ! Car oui, les farines épaississantes sont avant tout là pour caler bébé et faire en sorte qu'il ne se réveille plus la nuit en ayant faim. C'est ainsi que après son premier biberon au Kaszka, ma fille nous a fait une nuit complète de 12h (le pied !). 

Cette version est produite par Nestlé, mais malheureusement, n'existe pas sous cette forme en France. On la trouve par contre en Pologne (où je l'achète) en Angleterre et dans sa version francophone, en Belgique. On la trouve également en Espagne apparemment comme me l'a montré ce jour Fanny sur Twitter. Si vous souhaitez donc vous en procurer, vous avez le choix, y compris sur les sites de vente en ligne belges, qui livrent en France.

Ce premier exemple montre qu'il est intéressant de s'intéresser aux US et coutumes de nos voisins en matière de puériculture, pour diversifier ses sources et se créer un panel encore plus large que ce que nous offre déjà la puériculture française.

Mais si, de manière générale, cet usage d'une farine "étrangère" fut bien accueilli par mon entourage et les gens avec qui j'en parlais, il n'en a pas été de même pour l'histoire du thé.

Thé et Kaszka

Car oui, en Pologne, ils font du thé pour bébé ! Les 2 principales marques sont Hipp (allemand) et Bobovita. Et la traduction littérale, c'est bien "thé". Mais je vous rassure, ne hurlez pas en pensant que je bourre de théine mon bébé.

Il s'agit ni plus ni moins de boissons à base de thé, très peu sucrées, qui se conservent très bien, avec une gamme diversifiée de différents parfums. Idéal pour apprendre à bébé à boire autre chose que du lait, pour substituer le biberon / la tété de nuit, tout en préservant son taux de sucre au plus bas, puisque ces boissons sont bien moins sucrés que les versions toutes faites que l'on trouve en supermarché.

Bien entendu, il a fallu sur ce coup là, se battre contre les "clichés" : coté pédiatre qui s'est inquiété de la présence dans une des versions de la Mélisse, coté entourage qui mettait certaines de ses colères sur le compte du thé, et coté crèche qui accusait carrément le thé d'empêcher ma fille de dormir à la sieste (et non pas les autres enfants qui hurlent, sa peur d'être abandonnée...).

Bref, elle aura bientôt 16 mois et nous continuons d'utiliser ces produits (très bon marché) que nous trouvons très bien et dont nous sommes très contents. Nous devons par contre toujours les ramener de Pologne, à défaut de leur présence sur le territoire français. J'avais d'ailleurs interrogé par courriel Hipp sur cette absence, qui m'a simplement répondu que "Les thés HiPP en France ne sont pas référencés". Dommage...

25/03/2012

Le Rexy club et les soirées polonaises...

J'ai tenté samedi soir, les soirées polonaises du Rexy Club, un bar-boite situé dans le 1er arrondissement, rue de la Grande truanderie.


Déjà, au départ, difficile d'avoir des infos. Les soirées polonaises ont été relayés dans un supplément Zurban spécial Pologne daté de 2006. Donc, à moins de ne pas avoir raté le numéro, il ne reste que quelques bribes d'infos sur le site officiel du club ici. De plus difficile de s'y retrouver entre les soirées polonaises, les soirées russes et les soirées roumaines, annoncées elles aussi également, le samedi soir. Et sur le net, les autres soirs sont essentiellement consacrées aux soirées gays, ou aux soirées célibataires, sans oublier les after before, très tendances (soirées post 5h30 du matin).
Bref, j'ai tenté, et j'ai apprécié. L'ambiance est, globalement, assez bon enfant, même si on ne peut pas parler d'ambiance avant facile 1h30 voir 2h du matin, y compris au niveau de la musique, plutôt tendance "soupe" que house. Les consommations restent globalement assez chères (ou devrais-je dire, le prix d'un club normal). Il vous faudra donc débourser pas moins de 8 euros pour une bière 100% polonaise (Tyskie ou Zywiec).
Au niveau de la piste de danse, 2 ambiances différentes (une à l'étage et une au sous sol), de grandes glaces pour se voir danser (très apprécié par les polonais) et de la place pour remuer (même si j'ai testé en plein mois d'aout).
Voilà, si vous testez, n'hésitez pas à me laisser un commentaire pour me dire ce que vous en avez pensé. De mon coté, je retenterai en septembre, je pense, histoire d'avoir un autre point de vue à une autre période de l'année.

Rexy Club
Soirées polonaises du samedi soir, à partir de 23 heures
9, rue de la Grande Truanderie
75001 PARIS
M° : Etienne Marcel
Entrée : 15 € avec conso
Gratuit pour le filles

09/02/2012

Comment ouvrir une bouteille sans tire-bouchon ?

Voici une petite vidéo montrant comment ouvrir une bouteille sans tire-bouchon, avec l'aide d'un tournevis, d'une vis, et d'une pince, tout simplement. Ça fait beaucoup vous me direz, mais enfin, pour boire une bonne bouteille de vin, finalement, ça vaut le coup de se démener. La méthode est polonaise, je précise.

05/12/2011

Les plats typiques polonais à Noël : le Kapusta

Voici le premier plat typique que l'on peut déguster à noël (wigilia) en Pologne. Il s'agit du Kapusta. Ce plat est composé de pommes de terre et de chou cuit, quelques carottes rapées, le tout servi dans un bouillon.

17/11/2010

Exsud, ou la réussite d'une belge en Pologne

Twitter est un outil formidable, mais ça, ceux d'entre vous qui l'utilisent le savaient déjà. Hier, alors que je faisais une recherche sur le mot "polonais", je tombe sur un tweet d'une certaine "Exsudcharlotte". Curieux de savoir pourquoi cette belge parle polonais, je découvre qu'il s'agit en fait d'une architecte d'intérieur qui a monté sa boîte en Pologne, depuis bientôt 12 ans. Elle est est située à Okonek, à environ 2 heures de route de Poznan, mais ses clients eux, viennent du monde entier. Devant mon intérêt, elle a gentiment accepté de répondre à quelques unes de mes questions.

Moi : J'ai pu lire une interview de toi (et de ton succès) ici. Mais cet article remonte déjà à trois ans. Est-ce qu'il y a des choses qui ont changé depuis ? Peut être t'es-tu encore agrandie ? :-)

Charlotte : Oui, nous travaillons de plus en plus en Pologne. Nous sommes actuellement sur 3 chantiers : 2 maisons privées (nouvelles constructions) et un hôtel a Szczecinek pour une ouverture en juin 2011. Nous avons aussi la collection exsud de mobilier, verrerie et carrelage. Avec Anne-Julie (mon associée), nous sommes entrain de faire la nouvelle collection (nous suivre via Twitter pour la découvrir !)


M : Ce que cette première interview ne dit pas, c'est pourquoi la Pologne finalement, et pourquoi ce coin là (près de Poznan) ?

C : Tout simplement car nous avons trouvé un bâtiment à vendre dans cette région. On a cherché partout à travers la Pologne pendant un an. 

Exsud

M : Arrivée en Pologne, comment as-tu procédé au début, sans aucune connaissance de la langue ?

C : Nous avons pris des cours en avance en Belgique, dans une école privée à Courtrai, et le bureau parle francais-polonais.

M : Continues-tu ces cours aujourd'hui ?

C : Non malheureusement. Par manque de temps.


M : Si tu devais citer 3 de tes mets/plats préférés polonais, lesquels nous conseillerais-tu ?

C : Alors ca va etre difficile, lol ! Toutes les sortes de "pierogi" (j'aime beaucoup, c'est très bon) et la "zurek zupa" .


M : Et 3 choses que tu adores en Pologne (de manière générale) ?

C : La volontée de travailler ; la nature et le pays qui avance vite, très vite ! :-)


M : A l'inverse, 3 choses que tu détestes ?

C : Les routes, c'est pas encore ça lol ! Les "flaki zupy" (à base d'intestins, beurk !) et "czernina" (à base de sang de canard !) ". Je suis pas fan du charbon non plus :-)


M : Quels sont tes loisirs quotidiens en Pologne ? Comment les abordes-tu ?

C : Travailler, travailler et... travailler ! lol


M : Voyages-tu un peu en Pologne pour les vacances ? Si oui, quelles autres régions as-tu visité ? Laquelle (ou lesquelles) as-tu préféré ?

C : C'est rare, et si je voyage, c'est pour le boulot : Varsovie, Poznan ou dans le sud. Personnellement, j'adore Varsovie, il y a des endroits formidable... On peut faire des découvertes très avant-gardistes dans les concepts de restaurant, de bar et  autres constructions.


M : Enfin, pour conclure, quelles projets as-tu pour l'avenir ? Tu te vois rester ou partir encore à l'aventure (l'assaut) d'un autre pays ?

C : Qui vivra verra... Ça fait 12 ans que nous sommes ici, j'ai une très bonne équipe, et d'ailleurs, j'en profite pour les remercier d'être toujours là. Donc, pour le moment, je reste ici, en Pologne ! :-)


M : Et bien, merci, et bonne continuation !

22/06/2010

Patisserie « blikle », Varsovie

Si vous avez 5 minutes en allant à Stare Miasto, prenez le temps de vous arrêter à la patisserie « Blikle ».

Cette boutique typique qui perpétue la tradition depuis 1844 vous offrira une ambiance feutrée et agréable. D’un cadre exceptionnel, avec à l’appui une musique jazzy très détendante, vous dégusterez beignets et tartes traditionnelles accompagnés de délicieux cafés de toutes sortes, tous meilleurs les uns que les autres. Bref, un moment agréable à passer, mais remettez vous vite en route pour éliminer ! ! !


Patisserie « blikle »
Nowy Swiat 33
00-029 WARSZAWA

Tel : +422 26 66 19
+422 26 64 50

04/05/2010

Où trouver des produits polonais à Paris ?

Produits 100% polonais
Pour les fans de vodka zoladkowa, de wisniowka, de grzeski, de michalki, de galaretka... qui habitent Paris ou sa banlieue, sachez qu'il y a un moyen de se procurer ces produits, sans forcément faire un aller/retour en Pologne. Il existe en effet une épicerie polonaise près de nation, qui s'appelle "Petrus Sklep". Située au 9, rue Chevreuil, dans le 11ème arrondissement de Paris, ouverte du lundi au vendredi de 10h à 19h, et le samedi jusqu'à 18h, vous y trouverez tous ces produits, et bien d'autres. Certes, les tarifs sont un peu plus onéreux qu'en Pologne, mais le sens du service y est irréprochable, le bilinguisme sans faille, et les produits traditionnels 100% garantis !
Alors, pour fêter cette découverte, foncez donc vous acheter une petite Zywiec (bière polonaise). Et pour une visite virtuelle, www.petrus-sklep.com. Contact : petrussklep@wanadoo.fr ou 01 43 67 16 92.

17/03/2010

Skier pas cher, c'est possible... en Pologne !

Vous en avez assez des stations de ski blindées, des locations et des forfaits qui coutent un bras (voire 2), des queues à n'en plus finir aux téléskis et télésièges, du manque de neige certaines années... ?

Alors, j'ai la solution pour vous ! Pourquoi n'iriez-vous pas skier dans un autre pays, plus à l'est que l'Autriche ou la Suisse. Je veux parler de la Pologne, qui possède, à sa frontière avec la Slovaquie Les Tatras, une chaîne de montagnes à cheval entre les 2 pays. Il s'agit de la partie la plus élevée de la chaîne des Carpates.

Jurgów, Poland

La première question que vous vous poserez sera sans doute la suivante : comment se rendre dans cette partie de l'Europe qui ne vous est pas forcément familière, quelle est la ville la plus proche... ? 

Pour cela, le mieux est de vous rendre à Cracovie, qui se situe à peu près à une heure de transport en voiture de ces magnifiques stations. De nombreuses compagnies desservent la destination plusieurs fois par jour : Easyjet, Lufthansa, Lot... En low cost, vous pouvez trouver des billets à environ 100 € aller/retour, même en période scolaire. Pour la location de voiture, compter plutôt 200 € la semaine chez les grandes enseignes, mais vous pouvez trouver moins cher comme "Rent a car Poland" où il vous faudra compter environ 19 € par jour. Une seule exigence, quel que soit le loueur : assurez-vous d'être bien équipés de pneus neige ! :-)

Rabka Zdroj, Poland

La station de ski la plus connue, c'est bien entendu Zakopane, très prisée des polonais, mais également de nombreux autres européens. Mais si vous recherchez plus d'intimité, je vous invite à vous rendre dans des stations plus petites. A commencer par Orawka ! Situé sur la E77, vous trouverez une petite station de ski, avec... une piste ! Bon ce sera juste histoire de vous mettre en jambes, hein ? Et vous pourrez en profiter pour vous loger, le lieu représentant un bon point de chute. Sur ce point là, le choix est limité. Je vous recommande donc vivement "U Kazika". Vous y serez accueillis comme des rois, et pour une somme dérisoire : compter environ 80 € la semaine, en chambre double, petit déjeuner compris (selon les périodes). A noter également pour les geeks : wi-fi gratuit !

Rabka Zdroj, Poland

Après, il vous faudra procéder à la location de vos skis. Je n'ai pas là, malheureusement, le magasin à vous recommander. Néanmoins, si vous vous débrouillez bien, vous trouverez de nombreux magasins proposant la location à la semaine, pour environ 20 €.

Il ne vous reste plus qu'à aller skier. A ce niveau là, il faut savoir quelques petites choses :
- Les stations sont ouvertes de 9 heures à... 22 heures ! Et oui, elle sont éclairées dès que la nuit tombe ! Ce qui vous donne largement le temps de skier !
- Les stations sont nombreuses, mais petites : compter entre 1 et 3 pistes disponibles à chaque fois.
- Les installations sont très modernes (fonctionnement dans la plupart des cas par bip)
- Les forfaits se payent à l'heure (2 heures ou 4 heures) et la plupart du temps, en liquide ! Et oui, la CB n'a pas encore le monopole là-bas !
- Enfin, vous skierez... en musique, au son d'une des radios les plus écoutées là-bas : RMF FM.

Rabka Zdroj, Poland

Voilà, si on résume : vol + location de voiture + hôtel + locations de skis + frofaits = moins de 300 euros pour une semaine et un dépaysement total.

Il ne vous reste plus qu'à réserver, et à aller skier ! Sur les multiples stations existantes, j'ai personnellement testé : Jurgów, Spitkowice et Rabka Zdroj (photos complètes disponibles ici)

Jurgów, Poland

25/11/2009

Interview de Elisabeth DUDA, actrice franco-polonaise, héroïne de "Misja Krakow"

Je vous parlais il y a peu de temps du podcast de Misja Krakow, excellente émission de fiction éducative pour apprendre une langue, coproduite notamment par RFI (Radio France International). Curieux d'en savoir plus, j'ai réussi à entrer en contact avec Elisabeth DUDA, actrice franco-polonaise, qui jouait le rôle de Susanna dans cette émission. Mais avec cette jeune femme, il est impossible de se contenter d’une seule phrase :-)

Née en France mais d’origine polonaise, Elisabeth DUDA est un savoureux mélange de ce qu'il y a de meilleur à prendre dans les 2 cultures : belle, talentueuse et passionnée, aussi à l'aise en polonais qu'en français. La preuve en est avec son parcours universitaire, puisqu'elle a intégré l'école de cinéma de Łódź, pour en ressoortir, 4 ans plus tard, première diplômée « étrangère » de cette faculté.

Elisabeth Duda

Sa biographie est impressionnante. Son site officiel vous en donnera un aperçu assez large, à vous faire tourner la tête ! Mais attaquons le vif du sujet...


Moi : Bonjour Elisabeth. Tout d'abord, merci d'avoir accepté de répondre à mes questions. Ma première sera toute simple : comment avez-vous été contacté pour le projet Misja Krakow ?

Elisabeth : C’est Agnieszka Drewno qui était Productrice déléguée de Misja Kraków qui m’a proposé de participer au casting pour le rôle principal. On avait déjà travaillé ensemble sur différents projets en Pologne, mais toujours dans la langue de Mickiewicz plutôt que dans celle de Molière.

Moi : Étiez vous seule en liste ou avez vous du être "castée" ? Si vous étiez plusieurs, combien? Qu'est ce qui, selon vous, a fait que vous avez emporté le rôle ?

Elisabeth : Je vous avoue franchement que je ne sais pas combien nous étions en liste lors du casting. J’étais tellement enthousiaste d’avoir emporté le rôle de Susanna que je me suis mise au travail sans attendre. J’ai posé de nombreuses questions a Lidwien (Coordinatrice de Mission Europe et Productrice déléguée de Mission Paris) à propos de l’interprétation qu’elle attendait. J’ai appris bien après la fin des enregistrements que nous étions très nombreux à vouloir participer à Mission Europe.

Elisabeth Duda

Moi : Qu'avez vous pensé du projet au premier abord ?

Elisabeth : J’ai trouvé l’idée unique. Une « édufiction » qui consistait à apprendre le polonais aux Francais et pour cela prendre le pretexte d’une mission pour sauver la Pologne: génial ! Il n’y avait rien à réfléchir, d’autant plus que mes racines polonaises me disaient : fonces, c’est emballant! L’auditeur va être embarqué dans un jeu de pistes et plongé dans l’environnement sonore de cette langue si particuliere. L’aventure est au rendez-vous !

Moi : Vous avez plusieurs interlocuteurs durant votre aventure : avez vous facilement pu collaboré avec chacun d'entre eux ?

Elisabeth : Bienvenue dans le monde magique de la radio ! Je n’en ai rencontré AUCUN. Bien sûr, je ne prends pas en compte le rôle de Michal, interprété par Tomasz Bialkowski. Sa présence était obligatoire! Et puis, nous nous sommes tout de suite entendus, surtout quand nous avons découvert que nous étions diplômés de la même école de cinéma, celle de Łódź, en Pologne. J’ai découvert le reste des interlocuteurs après le montage. Il faut dire que Jean-Pierre Chevillard qui était responsable de toute la partie technique est un amoureux de son métier et un vrai professionnel. C’est aussi grâce à lui que le dialogue s’écoute et s’écoule harmonieusement.


Moi : Qu'avez vous pensé de certaines parties du scénario qui sont difficiles à appréhender (comme le coté magique de l'aventure), ou plus rocambolesque (comme le fait de tomber amoureuse de Michal après seulement 2 heures) ? :-)

Elisabeth : Je me suis volontiers prêté au jeu du rôle de Suzanna. Elle devait être tout à la fois dynamique, entreprenante, émancipée, parfois presque « guerrière » dans sa détermination à survivre et dans celle à se débrouiller dans la langue polonaise ; mais il fallait également la trouver extrêmement féminine, douce, un peu naïve avec une pointe de romantisme non encore exploité… J’avoue que nous nous régalés à travailler avec l’équipe. En particulier j’ai pris du plaisir à jouer avec Tomasz, qui a ce « truc en plus » : il a cette chaleur dans la voix qui donne envie de jouer chaque mot lu. Pendant les enregistrements, nous jouions réellement et entièrement malgré la présence des microphones. Nos pauses, nos regards complices facilitaient la création d’une réelle intimité entre les personnages de Michal et de Suzanna. Je me souviens qu’après avoir joué la scène rocambolesque dont vous parlez, Lidwien a suggéré qu’il serait bon de faire une petite pause-café… pour revenir sur terre…


Moi : Combien de temps ce projet vous a-t-il pris ?

Elisabeth : Nous avons travaillé une semaine. Une semaine qui a passé extrêmement vite. Je ne me suis pas rendu compte du temps qui passait, ce qui est rare dans une carrière de comédienne. L‘atmosphère était tout simplement agréable, l’ambiance détendue et l’environnement de travail très sain. De fait, ces 5 jours sont passés à en un clin d’oeil. Vous savez, c’est le genre de projet dont vous pressentez par avance le succès qu’il va avoir. Si seulement cela pouvait être le cas sur chaque projet auquel je participe… :-)


Moi : Où se sont déroulés les enregistrements ?

Elisabeth : Dans les locaux de RFi, 116 avenue du Président Kennedy à Paris. Je me souviens être arrivée en retard lors de la première journée d’enregistrement à cause du dédale d’ascenseurs qui mène aux studios. Autant que je me souvienne, il y en a 4, éparpillés aux 4 coins du monde : l’ascenseur baptisé « Londres », le « Paris », le « Tokyo » et le « New York ». Ensuite, arrivée au dixième étage telle Thésée, je n’étais pas au bout de mes peines. Heureusement, l’accueil est hospitalier à tous les étages: dans tous bureaux où je suis entrée pour demander mon chemin, on m’a répondu avec le sourire et orientée au bon endroit, à croire que chaque nouveau venu fait les mêmes erreurs !

Elisabeth Duda

Moi : Envisagez vous une suite à ce projet personnellement, ou avec les radios partenaires ?

Elisabeth : C’est une évidence : j’adorerais participer à une suite! Je ne connais pas d’émission de radio éducative de ce type aussi réussie. Croisez les doigts …
Aussi dois-je reconnaître que travailler à la radio est un rêve depuis le début de mes études de cinéma et de Théâtre à l’Ecole de Łódź. Je trouve l’ambiance plus sympathique qu’à la télévision qui est un média plus cru dans les rapports humains.



Moi : Avez vous eu des retours sur le succès de l'émission ?

Elisabeth : J’ai appris par le communiqué de presse du 3 juillet 2007 que m’a envoyé Lidwien que Radio France Internationale, Deutsche Welle et Polskie Radio avaient reçu la médaille d’argent pour leur coproduction européenne « Mission Europe », dans la catégorie meilleur programme radio éducatif aux « Radio Broadcasting awards » de New York. Depuis 50 ans cette distinction récompense les meilleures productions sonores. Elle est considérée par certains comme « les Oscars de la radio ».
Cependant, je sais également d’après les taux d’audience que Mission Krakow a un véritable succès auprès des auditeurs. On dit que c’est l’une des plus réussies : les auditeurs ont bien raison et du goût, en plus ! Et Vous ? Vous en pensez quoi ?


Moi : Personnellement, j'ai adoré, je suis fan, j'ai même progressé en polonais ! :-)
Merci en tout cas de votre temps et bon courage dans la suite de vos projets.
Et félicitations pour votre nouveau site : www.elisabethduda.com

19/08/2009

Grzybowo, petite station balnéaire polonaise

Grzybowo est une petite station balnéaire située à environ 6 kms de Kołobrzeg, et à 250 kms de Gdansk. Pour vous y rendre vous pouvez choisir le train ou bien l'avion, puis la voiture, via Gdansk. Une fois sur place vous n'aurez aucun mal à trouver des chambres libres pour la modique somme de 50 zl la nuit en moyenne. Le camping est également possible.

La plage est grande et s'étend a perte de vue. Attention cependant, les places sont chères les polonais ayant la particularité de s'approprier un espace complet et de préférence près de l'eau de manière a pouvoir y surveiller leurs enfants. Car il faut bien le dire : Grzybowo reste avant tout une station très familiale.

La Baltique est loin d'être une mer aussi froide qu'on le dit ou qu'on pourrait le penser : la preuve, elle avoisinait les 22 degrés lorsque je m'y suis baigné sous un soleil resplendissant. ! D'autre part la mer Baltique a également une autre vertu appréciable : elle n'est pas salée ! Aussi incroyable que cela puisse paraitre, vous ne ressentirez pas les effets du sel, que ce soit en vous baignant ou après vous être séché. Idéal donc pour les jeunes enfants qui n'auront en conséquence pas les yeux qui piquent.

The beach, Grzybowo

Sinon, coté gastronomie, rien que du très classique : du kebab a la polonaise en passant par les pizzas et autres classiques zapiekanki. Il n'en reste pas moins que bord de mer oblige vous pourrez déguster de très bons plats de poissons. Là encore, les prix défient toute concurrence : compter environ 12 a 15 zl le plat par personne (soit à peu près 3 euros). Par contre ne vous méprenez pas : il faudra vous mettre aux rudiments de la langue polonaise ! Les autres langues ne sont pas parlées ou alors très peu. Ceci étant dit ne vous inquiétez pas : vous arriverez toujours a vous faire comprendre si vous êtes un minimum persévérant !

Dernière petite anecdote : sur la plage circulent pas mal de vendeurs a la criée comme en France. Mais là où nous ne trouvons que beignets, glaces et autres donuts, a Grzybowo vous pourrez egalement vous faire servir un café, un thé, voire même un cappuccino ! Dans tous les cas : de bonnes vacances garanties !

17/08/2009

Accident de train en Pologne

Mon voyage en Pologne de cet été a débuté, je dois dire, d'une drôle de manière... Atterrissant à Varsovie a 22h, je filais directement à la gare centrale pour prendre un train de nuit pour Kołobrzeg. Après un court voyage dans un train normal qui me déposait vers minuit trente au milieu de nul part, j'attendais en compagnie de quelques autres compagnons d'infortune mon train couchette annoncé a 1h du matin. Aucun problème sur les horaires.

Je montais dedans et y trouvais ma couchette, très confortable, je souligne au passage. Le train était supposé arriver en gare de Kołobrzeg a 8h le lendemain matin. Serein je m'endormais rapidement pensant me réveiller au terminus. C'était sans compter sur le semi-remorque qui avait décidé de traverser la voie a 5 heures du matin alors que notre train roulait a vive allure. Le réveil fut brutal c'est le moins qu'on puisse dire !

Train accident in Poland

J'appris par la suite que le chauffeur du train voyant le choc arriver avait coupé le voltage, lancé les freins et s'était mis a courir vers l'arrière pour sauver sa peau. Grand bien lui en a pris puisque la locomotive fut littéralement coupée en deux et projetée sur le coté tandis que le premier wagon déraillait a moitié.

Train accident in Poland

Le camion ne fut pas plus épargné : coupé net, la cabine du chauffeur fut projeté 20 mètres plus loin. Une chance inouïe qu'il ait survécu lorsque l'on voit l'état de la cabine.

Train accident in Poland
Tout cela eut lieu a environ 5 heures du matin au milieu de nul part sous un crachin matinal. Je garde une image assez surréaliste du premier coup d'oeil que je jetais par la fenêtre : un espace de désolation, une forte odeur d'essence et de brulé, et personne a la ronde. Quelques têtes seulement émergeaient des fenêtres du train essayant de comprendre ce qui venait de leur arriver. Les secours débarquèrent rapidement mais le temps d'attente me parut une éternité !
Une fois le seul blessé grave évacué (le chauffeur du camion), les autres n'ayant que des contusions bénignes (y compris le chauffeur du train), les choses devinrent plus compliquées. Il faut savoir que le réseau ferré en Pologne est a des milliers de kilomètres de celui que nous possédons en France : les trains sont dignes de ceux que nous possédions dans les années 80, tandis que les installations en elles-même datent de la période communiste.
Train accident in Poland
La Pologne a fait le choix de la modernisation de ses routes avant de s'attaquer à celle de ses trains. Ceci étant dit, pour atténuer cette unique et rare critique que je puisse faire de la Pologne (critique émise par les polonais eux-mêmes d'ailleurs), j'ai trouvé les voyageurs dotés d'une extrême patience, là ou la plupart de nos concitoyens auraient déjà fait un esclandre. Il faut dire qu'il en fallait du courage pour tenir aussi longtemps dans un train sans sortir : le train fut immobilisé de 5h du matin à 12 h avant de repartir cahin caha, le tout ponctué d'innombrables arrêts pour atteindre finalement notre but à... 19h, soit 12h plus tard que l'horaire initialement prévu ! Au passage, l'événement avait été diffusé sur la plupart des télévisions locales et nationales, TVN 24 m'ayant même interviewé, heureuse de trouver l'avis d'un touriste français sur cette ligne. Une première expérience avec le train polonais que je ne suis pas prêt d'oublier de sitôt, comme vous pourrez le constater... :-)

26/06/2009

Voyagez "easy" avec les guides de conversation Berlitz

Les vacances approchent, et donc, la plupart d'entre vous s'apprêtent à voyager. Mais, c'est bien connu, les français sont loin d'être les champions des langues étrangères, et se bornent souvent à parler la langue de Molière, quel que soit le pays où ils se rendent. Une façon un peu cavalière de visiter, les populations étant souvent sensibles à ce que quelques mots soient prononcés dans la langue du pays.

Pourtant, il n'est pas très compliqué de parler un tant soit peu la langue dans chaque pays où l'on se rend. Il existe en effet de nombreux guides de conversation de langues, presque toutes étant couvertes. Le plus célèbre éditeur reste sans nul doute Berlitz et ses petits guides au format poche, qui se glissent à l'intérieur de la veste, pas plus encombrants qu'un téléphone, et vous permettront de vous faire comprendre sur l'essentiel à peu près partout.

Guides de conversation Berlitz

J'ai eu l'occasion de tester 2 d'entres eux : "Le guide de conversation et lexique pour le voyage - Polonais" et le "Guide de conversation et dictionnaire - Anglais".

Coté Polonais, le guide est organisé autour de 8 axes, aisément repérables sur la tranche à partir de 8 couleurs différents. On y trouve ainsi, entre autres, les expressions courantes, la thématique médecin, restaurant, visites touristiques... Pour l'anglais, c'est à peu près la même chose, sauf qu'à la fin, le lexique est remplacé par un mini-dictionnaire très complet pour son format.

Maintenant, ces 2 langues (même si le polonais comporte ses difficultés) restent écrites dans un alphabet lisible et compréhensible, même phonétiquement. Qu'en sera-t-il si vous décidez d'aller vous perdre à Pékin ?

Collection Travel-bloc Berlitz

Là encore, comme à son habitude, Berlitz innove, en lançant sa nouvelle collection Travel-bloc : il suffit maintenant de montrer sa question au premier interlocuteur étranger alentours pour être compris ! Conçu sur le principe "je montre, je parle", ce nouveau concept de guide de conversation se présente sous la forme d’un nuancier très maniable, qui fait un peu penser à ceux des incollables ou des Gafforisk de l'IFFO-Rmé. Chaque carte montre une expression : en français puis sa traduction en gros caractères, pour être lue facilement (en idéogrammes
pour le chinois) et sa transcription phonétique simple, pour la prononcer. Enfin, la phonétique en chinois reste pour moi tout sauf simple :-)

Collection Travel-bloc, « Je montre, je parle ! »
Langues disponibles : Anglais, Espagnol, Chinois.
Langues prévues à la rentrée : Arabe, Japonais et Russe.
A partir de 9,46 € sur Fnac.com
A partir de 9,45 € sur Amazon.fr

29/04/2009

Le Nova resto bar, à Cracovie

Ce sympathique restaurant situé dans le quartier juif de Cracovie (Kazimierz), plutôt grand, vous accueille dans une ambiance très européenne. L'anglais y est parlé couramment et les touristes nombreux. Le service est rapide et efficace. Coté situation, durant les beaux jours, une terrasse en bois, plutôt agréable est à votre disposition pour dîner ou déjeuner dehors. Coté cuisine, les plats sont assez variés, et plutôt traditionnels, comme en témoigne cette salade composé et ce plat de macaroni.


La carte ne manque pas néanmoins de vous suggérer un menu dégustation, libre à vous de le suivre ensuite.

Nova resto bar, Cracow

Enfin, on regrettera tout de même l'absence de produits typiquement polonais en plus grande quantité, la fameuse Zywiec (bière polonaise très bonne et ultra populaire) n'étant même pas au menu. Néanmoins, un restaurant à tester, ne serait-ce que pour prendre la température de ce quartier typique de Cracovie.

Le plan et la carte pour localiser le restaurant, ainsi que les coordonnées complètes :


Afficher Tourisme & Voyages / Tourism & Travels sur une carte plus grande

07/01/2009

Les plats typiques polonais à Noël : les gateaux



Même si le soir de noël (le 24), le gateau n'est pas forcément présent sur la table, voire même tout simplement absent, on le retrouve facilement le 25, servi avec le thé, ou le café, alors que l'ensemble des convives et de la famille est réunie autour de la table et chante des chants traditionnels. Les gâteaux sont souvent cuisinés avec du "Galaretka", et comportent plusieurs couches. Le chocolat est également une couche récurrente.

05/01/2009

Restaurant Géorgien à Cracovie

Cela faisait longtemps que je voulais tester un restaurant Géorgien. Pour la nourriture d'abord, mais également pour le vin, car on m'en avait si souvent dit du bien. C'est à présent chose faite depuis que j'ai testé ce restaurant géorgien de Cracovie, à proximité de Rynek.

Georgian Restaurant, Cracow

J'ai commandé un plat typique appelé "Lawasz z kurczaka", particulièrement bon (photo ci-dessous)

Menu, Georgian restaurant, Cracow

Comme boisson, j'ai gouté un vin rouge, très doux, légèrement sucré, et très soyeux, dont je vous laisse apprécier le nom (cela m'évitera de le réécrire ;-)

Bottle of Georgian Wine

Le cadre ne manquait pas de charme non plus, comme vous pouvez le constater.

Bottles of georgian wine, CracowDecoration, Georgian Restaurant, Cracow

Le tout bien entendu, à un prix plus que correct, puisque 4 plats, un dessert et une bouteille de vin dans le quartier le plus touristique de Cracovie nous est revenu à moins de 30 euros au total ! Soit moins de 8 euros par personne.
Donc, si vous passez dans le coin, et pour changer un peu de l'excellente cuisine polonaise, je vous recommande ce petit restaurant.

Le plan et la carte pour localiser le restaurant, ainsi que les coordonnées complètes :


Agrandir le plan

13/11/2008

Ils sont partout !


Un ami à moi me disait : Les polonais sont partout ! Et c'est vrai... Je l'ai encore vérifié à Barcelone en découvrant, à quelques pas de la Sagrada Familia, ce petit magasin polonais. Et quelle plaisir de pouvoir acheter une petite Zywiec, quelques bonbons polonais et autres gateaux. Comme quoi, finalement, loin de chez soi, on est jamais vraiment trop dépaysé :-)

326, Carrer de Sicilia
Barcelone, Catalogne

21/10/2008

Un Conte d'été polonais



Au cours de l’été de ses 10 ans, dans un décor baigné par le soleil d'une lumière dorée, Stefek observe les trains défiler dans la petite gare de son village polonais. Elevé par sa mère qui tient une modeste épicerie, et épaulée par sa grande soeur de 17 ans, il ne perd pas espoir que son père revienne.Il s'amuse de bouts de ficelles et se persuade qu'il peut jouer avec le destin. Un jour, assis avec sa soeur sur le banc de la gare, Stefek voit un homme, monter dans un des trains. Il est persuadé qu'il s'agit de son père. Il séjourne près de la gare en semant ses pièces de monnaie sur les rails et en jouant de ses soldats de plomb "porte bonheur" pour que le destin lui sourit et fasse revenir son père.

Ce film (titre original : Sztuczki) du réalisateur polonais Andrzej Jakimowski est tout simplement envoutant. D'une durée de 92 minutes, on pourrait croire qu'il s'étire en longueur. Mais pas du tout : au contraire, on suit les pérégrinations de ce touchant garçon avec beaucoup de plaisir, et on ne voit pas le temps passé. La langue est belle, et les décors magnifiques. On se laisse bercer par ce petit moment de bonheur tout simple. A voir absolument, dès sa sortie le 22 octobre prochain... C'est à dire, demain !

06/10/2008

Fort Boyard en Polonais !


Découvert par hasard ce jour, je n'ai pas résisté à relayer l'information : Fort Boyard en polonais !

Découvert via "Un singe en Hiver"

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